Corse été 2011

Bonjour à tous,

Comme tous les ans, après l’été vous avez le droit au compte rendu de la Penkalet’s Family et cet été la destination était la Corse. Avec à l’aller une traversée Savone (Italie)/Bastia et au retour Ajaccio/Toulon, pour le reste …. On verra
Comme pour chaque vacance, le boulot fini le vendredi soir, le départ est programmé pour le samedi matin ! Avec un passage chez les grands parents pour récupérer la famille au complet, ce qui fait que nous partons de la Bretagne le dimanche matin de bonne heure (et de bonne humeur !) avec pour objectif de passer notre première « vraie » nuit des vacances en montagne (on projette de faire une halte dans la station de ski où on a passé un excellent séjour l’hiver dernier, pour découvrir à quoi ressemblent les pistes quand il n’y a pas de neige !)
Comme on est en vacances (si si vraiment) et que l’on a un peu de temps avant de prendre le bateau, on préfère passer la frontière italienne par les cols plutôt que d’emprunter le tunnel de Fréjus, mais une petite erreur sur l’autoroute (avec à la clé une des seuls « mésententes » avec le copilote, ce qui pour nous est plutôt une réussite !) nous fait bifurquer un peu plutôt que prévu et nous « oblige » à passer par le col du Galibier : erreur bénéfique car c’est magnifique (et nous fait une bonne préparation pour ce qui nous attend en terme de lacets en Corse !) On rencontre nos premières neiges « éternelles » et on se paie même le luxe d’une petite bataille de neige ! L’hiver la neige est froide, mais l’été en tong et en T-shirt c’est pire !! A la vue de ces petits amas de neige les enfants sont tout excités et pourtant ce n’est pas gros !







En fin d’après midi on arrive à l’étape convoitée, et c’est effectivement assez surprenant de retrouver le même univers mais pas du tout le même décor
Hiver



Eté




Pour le soir on trouve un coin sympa sur une « esplanade » en dur ce qui est rassurant car la météo annonce de violents orages pour la nuit prochaine



Bon finalement la nuit fut relativement calme avec quelques averses mais vraiment rien de méchant.
Le lendemain matin direction l’Italie et en chemin on (re)passe devant le Fort Victor-Emmanuel et encore une fois la magie du lieu nous incite à faire une halte, il est bientôt midi et pour une pause pique-nique c’est parfait !
Et dans ce cadre somptueux bien caché dans la forêt un parcours d’accrobranche nous attend (le parc du diable) ça fait 2 ans que l’on avait promis aux enfants qu’on en ferait un, celui-ci a l’air génial ! Et finalement il l’est ! Incroyable, avec 2 tyroliennes de fou qui relient les 2 falaises au dessus d’un vide vertigineux ! Sensations fortes garanties (promis c’est vraiment impressionnant) La plus petite fait 200 m de long, la grande + de 600 m, voilà une après midi bien remplie et des vacances qui commencent sous les meilleurs hospices !!
Une petite vidéo de la « petite » tyrolienne pour vous faire une idée (pas de vidéo ni de photos de la grande j’avais vraiment les jambes et les mains qui jouaient des castagnettes et on le voit sur la vidéo ça tremble un peu !!) c’est Lucie qui est à la parade, et je peux vous assurer que pour les adultes l’arrivée est nettement plus rapide (Emmanuelle a gardé un bleu toutes les vacances). J’ajoute quelques photos pour faire envie.






Le tout dans un cadre  



Après ce parcours sportif (voir même un peu violent pour Ette) il est temps de reprendre la route si on veut passer la frontière et trouver un coin pour se poser en Italie (et se rapprocher de Savone où le départ est prévu pour 11 h)
En haut du col le soleil joue à cache à cache avers les nuages pour nous offrir un joli spectacle au dessus du lac,




mais la T° inversement proportionnelle à l’altitude nous incite à redescendre dans la vallée, coté italien.
On essaie de retrouver pour la nuit le même coin qu’il y a 2 ans (lors de notre voyage en >Sardaigne<) mais on n’y arrive pas (on n’a pas vraiment insisté non plus) et on pense en trouver un autre assez facilement autour des petits villages aux alentours.
Les petits villages justement, où il est parfois difficile de circuler, et on remercie une fois de plus le Marco Polo de n’être pas plus large !!



Ouf pour ce coup-ci c’est passé (en rabattant les rétro et dans la courbe ce fut vraiment chaud !)

A la sortie du bourg on repère un joli petit champ prolongé par un verger entouré de jardins potagers, sur le chemin se promènent 2 dames, l’occasion est trop belle et on leur demande si cela pose un problème pour passer la nuit dans ce pré. Grâce à mon don inné pour les langues la communication en italien n’est pas un problème … bon d’accord je suis nul et une fois de plus c’est Ette (nettement plus douée que moi !) qui arrive sans trop de difficultés à communiquer (enfin surtout à les écouter, c’est bavard 2 italiennes en fin de journée) et une des 2 dames nous propose même de passer la nuit devant chez elle pour pouvoir bénéficier des commodités de sa maison. Sympa ! Mais on préfère la tranquillité de ce joli coin



Le lendemain matin départ pour Savone et avant d’arriver à l’embarcadère sur les conseils de Brit on fait le plein de gasoil, même si il est cher (1.52€/L) on ne veut pas qu’il nous arrive la même mésaventure ! (alors qu'en Corse le gasoil était à 1,32 €   )
En bateau c’est toujours la même chose on se retrouve dans la file des voitures avec coffre de toit et pour cette traversée, le rangement se fait au chausse-pied



19h ça y est nous voilà en Corse, il faut trouver un coin pour la nuit et pour ne pas perdre trop de temps direction un camping, ce sera le Camping la Pietra
Très bon camping, sympa, assez cher (en fait pour la Corse on peut dire que finalement il est plutôt bon marché !) avec de très bonnes prestations (piscine, proximité de la plage, restaurant …) quand on y était ce n’était pas la foule et on apprécie




Le lendemain matin après une bonne toilette, et pour les enfants avoir bien profité de la piscine, direction le Cap Corse
C’est magnifique mais attention ça tourne, ça tourne et les routes sont vraiment en (très) mauvais état, (c’est globalement une constante en Corse !!) de plus on était dans le « mauvais sens » car seul la partie « intérieure » de la chaussée est refaite c'est-à-dire dans le sens St Florent/Bastia, ce qui fait que dès que c’était possible on roulait à gauche (mais vu le nombre de virages ça ne durait pas longtemps)
Voilà à quoi ça ressemble (et encore là la route est « belle » car pas trop défoncée)



Arrivée à l’heure du repas les estomacs des enfants en ont assez de ces virages incessants et c’est avec soulagement que l’on fait une halte pour un bon repas (excellent !) dans un restaurant qui donne sur le port de Centuri dont la spécialité est la langouste (miam, miam …)





Pour digérer tout ça direction la petite « plage » à coté et les enfants découvrent les joies du snorkeling activité parfaite en Corse grâce aux eaux chaudes et limpides. On rejoint tous à la nage le petit îlot de Campense où il est interdit d’accoster (mais pas de plonger des rochers !)
Après midi très agréable, et pour la fin d’après-midi on se décide à se rapprocher de St Florent comme on projette de faire le désert des agriates le lendemain, persuadé que l’on trouvera un coin pour la nuit facilement le long de la côte. Erreur, grossière erreur, car entre la pointe du Cap Corse et St Florent, il n’y a (presque) rien, pas un camping, ni un accès à la mer et la fin de journée est assez éprouvante dans ces virages interminables en ce demandant où on va bien trouver un coin pour se (re)poser ! Heureusement on trouve à la Marine d'Albo un « stationnement » pour camping-car, sous des arbres, en bord de mer ! Pour 5€ la nuit c’est parfait, même s’il n’y a aucune commodité, la plage est juste à coté et il n’y a pas grand monde :





On est bien crevés, il est tard mais un bain rapide s’impose (coup de bol la mer est haute) avant le repas puis rapidement tout le monde sombre dans un sommeil réparateur

Le lendemain matin on profite immédiatement de la proximité de la plage et un peu de vent au large du Cap Corse nous apporte quelques jolies vagues et un shore-break assez impressionnant
La plage, bien que de galets, est magnifique



Et la baignade musclée amuse tout le monde !! (coup de bol la mer est encore haute)






Après cet intermède on reprend la route (toujours aussi belle) pour rejoindre St Florent où on prend un repas rapide de spécialité (très bon mais le service était interminable), et après quelques courses on se décide à s’approcher de la piste du désert des agriates (fera, fera pas la piste ??)
Les avis étaient très partagés sur la faisabilité d’emprunter la piste avec un VMP (classique bien entendu) certains nous disaient que ça le faisait sans (trop) problème, d’autres nous le déconseillait, et sur internet les vidéos les plus folles circulent
La plage se Saleccia était trop tentante, le « hors piste » ne nous effraie pas outre mesure (dans la mesure du raisonnable) et on se décide finalement à tenter le coup, surtout qu’apparemment il y a un camping au bout, alors on verra et si vraiment c’est trop chaud on fera demi tour (si on peut !!)
Le début de la piste met tout de suite en condition c’est assez rude !! Et pour croiser les 4x4 qui arrivent en face c’est plus que chaud … Puis on arrive à la hauteur d’un T4 bloqué sur le coté, on s’arrête pour savoir s’il a besoin d’aide : fuite du liquide de frein sans doute causée par un caillou (ça calme tout de suite !) Impossible de lui venir en aide (je ne me trimbale pas avec une réserve de liquide de frein), je commence à me demander si c’est vraiment raisonnable de continuer, quand arrive en face une C3, on lui demande comment ça passe et nous rassure tout de suite : « pas de problème ça passe sans soucis », sa femme est beaucoup moins catégorique : « euh oui enfin il y a quand même quelques passages délicats ». Bon si une C3 passe un Viano passera surement, et on repart …
Alors oui ça passe, mais … ce n’est pas non plus si simple par endroit, par contre le problème majeur est plutôt que c’est long !!! 12 km à 10 km/h de moyenne … ben ça prend + d’une heure, et une heure à se faire secouer et s’inquiéter pour la voiture ce n’est pas forcement le plus agréable !



Et pour vous rassurer sur l’état de la piste, regardez ce que l’on a croisé (je suis quand même pas sûr qu’il ait fait toute la piste ?? Ou alors il a dû toucher quelques fois !)



L’autre problème est la poussière, une petite photo pour vous rendre compte de l’état du camion (je vous rappelle que le seuil de coffre est noir !)


Par contre les paysages sont magnifiques,

et à l’arrivée …

Pour le camping, une fois de plus c’est l’anarchie la plus complète : « allez voir s’il y a de la place et revenez nous voir si vous avez trouvé une place »
Bon pas de place (enfin pas de place acceptable) le camping est vraiment pas terrible, l’accès à la plage à l’air assez loin, c’est poussiéreux au possible, alors que l’environnement est idéal pour le camping sauvage (pas sûr que ce soit autorisé, mais bien caché …)
On décide de chercher notre bonheur ailleurs et on reprend la piste pour se diriger vers l’autre extrémité de la plage (en chemin on avait vu qu’il y avait une paillote quelque part) et finalement après s’être un peu paumé (il y a plusieurs pistes qui se croisent dans le désert des agriates) on croise une voiture corse dont le chauffeur nous indique que l’on se trompe de chemin et que Roscoff ce n’est pas par là, et nous rassure en nous disant qu’en étant discret et bien entendu respectueux de l’environnement on pouvait passer la nuit en sauvage, ou sinon on pouvait demander au patron de la paillote l’autorisation de passer la nuit sur son « parking » au milieu de la pinède. Cette solution nous plait beaucoup (cool on pourra trainer au resto avant d’aller se coucher) et c’est en toute logique que l’on finit par atterrir à la paillote "A piniccia di Saleccia"
Emmanuelle et Lucie (il vaut mieux envoyer des émissaires de charmes) vont gentiment demander si on peut passer la nuit ici ce qui ne pose aucun problème.



Après ce voyage assez fatiguant, on profite immédiatement de la proximité d’une des plus belles plages de la Corse, et à cette heure un peu tardive on n’est pas vraiment gênés par la foule ! (incroyable la mer est encore haute   )
Et une fois de plus il y a de jolies vagues ce qui nous vaut un spectacle amusant qui aurait pu mal finir juste au moment où on arrive sur la plage : un « plaisancier » (surement parisien) avait mouillé sa vedette à proximité de la plage (là ou les vagues déferlent et avec une longueur de chaine ridicule) pendant qu’il se dorait au soleil et l’inévitable s’est produit, l’ancre a chassé ce qui a eu pour effet d’échouer la vedette travers aux vagues. Notre pseudo plaisancier a essayé de la remettre à l’eau en poussant à l’arrière de la vedette et c’est fait violemment projeer au sol par le bateau (je ne sais pas comment il n’a pas fini écrasé) heureusement des personnes à proximité sont venus lui prêter main forte en remettant la vedette face aux vagues (par l’avant évidemment !) puis en la poussant plus au large.



La fin du spectacle était proche car toute la famille (notre pseudo plaisancier, sa femme et leur fille) ont du retourner à la vedette à la nage avec les affaires sur la tête (je suis allé aider la jeune fille qui avait beaucoup de mal à nager face au vent et aux vagues déferlantes, pour la vedette je n’avais pas eu le temps je n’étais pas encore en tenue de …plage, j’ai seulement pris une photo et un peu rigolé aussi)



La fin de journée est magique et la plage est pour nous seuls




La soirée s’annonce plus que sympathique et on peut même utiliser la douche de la paillote (réservée aux clients) ce que s’empresse de faire les filles pendant que … je fais du relationnel (bon d’accord pendant que je bois une bière ou 2 mais c’est uniquement pour justifier notre statut de clients)




Évidement on a passé la soirée sur place, d’abord à table, puis un peu plus tard (une fois que les enfants étaient couchés) accoudés au comptoir au milieu des « autochtones ». Le plus étonnant était qu’au milieu de nulle part (la première vraie habitation est à plus d’une heure de 4x4) il y a des gars, (certains "pas tibulaires" mais presque) qui débarquent et s’installent au bar, où tout le monde se connaît, et les tournées commencent, le tout accompagné de chants corses improvisés. On détonne un peu dans ce contexte mais finalement la soirée est très sympa, assez tard dans la soirée un des gars du coin nous demande d’où on vient, et quand on lui répond : « de Brest » il rétorque en hochant la tête : « ha ça vaaa ». Ouf … parce que franchement certains sont assez impressionnants surtout en tenue de « chasseur » camouflage (on se demandait si ils n’allaient pas sortir leurs cagoules)

La nuit fut excellente, et dès le matin direction la plage pour une baignade afin de se remettre les idées en place après cette soirée (un peu) arrosée (sans pluie !)
La mer, en plus d’être magnifique, est délicieuse et la baignade plus qu’agréable


Par contre plus le temps passe et plus le vent ne cesse de monter, pour devenir difficilement supportable sur la plage, c’est pourquoi on préfère quitter ce petit bout de paradis surtout qu’une bonne heure de trajet nous attend avant de pouvoir rejoindre la « civilisation » (enfin surtout le bitume !)
Le retour se passe sans encombres et nous prenons la direction de Calvi, pour finalement nous arrêter seulement à l’ile rousse, mais le vent est vraiment monté en puissance et maintenant on est proche de la vrai tempête ce qui nous incite à quitter le bord de mer pour nous abriter à l’intérieur des terres. Nous trouvons un havre de paix moins venté dans un camping à la ferme du coté de Avapessa. Le camping le moins cher que l’on ait connu en Corse (les campings sont vraiment trop chers en Corse en regard des prestations fournies) et surtout d’une tranquillité remarquable. Ça fait du bien de se poser : sieste pour tout le monde (seulement moi en fait, ce qui est exceptionnel, mais je crois que les routes corses, plus la piste et le vent nous ont vraiment achevés)

Le village à proximité est typique des petits villages corses


A suivre...
vos commentaires sont les bienvenus, mais mes "supers pouvoirs" me permettront de supprimer ceux qui nuiraient à  la suite de mon récit

(MAJ du 18 septembre)

Après une nuit dans un calme absolu tout comme le réveil le matin (le camping le plus paisible que je n'ai jamais connu) le vent s'est enfin calmé et c'est tout naturellement que nous reprenons la direction de la mer vers Galéria mais en restant sur la "ligne de crête" ce qui nous permet de bénéficier de vue sur la baie de Calvi à couper le souffle


Bon finalement arrivé à Galéria on est un peu déçu (c'est le problème de voir autant de choses magnifiques après on est un peu "blasé) et en faisant des petites courses pour le pique nique du midi je repère sur une carte postale du coin un joli pont génois distant de quelques km. Bonne idée pour le pique nique (je n'aime pas trop manger à la plage, encore moins sous le cagnard !) en bord de rivière ça sera très bien. Arrivé sur place c'est encore mieux que sur la carte postale et le repas est vite envoyé tellement l'envie des plongeons est grande




Et une fois de plus c'est Lucie qui m'oblige à me surpasser et de plonger sauter d'une hauteur vertigineuse (vais quand même pas sauter de moins haut qu'une fille de 12 ans qui plus est si c'est MA fille   )


Après midi vraiment cool au soleil à plonger/sauter/nager dans de l'eau douce ... et chaude fraiche, mais il est temps de songer à préparer la soirée et on trouve que le parking à proximité ferait un bon coin pour la nuit (même si c'est interdit, mais bien planqué le long de la haie ça doit le faire ??)
On retourne faire des courses et on achète notre premier "vrai" fromage Corse (jusque là c'était des "faux"), la tentation d'une dernière baignade est encore trop forte surtout que d'un coté de la plage c'est la mer (eau salée) et de l'autre la rivière (eau douce) ce qui est super pratique pour se rincer. En cette fin de journée une fois de plus on est pas gênés par le monde !!
Coté mer


Coté rivière


On traine assez tard à la plage pour éviter de se pointer trop tôt sur le parking que l'on avait repéré dans la journée, et quand on y arrive c'est parfait il est désert.



On se "cache" sur le coté, table, chaises et apéro sont rapidement sortis avant le repas où l'on pense déguster ce fameux fromage Corse (emballé précautionneusement à triple tour   ) Le début du repas se passe impec' jusqu'au déballage du fromage  
En moins de 10 mn on est assailli par une nuée de guêpes devenues folles par une odeur disant ... envahissante. Notre salut fut possible grâce à un repli stratégique en abandonnant dans le taillis d'à coté une partie non négligeable de ce précieux fromage    
Finalement nuit très tranquille et le lendemain matin on profite de la proximité de la rivière pour parfaire nos plongeons avant de reprendre la route, direction Osani et le col de la Croix pour une "petite" randonnée célèbre : le sentier du facteur qui permet de rejoindre à pied Girolatta



C'est M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E avec des vues     sur la réserve de Scandola



Le chemin longe souvent la mer et on ne se lasse jamais du spectacle


A mi-chemin (à peu près) une plage permet une pause pique nique bienvenue

et après le repas, avant de repartir, la baignade est délicieuse


Girolata mérite largement les "efforts" de la randonnée


Et pour changer encore des baignades (on avait même fait l'effort d'emmener les masques et tubas dans les sacs à dos !)
Et l'eau en plus d'être vraiment limpide est délicieuse ... mmmmm


Et pendant que l'on prend un verre (bien frais et mérité) à la terrasse d'une des paillotes en bord de plage en se marrant de voir les passagers des vedettes courir à l'appel des sirènes des bateaux (l'arrêt ne dure que 30 mn pour eux !!??)  les enfants prolongent la baignade en sautant des pontons désertés

(seul l'appel d'une glace (elle aussi bien méritée) a réussi à les faire sortir de l'eau   )

En fin de journée le retour reste aussi magique avec des couleurs différentes grâce au coucher du soleil


Et ce soir là un camping avec ses douches chaudes s'impose de lui même. On choisi le plus près : celui de
Gradelle
Les emplacements ne sont pas toujours facilement accessibles (en tente oui mais en camion   ). Coup de bol on en trouve un calibré pour notre MP même si pour y entrer (et en ressortir !!) et se stationner au mieux ce fut plus que chaud !!

Et comme l'emplacement n'était pas vraiment plat, première cale "maison" d'une longue série  

C'est sûr que la prochaine fois on emmènera des cales !!

Le lendemain c'est en toute logique que l'on prend la direction de Porto avec les calanches de Piana en ligne de mire. Alors là attention c'est fabuleux, je crois n'avoir jamais vu de paysages aussi grandiose    

A suivre ....      


(MAJ du 17/10/2011)

En fin de matinée on reprend la route (c’est les vacances on n’est pas pressés et puis j’étais déjà allé me baigner/nager tôt le matin avant que toute la famille ne se réveille/lève), et comme souvent en Corse elle n’est pas large et on comprend vite pourquoi les camping-cars ne sont pas les bienvenus ! Ça crée rapidement des bouchons, et ce n’est pas facile à doubler (même en V6 !)


Finalement on arrive en vue du port de Porto


où l’on trouve facilement une place pour stationner (grand luxe à l’ombre) juste en arrière de la plage, et vu l’heure déjà bien avancée on se décide à passer en premier par la case déjeuner, et ce ne sont pas les restaurants qui manquent, on jette notre dévolu sur une jolie terrasse ombragée, à quelques pas du port, et une fois de plus le repas fût vraiment très agréable …

La visite du « village » (enfin surtout des commerces) fut sympathique mais assez rapide, et c'est tout naturellement que l'on a repris la direction de la plage où une baignade musclée devait nous attendre.
Pour une fois la plage est surveillée, drapeau orange, normal il y avait un « petit » shorebreak très prometteur pour bien s'amuser. Première (grosse) déception, la baignade n'est autorisée que pour les adultes et ados, et après une petite négociation avec un des sauveteurs frimeurs du bord de plage, les enfants ont le droit de tremper les pieds dans l'eau. Au bout d'un petit moment je profite également des joies de la baignade et je fais l'erreur de m'éloigner un peu du bord (ben oui les vagues c'est rigollot, mais dans 20 cm d'eau c'est vite ennuyant) et un nouveau surveillant en profite pour virer mes enfants du « bain ». A mon retour sur la plage je retrouve tout le monde sur les serviettes : c'est la soupe à la grimace ! Impossible de négocier avec le nouveau : pour lui cette plage serait une des plus dangereuse de France      (alors des conneries j'en entendu, mais celle là elle vaut se pesant de cacahuètes !   ) Alors oui il y avait un shorebreak puissant, mais rien de bien méchant, et dans cette zone les courants sont minimes (rien à voir avec les baïnes des plages landaises !!!) Quand je repense aux conditions autrement plus musclées/dangereuses déjà rencontrées avec des bains surveillés et autorisés et des maitres-nageurs/sauveteurs  hyper présents et attentifs (sans parler du surf/morey !!) …. c'est sûr il est plus facile d'interdire la baignade plutôt que de risquer d'avoir à mouiller son maillot de bain ...
Enfin peut-être que cette plage est réellement dangereuse … à marée basse    
Pour finir je lui demande où se trouve la plage la plus proche, enfin une plage … non surveillée !! Il n’y a pas plus frustrant que d’être sur une plage avec des conditions géniales (soleil, mer chaude, vagues prometteuses …) et de ne pas avoir le droit d’aller se baigner

Le seul avantage c’est que ça accéléré notre départ et avancé d'une journée le programme de "randonnée" au dessus des callanches de Piana
On a choisi une ballade (la randonnée à la tête de chien) au départ du stade de foot (le parking ferait surement un bon spot dodo, bien que ce soit expressément interdit aux camping-cars avec barre à 2 m ce qui protège d'une certaine "invasion" ) Le sentier surplombe littéralement les falaises : M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E

Sentier très bien balisé et sans grosse difficulté (Robin fait encore un peu la tête, il avait du mal à se remettre de la baignade interrompue par je le cite  "une poule mouillée sèche")

 

Et les vues sont       (mérite les photos en GRAND)



Tout le long du parcours, il y a des rochers sculptés. Beaucoup de roches présentent des « tafoni » (trou dans la roche) qui forment les sculptures. Ces trous se forment à cause des variations de températures et d’humidité de l’air, ainsi que par l’érosion due au vent et à la mer toute proche. Certains sont appelés « Tafonu mortu » car ils ont fini d’évoluer. D’autres en revanche subissent toujours l’érosion et présentent des formes vraiment variées et étonnantes



Après cette balade vraiment somptueuse, on préfère pour la soirée s'éloigner de la côte pour profiter également des montagnes Corse. Direction les gorges de Spelunca, en choisissant les routes les plus pittoresques, dont certaines parties étaient interdits aux camping-cars et aux véhicules de + de 5T et on comprend rapidement pourquoi  
Par contre les paysages sont une fois de plus magnifiques

La circulation est particulièrement difficile, surtout que dans ces parages à chaque virage (ou presque) il est fréquent de croiser quelques animaux en liberté (cochons, chèvres, vaches ...)

ce qui fait la joie des enfants (il faudrait presque s'arrêter à chaque fois pour prendre une nouvelle photo !)


La soirée arrive rapidement et impossible de trouver un coin dodo comme on les aime, la route est bien trop escarpée, c'est pourquoi on atterrit au camping d'Evisa. Petit camping où les places facilement accessibles/sympas sont déjà bien occupées, mais on repère en contrebas un emplacement qui nous conviendrait, même si l'accès parait assez ardu. (c'est bien pour ça qu'il est toujours libre   )
Les premières tentatives en marche arrière se révèlent infructueuses, malgré plusieurs tentatives dont une particulièrement dangereuse avec un dérapage non contrôlé sur le bas coté   (j'avais déconnecté l'ESP pour essayer)

Je voulais monter en marche arrière pour être bien orienté (porte ouverte coté vue) et je préférais faire la descente en marche avant. Finalement la première tentative en marche avant fut une réussite (fingers in the noze   ) par contre le demi tour sur l'emplacement   (heureusement le rayon de braquage réduit du Viano a relativement facilité les choses)
Une fois installé c'était parfait, dommage il était déjà tard et à plus de 800 m d'altitude la fraicheur arrive vite, c'est d'ailleurs une des particularités de la région (appréciable la nuit)


Le lendemain matin 2 mauvaises surprises : des travaux (très) matinaux au camping avec une bétonnière infernale en route dès 7h du mat', et encore heureusement on était assez éloignés et une note trop élevée en regard des prestations offertes (on pensait naïvement qu'en étant éloignés de la côte et dans un camping très simple la note serait plus cool   )
On ne traine pas dans ce camping et après quelques courses (arghhhh ces fromages/charcuteries et autres cochonneries spécialités corses ...) et visite rapide du village d'Evisa on se rend au départ de la randonnée que l'on avait programmée. Elle devait nous permettre de découvrir un village abandonné en traversant la forêt d'Aïtone. Finalement le départ est assez proche du camping et on découvre un peu tard un super spot dodo qui nous aurait bien plu  
Le début est très sympa et malgré une météo incertaine (risque d'averses orageuses dans l'après midi) la ballade a tout pour nous plaire

Assez rapidement la pluie arrive, mais il en faut beaucoup plus pour attaquer le moral de bretons habitués aux caprices météorologiques, surtout que de "nombreux obstacles" agrémentent la rando à l'image de ce pont suspendu à l'accès peu facile

et à la solidité/stabilité relative


Ou encore des franchissements de ruisseaux assez glissants (tomberas/tomberas pas ??)

Sans parler des nombreuses rencontres avec toutes sortes d'animaux, surtout des cochons assez envahissants, mais aussi des un taureau (une sacrée belle bête !!) en totale liberté      

Malheureusement la pluie redouble d'intensité (ce n'est pas vraiment ce que l'on appelle chez nous des averses !!) et seul un arbre creux nous permet une pause pique-nique à l’abri (relatif)

Le retour est beaucoup moins joyeux (je crois n'avoir jamais dis aussi souvent cette phrase : si, si on presque arrivé, encore un petit 1/4 heure     , bon d'accord 1h30 avant l'heure prévue d'arriver ce n'est pas très malin   )
Bilan final, après plus de 3 heures sous une pluie plus que "consistante", 4 bretons archi-trempés et le plus embêtant l'I-phone d'Emmanuelle hors service (pas très étanches ces bébêtes ! Moins que mon vieux sagem !) et la perte définitive de toutes ses données (dont les photos prises depuis le début des vacances)
A l'arrivée au camion nouvelle surprise : tout l'avant repose dans plus de 30cm d'eau, et heureusement les roues arrières reposent sur du dur et adhérent (j'y avais pensé avant de partir)
Changement complet de tenue pour tout le monde, chauffage en route et direction la mer où on espère retrouver le soleil  
Ce fut chose faite en arrivant à Campomoro

et tout naturellement on file directement au camping (plus facile pour faire sécher tout le linge !!) et quoi de mieux pour se remonter le moral qu'un bon restau face à la mer (et à l'abri du vent qui accompagne cette petite dépression)


Le lendemain matin sous le soleil on profite de l'emplacement assez vaste du camping (bien placé mais sans aucun charme et le plus cher jamais vu : + de 50€ la nuit et 6 € l'électricité !!) pour faire sécher notre linge
(admirez le Viano bien rincé après le déluge)
Mais un vent toujours soutenu, une invasion de méduses et une météo incertaine nous incitent à passer sur la côte Est de l'ile (ça tombe assez bien car on envisageait de toute façon de passer par Bavella)
Dans un premier temps, direction Sartène, réputée comme étant la ville Corse la plus Corse des villes corses (Prosper Mérimée)
Quelques ruelles typiques avec pas mal de "commerces" de souvenir, quelques remparts, beaucoup d'escaliers mais rien de vraiment extraordinaire

Je crois que ce que j'ai le plus apprécié à Sartène fut la dégustations de plats typiques de la région à la terrasse du Caramama restaurant de Félix une des figures locales de Sartène (rien que ses cannelloni au bruccio méritent le détour)

Ah si j'oubliais il y a aussi un coiffeur unique en son genre : on avait pas eu pris le temps d'aller chez le coiffeur pour Robin avant de partir, et en passant dans une des ruelles on aperçoit un coiffeur (plus tout jeune et donc forcement très expérimenté   ) avec seulement une cliente dans son salon, Ette demande si c'est possible de prendre notre garçon, et ce brave coiffeur s'empresse de s'occuper de lui en délaissant sa cliente qui finalement était sa fille. Et là il nous fait un remix de la scène du film Full metal jacket en attaquant le milieu du crane de Robin à la tondeuse       En voyant cette bande rasée au milieu du crane c'est le drame !! Évidemment c'est impossible à rattraper, la seule solution c'est la boule à z   (bon tranquille pour le reste des vacances et également pour la rentrée, et même jusqu'à la Toussaint   )
Pour se remettre de ses émotions Robin a eu le droit à un superbe couteau corse (et moi comme d'habitude je n'ai pas su résister à quelques spécialités culinaires !) et pour faire plaisir à tout le monde un dernier verre/glace dans un bar branché (au propre comme au figuré) avec une petite visite incognito sur notre forum préféré (une petite dose au milieu des vacances ça fait du bien   ) cette anecdote aura une petite importance dans la suite de notre périple !
Il est grand temps de reprendre la route, car on aimerait être arrivés pour la soirée aux alentours de Bavella, où on pense trouver un coin pour la nuit assez facilement. Ce qui fut le cas super bien planqué dans une magnifique forêt de châtaigners (limite inquiétant tellement la forêt était dense) sur la route  qui mène au col de Bavella en empruntant un chemin pas très carrossable et avec quelques griffures de ronces  


Et une fois de plus il faut avoir recours aux cales maison :
-devant


-derrière


- et même pour accentuer la correction on creuse sous la roue avant droite (terrain très meuble au niveau des roues avants)


au final c'est quasi parfait


La nuit fut excellente (T° assez fraiches grâce à l'altitude >1000 m, puisque le col culmine à 1218 m) et le lendemain après avoir franchi le col (arrêt impossible tellement il y avait de monde     ), mais la vue sur les aiguilles reste magnifique

on se décide à s'arrêter le long d'une rivière très prometteuse car réputée pour ses nombreuses possibilités de canyoning
Tout le monde en tenue (sauf Ette que l'idée de patauger/sauter/glisser dans l'eau n'enchante pas) un petit pique-nique au bord de l'eau


Et c'est parti :
Plongeons quand c'est possible


sinon on saute


Ou encore mieux on glisse



Pas toujours de façon académique


Le tout dans un décor vraiment incroyable !!



Journée absolument géniale et mémorable, même si Emmanuelle en glissant sur une roche finit elle aussi trempée    mais moins drôle avec une entorse de la cheville   (heureusement le retour jusqu'au camion en "marchant" dans l'eau froide ne fut pas trop douloureux, le lendemain ce fut une autre histoire !)

Pour le soir on rejoint la mer du coté de Solenzara, avec ses grandes plages sans réellement de charme, et c'est pourquoi pour la nuit on préfère s'éloigner de la côte et finalement on échoue (c'est vraiment le cas !) du coté de St Lucie de Tallano. Ne me demandez pas ni pourquoi, ni comment, ni par où on est passé pour arriver là !!


Une petite cale maison (encore !!)


On est bien à plat, la nuit fut bonne, comme le petit dej'


A suivre ....

MAJ du 23/10/2011

Après ce petit dej' direction la mer pour une énième baignade où sur cette côte les plages sont de "vraies" plages avec du sable ... et pas mal de monde  
Un petit passage dans une pharmacie pour acheter une attèle de cheville
Puis pour le repas un petit tour à Porto Vecchio, avec sa magnifique baie réservée aux petites unités    

Et l'après midi retour à la plage (l'entorse de Ette nous limite un peu pour la rando, ou les visites) pour parfaire notre bronzage et améliorer notre crawl.
Un parking de plage "aménagé" et autorisé aux camping-car nous accueillera pour la nuit en échange de ... 10€
Ce parking est tout proche de la plage, payant pour la journée (3,50€), et sans toilettes, seulement des douches extérieures ... et froides, mais c'est déjà pas mal

En arrière plan un autre Marco Polo qui nous signale que dans un camping à proximité il y aurait un rassemblement clandestin de Marco Polo (au moins 4 MP       ), mais ça reste une légende Corse ...
Le lendemain on pensait aller vérifier ces dires, mais un feu de forêt en a décidé autrement en nous obligeant à prendre la direction opposée, vers Bonifacio.
Les vues sur la mer sont toujours magnifiques et l'envie de baignade irrésistible !!


On nous avait conseillé d'aller visiter Bonifacio très tôt le matin pour éviter la foule et les embouteillages, c'est pourquoi on cherchait un camping à proximité pour y aller le lendemain matin, mais finalement  c'est avec grande surprise que l'on est arrivé au port de Bonifacio sans vraiment le vouloir   et sans une seule file d'attente. On trouve aussi facilement une place de stationnement.
La visite de la ville vaut vraiment le coup, c'est somptueux de loin comme de près  



Le port :


Avec des bateaux de fous (jamais vu d'aussi gros yachts !)

Je me contenterais bien de l’annexe que l'on distingue sur le pont  


Franchement c'est quand même n'importe quoi ces bateaux  

On pensait faire la visite des grottes, mais la météo en a décidé autrement, un vent violent empêchait les bateaux d'approcher la côte, même si les sorties étaient maintenues elles restaient limitées. L'état de la mer et les rares navettes navigantes n'inspiraient aucune confiance aux estomacs fragiles


On se console en admirant les alentours et on aperçoit au loin la Sardaigne nous rappelant nos vacances d'il y a 2 ans  


Impossible aussi de visiter les Lavezzi, la location d'un semi-rigide est remise à plus tard  

Il faut également que l'on repasse à Sartène car lors de notre dernière pause dans le bar branché/connecté on avait oublié les souvenirs et autres spécialités achetés sur place (heureusement on avait pu joindre la patronne qui nous les gardait de coté jusqu'à notre retour   )

C'est pourquoi on reprend la direction du nord et pour la nuit on choisit une halte en sauvage sur les bords du golfe de Figari

C'est un super spot dodo, même si il est interdit d'y camper (barre à 2,10 m) le chemin qui longe ce golfe propose de nombreux parking idéaux pour une nuit bien caché le long des taillis


Pourtant pour nous ce fut la nuit la plus agitée que l'on ait jamais connue !!
Un vent terrible a secoué le camion toute la nuit malgré la protection des arbres et arbustes, on a même hésité à fermer le toit pour plus de sécurité, mais à 4 c'est difficile de dormir tous en bas !
Finalement en fin de nuit une accalmie nous permet enfin un peu de repos.

On reprend la route vers Sartène, c'est toujours aussi bôôôôôôô comme ce rocher du Lion à coté de la plage de Roccapina


Sur la route entre Propriano et  Porto Pollo une pause repas dans une "paillote" géniale (c'était le petit extra des vacances) avec une plage privée et forcement il y a pas grand monde



Après cette pause plus que sympathique on continue jusqu'à Ajaccio


La suite est >là<

J'ai bien de la peine à lire ton récit. Tout ça me démontre une fois de plus que nous avons vraiment loupé nos vacances d'automne...

En même temps, ça m'encourage à pardonner et à envisager une deuxième tentative ! Allez, continue ! Je sens que je ne vais pas résister longtemps. Et c'est Ptimonk qui sera content si tu arrives à me convaincre !!!

Brit comment as tu réussi à louper des vacances en corse, tu as écrasé une vache ou quoi ?????

No comment !

Félicitation à Penk pour son (début) de reportage photo ... ça fait envie ... même quand on en vient ...
P'tite question .... Vous avez préféré la Sardaigne ou la Corse ?
Vz

Effectivement Brit, vu comme ça, mais il faut pas penser la Corse comme un européen, l'île n'a jamais manqué de rien, et vu que tu étais Suisse, ils t'ont fait cette réponse, et tu t'es fait eu.

tu as pris quelle compagnie pour avoir autant de retard ?

histoire de Suisses en Corse en août 2011

"bonjour monsieur, les gens sont armés ici" dit Mr suisse

"oui, ça arrive" dis-je

"mais, c'est interdit en France" réplique le Suisse

"Vous n'êtes pas en FRANCE, vous êtes en CORSE, ici"

il repart blême, je n'ai jamais compris son aversion psychologique sur les armes ???? Idée recue

on regrette jamais un voyage en corse, mais pour cela il faut dépasser le port

Oué oué ...
jm

@ Marsty : Ce ne sont pas les Corses qui m'ont empêchée de visiter leur île mais les MARSEILLAIS !!!
Bon et maintenant silence ! J'attends la suite !

Super on comprend facilement que vos vacances soient réussis Merci pour le reportage je repartirai bien illico c'est malin ça

A croire que c'est un arbre à Marco Polo... meme camping, meme emplacement, quelle coincidence !!!

Super, le reportage, Penkalet !
Et je trouve que la super couleur de ton (ex)Viano s'harmonise magnifiquement avec la beauté des paysages, en faisant ressortir les complémentaires...
Qu'en sera-t-il quand tu t'afficheras avec ton Viano V6 gris sardine avec jantes de 18 poucettes dans la grisaille des illusions perdues de l'habitat urbain...(çà ne veut rien dire mais la mélancolie me submerge...)

MA-GNI-FIQUE Vivement la suite!!!!!!

Vraiment super . Merci beaucoup de nous faire rêver ainsi et bravo au copilote qui tient la caméra de main de maître

oups je m excuse je n avais pas vue !! il existait !!

Le TOP ! C'est vraiment superbe la Corse. On a fait un peu le même périple avec mon épouse il y a 10 ans... Mais par contre, le désert des agriates, on l'avait fait en VTT... A l'époque, j'avais un coupé sport...( pas d'enfants évidemment) et je l'aurais pas amener dans les chemins... Et puis ont été en forme !
En tous cas, Merci, j'ai envie d'y retourner !!! Faut qu'on organise ça !

la suite! la suite!la suite!

Mise à jour du 18/09/2011

Décidément les fromages corses sont fidèles à leur réputation ....


Vz

Ça doit être sport de monter sur tes cales-maison !
Je commence à hésiter... je te demande les coordonnées de ce superbe coin entre rivière et mer ou pas ?! C'est malin, va ! Soit j'arrête de suivre ce topic, soit je commence à regarder les billet pour le ferry maintenant.

C'est sûr que si tu n'as pas l'intention d'aller porchainement en Corse, vaut mieux arrêter tout de suite .... tu vas te faire bcp de mal sinon ... surtout compte tenu de ta précédente expérience ...

Vz

Ca me fait me penser à Astérix en Corse...

C'est sublime, vivement la re-suite

Bah, laisse tomber ... de toute facon, tout le monde s'en fout de tes photos de ciel bleu, de grand soleil, de mer turquoise, y'en a marre de tout ce bonheur ! ..... et pis à cette époque, ca fait un peu mal quand même, non !
jm

CA Y EST VOILA LA SUITE !!!!

Mise à jour du 17/10/2011

La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite! La suite!

Magnifique et au concours des cales maison, t'es champion
Et comme dirait l'autre "garçon la suite"

Faut bien reconaitre, t'est quand même vraiment le meilleurs sur les photos !

jm

La suite ..... ça rappelle tant de bons souvenirs ... Cette petite route pour arriver à Porto est magnifique .... Elle est taillée à flan de montagne et parfois on passe sous des blocs de roche, c'est vraiment impressionnant ...
C'est vrai que le shorebreak de Porto est un peu bourrin ... on avait renoncé car y' avait un bon metre 50 avec drapeau rouge + le goulet qui rentre dans le port .... Nous y étions pour le 14 juillet ... Le feu d'artifice a été magnifique ....
La forêt de l'Ospédal est également magnifique ...

Vz

Mais alors, Penkalet, ça veut dire qu'il pleut en Corse en plein été ?! Dire que VZ a failli me convaincre d'aller là-bas ...

Très aventurières, vos vacances ! Tu n'attendras pas un nouveau mois pour la suite, je n'y tiendrais jamais !

brit a écrit:Mais alors, Penkalet, ça veut dire qu'il pleut en Corse en plein été ?! Dire que VZ a failli me convaincre d'aller là-bas ...

Comme partout où il y a des montagnes ma chère .... ça bloque les nuages .... t'es d'où déjà ?

Vz