SAHARA OCCIDENTAL, sur les traces de l' AÉROPOSTALE.

Penkalet a écrit:Tant que tu y es, si tu nous racontais ta dernière escapade sur les traces des grands pilotes de l'aéropostale, il m'a déjà fait rêver (surtout que 16 jours est un temps de vacances envisageable pour moi, les km un peu moins )

Si le chef le demande

Sur les traces de l’Aéropostale.

mars 2012

On habite Toulouse, face aux aérodromes Lasbordes-Montaudran d'où partaient Saint Exupery et les pilotes de l'Aéropostale.
Nos 3 enfants ont fait leur baptème de l'air sur les petits coucous des aéro-clubs.
Chaque année, des dizaines d'avions viennent de l' Europe entière:

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/03/1182287-sur-les-traces-de-l-aeropostale.html

Un des participants, notre voisin, nous a donné l'idée du parcours:
" Vous qui allez partout avec votre petit fourgon, pourquoi ne pas suivre le trajet de saint Exupery au dessus du Sahara. De Casablanca puis Agadir, les pilotes survolaient la Plage Blanche, passaient par Cap Juby ( Tarfaya ). Ensuite El-Ayoun ( Laayoune ) et Villa Cisneros ( Dakhla ). Ils franchissaient le Tropique du Cancer, passaient au dessus du golfe de Cintra pour Fort-Etienne, Nouhadhibou aujourd'hui en Mauritanie. "

Ce sera exactement notre itinéraire, d'Agadir au golfe de Cintra à proximité de la frontière Mauritanienne.

Durée.
Seulement 2 semaines de congés. Première quinzaine de mars.
Court mais pas le choix. 16 jours exactement.

Préparation.
Aucune. Pas de visa, pas de GPS .... Infos sur le Net. La Michelin 742, 4 euros.
C'est tout.

Parcours.
Très simple. Rectiligne.
D' Agadir à Ain Berda, frontière de la Mauritanie, 1500 km.
Retour par le même itinéraire en changeant les bivouacs.

Quick start.
Départ Toulouse 5 H le matin, Algésiras le soir à 21 H. Le lendemain, Ferry Tanger, autoroute, Agadir à 21 H.
Retour idem, 2 300 km + ferry sur 2 jours.
Restent 12 jours sur place. Vraiment tranquilles: on aura même 2 ou 3 jours sans rouler.

Photos: avec un petit bout du trafic.

J1 Toulouse-Algésiras

Départ 5 heures du matin.
Passage du Somport, température - 7 degrés.


Algésiras à 21 H, juste à temps pour acheter le billet.
Ferry 170 euros A/R.
Nuit sur le parking à côté de l'agence.


J2 Ferry-Agadir

Ferry à 10 H.


Débarquement, formalités, plein de 80 litres de G.O à 0,65 eur/L
Autoroute, Agadir à 21 H.
Camping à l'équipement européen pour quelques euros.


Emplacement face à l'océan.
Température dans la journée, 33 degrés.
Pour nous, en moins de 2 jours, 40 degrés d'amplitude thermique.


J3 Fort Bou-Jerif

Route vers Guelmim, porte du Sahara occidental.
Les dromadaires vont nous accompagner pendant 2 semaines.
Même dans notre assiette.


On emprunte la piste vers le campement.
Une dizaine de km, faciles.


Beaux paysages désertiques.


Le Fort que l'on visitera le lendemain.


Arrivée au campement, posé au milieu du désert.


On s'installe. Seuls voyageurs.
2 jours plus tôt, il y avait 140 personnes participant à un rallye moto/quad.


On frappe à la porte du trafic.
Un serveur en noeud pap. nous apporte thé et petits gateaux.
On croit à un gag. C'est un geste de bienvenue.


Première nuit dans le sahara sous les étoiles.

J4 Plage Blanche, Oued Mafatma.

Le matin, visite du Fort Bou-Jerif.
Pas d'autres visiteurs.


Derrière le fort, on découvre une petite palmeraie.


Ce lien, je ne l'ai jamais montré à Sylvie.
Regardez la légende des photos, vous comprendrez:

http://geres-asso.org/fiche_cobra.html

Route vers Plage Blanche.
Nom donnée par les pilotes de l'aéropostale.


Je trouve une piste pour descendre sur la plage.
Sylvie n'est pas d'accord, je descends quand même.
Elle avait raison, c'était limite.
En bas, superbe.


Ensuite, cap au sud.
Arrêt ravitaillement en ville.


Bivouac incontournable sur les falaises de l'oued mafatma.
De décembre à février, des dizaines de camping-cars.
Début mars, on est seuls.


Nuit calme sur ce site de toute beauté.


J5 Tarfaya.

Lever du jour du haut des falaises.
Instant magique. La brume se déchire lentement, le paysage se dessine.
A vivre.


Après Tan-Tan, gasoil détaxé jusqu'en Mauritanie, 0,45 eur/L.
A Toulouse il était à 1,45.
Dunes de plus en plus nombreuses en descendant vers le sud.
Parfois, comme ici, elles envahissent l'asphalte de la route principale.


Arrivée à Cap Juby, aujourd'hui Tarfaya.
Visite du musée Saint Exupery.
Beau travail de l'association gestionnaire.


J'explique au gardien que l'on habite à Toulouse face aux pistes d'où décollaient les pilotes de l'aéropostale.
On a droit à une visite V.I P.


Après-midi, ballade sur la plage de Tarfaya.
Le fort construit par les anglais.


Tarfaya est situé face aux Canaries.
Tous les jours des clandestins tentent le passage.
Un policier nous raconte les embarcations qui chavirent, les noyades.
Conditions de vie précaires.


Nouveaux clivages sociaux dans le Sahara Occidental.
Les Marocains ont définitivement intégré le territoire. Les Saharaouis sont majoritaires dans les camps de réfugiés et les habitations de fortune.
Les clandestins africains employés dans le BTP, on les a vu creuser à mains nues au bord des routes.


Nuit à El Marcia, plage de Laayoune.

J6 Dakhla

Route plein sud.
On s'arrête à Boujdour.


Au camping " Sahara Line", je m'arrange avec le gardien pour les pleins d'eau et 2 H de charge du bloc batt. aux.mobile.
Objectif: descendre jusqu'à la frontière de la Mauritanie, 3 jours en autonomie totale.
Pendant ce temps, comme tous les midis, resto poissons grillés, pêchés quelques heures plus tôt.
Sylvie adore. Moi, le carnivore, je souffre en silence.


L'après-midi, arrivée sur la lagune de Dakhla.
J'avais lu que c'était superbe. Vrai.


Tellement que nous l'avons faite à 3 reprises.


Dakhla.
Bivouac solitaire sur la lagune.


Nos seuls voisins, un campement saharaoui.


Nuit bercé par les vagues.


J7 Golfe de Cintra.

Tôt le matin, longue discussion avec A.... gardien autoproclamé d'un parking qui n'existe pas.
Saharaoui, il connait bien le golfe de Cintra et la seule piste pour 2 roues motrices. Et pour le retour, un bivouac avant El' Argoub.
Conseils précieux.


Depuis que Nouadhibou-Nouakchott est goudronné, le trafic P.L a explosé sur St Louis et Dakar.
Ne restent que les 4 km du no man's land.


On franchit le Tropique du Cancer.
Clin d'oeil aux p'tits jeunes de ce forum. Je n'oublie pas qu'il y a 35 ans j'étais comme eux: des idées et des rêves pleins la tête. Les poches vides.
Ce que j'ai appris: l'important, c'est pas le véhicule. C'est ce qu'on en fait.


Golfe de Cintra, site magnifique.
Sable blanc et dromadaires nous accompagnent.


Curieux, les plus jeunes s'approchent.


Difficile de se repérer dans cette immensité blanche.
Par chance, on finit par trouver la piste partant vers l'océan .....


qui s' arrête au milieu de nulle part.
Pour continuer, 4X4 indispensable.
Seule présence dans ce bout du monde, toujours les dromadaires.


Demi-tour, sortie du golfe et descente à Ain Berda. On est à moins de 2 H de la frontière mauritanienne.
Nuit à côté du poste de gendarmerie.
Le Golfe de Cintra, j'imagine maintenant combien les pilotes de l'Aéropostale devaient apprécier le spectacle vu du ciel.

J8 El'Argoub.

Le matin, livraison d'eau potable.
Dans cette partie du Sahara occidental, elle arrive par bateau à Dakhla depuis l'usine de désalinisation de Boujdour.
Distribuée ensuite par citernes.


On remonte doucement vers Dakhla.
Un peu avant El'Argoub, une piste sur la gauche descend vers l'océan.


On arrive dans une crique isolée.


Une famille saharaouie a monté des tentes, sert le thé, repas et douches chaudes.
Quelques jours plus tôt, il y avait une dizaine de véhicules.


En ballade sur les plages, je vois arriver 2 Land Rover.
Très vite une dizaine d'hommes en sortent, s'équipent, sortent casiers à langoustes et filets.
Le temps d'une photo, ils courent vers moi, menaçants.
Pêcheurs clandestins sur un site où la pêche est soit-disant réglementée, ils sont à l'eau en quelques minutes.


On passe la nuit, seuls avec un fourgon hollandais.


J9 Dakhla-Boujdour.

Aujourd'hui, rencontre avec 2 communautés.
Les kiteux.
Installés sur la lagune, plusieurs camps de kite.


Proposés à une clientèle internationale, des packs avion/transfert/hébergement/kite.
Ambiance étonnante: bungalows climatisés, bars avec tous les alcools, superbes blondes dénudées qui m'ont valu des coups de coude vengeurs de madame.


3 km plus loin, un autre monde.
Le village gaulois, le célèbre PK25.
Des dizaines de camping-caristes retraités installés parfois plusieurs mois, ambiance pétanque/pastis/belote.


On nous raconte l'évènement de l'hiver 2012: conflit pour un emplacement, les 2 camping caristes sortent le fusil, intervention de la police marocaine, reconduite à la frontière, expulsion.
Des retraitées expliquent à Sylvie comment elles font la lessive pendant 3 mois.


De mon côté, avec les papys bricoleurs, j'ai plus appris sur l'installation électrique solaire que sur tous les forums spécialisés.

Dans l'après-midi, cap au nord, route vers Boujdour.


Installation au Sahara Line.
Camping vide sauf un camping-car.
Enfin, douches chaudes, plein d'eau, 220v.


J10 Boujdour-Camp Bédoin.

Le matin, sur la route de Laayoune, tempête de sable.
Heureusement, visibilité suffisante pour éviter les P.L qui roulent au milieu de la chaussé.


Le midi, traditionnel petit resto sur le bord de la route.
Assiettes de 3 énormes poissons grillés.


Arrêt sur les falaises. Un jeune garçon s'approche. On lui offre un verre de jus d'orange.
Sa vie: son patron le dépose au début de la saison de pêche, passe pour prendre le poisson et lui laisser un peu d'eau et de nourriture.
Des mois seul dans sa tente de fortune.


Partout, des nouveaux villages sortent de terre.
Progrès disent les Marocains. Colonisation répondent les Saharaouis.


Conséquence:
https://www.youtube.com/watch?v=n3ldUI3D5bI

Autour de Laayoune, les observateurs des Nations-Unies sont omniprésents.


Arrivée au Camp Bédoin, campement installé au milieu du désert.
Pas d'eau potable, électricité seulement de 20 H à 22 H par générateur.
On y restera 3 nuits. Ici aussi, seuls visiteurs.


J11 Camp Bédoin.

Jamais vu en fourgon: le matin au réveil, absolument aucune trace d' humidité derrière les rideaux isothermes.
L'air est tellement sec qu'il empêche toute formation de condensation.


Rando dans le désert pour monsieur et madame Indiana Jones.


A une heure du campement, un labyrinthe de dunes.


Retour au camp, douche et tajine dégusté dans le trafic.


Après-midi entretien et nettoyage.
Sylvie fait une lessive à l'eau salée, je nettoie à fond le trafic.


Pendant ces 3 jours on rend visite à la chamelle qui fournit le lait.
Bizarre, elle ne m'aime pas. Dès que j'approche, elle blatère. Sylvie tend la main, la touche, elle se laisse faire.
Encore une féministe.


J12 Camp Bédoin.

Ce matin, ciel voilé.


Rando sur un immense plateau salé.
Le vent souffle déjà très fort.



Des kilomètres dans un environnement totalement désertique.


Début d'une tempête de sable. On rentre sans attendre.
On avait commandé un tajine au dromadaire. Je me suis régalé.
Sans doute pour ça que la chamelle ne m'aime pas.


Tempête tout l'après-midi.
On le passe confortablement installé dans la tente de réception.


Le fils de Luc et Hafida, les proprios, ne nous a pas lâché.


Dernière nuit paisible au campement.

J13 Oasis de Tighmert.

Départ du Camp Bédoin.
En route, dernier plein détaxé: 100 L pour 45 euros.
Arrêt sur les falaises de Mafatma où nous retrouvons les campingcaristes français rencontrés à l'aller.


En remontant vers le Nord, dernière rando dans les dunes.


Sur un parking, discussion avec un routier.
Je lui demande: L1H1 ? Il comprend pas.
Il m'explique que depuis la sécheresse dans le Grand Sud, le prix du fourrage a explosé. Il rigole: " Maintenant je porte de l'or."


En fin d'après-midi, arrivée à l'oasis de Tighmert.


Installation au camping.
On commande le repas qui sera servi dans le trafic.


De la fenêtre arrière du traf vue sur la palmeraie.


Soirée avec des campingcaristes qui nous conseillent de nous arrêter sur la route du retour au nord de Marrakech: camping avec piscine, douches chaudes, eau à volonté .....

J14 Tighmert-Marrakech.

Au matin, depuis la terrasse d'une maison, vue du camp.


Visite de la palmeraie, vraiment spectaculaire.


Un labyrinthe de pistes sur plusieurs km.


L'eau permet la mise en culture.


Route vers Agadir.
Resto grillade de chèvre.


Autoroute Agadir-Marrakech.
A nord de la ville, superbe camping avec piscine.


Dernière nuit sur le continent africain.
Demain, route pour Tanger, ferry, Andalousie.

J15 Retour Espagne.

Autoroute Marrakech-Tanger.
Dernier plein au Maroc.
Ici aussi, je prends 100 L qui me permettront de faire les 1500 km jusqu'à Toulouse.

Tanger-Med, le nouveau scanner en zone douane.
Impressionnant. On voit à travers les véhicules comme s'ils n'avaient pas de parois.


Début mars 2012, l'extension du port est terminée pour l'embarquement des premières Logan de l'usine Dacia flambant neuve.


Arrivée de nuit à Algésiras.


Bivouac nocturne vers Malaga.

J16 Toulouse.

Vers midi, contournement de Madrid par la M50.


Arrivée Toulouse en soirée.
Le trafic retrouve son garage sous notre immeuble.


Demain matin 8 H, au travail.

Bilan.
Sylvie: " De tous nos voyages depuis 20 ans, peut-être le plus facile. On est 2, français parlé partout, resto tous les midis, carburant détaxé après Tan-Tan, bonnes routes, sécurité maxi, campings si besoin ..."
Je confirme. 7 612 km en 16 jours et j'ai grossi

Budget.
Peut-être le plus surprenant: 930 euros absolument tout compris:
carburant avec plein au retour à Toulouse, restos, ferry, campings, provisions sur la route ....
Budget limité surtout grâce aux 6,9 L/100 du trafic, soit 525 L pour 7 612 km. Et à mes 30 L supplémentaires en soute qui offrent 1 600 km d'autonomie et permettent de choisir les stations.

beau trip ! ! !

Partage avec vous du récit complet juste terminé pour trafic-aménagé.

Vraiment impressionné, c'est superbe : BRAVO et MERCI

7.9L/100 reste une belle performance, et qu'en est-il de la qualité du gasoil tout le long du périple (je crois que nos montures très récentes n’apprécient pas trop le carburant de mauvaise qualité )

Je garde ce voyage dans un coin de ma tête

J'ai un peu de temps, ça va pas durer

penkalet a écrit:(je crois que nos montures très récentes n’apprécient pas trop le carburant de mauvaise qualité )

Tu as bien raison.
Au Sud j'ai pris Atlas Sahara.
J'avais demandé aux routiers où allaient les gros 4X4 ultra modernes des observateurs des Nations-unies.
Aucun pb pour les 1 400 bars des rampes communes.
Comme pour les T5 Calif à qui j'ai fait la même remarque.

La conso du traf c'est 6,9

Héhé voilà un lapsus orthographique bien révélateur !

Je pensais à 7L/100 mais forcement pour nous habituellement c'est au moins 1.5L/100 de plus avec nos Marco Polo (et encore largement plus avec le V6 )

Magnifique récit de voyage merci c'est géniale
je n'ai qu'un regret: ou sont les photos des superbes blondes dénudées ?

Sinon c'est malin j'ai faim maintenant avec toutes ces photos de tagines et poissons grillés.

Superbe récit Triptrafic ,


pour nos V6 faudra juste prévoir une remorque citerne en plus

Ma femme a découvert le lien que je lui avais caché lors de notre bivouac à Bou Jerif.
Et a lu les légendes des photos:

http://geres-asso.org/fiche_cobra.html

Je suis mort

triptrafic a écrit:
Ma femme a découvert le lien que je lui avais caché lors de notre bivouac à Bou Jerif.
Et a lu les légendes des photos:
http://geres-asso.org/fiche_cobra.html

Je suis mort

Condoléances

ça me rappel un petit gag du même genre : Du coté de Safi, a la tombée de la nuit je me lève pour écraser un "truc" . Les filles c'était quoi ? : Rien rien !.
- 10 mn apres il y avait bien 7 ou 8 scorpions qui courait dans tous les sens . .
Je me suis fait ( Enfin, apres qu'on soit tous monter dans les voitures )

Belle balade au sud du sud...

penkalet a écrit:...7.9L/100 reste une belle performance, et qu'en est-il de la qualité du gasoil tout le long du périple (je crois que nos montures très récentes n’apprécient pas trop le carburant de mauvaise qualité )...

Il y a deux ans quand j'ai acheté le Viano, j'ai pu prendre l'option décanteur à gas-oil, en espérant que cela permettrait d'accepter certains gas-oil moins raffinés... Mais je n'ai pas eu l'occasion d'en tester l'efficacité.
Je ne sais pas si les nouveaux millésimes de Viano (tous dotés d'un FAP notamment, mais je ne sais pas si cela peut poser un problème) proposent encore cette option.
Que les techniciens et mécaniciens du forum m'éclairent sur ce sujet.

@Triptrafic : Je ne découvre qu'aujourd'hui ce sujet magnifique. Merci pour ce reportage que vous pourriez peut-être proposer au forum VW California ! (ah bon? ce n'est pas possible? Alors restez sur le superforum, on est ravi !...)

Pas de pb avec VW. Mon traf c'est un mix MP-Wesfalia et Calif déco no limit 2007
Et puis:

triptrafic a écrit:Ce que j'ai appris: l'important, c'est pas le véhicule. C'est ce qu'on en fait.

Je rends donc visite aux uns et aux autres

Tu as raison, hors d'Europe, la qualité du gasoil c'est le plus important.
Les rampes sont à 1 500 bars. Une particule d'eau, injecteurs grippés, voyage terminé

Magnifique,Merci la famille triptrafic

très belles photos pour un voyage petit prince. pour donner mon avis sur le g o africain je n ai jamais eu de soucis je n ai pas de filtre supplémentaire juste celui du constructeur avec purge d eau. les mauritaniens qui fonts cette route avec des berlines moderne non plus quand a la force de l' onu en poste a layoune je pense qui consomme plus d antigel voila.

Pour le carburant, on n'a jamais eu de problème ...( moto ou voiture )

Et on a connu l'époque des pompes à bras ...

Si non, ça, ça sert à quoi ? ? ?

. . . . . . .

Heureusement les pb de gasoil sont rares
En 10 ans de voyages en famille seulement 2 pannes:
http://marcopolo.superforum.fr/t2736-32-pays-en-famille-dans-un-transit-kombi

Et de ma faute, stations vraiment pas chères, c'était suspect:
1. Narva, sur la route Tallinn-St Pet.
2. Lviv, Ukraine.
Par chance le Transit avale tout

J'ai retenu la leçon: en 2011, Arménie puis Irak, j'ai refusé le gasoil de contrebande à des prix dérisoires

quand le défaut s allume vous faites quoi ?

Je touche du bois, avec le traf, jamais arrivé
Et comme je suis nul en méca je fais de la prévention.
Petite purge régulière du filtre GO et hors d' Europe quand j'ai un doute, une dose de dispersant d'eau.
Inutile de rouvrir une discussion sur leur efficacité, réelle ou psycho
Moi c'est psycho
Bon, je retourne bosser.

Triptrafic, tes photos sont pleines d'émotion, de ressenti. Et suintent de tes commentaires, l'amour des grands espaces et de "savoir" se mettre en roue libre. Merci pour ces belles bornes toutes chaudes que tu affiches.
Les routes sont faites pour les voyages, pas pour les destinations (Kerouac).