Robinson & Zagoria face au péril Grec
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Robinson & Zagoria face au péril Grec
Robinson & Zagoria face au péril Grec
Evidemment, énoncé de cette manière, on pourrait croire à une édition rare d’une bande-dessinée obscure des années 60. Façon Zig et Puce par exemple. Robinson (le garçon) et Zagoria (la fille) tenant la dragée haute à d’infâmes coquins au fil des 22 jours passés sur place… Non, je m’égare et me disperse. Oui, 22 jours en Grèce cet été, mais je choisis arbitrairement de me concentrer sur la semaine passée à explorer les Zagorias (un magnifique massif montagneux et non une héroïne de papier) et une autre à jouer les Robinsons sur une presqu’ile quasi déserte au sud de Delphes.
Première partie : Zagoria
Nous débarquons à Igoumenitsa le 3 août avec la vague idée de trainer au nord, le long de la bande côtière qui interdit à l’Albanie un accès à la mer. Mais la chaleur accablante précipite notre départ vers les hauteurs, à la recherche d’un peu de fraîcheur.
Une des premières plages rencontrées. Un charmant bivouac, mais malgré la mer, la chaleur est accablante...
Nous délaissons Ioanina et ses airs de mauvaise fille balkannique pour gravir sous une chaleur implacable les kilomètres nous séparant des Gorges de Vikos. Ici, la matière première c’est la pierre. Le minéral se bat férocement contre le végétal et, en été, nul ne peut dire qui l’emporte. D’extraordinaires concrétions se dressent au milieu des chênes verts et au bout de la route, bien après Monodendri, le Voïdomatis à creusé son vertigineux sillon. D’aucuns prétendent ces Gorges les plus profondes après le Grand Canyon. À défaut de relevé topographique exact, nous ne nous avancerons pas plus sur le sujet mais pour avoir beaucoup voyagé entre l’Utah et l’Arizona, nous pouvons affirmer que certains des paysages vus ici nous ont rappelés ceux que nous avions contemplés là-bas.
Un petit air de Zion National Park, Utah.
Le bivouac est vite trouvé, le premier chemin fait bien l’affaire, même si nous sommes un temps inquiétés de la présence de nombreuses chèvres. Pourquoi ? Diable, le bruit infernal de leurs clochettes est l’ennemi du dormeur en Marco. Mais, finalement, à la nuit tombée, ces représentantes de la famille des bovidés ont le même comportement que les représentants de la famille humaine : elles se couchent et dorment.
Ah oui, au fait, les températures… Et bien pour la première fois en trois ans de Grèce, nous avons eu froid ! En effet, au soir tombé, la température se fait plus fraiche, mais pour qui a vécu la fournaise de la côte, nous nous en réjouissons plutôt. Sauf que nous étions emmaillotés dans nos fins duvets d’été, prévus au maximum pour du 15° nocturne. Au matin, c’est un glacial 8° au thermomètre qui nous tire du lit à la recherche d’un peu de… chaleur. Pour un peu, nous aurions presque allumé le chauffage… Mais avec le soleil, l’atmosphère se fait plus douce et finalement, nous sommes contents de déjeuner à l’ombre du Marco.
Le premier chemin qui fait bien l'affaire. Rien à signaler, à part un joli troupeau de mouton au soir.
Un franc soleil darde maintenant les montagnes alentours, nous nous y fions stupidement, sans prendre garde aux légers cumulus flottant paisiblement dans l’azur. Nous partons confiants pour une petite randonnée matinale, mais rapidement les nuages grignotent le ciel pour l’avaler tout à fait. Le temps se gâte salement et nous jugeons plus prudent de nous rapprocher du Marco tant la couverture nuageuse se tait dense et menaçante.
À peine avons nous le temps d’ouvrir les portières que les premières gouttes s’écrasent méchamment sur le pare-brise. En quelques secondes, c’est l’enfer qui se déchaine ! Un orage d’une rare violence s’abat sur la région et noie l’aimable paysage bucolique dans d’ infernales cataractes. La route… quelle route ? se transforme en furieux torrent et le martèlement assourdissant de la pluie sur le toit rend toute conversation impossible.
Ce déchainement des éléments est heureusement aussi bref que violent, et au bout de quelques minutes qui nous ont parues des heures, la tornade se calme pour revenir à une forte averse. Nous pouvons reprendre la route à la recherche d’un endroit épargné des flots.
Nous quittons donc la région de Monodendri pour rallier les deux Papingos car il nous semble que l’orage à pris le parti d’aller déverser sa fureur à l’exact opposé géographique. Effectivement, après seulement quelques kilomètres, la chaussée s’assèche tout à fait, et même si les nuages restent bien présents, l’atmosphère est moins pesante.
Les Gorges de Vikos qui prétendent être les plus profondes d'Europe ?
Nous débarquons donc pour déjeuner à Makkro Papingo, le premier sur la route et le plus grand des deux villages. On nous a chaudement recommandé le restaurant Astra, tenu par une même famille et proposant uniquement des produits issus de leur production locale. Après ce début de journée tumultueux, nous arrivons dans un véritable havre de paix. Le village, à l’instar des autres localités des Zagorias, est bâti de pierres grises typiques de la région et s’ouvre en terrasses devant l’un des plus beaux panoramas proposé par ces montagnes.
On ne nous a pas menti, Astra est sûrement l’un des meilleurs restaurants dans lequel nous ayons mangé en Grèce, tous séjours confondus. Le lieu est enchanteur, la maison principale s’élève dans un petit vallon à la sortie du village. Autour, les terrasses où se cultivent les légumes servis à table, s’étagent aimablement en escalier. On nous sert des fleurs de courgettes farcie, des jus de fruits pressés maison, de succulentes tartes d’épinards, des côtelettes grillées à la perfection. Le tout dans un décor enchanteur qui fera de cet établissement notre principale cantine des prochains jours.
La terrasse du restaurant Astra. Une exquise invitation à se délier les papilles.
Même si le temps reste un peu couvert, il fait de nouveau chaud et après ce repas roboratif, il nous prendrait bien l’envie d’une baignade rafraichissante. Oui, mais à la montagne ? On nous indique alors, à quelques centaines de mètres, une sorte de piscine plus ou moins naturelle très prisée des locaux. Il s’agit d’un petit torrent qui a creusé une gorges étroite et dont les villageois on canalisé le lit. Au moyen d’un petit barrage, ils ont créé une retenue d’eau qui fait office de piscine les jours d’été.
Certes, nous n’y sommes pas seuls, mais le lieu est enchanteur et surtout la caractéristique des roches alentours provoque un trompe l’oeil saisissant. En effet, en arrivant au niveau de la piscine, une impression étrange domine le promeneur : la sensation que l’eau est en pente ! Il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour se défaire de cette sensation de malaise. Oui, l’oeil affirme que ce plan d’eau n’est pas horizontal alors que le cerveau cartésien combat cette impossible hypothèse.
Bien sur, l’eau est parfaitement plane, l’agent perturbateur est d’origine minérale. La roche encadrant ce vallon, caractéristique de la région, est striée horizontalement sur toute sa hauteur. Mais l’ensemble des parois est légèrement penchée vers l’avant et cet empilement rectiligne entre en opposition avec la ligne horizontale de la surface aquatique provoquant ainsi l’impression d’une surface d’eau en pente.
Je vous assure qu’il faut plusieurs secondes au cerveau avant de rectifier, non sans mal, le signal envoyé par les yeux.
Randonnées, baignades, restaurants, farniente, cascades, pont ottomans, forêts, sont notre quotidien pour une bonne semaine, après quoi nous décrétons que la plaisanterie a assez duré et qu’il est temps de lever le camp pour d’autres horizons.
Se baigner dans une eau en pente, c'est possible à la piscine de Mikkro Papingo.
Une randonnée assez audacieuse, sous le village de Monodendri. L'àpic est vertigineux. Accès interdit si sujet au vertige.
L'avis est placardé en plusieurs langues à l'entrée du chemin.
Le panorama offert depuis la terrasse du café/restaurant Dias à Mikkro Papingo
Bivouac très isolé au dessus du village de Vadreto
Le plus grand (3 arches) des pont ottomans qui sont concentrés autours des villages de Difolo et Kipi
Le village de Difolo. On est prié de laisser sa voiture à l'entrée.
La place principale de Mikkro Papingo. No car also !
Celles-là, je les avais presque oubliées... Les cascades d'Iliochori dans le nord-est du massif. On s'y baigne, mais l'eau est bien froide.
On y accède depuis la petite bourgade éponyme par une rude descente à pied d'environ 1500 mètres. La baignade est donc bienvenue, mais la remontée pas du tout !
Pas de cascade au village pour se rafraichir, à peine une toute petite taverne locale.
Curieusement, nous avions toujours soigneusement évité les Météores. Trop touristiques, trop de monde, trop convenus, trop clichés… Mais cette fois, pas moyen d’y couper. Nous descendons dans la direction générale de Delphes, et la route nous fait passer au pied des monastères. Vous l’avez compris, nous n’étions pas plus enthousiastes que ça à l’idée de cette visite.
Bon, tout a déjà été dit sur les météores, pas la peine de rajouter de la littérature… Une soirée et une matinée nous suffisent pour faire le tour de la question. Joli, mais surpeuplé, et puis, on nous attend quelques 300 kms plus au sud.
Bon, j'ai quand même sortit l'appareil photo. Il faut avouer que c'est très photogénique !
Elles sont pas belles, les touristes roumaines ? Un car entier !
Voilà encore des similitudes minérales avec les grands parcs de l'ouest américain, cette fois plutôt Capitol Reef (mais il faut effacer Kalampaka...)
Allez, la suite très bientôt avec l'épisode "Robinson" !
Evidemment, énoncé de cette manière, on pourrait croire à une édition rare d’une bande-dessinée obscure des années 60. Façon Zig et Puce par exemple. Robinson (le garçon) et Zagoria (la fille) tenant la dragée haute à d’infâmes coquins au fil des 22 jours passés sur place… Non, je m’égare et me disperse. Oui, 22 jours en Grèce cet été, mais je choisis arbitrairement de me concentrer sur la semaine passée à explorer les Zagorias (un magnifique massif montagneux et non une héroïne de papier) et une autre à jouer les Robinsons sur une presqu’ile quasi déserte au sud de Delphes.
Première partie : Zagoria
Nous débarquons à Igoumenitsa le 3 août avec la vague idée de trainer au nord, le long de la bande côtière qui interdit à l’Albanie un accès à la mer. Mais la chaleur accablante précipite notre départ vers les hauteurs, à la recherche d’un peu de fraîcheur.
Une des premières plages rencontrées. Un charmant bivouac, mais malgré la mer, la chaleur est accablante...
Nous délaissons Ioanina et ses airs de mauvaise fille balkannique pour gravir sous une chaleur implacable les kilomètres nous séparant des Gorges de Vikos. Ici, la matière première c’est la pierre. Le minéral se bat férocement contre le végétal et, en été, nul ne peut dire qui l’emporte. D’extraordinaires concrétions se dressent au milieu des chênes verts et au bout de la route, bien après Monodendri, le Voïdomatis à creusé son vertigineux sillon. D’aucuns prétendent ces Gorges les plus profondes après le Grand Canyon. À défaut de relevé topographique exact, nous ne nous avancerons pas plus sur le sujet mais pour avoir beaucoup voyagé entre l’Utah et l’Arizona, nous pouvons affirmer que certains des paysages vus ici nous ont rappelés ceux que nous avions contemplés là-bas.
Un petit air de Zion National Park, Utah.
Le bivouac est vite trouvé, le premier chemin fait bien l’affaire, même si nous sommes un temps inquiétés de la présence de nombreuses chèvres. Pourquoi ? Diable, le bruit infernal de leurs clochettes est l’ennemi du dormeur en Marco. Mais, finalement, à la nuit tombée, ces représentantes de la famille des bovidés ont le même comportement que les représentants de la famille humaine : elles se couchent et dorment.
Ah oui, au fait, les températures… Et bien pour la première fois en trois ans de Grèce, nous avons eu froid ! En effet, au soir tombé, la température se fait plus fraiche, mais pour qui a vécu la fournaise de la côte, nous nous en réjouissons plutôt. Sauf que nous étions emmaillotés dans nos fins duvets d’été, prévus au maximum pour du 15° nocturne. Au matin, c’est un glacial 8° au thermomètre qui nous tire du lit à la recherche d’un peu de… chaleur. Pour un peu, nous aurions presque allumé le chauffage… Mais avec le soleil, l’atmosphère se fait plus douce et finalement, nous sommes contents de déjeuner à l’ombre du Marco.
Le premier chemin qui fait bien l'affaire. Rien à signaler, à part un joli troupeau de mouton au soir.
Un franc soleil darde maintenant les montagnes alentours, nous nous y fions stupidement, sans prendre garde aux légers cumulus flottant paisiblement dans l’azur. Nous partons confiants pour une petite randonnée matinale, mais rapidement les nuages grignotent le ciel pour l’avaler tout à fait. Le temps se gâte salement et nous jugeons plus prudent de nous rapprocher du Marco tant la couverture nuageuse se tait dense et menaçante.
À peine avons nous le temps d’ouvrir les portières que les premières gouttes s’écrasent méchamment sur le pare-brise. En quelques secondes, c’est l’enfer qui se déchaine ! Un orage d’une rare violence s’abat sur la région et noie l’aimable paysage bucolique dans d’ infernales cataractes. La route… quelle route ? se transforme en furieux torrent et le martèlement assourdissant de la pluie sur le toit rend toute conversation impossible.
Ce déchainement des éléments est heureusement aussi bref que violent, et au bout de quelques minutes qui nous ont parues des heures, la tornade se calme pour revenir à une forte averse. Nous pouvons reprendre la route à la recherche d’un endroit épargné des flots.
Nous quittons donc la région de Monodendri pour rallier les deux Papingos car il nous semble que l’orage à pris le parti d’aller déverser sa fureur à l’exact opposé géographique. Effectivement, après seulement quelques kilomètres, la chaussée s’assèche tout à fait, et même si les nuages restent bien présents, l’atmosphère est moins pesante.
Les Gorges de Vikos qui prétendent être les plus profondes d'Europe ?
Nous débarquons donc pour déjeuner à Makkro Papingo, le premier sur la route et le plus grand des deux villages. On nous a chaudement recommandé le restaurant Astra, tenu par une même famille et proposant uniquement des produits issus de leur production locale. Après ce début de journée tumultueux, nous arrivons dans un véritable havre de paix. Le village, à l’instar des autres localités des Zagorias, est bâti de pierres grises typiques de la région et s’ouvre en terrasses devant l’un des plus beaux panoramas proposé par ces montagnes.
On ne nous a pas menti, Astra est sûrement l’un des meilleurs restaurants dans lequel nous ayons mangé en Grèce, tous séjours confondus. Le lieu est enchanteur, la maison principale s’élève dans un petit vallon à la sortie du village. Autour, les terrasses où se cultivent les légumes servis à table, s’étagent aimablement en escalier. On nous sert des fleurs de courgettes farcie, des jus de fruits pressés maison, de succulentes tartes d’épinards, des côtelettes grillées à la perfection. Le tout dans un décor enchanteur qui fera de cet établissement notre principale cantine des prochains jours.
La terrasse du restaurant Astra. Une exquise invitation à se délier les papilles.
Même si le temps reste un peu couvert, il fait de nouveau chaud et après ce repas roboratif, il nous prendrait bien l’envie d’une baignade rafraichissante. Oui, mais à la montagne ? On nous indique alors, à quelques centaines de mètres, une sorte de piscine plus ou moins naturelle très prisée des locaux. Il s’agit d’un petit torrent qui a creusé une gorges étroite et dont les villageois on canalisé le lit. Au moyen d’un petit barrage, ils ont créé une retenue d’eau qui fait office de piscine les jours d’été.
Certes, nous n’y sommes pas seuls, mais le lieu est enchanteur et surtout la caractéristique des roches alentours provoque un trompe l’oeil saisissant. En effet, en arrivant au niveau de la piscine, une impression étrange domine le promeneur : la sensation que l’eau est en pente ! Il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour se défaire de cette sensation de malaise. Oui, l’oeil affirme que ce plan d’eau n’est pas horizontal alors que le cerveau cartésien combat cette impossible hypothèse.
Bien sur, l’eau est parfaitement plane, l’agent perturbateur est d’origine minérale. La roche encadrant ce vallon, caractéristique de la région, est striée horizontalement sur toute sa hauteur. Mais l’ensemble des parois est légèrement penchée vers l’avant et cet empilement rectiligne entre en opposition avec la ligne horizontale de la surface aquatique provoquant ainsi l’impression d’une surface d’eau en pente.
Je vous assure qu’il faut plusieurs secondes au cerveau avant de rectifier, non sans mal, le signal envoyé par les yeux.
Randonnées, baignades, restaurants, farniente, cascades, pont ottomans, forêts, sont notre quotidien pour une bonne semaine, après quoi nous décrétons que la plaisanterie a assez duré et qu’il est temps de lever le camp pour d’autres horizons.
Se baigner dans une eau en pente, c'est possible à la piscine de Mikkro Papingo.
Une randonnée assez audacieuse, sous le village de Monodendri. L'àpic est vertigineux. Accès interdit si sujet au vertige.
L'avis est placardé en plusieurs langues à l'entrée du chemin.
Le panorama offert depuis la terrasse du café/restaurant Dias à Mikkro Papingo
Bivouac très isolé au dessus du village de Vadreto
Le plus grand (3 arches) des pont ottomans qui sont concentrés autours des villages de Difolo et Kipi
Le village de Difolo. On est prié de laisser sa voiture à l'entrée.
La place principale de Mikkro Papingo. No car also !
Celles-là, je les avais presque oubliées... Les cascades d'Iliochori dans le nord-est du massif. On s'y baigne, mais l'eau est bien froide.
On y accède depuis la petite bourgade éponyme par une rude descente à pied d'environ 1500 mètres. La baignade est donc bienvenue, mais la remontée pas du tout !
Pas de cascade au village pour se rafraichir, à peine une toute petite taverne locale.
Curieusement, nous avions toujours soigneusement évité les Météores. Trop touristiques, trop de monde, trop convenus, trop clichés… Mais cette fois, pas moyen d’y couper. Nous descendons dans la direction générale de Delphes, et la route nous fait passer au pied des monastères. Vous l’avez compris, nous n’étions pas plus enthousiastes que ça à l’idée de cette visite.
Bon, tout a déjà été dit sur les météores, pas la peine de rajouter de la littérature… Une soirée et une matinée nous suffisent pour faire le tour de la question. Joli, mais surpeuplé, et puis, on nous attend quelques 300 kms plus au sud.
Bon, j'ai quand même sortit l'appareil photo. Il faut avouer que c'est très photogénique !
Elles sont pas belles, les touristes roumaines ? Un car entier !
Voilà encore des similitudes minérales avec les grands parcs de l'ouest américain, cette fois plutôt Capitol Reef (mais il faut effacer Kalampaka...)
Allez, la suite très bientôt avec l'épisode "Robinson" !
Dernière édition par colombe le Jeu 20 Oct 2016 - 6:40, édité 2 fois
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Bonjour,
Narration poétique et sympathique pour ce retour d'informations que je me manquerai pas de retenir à l'occasion d'un future déplacement en "Hellénie".
Je vais guetter la suite...
Narration poétique et sympathique pour ce retour d'informations que je me manquerai pas de retenir à l'occasion d'un future déplacement en "Hellénie".
Je vais guetter la suite...
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Bonjour,
Je te remercie pour ce petit récit et j’ai hâte de connaitre la suite de cette aventure. J’ai découvert de merveilleux paysages grâce à tes photos. Tu m’as montré une autre face de la Grèce et je suis conquise. L’intérieur du pays est tout aussi beau que la côte. L’escapade a dû être inoubliable.
Je te remercie pour ce petit récit et j’ai hâte de connaitre la suite de cette aventure. J’ai découvert de merveilleux paysages grâce à tes photos. Tu m’as montré une autre face de la Grèce et je suis conquise. L’intérieur du pays est tout aussi beau que la côte. L’escapade a dû être inoubliable.
Joanne- Modèle : N/A
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Et voilà la magie opère
Bravo pour ce singulier compte rendu, j'adore !! C'est malin maintenant je rêve d'aller me baigner dans une eau en pente
Bon déjà que je me voyais bien retourner en Grèce ... c'est mort maintenant pour aller ailleurs
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Je ne puis que plussoyer !
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
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Se baigner dans une eau en pente, c'est possible à la piscine de Mikkro Papingo.
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...........................................
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Tu me déciderais 'presque' a aller en grèce ! ! ! ( parsque la mer bleu, les iles et les cailloux tout cassés . . ras le ponpon...)
.............................. .........
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Je savais pas non plus que les 'Attomans' faisait du super-cross
Se baigner dans une eau en pente, c'est possible à la piscine de Mikkro Papingo.
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Tu me déciderais 'presque' a aller en grèce ! ! ! ( parsque la mer bleu, les iles et les cailloux tout cassés . . ras le ponpon...)
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Je savais pas non plus que les 'Attomans' faisait du super-cross
leo85- Modèle : Ex 4 Matic'queur ! nouveau Peugiste
Motorisation : EXPERT 4 BlueHDi 180CH
Deuxième partie : Robinson
Deuxième partie : Robinson
En préparant le voyage au printemps, cartes et ordinateurs déployés, une assez large presqu’ile située au sud de Delphes avait attiré mon attention. C’est bien simple : il n’y avait rien ! Et s’il n’y a rien, c’est qu’il faut y aller !
En effet, le territoire qui s’affichait sur Google Earth était absolument vierge de routes et villages. Ce qui, sur la côte plutôt urbanisée du Golfe de Corinthe semblait pour le moins surprenant et méritait qu’on y prêtât attention.
Çà et là quelques pistes semblaient se dessiner, menant à quelques plages sûrement désertes. Oui, mais sur le terrain ? Même en zoomant au maximum, les informations dispensées par Google Earth restent parcellaires et si une piste existe bel et bien, impossible de vérifier si elle est praticable par un Marco, même 4matic.
https://www.google.fr/maps/@38.3179115,22.563372,10671m/data=!3m1!1e3
Vous me direz que cela fait beaucoup d’incertitude pour se taper toute la traversée très fastidieuse de la plaine centrale grecque. En même temps, il n’y a plus guère de points d’intérêts par ici et il y a une forte demande matrimoniale pour un peu de mer, de sable et de soleil. On a vu que la côte occidentale n’avait guère mieux à offrir qu’un conglomérat touristique intense, alors plus le choix : cap au sud, on verra bien.
Comme prévu, cette traversé depuis les météores ne présente que peu d’intérêt, on apprécie cependant les routes rectilignes et le régulateur de vitesse. Quelques heures monotones nous déposent à Itéa, sur le golfe de Corinthe. C’est la presque fin d ‘après-midi, aussi décidons-nous sagement de remettre au lendemain la dernière partie du parcours. D’autant qu’à la faveur d’une halte, nous distinguons un chapelet de plages en contrebas de la route qui nous semblent accueillantes. La petite route qui y descend part du premier lacet de l’ascension vers Desfina. Une rapide confirmation par les jumelles nous conforte dans l’idée qu’il y a une possibilité de bivouac/baignade.
Pas très loin d'Itéa, en direction de Desfina, il faut quitter la route principale à la hauteur du premier lacet et descendre la petite route menant vers la mer.
Pour les non-helleniste (dont je fais partie) nous n'avons pu avoir la traduction du panneau qu'à notre retour. Déception, cela veut simplement dire : "Merci de ne pas déposer d'ordures sur la plage".
Bonne pioche, un genre de petit parking doté d’une plage esseulée nous tend les bras. Bain, diner, nuit, rien de plus à déclarer. Au matin, en revanche, mauvaise surprise au moment d’aller piquer une tête. Un banc de méduse a envahi le littoral, nous renonçons à nous tremper et nous nous replions vers Desfina d’ou doit partir la piste qui nous mènera, on l’espère, vers la plage promise.
La bourgade est charmante, assez étendue, mais offre finalement peu de possibilité de ravitaillement… Beaucoup de cafés autours de la place on l’on s’active pour préparer des festivités nocturnes, mais un seul petit restaurant. Pas de carte, un jeune serveur peu expérimenté, nous débite dans un anglais approximatif le menu habituel grec. Pas de folie, pas de surprise, va pour la sempiternelle salade fêta !
15 heures, il est temps de s’attaquer aux choses sérieuses et de vérifier si ce que nous a dévoiler Google Earth s’avèrera praticable sur le terrain. Jusqu’à la petite station balnéaire de Valtos, la chaussée est plus ou moins goudronnée. Passé les quelques maisons qui se disputer le bout de plage, la route laisse place à la piste. Très roulante, mais très poussiéreuse, nous cahotons sur une belle tôle ondulée pendant quelques kilomètres jusqu’à Prosakos. Là, la piste délaisse le littoral pour faire un crochet grimpant vers l’intérieur des terres. Plus caillouteuse, la piste reste néanmoins très praticable puisqu’elle mène à une ferme aquacole et que de nombreux véhicules sont censés l’emprunter.
Nous arrivons bientôt en vue de l’exploitation et la dépassons sans problème. La piste reste tout à fait roulante bien que nous ayons fait provision de poussière pour le reste des vacances. Jusqu’à Agios Andreas, dernier signe de civilisation, tout va bien. C’est au milieu de ces quelques maisons éparpillées que les choses se gâtent un peu. Le chemin se fait plus étroit, plus sinueux, plus chaotique. Le GPS, très précis en Grèce, nous est fort utile pour déterminer la bonne direction. La piste grimpe en ahanant au travers des plantations d’oliviers. Nous naviguons au milieu des collines et bientôt, une bifurcation vers la gauche doit nous ramener vers la mer. Au col, nous nous engageons en direction du littoral, on aperçoit la première plage en contrebas. C’est maintenant que tout se décide et que nous saurons si ces kilomètres ont été parcourus en vain… ou pas. La descente commence doucement, mais la pente s’accentue au fur et à mesure de la progression. Les derniers mètres me donnent quelques sueurs froides, mais après avoir prudemment jaugé, à pied, de la qualité du terrain, je décide que ça doit passer.
Et ça passe ! Tout de même après plus de 3/4 d’heure à avaler de la poussière, nous l’aurions eu bien mauvaise de devoir rebrousser chemin. Heureusement, il n’en est rien, et c’est un site enchanteur qui nous accueille. Une jolie plage de gravier fin déroule son orbe en face d’un somptueux paysage de montagne. Derrière, une plantation d’oliviers parfaitement entretenue pourra nous dispenser une ombre salvatrice au heures les plus chaudes. Le chemin continue vers une seconde plage, mais celle-ci offre moins de charme, aussi décidons-nous de poser nos valises ici même.
Un genre de paradis, sous l'olivier, au fond, on aperçoit le Marco. Un seul impératif : ne pas bouger !
Notre parasol privé. Nous tournons autour du tronc au fur et à mesure que le soleil poursuit sa course quotidienne.
Parfois, on peut aussi décider de se baigner, mais ç'est fatiguant...
Le programme des prochains jours est on ne peu plus clair : farniente, baignade, lecture, guitare, dessin… Le frigo est plein, les réservoirs d’eau aussi. Le panneau solaire tourne à plein régime, quand nous serons à court d’eau (et de bière) il sera grand temps de reprendre le long chemin vers la civilisation. Ce que nous serons tout de même obligés de faire 4 jours plus tard. Entre-temps, nous n’aurons croisé qu’un 4x4 de pécheurs grecs et quelques petites barques affairées. Au dernier jour, viendra nous saluer un dauphin, qui fera quelques jolies cabrioles au matin naissant.
Cette robinsonade aura eu un charme fou, à l’écart de tout, nous avons passé une retraite exquise.
Bon, je sais que vous vous demandez "Oui, mais moi, qui n'ai pas de 4matic, puis-je aussi aller faire le malin sur cette plage paradisiaque ?". À ceux-là, je répondrai que si la descente ne présente pas de problèmes particuliers, le pourcentage de pente est tout de même important... La piste ne demande pas une garde au sol plus importante que la moyenne, mais c'est surtout les premiers mètres de la remontée qui sont les plus difficiles à négocier, du au pourcentage de pente élevé et à la qualité du revêtement, genre de terre poussièreuse mélangée au cailloux. Franchement, avec de bons pneus, je pense que ça doit pouvoir passer. Mais, il faut quand même prendre en compte le fait que cette plage est à l'écart de tout et qu'il n'y passe pas grand monde. En cas de problème, on peut rester un moment à attendre une hypothétique assistance.
Mais je ne suis pas chien, voici les coordonnées GPS de l'endroit : 38°17'51.09"N - 22°35'21.32"E
Les vacances se terminent quasiment, nous refaisons surface à Galaxidi, un genre de petit port très charmant qui mérite le détour. Là aussi, nous avons trouvé à nous loger sur un petit bout de piste à l'écart, coordonnées disponibles sur simple demande ! (Valable bien sur pour tous les spots de notre voyage, car comme à notre habitude, pas de camping pour les Colombe).
Les cafés du front de mer sont forts accueillants. Passe-temps favori, regarder passer les badauds sur le quai...
J'espère que ce récit confortera quelques vocations helléniques l'été prochain, si vous voulez des précisions techniques sur le voyage, n'hésitez pas, à bientôt !
En préparant le voyage au printemps, cartes et ordinateurs déployés, une assez large presqu’ile située au sud de Delphes avait attiré mon attention. C’est bien simple : il n’y avait rien ! Et s’il n’y a rien, c’est qu’il faut y aller !
En effet, le territoire qui s’affichait sur Google Earth était absolument vierge de routes et villages. Ce qui, sur la côte plutôt urbanisée du Golfe de Corinthe semblait pour le moins surprenant et méritait qu’on y prêtât attention.
Çà et là quelques pistes semblaient se dessiner, menant à quelques plages sûrement désertes. Oui, mais sur le terrain ? Même en zoomant au maximum, les informations dispensées par Google Earth restent parcellaires et si une piste existe bel et bien, impossible de vérifier si elle est praticable par un Marco, même 4matic.
https://www.google.fr/maps/@38.3179115,22.563372,10671m/data=!3m1!1e3
Vous me direz que cela fait beaucoup d’incertitude pour se taper toute la traversée très fastidieuse de la plaine centrale grecque. En même temps, il n’y a plus guère de points d’intérêts par ici et il y a une forte demande matrimoniale pour un peu de mer, de sable et de soleil. On a vu que la côte occidentale n’avait guère mieux à offrir qu’un conglomérat touristique intense, alors plus le choix : cap au sud, on verra bien.
Comme prévu, cette traversé depuis les météores ne présente que peu d’intérêt, on apprécie cependant les routes rectilignes et le régulateur de vitesse. Quelques heures monotones nous déposent à Itéa, sur le golfe de Corinthe. C’est la presque fin d ‘après-midi, aussi décidons-nous sagement de remettre au lendemain la dernière partie du parcours. D’autant qu’à la faveur d’une halte, nous distinguons un chapelet de plages en contrebas de la route qui nous semblent accueillantes. La petite route qui y descend part du premier lacet de l’ascension vers Desfina. Une rapide confirmation par les jumelles nous conforte dans l’idée qu’il y a une possibilité de bivouac/baignade.
Pas très loin d'Itéa, en direction de Desfina, il faut quitter la route principale à la hauteur du premier lacet et descendre la petite route menant vers la mer.
Pour les non-helleniste (dont je fais partie) nous n'avons pu avoir la traduction du panneau qu'à notre retour. Déception, cela veut simplement dire : "Merci de ne pas déposer d'ordures sur la plage".
Bonne pioche, un genre de petit parking doté d’une plage esseulée nous tend les bras. Bain, diner, nuit, rien de plus à déclarer. Au matin, en revanche, mauvaise surprise au moment d’aller piquer une tête. Un banc de méduse a envahi le littoral, nous renonçons à nous tremper et nous nous replions vers Desfina d’ou doit partir la piste qui nous mènera, on l’espère, vers la plage promise.
La bourgade est charmante, assez étendue, mais offre finalement peu de possibilité de ravitaillement… Beaucoup de cafés autours de la place on l’on s’active pour préparer des festivités nocturnes, mais un seul petit restaurant. Pas de carte, un jeune serveur peu expérimenté, nous débite dans un anglais approximatif le menu habituel grec. Pas de folie, pas de surprise, va pour la sempiternelle salade fêta !
15 heures, il est temps de s’attaquer aux choses sérieuses et de vérifier si ce que nous a dévoiler Google Earth s’avèrera praticable sur le terrain. Jusqu’à la petite station balnéaire de Valtos, la chaussée est plus ou moins goudronnée. Passé les quelques maisons qui se disputer le bout de plage, la route laisse place à la piste. Très roulante, mais très poussiéreuse, nous cahotons sur une belle tôle ondulée pendant quelques kilomètres jusqu’à Prosakos. Là, la piste délaisse le littoral pour faire un crochet grimpant vers l’intérieur des terres. Plus caillouteuse, la piste reste néanmoins très praticable puisqu’elle mène à une ferme aquacole et que de nombreux véhicules sont censés l’emprunter.
Nous arrivons bientôt en vue de l’exploitation et la dépassons sans problème. La piste reste tout à fait roulante bien que nous ayons fait provision de poussière pour le reste des vacances. Jusqu’à Agios Andreas, dernier signe de civilisation, tout va bien. C’est au milieu de ces quelques maisons éparpillées que les choses se gâtent un peu. Le chemin se fait plus étroit, plus sinueux, plus chaotique. Le GPS, très précis en Grèce, nous est fort utile pour déterminer la bonne direction. La piste grimpe en ahanant au travers des plantations d’oliviers. Nous naviguons au milieu des collines et bientôt, une bifurcation vers la gauche doit nous ramener vers la mer. Au col, nous nous engageons en direction du littoral, on aperçoit la première plage en contrebas. C’est maintenant que tout se décide et que nous saurons si ces kilomètres ont été parcourus en vain… ou pas. La descente commence doucement, mais la pente s’accentue au fur et à mesure de la progression. Les derniers mètres me donnent quelques sueurs froides, mais après avoir prudemment jaugé, à pied, de la qualité du terrain, je décide que ça doit passer.
Et ça passe ! Tout de même après plus de 3/4 d’heure à avaler de la poussière, nous l’aurions eu bien mauvaise de devoir rebrousser chemin. Heureusement, il n’en est rien, et c’est un site enchanteur qui nous accueille. Une jolie plage de gravier fin déroule son orbe en face d’un somptueux paysage de montagne. Derrière, une plantation d’oliviers parfaitement entretenue pourra nous dispenser une ombre salvatrice au heures les plus chaudes. Le chemin continue vers une seconde plage, mais celle-ci offre moins de charme, aussi décidons-nous de poser nos valises ici même.
Un genre de paradis, sous l'olivier, au fond, on aperçoit le Marco. Un seul impératif : ne pas bouger !
Notre parasol privé. Nous tournons autour du tronc au fur et à mesure que le soleil poursuit sa course quotidienne.
Parfois, on peut aussi décider de se baigner, mais ç'est fatiguant...
Le programme des prochains jours est on ne peu plus clair : farniente, baignade, lecture, guitare, dessin… Le frigo est plein, les réservoirs d’eau aussi. Le panneau solaire tourne à plein régime, quand nous serons à court d’eau (et de bière) il sera grand temps de reprendre le long chemin vers la civilisation. Ce que nous serons tout de même obligés de faire 4 jours plus tard. Entre-temps, nous n’aurons croisé qu’un 4x4 de pécheurs grecs et quelques petites barques affairées. Au dernier jour, viendra nous saluer un dauphin, qui fera quelques jolies cabrioles au matin naissant.
Cette robinsonade aura eu un charme fou, à l’écart de tout, nous avons passé une retraite exquise.
Bon, je sais que vous vous demandez "Oui, mais moi, qui n'ai pas de 4matic, puis-je aussi aller faire le malin sur cette plage paradisiaque ?". À ceux-là, je répondrai que si la descente ne présente pas de problèmes particuliers, le pourcentage de pente est tout de même important... La piste ne demande pas une garde au sol plus importante que la moyenne, mais c'est surtout les premiers mètres de la remontée qui sont les plus difficiles à négocier, du au pourcentage de pente élevé et à la qualité du revêtement, genre de terre poussièreuse mélangée au cailloux. Franchement, avec de bons pneus, je pense que ça doit pouvoir passer. Mais, il faut quand même prendre en compte le fait que cette plage est à l'écart de tout et qu'il n'y passe pas grand monde. En cas de problème, on peut rester un moment à attendre une hypothétique assistance.
Mais je ne suis pas chien, voici les coordonnées GPS de l'endroit : 38°17'51.09"N - 22°35'21.32"E
Les vacances se terminent quasiment, nous refaisons surface à Galaxidi, un genre de petit port très charmant qui mérite le détour. Là aussi, nous avons trouvé à nous loger sur un petit bout de piste à l'écart, coordonnées disponibles sur simple demande ! (Valable bien sur pour tous les spots de notre voyage, car comme à notre habitude, pas de camping pour les Colombe).
Les cafés du front de mer sont forts accueillants. Passe-temps favori, regarder passer les badauds sur le quai...
J'espère que ce récit confortera quelques vocations helléniques l'été prochain, si vous voulez des précisions techniques sur le voyage, n'hésitez pas, à bientôt !
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Merci pour ce fort sympathique compte rendu. Belle écriture, c'est bien agréable.
calif- Modèle : MP 2014 gris silex
Motorisation : V6
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Rhaaa j'adore !
colombe a écrit:
Bon, je sais que vous vous demandez "Oui, mais moi, qui n'ai pas de 4matic, puis-je aussi aller faire le malin sur cette plage paradisiaque ?". À ceux-là, je répondrai que si la descente ne présente pas de problèmes particuliers, le pourcentage de pente est tout de même important... La piste ne demande pas une garde au sol plus importante que la moyenne, mais c'est surtout les premiers mètres de la remontée qui sont les plus difficiles à négocier, du au pourcentage de pente élevé et à la qualité du revêtement, genre de terre poussièreuse mélangée au cailloux. Franchement, avec de bons pneus, je pense que ça doit pouvoir passer. Mais, il faut quand même prendre en compte le fait que cette plage est à l'écart de tout et qu'il n'y passe pas grand monde. En cas de problème, on peut rester un moment à attendre une hypothétique assistance
Bon ça un peu moins
J'ose pas imaginer la conversation dans le Van avant de s'engager dans la descente ...
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
En fait, en matière de conversation, c'est assez laconique. Je serai plutôt le prudent, tandis que mon épouse serait la tête brulée... Pour elle, ça passe partout ! Heureusement que je temporise !
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
penkalet a écrit:
Rhaaa j'adore !colombe a écrit:
Bon, je sais que vous vous demandez "Oui, mais moi, qui n'ai pas de 4matic, puis-je aussi aller faire le malin sur cette plage paradisiaque ?". À ceux-là, je répondrai que si la descente ne présente pas de problèmes particuliers, le pourcentage de pente est tout de même important... La piste ne demande pas une garde au sol plus importante que la moyenne, mais c'est surtout les premiers mètres de la remontée qui sont les plus difficiles à négocier, du au pourcentage de pente élevé et à la qualité du revêtement, genre de terre poussièreuse mélangée au cailloux. Franchement, avec de bons pneus, je pense que ça doit pouvoir passer. Mais, il faut quand même prendre en compte le fait que cette plage est à l'écart de tout et qu'il n'y passe pas grand monde. En cas de problème, on peut rester un moment à attendre une hypothétique assistance
Bon ça un peu moins
J'ose pas imaginer la conversation dans le Van avant de s'engager dans la descente ...
Ben non, pas de conversation, juste 2 impératifs opposés !
- mais si ça passe, je te promets !
- perso je le sens pas, du tout !
Ette
penkalette- Modèle : cf Penkalet !!
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Guillaume.
SOLYTO- Modèle : TC8 MODELE CAMPING CAR &
VIANO MP
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
j'imagine bien
les simpsons- Modèle : celui qui choisira Marge! donc elle a choisi un viano gris silex !
Motorisation : bon quand il fait beau
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
Boah, pour l'instant, c'est toujours passé... Jusqu'à quand ?
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Robinson & Zagoria face au péril Grec
penkalette a écrit:penkalet a écrit:
Rhaaa j'adore !colombe a écrit:
Bon, je sais que vous vous demandez "Oui, mais moi, qui n'ai pas de 4matic, puis-je aussi aller faire le malin sur cette plage paradisiaque ?". À ceux-là, je répondrai que si la descente ne présente pas de problèmes particuliers, le pourcentage de pente est tout de même important... La piste ne demande pas une garde au sol plus importante que la moyenne, mais c'est surtout les premiers mètres de la remontée qui sont les plus difficiles à négocier, du au pourcentage de pente élevé et à la qualité du revêtement, genre de terre poussièreuse mélangée au cailloux. Franchement, avec de bons pneus, je pense que ça doit pouvoir passer. Mais, il faut quand même prendre en compte le fait que cette plage est à l'écart de tout et qu'il n'y passe pas grand monde. En cas de problème, on peut rester un moment à attendre une hypothétique assistance
Bon ça un peu moins
J'ose pas imaginer la conversation dans le Van avant de s'engager dans la descente ...
Ben non, pas de conversation, juste 2 impératifs opposés !
- mais si ça passe, je te promets !
- perso je le sens pas, du tout !
Ette
Venant de Ette, je me demande qui dit quoi ...
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
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