Sardaigne 2016

Nous y étions allés en 2012 avec le Jumpy et le Yakkair

et ça nous avait laissé un goût de trop peu (11 jours sur place).

Cette année ce sera Trafic et Nomad, 3 semaines...
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Samedi 3 septembre au soir,

Départ de Nice (le ferry avait largement plus d'une heure de retard, qu'il ne rattrapera pas...) pour Golfo Aranci sur la côte est de la Sardaigne.

Notre "yacht".

Attente...


Embarquement  


Depuis que Corsica Ferries a établi cette ligne directe (? L'escale à Porto Vecchio prend plus d'une heure, à l'aller comme au retour) pour nous, le choix est évident, dans la mesure où il évite temps de parcours, dépenses de gazole et de péages pour aller à Gênes, ou pire à Livourne.
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Dimanche 4 septembre,

A peu près 16 heures plus tard, nous contournons l'Isola del Figarolo

qui marque l'arrivée au port, et prenons pieds sur l'ile.

Il fait 32°, les plages alentours sont noires de monde, mais nous trouvons un coin tranquille (pas de sable blanc) pour un premier bain.


Nous sommes au sud de la Costa Smeralda (repaire très verrouillé de -très- riches) et trouver un bivouac "acceptable" un dimanche après midi de début septembre relève de la gageure. De plus, il n'y a pas de camping dans tout ce secteur (les plus proches sont à Cannigione au nord, ou au sud d'Olbia).

Fidèles à nos habitudes, nous n'avons pas établis de programme. Bien évidemment nous avons prévu de faire du kayak, mais pas que, donc direction l'intérieur pour trouver où nous poser, si possible au bord de l'eau.
Plus un seul Tup sur les routes, de rares voitures , le contraste avec la côte est saisissant ; notre route nous mène au lac del Liscia.

En cette fin d'été, il doit bien manquer 10 mètres à la cote maxi du lac.


Après quelques tours et contours, nous trouvons un accès qui nous mène à quelques mètres de l'eau.
   
Repas, toilette/baignade et au lit (nous n'avons pas très bien dormi sur le bateau...).

J'ai noté les coordonnées GPS de tous nos bivouacs.
Pas question de les écrire ici, mais je les tiens à disposition de ceux qui me les demanderons en message personnel.
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Lundi 5 septembre,

Ce deuxième jour, est consacré à la Galure intérieure.

Le granit et les chênes liège sont omniprésents.


A Tempiau Pausania, le granit est partout dans les constructions, de tous types.
   

Passage rafraichissant sur les Monti Limbara (1300 m d'altitude) pour une randonnée pédestre.
Le massif est couverts d'une dense forêt de chênes et de diverses essences résineuses, le coup d’œil mérite largement ce détour.
       
A signaler aussi qu'une forêt d'antennes, civiles et militaires, dénature le point culminant de la Galure...

Pique nique au bord (50 m) du lac del Coghinas, baignade.

Le marnage est important (3 à 4 mètres) mais comme le lac est beaucoup moins encaissé ça "passe mieux".

Un peu de culturel l'après midi avec Nostra Signora di Castro
   
et Sant'Antioco di Bisarcio.
   

A signaler que le parking de Nostra Signora di Castro peut faire un bivouac largement acceptable (eau et tables à pique nique, mais pas d'ombre).
Pour notre part, après un long détour nous retrouvons le bord du lac pour le bivouac.

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Comme à peu près partout (les exceptions sont rares) des panneaux interdisent le camping sauvage. Comme ailleurs, ces interdictions ne sont pas respectées, et c'est bien comme ça.
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Troisième matin.

Beau soleil au lever, baignade/toilette après le petit déjeuner.
   

Nous continuons notre errance entre Nuraghes
   
et ballade VTT, qui nous mène nulle part, si ce n'est au milieu des vaches qui occupent la piste.


Bon, la non-programmation prévoit quand même l'activité kayak.
Les lacs, à cette saison, ne présentent pas de réel intérêt pour cette activité, par ailleurs mon Gouvernement me rappelle que la Sardaigne est une ile  et que les possibilités de baignade seront plus nombreuses à la mer. Retour sur la côte (est).


Pas dit que nous puissions sortir le bateau      ...

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Mercredi 7

Aidé d'Internet et de GoogleEarth, j'avais prévu un bivouac par ici...

Ben nous ne sommes pas déçus.


La mer est juste à 10 mètres du fourgon.


Une longue piste sépare la mer de la pinède. Là encore des panneaux rappellent l'interdiction du camping sauvage

mais nous n'avons pas été les seuls à dormir par là, il y avait d'autres fourgons mais assez loin, on ne les voyait pas...

Vu l'état de la mer

on oublie le kayak, ce sera vélo,

et visites --> Orosei, Dorgali,
   
pour finir au camping de Cala Gonone (lessive, vidange, remplissage réservoir, accès Internet, etc) avec pour objectif le parcours en kayak d'une partie de la côte au sud du village, le fameux Golf d'Orosei avec ses falaises, avec ses criques de rêve et ses grottes.

Ceci dit, vus la disposition du village, des parkings, des interdictions diverses, et la fréquentation encore importante, je ne sais pas trop où nous pourrons mettre à l'eau...

La suite bientôt !

Beau reportage, merci pour le partage, ça donne envie !

Bonjour,
Ah ce périple à l'air super à cette époque.
Vous avez réservé le bâteau longtemps avant ?
Jeam

Merci pour cette première série.

Toujours agréable de contempler des photos de plages méditerranéennes baignant de soleil lorsque dehors il tombe des cordes!

T'a pas vu un 4 matic gris silex, Cathare sillonnait les mêmes routes pendant la même période.

RVO

La suite, la suite !!! Quand je me serai lassé de la Grèce je crois bien que je retournerai faire un tour en Sardaigne

Bonjour,

Merci pour vos retours encourageants.

JEAM a écrit:Vous avez réservé le bâteau longtemps avant ?

Nous avions réservé les traversées début juillet (le 3 précisément).

Rvo a écrit:T'a pas vu un 4 matic gris silex, Cathare sillonnait les mêmes routes pendant la même période.

Nous avons vu pas mal (beaucoup) de CC et de fourgons aménagés, mais je n'ai pas spécialement fait attention aux  4 matic gris silex .

penkalet a écrit: Quand je me serai lassé de la Grèce je crois bien que je retournerai faire un tour en Sardaigne

Deuxième séjour en Sardaigne pour nous, et nous y retournerons peut-être, mais ce sera après être allés en Grèce.

Jeudi 8.

La pluie, d'abord faible, s'est invitée dès potron-minet ; de plus la crête des vagues est blanche. Le golf d'Orosei nous passe encore sous le nez, c'était déjà le cas en 2012, il faudra revenir...

Nous quittons Cala Gonone sous une pluie battante, l'improvisation continue.
On commence par l'intendance dans un supermercato de Dorgali.
A la sortie il ne pleut plus, direction le village nuragique de Serra Orrios .

   
La visite est bouclée en une grosse heure, pas le choix le site ferme à 13h00.

Le soleil est revenu, visite de divers villages, et surtout d'Orgoloso, le berceau du "banditisme" sarde, dont les murs de la rue principale (mais pas que) sont couverts de fresques murales politico-sociales (ça c'est le guide vert qui le dit ).

   
     
     
Il y en a beaucoup d'autres...

Après Orgoloso, nous hésitons entre continuer à l'intérieur et un retour vers la mer.
Notre recherche infructueuse d'un bivouac au bord du Lago di Gusana, d'autant plus que là aussi le marnage est de 6 à 7 mètres, nous décide à rejoindre la côte au sud du Golf d'Orosei pour buller deux jours dans un camping avec l'espoir de gonfler, enfin, le kayak.

Nous nous posons, à la nuit tombante, au camping "Cavalo Bianco" ; situé dans une pinède, il présente l'avantage de donner directement sur la plage.


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Vendredi  9

Romarin 06 a écrit: avec l'espoir de gonfler, enfin, le kayak.

Espoir non déçu... Beau temps ce matin, de plus la mer est lisse comme un miroir.
Kayak .

Le matériel est rapidement préparé, mis à l'eau, et direction l'Isola dell' Ogliastra et les ilots adjacents.




Nous sommes en Sardaigne pour ça...






Comme les iles ne sont qu'à 1 km de la côte, nous avons prévus de rentrer au fourgon pour manger, au moins la bière sera fraîche .

Le vent commence à lever quelques vagues, retour à la voile.




En fait, pendant la pause, le vent se lève et la mer blanchit...


Cet après-midi ce sera vélo, direction Arbatax qui ne mérite pas vraiment le détour, on trouve des porphyres rouges ailleurs...

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Samedi 10,

Nous continuons notre descente vers le sud, en espérant de meilleures conditions... Moins de vent, quoi !

Notre errance nous mème au bout d'une route en cul de sac desservant un camping.
J'avais repéré cette partie de côte pour ses porphyres rouges, comme dans l'Esterel, pour ceux qui connaissent.
Pour les autres je vous invite à venir découvrir ce petit massif côtier d'origine volcanique. Attention bivouacs problématiques... Fin de la digression.





Nous trouvons une petite plage pour la pause pique nique,


mais le vent et la mer grossissent rapidement.


Compte tenu des conditions des jours précédents, et de la configuration de la côte nous décidons de rentrer.
L'embarquement se fait en profitant de vagues moins grosses (il faut compter les "trains" de vagues et profiter d'une période où la houle est moins forte).

Une fois en mer des creux de 1 m ne posent pas de problème ; mais quand il s'agit d'atterrir, c'est une autre histoire.
De fait nous devons choisir un autre point d'arrivée que notre point de départ où ça déferle vraiment trop...
Encore une fois, il faut profiter d'un train de vagues un peu atténué. Malgré ça, l'atterrissage est "sportif", nous nous faisons bien mouiller et le bateau embarque beaucoup d'eau par l'arrière (d'où l'intérêt de la pompe... à eau).
Finalement pas de mal ni pour l'équipage, ni pour le matériel.
Pas de photo, ce n'était pas la priorité .

Nous reprenons le route vers le sud, bien décidé à trouver un bivouac "bord de l'eau".
Nous "visitons" quelques coins trouvés sur Internet, mais aucun n'est satisfaisant, pour nous, du moins à cette saison. Il s'agit le plus souvent de parkings de plage/restaurant très encombrés d'autant qu'on est samedi...
Tous ces bivouacs sont probablement extras, en avril ou en mai...

Nous finissons par trouver à Capo Ferrato à quelques mètres de l'eau.



Demain sera un autre jour...

Super photo avec de très beaux souvenir pour nous (déjà 3 passages chez les sardes)..
Dommage pour Le golf d'Orosei, c est vraiment un endroit magique, on a eu la chance de le voir un jour de la fin du mois de septembre avec une mer d huile (on avait loue un zodiac sur place).. Pour moi on y trouve les plus belles plages d Europe ou au moins en concurrence avec celles des îles ioniennes en Grèce!

Super CR, bonne continuation!!

Dimanche 11,

Nous sommes réveillés par les manœuvres de divers véhicules, je jette un œil dehors, beau temps, mer calme, ce sont les plongeurs et pêcheurs sous-marins qui s'activent.

Le petit déjeuner est vite pris, le matériel est préparé et mis à l'eau.
Navigation...






Pause baignade...






Re navigation







Il y a de magnifiques formations d'orgues basaltiques couvertes de lichens...

Nous faisons faisons un aller jusqu'aux plages qui marquent le nord de Capo Ferrato et le retour par le même itinéraire, là encore avec une loooongue pause baignade où nous sortons palmes, masques et tubas.

Retour au fourgon

en début d'après-midi pour un repas bien mérité.

Belle sortie d'environ 14 km par mer calme. Pas de retour à la voile, parce que pas de vent   .
Jamais content . Mais si, c'était super.

Tiens pour fêter ça, ce soir ce sera resto. Fruits de mer et Vermentino      .
Pour dire la vérité, c'est aussi parce qu'il n'y a plus rien ou presque dans les réserves...
Ce qui n'enlève rien au plaisir des fruits de mer et du Vermentino...

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Lundi 12,

Soleil éclatant, ciel d'un bleu profond, pas le choix il faut passer au supermercato...

Nous enchainons sur la visite de Cagliari.
Circulation un peu anarchique, parking très difficile et payant en ville. En venant de l'est, la solution est de se garer sous la basilique de Bonaria (très grand parking mais sans ombre). Nous avons choisi de nous garer un peu avant (parking sous de grands arbres) mais ça allonge la marche à pied de 5 à 7 mn. En revanche ça soulage la batterie auxiliaire (fonctionnement de la glacière) quand il fait 30° à l'ombre.

Comme à notre habitude, nous partons un peu au hasard des rues, direction la ville fortifiée,

non sans avoir visité la basilique de Bonaria.




Dans la "vieille" ville,




La Cathédrale Santa Maria,





Etc.

Nous reprenons la route, vers le sud ouest. J'avais noté diverses possibilités de bivouac, mais là encore nous avons du mal à trouver...
Capo di Pula, Cala d'Ostia, Capo Spartivento s'avèrent beaucoup trop anthropisés pour nous.

Nous trouverons finalement pour nous poser à proximité de Capo Malfatano,

non sans avoir profité du début de soirée pour se baigner.





Demain, navigation autour du Capo Malfatano... Si Éole le veut bien ???

Mardi 13,

Petit déjeuner sans tarder, nous filons vers le cap voir l'état de la mer... Vent modéré, un peu de clapot.
Il est probable que ça durcisse un peu (?) en journée, mais la configuration des lieux nous assure un retour pas trop compliqué.

C'est parti.






En revanche compte tenu de la direction du vent, d'est, on oublie le tour du Capo Malfatano pour nous assurer un retour sous le vent.
Nous faisons le tour d'Isola Teulada et filons vers l'est en longeant la côte.


Nous trouvons "notre" coin sympa pour la pause baignade, palmes, masque, tuba.










Des moutons apparaissent au large mais notre secteur reste a peu près abrité des vagues. Vue l'heure, nul doute que les conditions vont durcir dans la journée.

De fait, dès qu'on sort d'un abri déventé,

le vent est bien présent, et va nous assurer un retour à la voile .

Histoire d'en profiter pleinement, direction le fond de la baie, la "Spoon" est envoyée.








Ça pulse bien... Le passage entre Isola Teulada et l'ilot adjacent est sportif dans la mesure ou le relèvement des fonds entre les deux iles soulèvent des vagues qui permettent des départs au surf.
Pas de photo, il faut quand même être attentif, il ne faudrait pas aller à l'eau par là...

Le vent a bien durci, le retour au point de départ se fait sous les yeux ébahis des occupants du restaurant de la plage, et des quelques baigneurs qui n'avaient probablement jamais vu un kayak, sous voile , se déplaçant à cette vitesse .

L'état de la mer 1 heure plus tard...




Bonne journée finalement, pourvu que ça dure .

Nous passons sur la côte ouest et entamons la remontée vers le nord en "sautant" les coins visités en 2012. Notre route nous même à Capo Pecora où le trait de côte devrait être de toute beauté et plutôt attrayant pour le kayak  . J'avais quand même pris quelques informations ...


Coucher de soleil de bon augure... Non ?

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Mercredi 14,

Un coup d’œil à la mer. c'est devenu le rituel du matin avant ou après le petit déjeuner ; l'indexe mouillé levé pour mesurer le sens et la vitesse du vent (nan je déconne) ; kayak ou pas kayak

Il fait beau, la mer est d'huile, on y va. Ma Dame effectue une petite couture sur la voile pendant que je prépare le bateau.


D'après les info que j'avais pu glaner sur Internet, cette portion de côte est magnifique.
Je pense aller au sud, pour profiter d'un éventuel retour sous voile, mais mon Gouvernement décide d'aller au nord. C'est comme ça .

Nous doublons Capo Pecora et nous nous retrouvons tout de suite dans l'ambiance de cette portion de côte.






Nous naviguons au plus près de la rive dans des chaos de blocs.


L'avantage du kayak sur n'importe quel autre embarcation, c'est qu'il passe dans moins d'un mètre de large avec 20 cm de fond, et permet d'accéder dans les grottes qui s'ouvrent à ras des flots.







Ce type de "visite" n'est possible qu'avec une mer d'HUILE, il ne faudrait pas se retrouver coincé ...

Nous continuons notre parcours et les "explorations" s'enchainent.








Cinq ou six grottes sur ce trait de côte, dont une où nous sommes rentrés d'un coté pour ressortir d'un autre par un étroit boyau après avoir manœuvré les 5,20 m du Nomad (gouvernail compris) à l'intérieur. C'est rarement possible dans les grottes à ras des flots, le plus souvent il faut ressortir en marche arrière.










Encore un bout de côte rocheuse,

et la looongue (très) plage de Piscinas s'offre à nous.





C'est pas mal non plus

Le retour se fait par le même itinéraire, mais en évitant les dédales de rochers. Comme pour les navigations précédentes, nous n'avons pas pris de pique nique, il commence à faire faim.
Par ailleurs le ciel se voile et les risées augmentent en nombre et en intensité.

Une heure plus tard, Capo Pecora au moment du départ...

Le vent s'est levé et la mer a retrouvé ses moutons.

Très belle sortie       .

Nous sommes à peu près à la moitié de notre séjour, nous avons pu faire du kayak (pas autant que nous l'aurions souhaité) et pas forcément où j'avais prévu.
Dans notre non programmation, j'avais quand même ciblé un ensemble de sorties, et il en reste pas mal à faire de ce coté ci et au nord de l'ile. Nous allons tâcher d'organiser notre temps en conséquence, mais nous avons bien conscience que c'est la météo qui va, pour l'essentiel, décider de la suite.

En attendant, nous souhaitons nous poser deux nuits consécutives ; l'équipage voudrait se reposer un peu. Quand on bouge chaque jours, faire et défaire devient lassant.

Direction Is Arutas (en camping) et sa plage de quartz blancs ;

au passage nous visitons Oristano sous les averses.

SUPERBE !

Jeudi 15,

Nous sommes installés.


Il a plu pendant la nuit, mais le soleil réchauffe rapidement l'atmosphère et sèche le linge lavé hier à notre arrivée.

Ne pas bouger, ne veut pas dire ne rien faire.
Nous enfourchons les vélos pour aller voir "à coté" par la piste qui longe les plages. Nous allons finalement faire une vingtaine de km le long des plages et des falaises, alors que nous n'avions pas mis les cuissards ni les casques* (*ça, c'est pas raisonnable)...








Sieste, dans le hamac après le repas, mais le temps se gâte de nouveau.


Ce soir là nous mangeons dedans, et les orages se succèdent pendant la nuit.

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Vendredi 16,

L’intermède "repos" est fini.
Vu le temps (pas de kayak aujourd'hui) nous allons rouler un peu vers le nord tout en visitant.

--> Bosa,







Sympa Bosa.

Ce qui l'est moins, c'est la décharge qui borde notre aire de pique nique.


Digression : Je ne vous ai pas encore dit, mais la Sardaigne c'est globalement (très) dégueulasse. Qui des Sardes ou des touristes laissent la nature dans cet état ? Je pense que les torts sont partagés.
J'aurais pu faire des dizaines (centaines ?) de photos de ce type, et des bien pires .
Il y a du boulot en perspective pour la prise de conscience, quant au nettoyage...

Plutôt que de faire la route côtière (de toute beauté) que nous connaissons déjà, nous empruntons une petite route intérieure, pour changer de paysages,

et tombons par hasard sur le Complesso dell'Appiu.
L'ensemble nuragique de 200 cabanes (seules 25 ont été mises à jour et fouillées) d'une tour, une tombe de géants, etc, nous a occupé une partie de l'après midi.








Retour vers la côte et Alghero visitée en 2012.


Nous trouvons un bivouac (le parking du Santuario di Valverde totalement désert) au bout d'une petite route en cul de sac.


Si le temps le permet, j'irai bien voir les falaises de Capo Caccia demain par la mer. En kayak, quoi !

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Samedi 17,

Romarin 06 a écrit:Si le temps le permet, j'irai bien voir les falaises de Capo Caccia demain par la mer. En kayak, quoi !

De notre bivouac, nous ne voyons pas la mer, mais les nuages qui défilent ne laissent rien augurer de bon quant à une sortie kayak.

Nous allons quand même aller à Capo Caccia, mais pour visiter la Grotta di Nettuno.
Les escaliers qui desservent la grotte valent, à eux seuls, le détour.




La grotte n'est pas mal non plus, même si nous en avons visité de plus spectaculaires...






La mer a bien grossi pendant notre visite, l'accès et la sortie deviennent scabreux pour les visiteurs.



De fait, nous apprenons en remontant au parking que les visites sont finies pour aujourd'hui....

Nous continuons notre déambulation motorisée vers le nord.
La mer ne cesse de grossir, le vent est bien établi...




Nous allons visiter Argentiera, friche industrielle qui n'est pas sans attrait ; on y ressent la peine et la sueur des mineurs !
J'avais éprouvé les mêmes sensations sur la piste qui mène à Piscinas, bordée d'anciennes installations d'extraction...






Nous enfourchons les vélos (heureusement que nous les avions emmenés) pour une ballade très aérée, en suivant une piste sur les falaises.





Ça m'aurait bien plu de naviguer par là   ...

Nous finissons la journée à Stintino pour faire un peu d'intendance. Intérêt limité du village, en revanche il y a de très belles plages (pour ceux qui aiment...) la possibilité de naviguer autour du Capo Falcone (j'avais prévu ça, aussi   ) ou encore de rallier Isola Asinara qui est un parc national.

Notre recherche de bivouac nous amène sur un des parkings qui bordent les plages (La Saline en l’occurrence) où se retrouvent de nombreux TUP et fourgons.



Nous étions le plus petit véhicule...

Pluies et vent pendant la nuit .

Dimanche 18,

Si je vous dit que la mer est moutonneuse au large, et que le vent souffle... Hein, on dit quoi ?
On dit : "On continue la route"....

Mais avant, nous allons nous promener sur ces fameuses plages (Nous ne sommes pas pressés, c'est les vacances)

de fins grains de quartz blancs qui font leur attrait (ils sont même plus blancs qu'à Is Arutas...).

Direction Porto Torres :

La Torre del Porto, il doit y avoir une relation , non ?

Visites diverses dont la basilique romane San Gavino datée du 11ème siècle.





Nous sortons alors qu'une violente averse s'abat sur la ville.

A la recherche d'un coin pique nique nous nous arrêtons au bord d'une plage.



Le temps ne s'arrange pas vraiment...

Passage à Castel Sardo que nous avions visité en 2012.




Passage à la Roccia dell'Elefante,

finalement assez ressemblante.

Nous allons ensuite à Isola Rossa où j'avais prévu une sortie kayak...





    Pas de kayak aujourd'hui, mais une jolie balade entre deux orages.

Nous nous installons au camping à Vignola Mare sous une pluie battante, qui va durer une partie de la nuit...

Digression : C'est dans ces moments là qu'on apprécie le concept de fourgon aménagé, de pouvoir faire la cuisine à l'intérieur, de ne pas avoir à sortir pour grimper dans la tente de toit, d'avoir prévu un WC, un store qui sert d'annexe, etc...

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Lundi 19,

Le soleil est de retour, le vent et les moutons toujours bien présents , c'est comme ça, et nous allons faire avec, même si ça nous bloque pour l'activité kayak.
Ce n'est pas que soyons monomaniaques, mais nous sommes venus en Sardaigne pour pratiquer notre activité de loisir préférée...
A ce jour, même si nous sommes sortis plusieurs fois, le bilan nous semble modeste.

L'état de la mer ce matin...




Nous allons à Capo Testa. J'avais prévu le tour en kayak, d'autant qu'on peut le faire en boucle en partant d'un coté pour revenir de l'autre.
Photo Internet


Présentement, nous allons faire la boucle à pied.
Vue sur la Corse, située à moins de 14 km, et des tafonis à n'en plus finir...








Après des tours et contours (encore des coins où les CC et autres véhicules aménagés ne pas les bienvenus...) nous trouvons une plage pour passer un moment.



Les kite surfeurs sont à la fête...

En fin d'après midi nous allons nous poser dans un camping de Palau.


Si le temps le permet , demain nous allons naviguer dans l'Archipel de La Maddalena !

Mardi 20,

Bien que la mer ne soit pas trop agitée, le temps ne nous parait pas propice à une traversée vers La Maddalena. Nous avons le souvenir de 2012 où le vent s'était soudainement levé dans le chenal entre la côte sarde et les îles de l'archipel.

Nous partons vers le sud en longeant la côte au plus près.






Des rafales balaient le plan d'eau qui s'agite. Sans attendre, nous faisons demi tour contre le vent, en exploitant au maximum les déventes. Objectif : revenir à la voile.

La traversée du chenal des ferries desservant La Maddalena est toujours un moment délicat, d'autant que c'est l'heure choisie par les traine-touristes et autres bateaux de plongeurs pour quitter le port.
Vous avez beau être prioritaire (navigation à propulsion humaine) il ne fait pas bon être sur la trajectoire de bateaux des centaines (miliers) de fois plus gros que vous .

Nous allons au fond de la baie, histoire de pagayer un peu et pour nous assurer un retour à la voile.



Et là, il faut retraverser le chenal, et cette fois c'est carrément sportif.
Il faut viser entre le ferry qui part et celui qui va arriver. Par ailleurs, trois traine-touristes sortent du port et se rapprochent (il ont du se donner le mot ) probablement pour voir de plus près ce drôle de bateau pointu avec une voile ronde.
Ça passe devant, derrière, je vous laisse imaginer les vagues croisées au-milieu desquelles nous nous trouvons.
Nous devons être présents sur des centaines de photos en Germanie et ailleurs ...
Heureusement que le vent tracte bien, ça aide à franchir les crêtes en gardant un bon cap. Retour normal une fois quitté le champ de bataille.
Pas de photo... J'en ai peu fait ce jour là, et surtout pas dans ces conditions.

Vélo et baignade l'après-midi.


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Mercredi 21,

Le vent est bien présent, la mer moutonneuse.
Nous bougeons après une deuxième nuit au camping.

On va faire un tour sur la

J'avoue que j'y mets les pieds avec réticence. Ils ne veulent pas de nous, ne leur donnons pas le plaisir de nous regarder de haut.

Ma Dame insiste, je concède un détour par Baia Sardinia,



où toutes les plages ressemblent à ça.

NON je n'irai pas à Porto Cervo, ni à Porto Rotondo.
En revanche, le détour par San Pantaleo est agréable.






De retour sur la côte il faut se décarcasser pour trouver un accès non payant à la mer dans une petite baie à l'abri du vent et des vagues, en ayant marché pas loin d'une demi-heure...






Pas de camping, c'est réservé aux pauvres qui n'ont pas droit de cité sur la Costa Smeralda, bivouac impossible selon nos critères, nous descendons au sud d'Olbia et trouvons un bivouac qui semble connu.


Nous serons une bonne vingtaine de CC ici ce soir. Une fois de plus, notre Trafic est le plus petit.
C'est en fait un grand parking de plage (sans panneau d'interdiction pour les CC) non payant, du moins à cette époque, déserté par les voitures.
Il y a des sanitaires en libre accès (mais fermés la nuit ) et une douche en plein air.

Nous sommes à quelques mètres de la plage,

à deux pas des étangs (aigrettes, flamands roses, etc)

face à Isola Tavolara qu'on ne se lasse pas de regarder tant elle structure le paysage de toute cette région.

Jeudi 22

La mer est calme le vent bien atténué.
Histoire de voir l'évolution du temps, nous allons faire quelques courses à San Teodoro.
Au retour, les conditions n'ont pas évolué, c'est plutôt bon signe.


Le bateau est préparé, le pique nique aussi, et nous partons le long du rivage vers le nord.
Il y en a qui sont plutôt bien placés...


Quelques coups de pagaie en solo au cours d'une halte baignade.


Nous continuons notre trait de côte. Les îlots succèdent aux écueils qui eux-mêmes bordent de petites plages de sable.




Pour ce qui est des écueils, qui s'y frotte...


Nous pique niquons à l'ombre d'un tamaris, face à Isola Tavolara.




En fait le vent souffle au large, mais la configuration de la côte nous mets à l'abri des moutons. La voile n'est pas installée (problème avec le jonc périphérique, j'ai préféré assurer le coup plutôt que d'abimer encore plus) dommage le vent porte dans le sens du retour.

Nous n'en sommes pas encore là, direction les îles en face de Costa Corallina.








Les photos ne rendent pas compte de la réelle transparence de l'eau, il faudrait pouvoir s'élever de quelques mètres... Re baignade.
Puis retour tranquille à Porto Taverna en marquant encore une longue pose baignade.

Nous restons ici ce soir...


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Vendredi 23,

Nous reprenons le bateau demain, il est temps de se préparer... psychologiquement.

Mais comme de gros nuages courent dans le ciel, nous décidons de plier et ranger le bateau. Direction Olbia.

Située au fond d'une profonde baie, la ville sans grand intérêt tire avantages de son port depuis l'occupation romaine.
Nous nous garons, facilement, sur le port, et partons déambuler dans la ville en direction la Basilica Minore San Samplicio, bel ouvrage roman alliant le granit et la brique.






Nous consacrons une partie de l'après midi à la recherche, dans un premier temps, et à la visite ensuite du Nurague Riu Mulinu O Cabus Abbas.
Situé sur une crête rocheuse d'accès peu aisé, l'édifice présente la particularité d'être entouré d'un très beau et long mur d'enceinte qui court en contre-bas, en épousant le relief ; de plus sa situation offre un vaste panorama sur la baie et le ville d'Olbia.








Ballade tranquille et baignade en fin d'après-midi, avant de rejoindre notre bivouac à Golfo Aranci.






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Samedi 24,






L'embarquement est prévu à 15h00, ça nous laisse un peu de temps.

Baignade,



alors que notre ferry arrive.

Visite de Golfo Aranci.


Repas de poisson...

C'est une poissonnerie sur le port qui a un petit kiosque où le poisson, péché cette nuit, est préparé, frit devant vous (vous choisissez la quantité désirée) et servi comme sur la photo.
Hummmmm, j'en aurait bien repris une deuxième part.
Je ne vous dit pas la file d'attente...

Un dernier regard sur Capo Figari et Isola Tavolara, demain nous serons à Nice.

Bonjour,
J’ai adoré le récit de vos vacances qui m’a même donné envie d’aller faire un tour du côté de la Sardaigne. Les photos sont également magnifiques et décrivent à merveille la beauté de ce lieu. Vous avez dû passer un séjour inoubliable. En tout cas, merci pour le partage d’expérience.
Bonne journée

Merci pour le partage, les photos sont superbes, ça fait vraiment très envie

Le départ de Nice est un réel avantage pour les gens du sud, pas forcément pour ceux qui viennent du nord en traversant les Alpes pour lesquels Gênes est surement plus adapté. Il est aussi possible de partir de Toulon...
RAS quant aux traversées, chacun choisi le confort qu'il désire. Pour nous la cabine est incontournable.
Mesures de sécurité : les pièces d'identité sont vérifiées à l'aller et au retour, le véhicule est visité (à l'aller seulement) on ne peut pas appeler ça une fouille...

2138 km parcourus pour 21 jours sur place, c'est beaucoup et raisonnable à la fois...
Il est certain que nous aurions moins roulé si nous avions pu faire plus de kayak. 7 sorties pour 21 jours, c'est beaucoup moins qu'espéré...
Certes, nous n'avions pas l'intention de pagayer les 21 jours, mais là ça nous laisse un goût de trop peu, d'autant que ces sorties ne correspondent pas nécessairement à celles que nous aurions aimé faire, la météo en a décidé autrement.
Peut être avons-nous été trop prudents certains jours, peut être aurions-nous pu insister et naviguer dans quelques baies abritées, encore fallait-il trouver une mise à l'eau...
Par ailleurs, préparer le matériel le ranger au retour (compter une heure pour l'ensemble) pour une navigation d'une heure (cas du samedi 10) n'est pas vraiment "rentable", même si nous étions en vacances...

Néanmoins, nous sommes satisfaits, la Sardaigne est belle et ne manque pas de points d'intérêts.
Les habitants sont largement moins "rugueux" qu'en Corse, les spécialités locales se laissent facilement déguster. Etc, etc.
Le temps a été mitigé avec une météo très venteuse et finalement pas mal de pluie ; mais nous nous sommes baignés tous les jours, à l'exception du dimanche 18.
Les chaussures de marche et les vélos ont été très utiles ; les vélos en particulier, qui nous ont permis d'occuper du temps que nous aurions souhaité consacrer au kayak .

Mais encore...
11 bivouacs pour 10 nuits en camping (le coût moyen de la nuitée est d'environ 22,00 €, fourgon avec électricité et deux personnes).
On trouve à bivouaquer, mais ce n'est pas toujours évident (ça dépend aussi des exigences de chacun) ; il n'y a pas (je n'ai pas fait de recherche spécifique) de camping dans l'intérieur. Si besoin, il faut demander dans les "Agriturismo" (dixit un sarde auquel je posais la question).

Il y a bien quelques points négatifs...
Une fois assimilée la logique de la signalétique routière , pour nous, le principal est l'état des bords de routes, parkings, plages, etc, qui servent de dépotoirs .
Non pas qu'on y amène des ordures (et/ou des encombrants) quoique, mais ON jette emballage, bouteilles, canettes, etc, là où on se trouve... Certes, il est des secteurs où il n'y a pas un seul container à ordure, ceci explique peut-être cela, pourtant il y a une politique de recyclage des déchets, assez complexe d'ailleurs (trop ???).  
Pour autant, "ramener ses déchets" ne semble pas rentré dans les mœurs !

Merci pour le partage et les superbes photos qui donnent bien envie. On y voit l'expérience des "dénicheurs" de bons coins sympas
C'est décidé, nous partirons en Sardaigne début juillet !

Nous y serons nous au mois de juin 2019 .
Départ de Toulon le 31 mai .
Avis aux amateurs.....
Drakkar

Nous en revenons juste: 2 semaines magnifiques, c'est désert début mai, très agréable.

Nous avons fait moitié camping, moitié sauvage.
voici une carte google avec les belles plages, activités, bivouacs, et trajets réalisés:

https://drive.google.com/open?id=1sPVD78ygW1yhkA-v8Lbg_EZk2flzgunl&usp=sharing

Bonjour PLN,

Nous y serons également en juin (départ de Toulon le 29 Mai retour le 26 juin); avez-vous rencontré des difficultés avec les locaux lors de vos stationnements en sauvage??
Quels sont les lieux où vous auriez aimé séjourner plus longtemps si vous aviez disposé de davantage de temps ??

Magnifique reportage ! Merci pour ce partage qui donne vraiment envie de découvrir par nous-mêmes maintenant
J'ai hâte d'y aller... Ferry réservé pour le 28 juillet de Barcelone à Porto Torres... pas le choix pour la période mais j'espère trouver des coins tranquilles malgré tout !