Sardaigne été 2009

En cours de construction manque des photos suite au pb de l'hebergeur, à suivre !!

Bonjour à tous
Choses promises choses dues, je commence le compte rendu de nos vacances en Sardaigne pendant l’été 2009

Départ de Bretagne le Dimanche 12 Juillet de bonne heure (8H00)

direction l’Italie (il y a quand même toute la France à traverser) l’embarquement sur le bateau est prévu le Mercredi (13 H) à Livourne et on aimerai profiter de la proximité de Pise pour visiter sa célèbre Tour
Comme toujours les km sont avalés sans soucis dans un confort digne d’une berline et en fin de journée nous décidons de quitter l’autoroute avant Lanslebourg pour trouver un coin pour la nuit, et la route de montagne (comme toujours) nous réserve des paysages magnifiques
Le pont du diable qui mène à une abbaye plus qu’inaccessible



On avait pensé trouver notre bonheur au bord du lac en altitude mais le brouillard et la baisse sévère des températures (de 33° au niveau de Chambéry à 13° C au bord du lac dans le brouillard ! ! !) Sur la photo on voit les nuages qui arrivent à grands pas


Pour retrouver le soleil (et la chaleur) on préfère redescendre dans la vallée coté Italie et on trouve un coin sympa pour la nuit sous les arbres où le hamac la table et les fauteuils sont tout de suite installés (après 1100 km une bonne bière bien fraîche est plus qu’agréable ! !)


Le Lundi matin premières courses italiennes dans le village voisin et départ vers la Sacra di San Michèle qui d’après les guides mérite le détour
Et pour cause ! ! Magnifique :


Après ce petit détour il est temps de reprendre la route pour continuer notre long périple et l’autoroute italienne est l’idéal (la conduite est parfois vraiment sportive dans l’interminables successions de tunnels et de ponts où la largeur n’est pas la qualité principale ! !) la vitesse automobile en Italie est quand même le sport national, mais personnellement dans l’ensemble j’ai plutôt apprécié leur façon de conduire (heureusement que je n’ai pas un 3L V6)


Repas de « midi » sur le pouce avec première pizza (d’une longue série) pour notre garçon (une part « géante » vraiment très bon marché bien que l’on soit sur l’autoroute)


Et pour le goûter première glace italienne (d’une encore plus longue série) à la très jolie station balnéaire de Sestri Levante avant (et apres !) la baignade dans la baia del silenzio (Extra !29° dans l’air, 24° dans l’eau)




Pour passer la nuit direction cinque terre avec sa cote très sauvage où on espère trouver un coin sympa pour dormir avec si possible vue sur la mer
Ce que l’on trouvera à Levanto à 600 m d’altitude en pleine forêt de pins et pour une fois ce sont les enfants qui joyeusement sont de « service » sous l’œil amusé de maman qui se repose dans le hamac qui sert aussi à l’occasion de sèche-serviette


Nuit très agréable, malgré une frayeur en pleine nuit lors de mon pipi nocturne (c'est diurétique la bière !) lorsque j'ai entendu des grognements et du bruit dans les fourrés voisins ..... sans doute un cochon sauvage

Le lendemain matin départ pour visiter la très belle région des 5 terres avec une route côtière somptueuse avec sa vue sur mer, ses vignes à flanc de coteaux et ses villages perchés au dessus de la mer





Début d’après midi arrivée à Pise (il fait chaud 32°) avec sa Tour on ne peut plus célèbre (elle est vraiment penchée plus que sur les photos) et les « bâtiments » autour valent également le coup d’œil




Le soir arrivée à Livourne pour trouver un coin pour la nuit (après être allé repérer la zone d’embarquement pour le bateau) Beaucoup de difficultés mais finalement on trouve un espèce de parking sur les hauteurs de la ville


La nuit fut agitée pour cause de chaleur (encore 25° à 3H du matin) mais le réveil brutal et matinal par le camion poubelle qui nous ayant sans doute repérés prit un malin plaisir à klaxonner fortissssssimmmmooooo ! ! !
Une baignade,(que c’est agréable dès le matin) le plein d’eau, de gasoil et du frigo et nous voilà prêts pour l’embarquement (une petite inquiétude subsistait suite au « mensonge » de la catégorie dans laquelle on avait enregistré le camion ! voir ici)


Finalement aucun soucis on était rangé avec les voitures avec coffre de toit, 4x4 et autre grands gabarits (mais pas avec les camping-cars ni vrais camions) et enfin c’est le départ pour la Sardaigne


Au revoir l'Italie (Livourne)


Le voyage en bateau est rapide (6h) et les ferries sont assez bien équipés, à l'aller comme au retour il y avait une "piscine" d'eau de mer, ce que nous ne savions pas à l'aller et forcement on n'avait pas prévu ni les maillots de bain, ni les serviettes de plage (seulement les serviettes de toilette) pour les enfants pas de soucis ils n'ont pas hésité à se baigner quand même :


Par contre la climatisation est réglée vraiment froide (trop juste bras nus !!) et nous n'avions pas prévu ça non plus, pas de petite laine (il faisait plus de 30° dehors) et impossible de rester tout le temps sur le pont à cause du vent (surtout dû à la vitesse du bateau) et du bruit
Au retour nous avions prévu ce qu'il fallait et ce fut beaucoup plus confortable

Un peu avant 20h00 ça y est nous voila en Sardaigne

A suivre

Suite de notre périple

20h00 on débarque à Golfo Aranci il fait encore 30,5°C une petite halte dans le premier « grand » commerce rencontré pour acheter une carte détaillée de la Sardaigne ainsi que de l'eau potable (Penkalet avait pensé à ses bières et son vin, mais pour le reste...) et il est plus que temps de trouver un coin pour la nuit. On préfère quitter le bord de mer souvent « encombré » pour se réfugier plus dans les terres direction Antonio di Gallura
Quelques difficultés tout de même à trouver un champ accueillant car beaucoup sont clôturés et bien fermés pour cause d’élevage de vaches et autres taureaux. En fait c’est le problème majeur que nous ayons rencontré en Sardaigne la plupart des champs sont fermés (et bien clôturés) même dans les régions plus sauvages et il n’est pas toujours facile de trouver un coin comme on aime c'est-à-dire en pleine nature. Mais finalement on a toujours trouvé LE COIN qui nous convenait
Ce soir là impeccable finalement on trouve ça :



Avec une vue extra :


En plus cerise sur le gâteau juste au dessus il y a une petite fontaine où il est très facile de faire le plein

On enregistre la position GPS ça pourrait nous servir au retour !


Le matin suivant (jeudi 16 juillet) direction la Costa Smeralda (Arzachena) pour une baignade matinale dans une eau limpide pile poile à la bonne T° (25°C)


Ensuite on continue notre voyage en remontant au nord par Cannigione, Palau (c’est là que l’on peut embarquer pour les îles de la Maddelena, superbe visiblement (un petit regret) mais ce sera pour une prochaine fois, jusqu’ à Santa Teresa di Gallura (juste en face de Bonifacio)
Puis on longe la côte en suivant la Costa Paradiso et ses nombreuses plages, malheureusement souvent les parkings sont payants (vraiment rédhibitoire pour des bretons !) et globalement nous sommes assez déçus de cette partie  de la Sardaigne (Mais les baignades compensent largement cette petite déconvenue)
Pour la nuit on trouve quand même un parking vraiment isolé (et donc gratuit) en bord de mer avec une chouette vue et une tranquillité comme on aime


La baignade s’éternise et il est plus de 20h quand on remonte au camion, et le spectacle du soir après l’apéro vaut vraiment le coup ! Premier coucher de soleil sur la mer sarde :



Le lendemain réveil de bonne heure (et de bonheur) et re-baignade avant 8H du matin !!! Petit dej avec toujours une superbe vue (à 9h30 on a déjà 27°C !)


Ce que Lucie s’empresse de dessiner (pendant que son frère est en pleine lecture)


Et les maillots de bain ne sont pas encore secs !!


A suivre    

Merci beaucoup Penkalet pour cette chouette ballade... C'est très agréable, surtout en cette période de chute de température !!
@+

Quelle belle famille, Penkalet!
Merci pour tes superbes photos & ton reportage. A regarder tous ces beaux coins sardes (sans parler des fabuleuses Cinque Terre), on a envie de tout laisser tomber et de se ruer (avec ce nouveau booster!) vers ces paradis.
Chouette coup de soleil dans ce 3 novembre grincheux.

Salut Penkalet!
La suite!!! la suite!!!
Merci bcp pour le debut du resume de votre road trip italien! Ca fait envie!
Peut etre que l'annee prochaine on ira par la-bas alors je te demanderai surement de plus amples details a ce moment la.
En tout cas, tu nous as motive a y aller!

Bon continuons le voyage

Après ce sympathique début de journée on reprend la route, toujours en longeant la Costa Paradiso,


(ce n’est pas la côte que l’on a préférée, la preuve je n’ai quasiment pas de photos !!) en cours de route un petit crochet pour voir le « fameux » rocher de l’éléphant  

(sans plus)

Et puis direction Stintino    



C’est magnifique:


Malgré les parcmètres

on n’a pas pu résister à une splendide baignade




On ne s’est pas éternisé (déjà il y a beaucoup de monde, et en plus il faut payer pour stationner sa voiture et ça fait beaucoup d’inconvénients pour un breton du Finistère nord) et il était temps d’aller manger (et oui tout ça avait été fait dans la matinée !! Bon d’accord une matinée qui déborde sur l’après midi …) et on s’est arrêté dans un petit resto qui donnait sur la plage comme ça les enfants ont pût re-re-re-prendre un bain après le repas (où peut-être même pendant !)

On décide ensuite de commencer à descendre le long de la côte ouest direction Alghero et comme ça fait presque une semaine que l’on est parti on se décide pour un camping pour pouvoir le  lendemain visiter tranquillement la ville (tout beau et tout propre !) et avec des programmes aussi chargés les enfants sont à peine montés dans la voiture que ….

dodo

On trouve un camping très grand avec beaucoup d’espace et des emplacements sympas (camping calik) mais comme tous les camping en Sardaigne il est un peu cher (39 euros pour la nuit) en regard des prestations (pas de piscine mais la plage juste en face) et une jolie vue sur une lagune

Malheureusement le « Sardal » c’est levé pendant la nuit (je l’appelle comme ça car il ressemblait au Mistral mais c’était en Sardaigne alors Sardal ça lui va bien) et nous a bien secoué (la « tente » a très bien résisté) ce qui nous a obligé à nous protéger un peu plus à l’intérieur du camping pour moins ressentir ce « Sardal »


Le lendemain tout propre et bien reposé on se décide à aller visiter Alghero (décrite comme le St Malo sarde !!)



On a beaucoup aimé, et de plus ces dames ont succombé aux charmes des nombreux « artisans » qui vendent de superbes bijoux sardes (argent, or et surtout corail) à des prix très intéressants (enfin surtout pour le corail !) et la balade dans les petites rues d’Alghero fut vraiment sympathique



Dans l’après midi on se dirige vers la Grotte di Nettuno et ses ??? (très nombreuses !!) marches

Malheureusement le Sardal ne s’était toujours pas calmé et les grottes étaient fermées


Dommage ce sera pour une prochaine fois, pour compenser on a pu admirer la beauté du Capo Caccia et avec cette mer agité on comprend tout de suite pourquoi ce fut depuis des siècles un superbe abri  pour les bateaux, du coté du large les vagues viennent se briser sur les immenses falaises

Alors que coté baie c’est la tranquillité absolue


Le soir arrive il faut trouver un coin pour la nuit, on s’éloigne d’Alghero vers l’intérieur des terres on prend un petit chemin (vraiment petit)

et on trouve un coin tranquille

avec une fois de plus une vue superbe
 
et avantage de la cote ouest encore un beau coucher de soleil



PS : la première photo du jeux  où est Marco vient d’ici



a suivre  

le sardal n'est que le mistral qui arrive en Sardegna... d'ailleurs en Italie on l'appel Maestrale...
Alghero est une jolie ville...
j'adore cette partie de la sardeigne...

Dimanche 19 juillet

Avant de rejoindre le bord de mer on profite de notre situation plus « interne » pour visiter la spécialité archéologique Sarde : le NURAGHE

Il y a plus de 8000 en Sardaigne et on décide de visiter un site nuragique avec vestiges de village, site mégalithique, tombe de géant et nuraghe





Le tout dans un cadre ….
Coté forêt

Coté mer


Bon pour les « menhir » c’est de la rigolade pour des bretons


Après cet intermède « culturel » il est temps de reprendre la route
(si si c’est bien une route ! on voit des restes de bitume !) et de rejoindre la mer :
chouette le Maestrale est terminé mais il nous a apporté de belles vagues et les body que l’on trimbale depuis le début des vacances vont enfin pouvoir servir (ça tombe bien on est sur la côte ouest !!)
On trouve une magnifique plage de sable noir marbrée de jaune (l’effet est saisissant !)

A suivre

Génial ton reportage photo penkalet !
Merci de passer du temps pour nous faire partager votre trip
Il sent le sable chaud ce post...

j'ai oublie...
le maestrale forme des magnifiques vagues sur la cote ouest de l'île...
voir oristano (capo mannu par ex.)
https://www.youtube.com/watch?v=Qll3LIzPQ0A

La vache!! qu'il est beau ton compte rendu sur la Sardaigne,
Merci, famille Pankalet
Riton,
je le re regarde encore une fois,

andovai a écrit:j'ai oublie...
le maestrale forme des magnifiques vagues sur la cote ouest de l'île...
voir oristano (capo mannu par ex.)

Oui effectivement je suppose que quelques fois ça doit-être gros vu ce que j'ai vu après 24h de Maestrale
La preuve avec la suite du périple :
Chouette le Maestrale est terminé mais il nous a apporté de belles vagues et les body que l’on trimbale depuis le début des vacances vont enfin pouvoir servir (ça tombe bien on est sur la côte ouest !!)
On trouve une magnifique plage de sable noir marbrée de jaune (l’effet est saisissant !)

et pour une fois je fais du body en short de bain. Comme dit Lucie : « ah oui c’était la plage où il y avait des vagues chaudes » La mer chaude elle connaît, les vagues elle connaît, mais les vagues chaudes elle ne connaissait pas ! Malheureusement j’ai rapidement compris (pas assez vite !) pourquoi le top est obligatoire : j’avais le ventre en sang !! En Bretagne on fait TOUJOURS du body en combinaison ou au mieux en shorty !!


Après cette petite session de « surf » il est temps de manger direction Bosa, on trouve rapidement un petit restau sur la place jesaiplu

et après on visite la ville déserte (on est Dimanche !!)



Avec son château
(fermé le Dimanche)

Et décidément en Sardaigne j’ai l’impression d’être grand !! Après les menhirs, les cabanes nuragiques (où je me suis cogné le front) maintenant les portes des maisons de Bosa

Après le gouter (comme souvent une glace !!) direction Macomer (la route est décrite comme pittoresque) Le début est très bien avec Tinnura, village avec quelques maisons peintes



mais surtout 12 très jolies fontaines représentant les 12 signes du zodiac


on refait le plein d’eau

Le reste de la route est pour nous une déception (trop de belles choses vues avant ?) on retourne vers la mer par Cuglieri via Sartu Lussurgiu en passant par la montagne où on pense trouver un coin tranquille
Ce que l’on trouve (encore au bord d’une fontaine) à + de 900 m d’altitude ce qui fait bien chuter les T° (16 ° le soir) et nous "oblige" à manger à l’intérieur (la seule fois des vacances !)
La vue est sympa et la nuit plus que tranquille (et froide ce qui fait aussi du bien)

Le lendemain matin le soleil chauffe rapidement l’atmosphère et je sors l’auvent pour pouvoir prendre le petit dej' à l’ombre




A suivre

macomer est là où se trouve la caserne militaire moins appreciée en Italie

Penkalet & Penkalette,
Merci pour ce voyage au quotidien!
Nous apprécions la précision des descriptions, une destination à découvrir pour nous !

A+, Nikedenice

Continuons le voyage

La mer agit comme un aimant et c’est naturellement que l’on retourne ver la côte direction Santa Caterina di Pittinuri avec toujours des paysages splendides
On décide de s’arrêter manger à S’Archittu où il y a une arche naturelle au dessus de la mer qui mériterai le détour
Au restaurant je me décide pour un assortiment d’antipasti (les entrées) qui se révélera être un bon choix (en faite c’est une dégustation d’une dizaine de plats (petits) de différentes spécialités italiennes, un régal avec un verre de vin bien frais, face à la mer sous les parasols !)

la c'est la première tournée !
Apres le repas la baignade jusqu’à cette fameuse arche naturelle (elle vaut effectivement le détour)

Qui fait office de plongeoir naturel et on choisi la hauteur à laquelle on a le cran de sauter, les meilleurs (les plus fous ?) plongent évidement de tout en haut
On a loué un kayak et direction le plongeoir (on peut aussi y aller à la nage ou en faisant le tour à pied)

On d’abord essayer les plongeons à droite (plus facile)

et après on est passé de l’autre coté de plus en plus haut, ma fille Lucie en premier et moi ensuite (obligé de sauter au moins à la même hauteur ! Non mais quand même, elle n’a que 10 ans ! Et c'est une fille !) et vu d’en haut c’est très impressionnant, car la mer est tellement limpide qu’on a l’impression qu’il n’y a pas assez d’eau (je suis allé vérifier plusieurs fois avant d’oser le faire ! Mais oui il y avait bien au moins 3-4 mètres de fond)

En revoyant ces photos ça me rappelle une anecdote amusante : alors que j’étais en train de surveiller d’un œil (comme un bon chien de berger) mes enfants qui plongeaient des rochers, le deuxième œil …. euh ….. surveillait aussi, je vois une jeune beauté italienne (mais une vrai beauté !! Comme peuvent-être les Italiennes !), peut-être bien avec le 2ème œil justement, qui regardait amusée les plongeons de mon garçon et dire à son bellâtre de copain (qui lui ne s’intéressait visiblement pas aux enfants) en montrant Robin : «blabla … Bambino Bellissimo »
Grâce à mon don inné des langues, cette simple phrase transforma le chien de berger en un magnifique coq, soudainement je bombais le torse, rentrais le ventre et effectuais un magnifique plongeon avec double saltos vrillés !!
Bon d’accord ce n’est pas vrai pour le plongeon, mais pour le torse et le ventre c’est un peu (beaucoup ?) vrai !
En tous cas très bon après midi de baignades, plongeons, plongées, et canoë

En fin de journée on reprend le camion direction Oristano l’objectif étant d’être le lendemain matin à Tharros
Nuit tranquille dans un petit bois d’eucalyptus


Et c'est d'ici que vient une autre photo du jeux où est marco


A suivre

Vraiment génial ce reportage....Bravo....on a l'impression d'y être!!!

Un seul reproche: ou est la photo de la beautée italienne???.....

Elle est OU l'italienne!!!!!!!!!!!!!!!!! La photo, La photo, aller "Aldo" montre nous la photo
Riton.

Ben,
pour la photo de l'Italienne, ça va pas être possible, parce que la censure s'exerce bien avant la narration des péripéties ... eh, oui, ce jour là, l'appareil photo était sous le contrôle de PenkalETTE !!!



et puis de toute façon elle était beaucoup trop jeune

OK, je , je laisse monsieur raconter ...

Bonsoir Madame PanKalette, on parle de voiture bien sur !!!
Félicitations a toutes la famille pour le reportage de l' escapade en Sardaigne,
Bonsoir les enfants,
Riton.

Bon d'accord elle était jeune, mais c'était une beauté ! Et à la demande générale (surtout masculine) je joins une photo prise avec mon téléphone :

En effet elle est bien galber, sous le tunnel tu l'as sauter!!heuuuuuuuuuu doubler,
Riton,

Après ces digressions reprenons le cours du voyage

Ce matin direction Tharros : "Fondée par les Phéniciens à la fin du VIIIè siècle avant J.-Christ, dans un site stratégique, Tharros devint un port florissant et le resta sous la domination carthaginoise et romaine. On peut encore y voir des tombes à chambres, des temples et des thermes."
On arrive à proximité du site et là on tombe dans le piège : une seule route et il faut payer (à l'heure) pour accéder au parking, on commence à avoir l'habitude on paye
On se stationne et on chemine jusqu'au site en passant devant une magnifique plage, il fait déjà bien chaud (31,5° à 10H30) et je ne serai pas contre une petite baignade mais on est là pour visiter le site archéologique
On repaye pour entrer sur le site et commence pour moi la déception, le site est magnifique avec ses fameuses colonnes corinthiennes :

malheureusement sans guide on ne peut rien comprendre car tous les panneaux explicatifs (en anglais mais on a l'habitude) sont effacés.
Alors dans ces conditions il faut énormément d'imagination pour « voir » des thermes, des habitations etc parmi tous ces tas de cailloux
D'après penkalette je commence à faire la tête :

(bon peut-être un peu ... ce qui m'agace c'est d'avoir payé et de ne pas pouvoir avoir la moindre explication)
Du site la vue est magnifique

et de l'autre coté l'attrait (et la vue) de la plage et de la baignade est terrible :

Je laisse Emmanuelle et les enfants terminer la visite (des cailloux) et je cours chercher les maillots de bains et serviettes

La baignade est délicieuse :


Mais l' « horodateur » nous incite à ne pas trop nous éterniser surtout que nous voulons aller voir les dunes de Piscinas (les plus grandes d'europe et les 2ème plus hautes après celle du Pila)
Sur la route toujours de beaux paysages


et avant d'arriver à Piscinas on traverse une ancienne ville minière Naracauli devenu ville fantôme (très surprenant)


la route avant d'arriver jusqu'aux dunes se transforme en piste sur plusieurs km (7 km de mémoire) mais n'est pas très agréable car pleine d'ondulations (en plus d'être extrêmement poussièreuse)


Évidement à l'arrivée parking payant mais la plage au milieu des dunes vaut le coup et la baignade fait beaucoup de bien


Fin d'après midi on repart direction la (presque) île de Sant'Antioco en espérant trouver en chemin un coin pour la nuit
Quelques difficultés ce soir là pour trouver le coin qui nous convient, on a même failli passer la nuit sur une « aire » pour camping-car mais le prix prohibitif (20 euros !) le cadre, un espèce de parking en « poussière de gravier », la densité de camping-car avec 2 malheureuses cabines plastiques pour la douche et les toilettes (seule la vue était sympa pour ceux qui étaient bien placés) nous ont incités à poursuivre nos recherches
Finalement bonne pioche : super spot en haut d'une falaise, face à la mer avec un coucher de soleil dantesque




Mercredi 22 juillet
L'objectif de la matinée est d'arriver sur l'ile de Sant'Antioco pour la baignade, en route on croise à scoglio, le pan di zucchero (pain de sucre) qui mérite la photo :

On arrive sur l'ile en fin de matinée mais la chaleur devient insupportable (43° à midi) et nous incite à prendre notre repas à l'intérieur du restaurant !!

Vu les T° le repas est plutôt léger (primi piati)
mais nos voisins de table nous impressionnent par le repas gargantuesque qu'ils avalent !! (anti pasti, primi piati suivi d'une cote de boeuf frites et bien sûr désert pour finir !)
La plage nous tend les bras, mais décidément la chaleur à raison de nous et le sable brûlant devient difficilement supportable pour des bretons, on décide de faire le tour de l'île et la climatisation de la voiture peine à faire descendre la température intérieure (57 ° à l'intérieur quand on récupère le cam's !) mais au bout d'un petit moment ça s'arrange et l'envie d'une glace rafraîchissante devient impérative
En fin de journée on préfère retourner sur le continent pour essayer de trouver un coin très ombragé et peut-être plus frais pour passer la nuit
On trouve notre bonheur dans une forêt d'eucalyptus au bord d'un lac (Lac di Monte Pranu) et comme d'habitude hamac, fauteuils table et bière sont sortis !


Le soir il fait encore 37° à 22 heures !
On s'endort en laissant tout ouvert, fenêtres, mais aussi hayon et porte arrière (en faite penkalette s'est endormie dans le hamac, et moi je me suis endormi sur le lit du bas en l'attendant mais je n'avais rien refermé !!)
Dans la nuit la fraicheur relative réveille Emmanuelle qui retrouve le camion grand ouvert !! Pas vraiment inquiets les penkalets en sauvage !

Le lendemain matin (40,5° à 10H30) direction Cagliari (capitale de la Sardaigne) mais nous ne savons plus exactement où nous sommes et surtout quel chemin il faut prendre pour rejoindre le village le plus proche, la veille on avait pas mal circulé sur des pistes (pour trouver le lac) avant de nous poser et donc au feeling on repart quand, oups, un gué
(vue une fois traversé)
On repère à pied la nature du sol (graviers) et la profondeur et c'est parti



La vitesse est relativement soutenue pour minimiser le risque de perte d'adhérence mais no soucis

A l'approche de Cagliari la circulation devient dense, l'envie de la baignade est vraiment forte et le peu de jours qui nous reste nous incite à bifurquer directement vers la cote Est sans voir la cote Sud ni la Capitale (ce sera pour la prochaine fois)
La route intérieure que l'on prend est magnifique (bien que très sinueuse) variée, prédominance de montagne, mais aussi plaine (étang avec des flamants roses) et collines




En cours de route une pause pour visiter un nuraghe est la bienvenue




A suivre

Génial, ça donne vraiment envie !
Au fait, tes housses pour les sièges arrières, c'est tip top ?

Arrivés sur la côte pique-nique bien à l'ombre en bord de mer, puis baignade sur une jolie plage bien tranquille




L'eau approche des 27°C !


Fin d'après midi on repart vers Villaputzu (courses, plein d'eau ...) et on pense trouver un coin en bord de mer plus facilement car la région est moins touristique et donc plus « sauvage »
On trouve notre bonheur au bout d'un long chemin de terre (impossible de se croiser et pourtant on croise plusieurs voitures qui reviennent de la plage !) et les rangements en bord de chemin peuvent être risqués la preuve en photo : sur ce coup là un peu plus loin ou un peu plus à gauche et .... C'est après en descendant de voiture pour aller voir la plage que je m'en suis rendu compte !

Mais ça valait largement le coup !!



On peut difficilement être plus près de la plage
plus qu'agréable elle aussi :



Et la baignade tard le soir avec personne autour c'est le pied ! A 20 heures il fait encore 34° et l'eau est délicieuse

Sur la vidéo on voit (enfin on entend surtout) les enfants qui se baignent et juste avant la fin du film on aperçoit le camion !



Il y avait un petit shore break qui amusait beaucoup les enfants mais le retour au camion fut moins glorieux , en 10 mn on avait perdu dans les vagues les lunettes de bain de Lucie et le maillot de bain de Robin !!


Une des photos du jeu « où est Marco » vient d'ici

Repas tranquille le soir :
Tout comme la nuit

Le lendemain pour avoir un peu de fraîcheur, et pour changer des baignades direction la Grotta su marmuri
Avant de parvenir à la grotte on passe par Jerzu petit village perché à flanc de montagne, bordé de nombreux hectares de vigne. En effet, Jerzu,est très réputé pour son vin.



Attention la grotte ne peut-être visitée (visite guidé obligatoire en Italien, en Anglais et un tout petit peu en Français) qu'à certaines heures
La grotte, l'une des plus vaste d'Europe, atteint jusqu'à 57 m de hauteur et est longue de plus de 1 km.



La visite vaut le déplacement mais attention également au choc thermique, bien qu'annoncé ne dépassant pas 10° (ce que penkalet mettait en doute) on avait emporté seulement une petite laine (on était resté en sandales) et au bout d'une heure de visite dans le froid et l'humidité le retour à la chaleur se faisait pressant et d'ailleurs c'est fait au pas de charge !

Retour vers la côte par Lanusei direction Arbatax et ses fameux rochers rouges (que les enfants n'ont pas vu pour cause de grosse sieste !)

Un peu déçu car le cadre environnant n'est pas top et en plus il y avait des travaux

Pour le soir on a décidé d'aller au camping (il est temps pour la grande toilette et la lessive !)
Le camping que l'on choisi a une situation privilégiée avec accès direct à la mer, une petite plage privée dans le fond d'une baie où l'on a pied assez loin (le matin les cours d'aqua-gym comme à la piscine se font directement dans la mer)




Le programme du lendemain (samedi 25 juillet) est tout trouvé : baignade, plongeons, plongée masque/tuba et on investit même dans un appareil photo étanche jetable, les enfants veulent absolument prendre en photo les très nombreux poissons que l'on voit ! (je vous épargne ces nombreuses photos de poissons où on ne voit rien !!) par contre certaines sont sympa et on se rend bien compte de la clarté de la mer :







En ce samedi nous quittons le camping et la région d'Arbatax, direction le nord ; première étape à Santa Maria Navaresse. Très bonne surprise, c'est une petite station balnéaire très calme et très jolie, un petit snack idéalement situé sous les pins nous tend les bras pour le repas de midi. Les enfants profitent d'un câble tendu entre deux arbres pour jouer aux funambules, il fait chaud, mais il y a un peu d'air, on est vraiment bien là ! Ensuite, bien évidemment, baignade pour tout le monde, un rocher à quelques mètres de la plage nous permet de plonger dans une eau toujours aussi claire et chaude. On sort de l'eau assez rapidement pour ne pas vivre la même mésaventure qu'une jeune sarde qui se fait « piquer » par une méduse.




Il est temps de remonter vers Golfo Aranci. Nous prenons donc l'orientale sarda, la route qui remonte le long de la côte Est de l'île, sans toutefois jamais s'approcher réellement de la mer ; terrible frustration pour nous. Sur la carte apparaissent quelques « chemins » s'avançant vers la côte, un seul sur la carte détaillée semble atteindre la mer, sur le GPS aucun (un s'arrête tout proche) et d'après les guides il est impossible d'accéder en voiture jusqu'aux sublimes plages du golfo di orosei (oui mais en MP c'est peut-être possible !)
On se décide à emprunter une piste (visiblement balisée pour le trekking) qui semble correspondre à celle qui va le plus loin
Au début tout se passe bien, ça roule nickel, on croise toute sorte de bétail (vaches, chèvres, ânes, cochons ...) en liberté, les paysages sont également au rdv, mais au fil des km la piste devient de plus en plus délicate avec quelques passages limites (dévers, ornières) la largeur diminue et toujours pas de vue sur la mer (la montagne, la montagne que la montagne) c'est beau mais pour passer la nuit c'est limite d'autant plus que régulièrement on croise des panneaux interdisant tout campement quelle qu'en soit la forme


On est samedi, (demain dimanche !) il est plus de 17 heures, on a mis une heure pour faire à peine 10 km (les plus faciles) et le GPS nous indique qu'il reste encore 17 km avant d'arriver à la fin du « chemin » sans être sûr de la destination ...
Demi-tour !! (aujourd'hui je regrette quand je vois certaines photos trouvées sur le net)
Une fois sur la route (seulement ½ heure pour les 10 km de piste retour !) direction Cala Gonone jolie petite station balnéaire où il est facile de louer un bateau pour accéder aux criques de rêves inaccessible par la route (ce que nous ferons si nous retournons en Sardaigne)
En fin de journée une dernière baignade à la cala di Cartoe

Je passerai bien la nuit caché dans les buissons sur le « parking » devant la plage mais c'est explicitement interdit (toujours quel que soit le moyen de campement) et de plus la polizia est là (je suppose que le samedi soir ça doit-être fréquent !)
On décide de chercher LE COIN un peu plus loin en s'éloignant un peu de la côte et comme souvent on prend un chemin qui s'enfonce dans les champs en espérant trouver notre bonheur (et pouvoir faire demi-tour si on ne trouve pas !!)
Ce soir là pas de bol, tous les champs sont fermés et arrivé au bout du chemin voie sans issue et impossible de faire demi-tour !! (on a quand même déjà fait 2-3 km et à la fin les buissons frottent le long du MP) Marche arrière dans le chemin, j'avais repéré un petit embranchement où le demi tour serait peut-être possible. Et là on remarque que la barrière d'une des « pâtures» (un champs de cailloux et d'herbes sèches) est entre-ouverte

... il est un peu tard (20h) demain c'est dimanche (personne ne travaille le dimanche !!) la flemme de chercher plus loin, on choisi de se « planquer » dans le champ (l'emplacement est top) et du camion au loin on voit la mer :



Alors que l'on avait tout déballé (table chaises fauteuils apéro ...) un 4x4 sort de la prairie d'en face (une vrai prairie avec réserve d'eau et vrai portail) et vient fermer « notre » champ. Bingo il nous aperçoit ! Il vient nous voir et essaie de nous faire comprendre que l'on ne peut pas rester là. On fait ceux qui ne comprennent rien (enfin on ne comprend pas grand chose mais privato ça on comprend !) on lui explique qu'on veut juste passer une nuit et rapidement le gars nous dit avec un signe de la main lassé : « va bene »(là on comprend tout de suite) il nous montre comment refermer le portail pour le lendemain matin quand on repartira du champ et s'en va : YESSSSS (trop la flemme de tout ranger pour trouver un autre coin) et on reprend un autre apéro pour fêter ça !!!

La lumière du soir est féerique :


Avec le plaisir d'être là

La nuit fut excellente et au réveil nouvelle visite (notre fille qui dormait en haut nous prévient de l'arrivée d'une voiture) j'enfile rapidement une tenue « correcte » et je sors
Le nouveau venu à l'air moins accommodant que celui de la veille et visiblement n'est pas content que l'on soit là ! J'essaie de lui faire comprendre que l'on a eu « l' autorisation » de camper là mais mon don inné pour les langues n'arrange pas les choses ! Heureusement penkalette arrive à mon secours et arrive à faire comprendre que l'on a vu quelqu'un hier soir et qu'il ne sait pas opposé à ce que l'on passe la nuit ici. A priori c'était un employé qui s'occupe de vérifier l'approvisionnement en eau des pâtures alors que ce matin c'est le proprio !! Moi intérieurement je rigole (mais seulement intérieurement !) parce qu'il peut raconter ce qu'il veut, on vient de passer une excellente nuit, on est le matin et s'il faut partir tout de suite c'est pas un problème ! Finalement il se radoucit et nous donne son autorisation pour finir la matinée et ce qui l'inquiétait c'était surtout le feu (ce que je comprends quand on voit la « paille »qui recouvre sa prairie !!)
On prend notre temps pour le petit déjeuner, la toilette et le reste :



Nous voilà dimanche, les vacances sardes touchent à leur fin ; direction Orosei pour visiter la ville et acheter les derniers souvenirs

On passe la matinée à flâner dans la ville (un petit marché) et c'est avec difficulté que l'on trouve les souvenirs bien précis que voulaient les enfants. Pour Robin un nuraghe en miniature ... oui mais pas un avec de la fausse mousse !! Pour Lucie un T-shirt avec le drapeau Sarde ... oui mais celui avec le bandeau sur les yeux pas sur le front !! Un dernier bijou, un verre en terrasse sur la place ombragée et on repart direction Budoni
Repas en cours de route dans un restau très sympa (globalement aucun reproche à faire aux restaurateurs sardes qui sont tous très accueillants) sur la côte aux environs de Siniscola. Très bien, bon souvenir mais impossible de se souvenir quelle spécialité sarde on avait essayé ni le lieu exact, la région est touristique sans excès et l'ambiance y est plutôt sympathique


L'après midi à la cala di budoni on gare le MP à l'ombre des pins et encore une baignade pleine de plongeons du bord des rochers (où penkalette se blessera le genou pour prendre une photo encore plus belle que les autres !! Ca glisse les rochers quand on est en tong !!)




Fin de journée il est temps de remonter jusqu'au environ d'Olbia parce que demain de bonne heure on doit prendre le bateau à Golfo Aranci
Une dernière baignade à la plage de la cinta, (et là pas le choix il faut payer le parking) plage magnifique mais bondée (voire plus !!!) de monde enfin surtout des jeunes tous plus bronzés les uns que les autres. Il est impossible de déployer sa serviette de bain sur le sable dans les zones « publiques » il reste de la place uniquement sur les transats payants devant les bars alignés les uns à coté des autres !! Mais nous, nous ne sommes là que pour nous baigner, sauf penkalette avec son genou blessé qui garde les serviettes pliées en 4 mais le spectacle sur la plage et au bord de l'eau occupe largement son attente !! Penkalette assiste amusée à la parade des beaux mâles qui « jouent » au ballon dans l'eau devant des grappes de jeunes filles qui ondulent du bassin en déambulant les pieds dans l'eau ! Ca change des plages du Finistère Nord c'est le moins que l'on puisse dire !!


Pour la nuit on retourne à notre première étape qui n'a pas changée !

Lundi matin on prend le bateau, ce coup-ci le gars au contrôle passe sa tête par la fenêtre pour voir l'intérieur du camion, peut-être pour contrôler le nombre de passager, il ne dit rien et on se range comme à l'aller avec les voitures avec coffre de toit, autres 4x4, monospaces et même un T4 calif
Le bateau,

la piscine,

et au revoir la Sardaigne


Dans peu de temps on arrive à Civitavecchia et après direction Rome où l'on compte passer 3 jours avant de rentrer en France (mais cela fera le sujet d'un autre post )

Le bilan :
La sardaigne est une très belle destination pour les vacances (sans doute la plus belle région que je n'ai jamais vu !!) des paysages somptueux, la mer est chaude (on a dans certains endroits dépassé les 27°C) le climat est chaud mais reste agréable (pour répondre à Pasben39, à part un jour ½ où la température diurne a dépassé les 40° et la température nocturne est restée élevée, dans l'ensemble on n'a pas souffert de la chaleur (et pourtant peu habitués puisque habitant la Bretagne Nord) en moyenne on avait entre 32° et 35° dans la journée mais avec un vent agréable (sauf le maestrale) et la nuit au alentours de 20°. Si tu veux faire de la randonnée ou du vélo c'est trop mais pour notre programme, un peu de visite et la baignade c'était parfait !)
Le passage en bateau depuis l'Italie est dans notre cas plus que raisonnable : 2 adultes/2 enfants le Viano (en catégorie B entre 1,90 et 2,20 m de haut) pour 115 euros aller/retour tout compris
Pas de reproche non plus coté nourriture : les restaurants restent abordables (pâtes, pizza, bruchetta, gnocci et compagnie sont très bon marché et souvent délicieux, le vin est bon et pas cher (2 euros en moyenne le pichet de 25 cl) les plats plus élaborés (quoique certaines pâtes ou pizza le sont réellement!) sont naturellement plus chers) mais attention quand même aux petits suppléments comme les couverts ou certains vins en bouteille qui peuvent faire rapidement grimper la note. Quand même un reproche pour le café qui expresso est trop serré et americano trop dilué (l'idéal étant l'américano/expresso, à savoir un expresso servi avec de l'eau chaude à part. Peut-être qu'Andovai peut nous faire profiter des subtilités nécessaires à la commande pour avoir cela (nous n'étions jamais sûr de savoir ce que l'on allait nous servir comme café !)
Pour les courses c'était parfait (attention à la fermeture généralisée des commerces entre 14H et 16H30 en moyenne) les fruits et légumes sont délicieux (les pastèques en plus d'être savoureuses (sucrées !!) sont énormes


mais les pêches, abricots et tomates également) on peut en acheter partout à très bon prix
Le plein d'eau n'a jamais posé problème malgré une consommation élevée pour se rincer (notre douchette extérieure a fait de nombreux envieux sur les parking des plages car il n'y a pas de douche pour se rincer) partout on a trouvé des fontaines pour remplir le réservoir d'eau propre (même si certaines sources avaient un débit d'eau très faible, mais en vacances pas de soucis, on a le temps !) Cette remarque me rappelle une anecdote (peu glorieuse mais amusante) arrivée après la visite de la grotte su marmuri : il y a, soit disant, à proximité, des magnifiques cascades que l'on a cherchées, sans succès. Au bout d'un moment on rencontre dans la montagne, au pied d'une source, un Sarde qui faisait le plein d'eau. On lui demande où trouver ces fameuses cascades, ce qui l'a fait rire !! Les cascades l'été : « y en a pas !! » Bon, nous aussi nous avons fait le plein et nous sommes repartis !!
Cependant le bilan reste mitigé à cause de certains points négatifs :
Le fait de devoir payer régulièrement l'accès aux plages est pour nous rédhibitoire, la difficulté dans certains endroits pour trouver un coin pour la nuit également (et pourtant la Sardaigne reste très sauvage). Souvent avant de se poser il fallait également nettoyer la place encombrée de détritus aussi nombreux que variés (papiers, plastiques, canettes, préservatifs et autres horreurs ) ce qui arrive ailleurs mais pas autant !!
Évidement certaines plages sont bondées (ce que l'on a évité au maximum) mais heureusement on trouve encore des coins sauvages et non envahis
Bien entendu il faut compter les distances en temps et non en kilomètres (ça tourne, ça tourne !) sauf sur les 2 voies express gratuites (Cagliari/Oristano/Porto Torres et Cagliari/Oristano/Olbia)
Il faut noter également que les camping sont chers : entre 40 et 50 euros pour le camion (avec 220V) 2 adultes 2 enfants pour une nuit sans prestations exceptionnelles !! Il y a sans doute moins cher mais pas beaucoup !
Dernier point négatif les moustiques ! Mais bon avec des répulsifs efficaces (les bougies à la citronelle, sous un diffuseur ad hoc accompagnées d'un spray protecteur et tout allait bien !!)

A refaire ; passer plus vite la côte nord (juste visiter les iles de la maddalena) et commencer directement à Stintino, descendre la côte Ouest et surtout passer plus de temps sur la côte Est en essayant quand même le Sud que l'on a pas eu le temps de faire !!! Évidemment découvrir l'intérieur plus sauvage .... ouais bon encore 3 ou 4 années !!!
Non plus sérieusement cibler davantage les régions que l'on veut connaître et ne pas vouloir voir le maximum de choses (de toute façon impossible de tout voir !!)

Nous espérons que ce compte rendu vous donnera envie d'essayer la Sardaigne et si vous avez besoin de précisions pas de soucis


PS : pour mimifadodieze tous les renseignements sur les housses ici

Merci Pankalet de continuer a me faire rever!
Ton resume et vraiment top!!! Merci
Par contre, le second effet kisskool c'est qu'avec madame caribou, on ne va pas partir en vacances avant le printemps prochain..... Apres avoir vu tes photos, ca va etre dur dur de tenir!!!
Aller on attend la suite avec IMPATIENCE!!!!!!!

Bonsoir famille Pankalet,
Je continu a suivre le feuilleton je me régale,
Riton.

Là, il y a vraiment du compte rendu de compétition Ca va être dur d'en faire autant après... Merci pour ce voyage par procuration en tous cas !

Fat Boy Jim a écrit:Là, il y a vraiment du compte rendu de compétition Ca va être dur d'en faire autant après...

Moi aussi je n'ose même plus partir !

Merci en tous cas. C'est une petit voyage pour nous .

Bravo pour ce compte rendu super !!! Oui ça donne envie mais si je vous lis bien il a fait très très chaud, c'est pas trop notre truc les grosses chaleurs (hé oui, on est des gens de l'Est !!) du coup ça me refroidit un peu (hi hi hi) alors que j'aimais bien cette destination.. En moyenne combien de degrés en journée ?
A +
Pasben39

penkalet a écrit: Quand même un reproche pour le café qui expresso est trop serré et americano trop dilué (l'idéal étant l'américano/expresso, à savoir un expresso servi avec de l'eau chaude à part. Peut-être qu'Andovai peut nous faire profiter des subtilités nécessaires à la commande pour avoir cela (nous n'étions jamais sûr de savoir ce que l'on allait nous servir comme café !)

caffé Ristretto = serré
caffé Lungo = a la française
caffé corretto = on y ajoute de l'alccol
caffé macchiato = avec une goutte de lait (macchiato freddo = lait froid, macchiato caldo = lait chaud)
caffé freddo = café refroidi au réfrigérateur
caffé con panna = café avec la chantilly...