Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
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Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Juin 2015
Nos billets pour la Grèce sont réservés depuis plusieurs mois maintenant.
On a hâte de partir !
Et puis l'actualité grecque nous met le doute.
Que va-t-on trouver sur place ?
Quel accueil les grecs vont-ils réserver aux touristes ?
Est-ce qu'il y aura des problèmes de carburants et/ou de denrées alimentaires ?
C'est avec un peu d'appréhension que le 10 juillet 2015, nous prenons la route vers la péninsule hellénique.
10/07/2015
4h15. Je lance le V12 bi-turbo de mon calif beach toutes options.
6h00, je sors de mon rêve.
Il est 7h15 quand on ferme la maison à clé et qu'on saute dans notre maison secondaire mobile.
La météo est au top, grand ciel bleu.
En fin d'AM, on se pose du côté de Thiers, sur la base Iloa.
C'est une aire de camping-car gratos, assez calme. Ce jour là, l'eau est indispo car ils viennent tout juste de refaire la borne.
Seul bémol, on galère à trouver du pain frais.
11/07/15
La nuit fût très agréable.
La soirée un peu moins, il y avait quelques terrains de tennis occupés assez tardivement.
On reprend la route, peu fréquentée pour la période.
Dans l'AM, on arrive à Lanslevillard.
Après avoir réhydraté le calif, mangé une grosse glace, et effectué un ravitaillement fromagé, on décide de s'élever.
Non pas spirituellement (faut pas déconner, on est en vacances !) mais en altitude !
Direction Bonneval sur Arc, plus précisément l'Ecot.
Il y a quelques années , on y a fait de la raquette sur les chemins enneigés.
Aujourd'hui, la neige a cédé la place à des lupins de toutes les couleurs.
Peu de monde, on flâne sans but dans ce hameau hors du temps.
Juste profiter du calme et de la beauté des lieux.
Dans la montage, on entend les sifflements des marmottes.
Les enfants en verront quelques unes, probablement des jeunes de l'année.
La nuit arrive, on décide de rester sur place, sur le parking au départ des randos.
Il y a quelques autres califs posés pas loin de nous (un 73 et un 29). On est entre nous
12/07/15
Brrr, on s'est bien caillé cette nuit !
Tant bien que mal, je me suis hissé hors du duvet pour allumer le stationnaire.
Le soleil est encore masqué derrière les sommets, il nous tarde de sentir ses rayons !
Ils finissent enfin par frapper sur le calif et de suite, la température monte faisant sortir mes marmottes de leur terrier situé au rdc du beach.
P'tit dèj, rangement du matos et on remonte dans le carrosse.
Après un arrêt de courte durée à Bonneval ,
on approche de la frontière italienne que l'on franchit au niveau du Lac du Mont Cenis.
Nous voilà sur les autoroutes italiennes. Il fait très chaud, vive la clim'.
Notre prochaine étape, ce sera Venise !
Pourtant, Venise n'est pas du tout sur la route mais comme on a quelques jours à occuper, c'est à la cité lacustre que l'on posera le calif.
Nous arrivons sans encombre au Camping Rialto.
Ce camping est bien situé et bien desservi par les transports en commun.
Le problème, c'est qu'il est très bruyant et bondé. Beaucoup de français et de colos.
Pour 2 nuits, ça fera l'affaire.
Demain, on va voir les gondoles !
13/07/15
La nuit a été merdique mais bon, on dormira plus tard, les vacances ne font que commencer !
On prend nos billets de bus directement à l'accueil (francophone).
3€par personne - bus 19 vers Plazza di Roma et bus 05 pour le retour.
Au camping, on ne se rend pas vraiment compte que nous sommes à Venise.
On est content d'être là, mais sans plus.
Il faudra attendre cette vision pour réaliser et voir les visages des enfants s'illuminer:
Un taxi
Et voici le Pont Rialto.
C'est ce pont qui a emprunté son nom au camping où nous nous sommes posés.
A midi, on se fait une grosse pizza et surtout, on goûte au fameux spritz.
C'est bon, mais ça casse pas 3 pattes à un canard.
Ce qui est bien à Venise, c'est que dès qu'on s'écarte un peu, on trouve des ruelles désertes.
L'heure tourne
On arrive place St Marc où se trouve la basilique du même nom
Le grand canal dans lequel circulent, sauf aujourd'hui, les paquebots qui font tant polémique.
Le pont des Soupirs
En fin d'AM, on se cherche un peu d'ombre dans les parcs de la cité.
Malheureusement, les moustiques ont eu la même idée que nous.
Il se fait tard, on en a plein les jambes.
C'est heureux et rincés que nous rentrons au camping.
Il fait très chaud, un orage menace mais passera finalement loin.
Soirée bruyante et chaude, on a du mal à s'acclimater. Il faudra bien car en Grèce, il fera certainement encore plus chaud.
14/07/15
Après une photo du campement ,
On règle la facture, 88€ pour 2 nuits et on reprend la route pour Ancône.
2 options, prendre l'autoroute ou longer tranquillement la côte.
On choisit la seconde option.
Erreur.
La route est défoncée et les paysages ultra monotones. Aucun intérêt.
Donc j'écourte le récit de cette journée.
Le soir, c'est à Riccione qu'on fera étape. On pensait faire du sauvage mais c'est très urbanisé.
On tourne, on vire, finalement on se pose au camping Alberello.
Une route le sépare de la plage.
Bien qu'elle soit très moche et l'eau sale (lagune), on apprécie ce premier bain des vacances.
La soirée est agréable.
15/07/15
Il nous reste quelques petites heures de route, on a le temps alors ce matin on profite.
Après le p'tit dèj', on retourne à la plage.
Puis vers midi, la douloureuse tombe : 51.50 € sans électricité Ouch. J'ai mal.
Le tube de préparation H est resté à la maison, dommage.
Pour réussir nos vacances, il nous manque un élément important : la fameuse cafetière italienne Bialetti
C'est chose faite en début d'AM.
Après quelques km, nous voici enfin à Ancône.
Bon alors, l'embarcadère est par là, et le check in.. ah ben tiens, ce n'est pas au même endroit..
Notre compagnie, c'est la Minoan Lines. On a choisi la formule camping on deck qui nous permet d'avoir accès au bus tout en bénéficiant d'une cabine 4 personnes.
On gare le calif et on entre dans la salle d'enregistrement. Elle est blindée de monde et pas de clim'.
C'est étouffant.
Il nous faudra glander 1h30 dans la file d'attente pour récupérer nos précieux cézams.
Quel chemin de croix.
De retour dans le bus, on sort du check in et on arrive dans la zone d'embarquement.
Le personnel du port m'oriente avec les VL et non pas avec les CC.
Inquiet, je sors de mon véhicule et demande au gars confirmation. Celui-ci s'énerve sans que je comprenne pourquoi..
Après un échange plutôt musclé, il me fait changer de voie et je rejoins les CC.
Le calif qui me suis aura exactement le même accueil, mais avec lui, ça a failli en finir aux mains !
Le gars du port n'avait décidément pas la lumière à tous les étages..
Enfin, on embarque.
Mais ce n'est pas fini.
Je me retrouve entre un camion qui transporte du poisson et un autre 40T.
Pas un seul CC à l'horizon. On est dans la soute.
La gueule du camping on board.
Je demande à un membre d'équipage de me confirmer que l'accès au calif reste possible pendant la traversée, il me dit que oui.
On prend quelques affaires, et on monte à la réception pour retirer la clé de la cabine.
Le réceptionniste (grec) venait très probablement de se faire cuisiner par un autre client, c'est avec une humeur exécrable qu'il nous reçoit et m'envoie promener quand je lui demande si l'accès au bus est possible.
I don't have camping on board on this boat !!
Sic.
on pensait manger et déjeuner dedans, va falloir changer nos plans !
Aidé mon mon fiston, je redescend au garage qui est encore ouvert.
Je passe en mode pillage : les portes vont fermer, je dois prendre de quoi tenir 21h ! Une bassine, des sacs poubelles et c'est parti, je charge ! Bouffe, flotte, fringues. J'embarque tout ce qui passe.
Enfin on arrive dans la cabine.
La propreté laisse à désirer, mais on n'est pas à plaindre, la majorité des passagers squattent dans les coursives à même le sol.
Alors même du caramel dans mes draps ne me feront pas (trop) peur. Erk.
Avec 1h30 de retard, le bateau amorce enfin sa longue descente vers la Grèce.
Cette fois-ci c'est bon, Hercule et Athena nous voilà !!!
A suivre
Nos billets pour la Grèce sont réservés depuis plusieurs mois maintenant.
On a hâte de partir !
Et puis l'actualité grecque nous met le doute.
Que va-t-on trouver sur place ?
Quel accueil les grecs vont-ils réserver aux touristes ?
Est-ce qu'il y aura des problèmes de carburants et/ou de denrées alimentaires ?
C'est avec un peu d'appréhension que le 10 juillet 2015, nous prenons la route vers la péninsule hellénique.
10/07/2015
4h15. Je lance le V12 bi-turbo de mon calif beach toutes options.
6h00, je sors de mon rêve.
Il est 7h15 quand on ferme la maison à clé et qu'on saute dans notre maison secondaire mobile.
La météo est au top, grand ciel bleu.
En fin d'AM, on se pose du côté de Thiers, sur la base Iloa.
C'est une aire de camping-car gratos, assez calme. Ce jour là, l'eau est indispo car ils viennent tout juste de refaire la borne.
Seul bémol, on galère à trouver du pain frais.
11/07/15
La nuit fût très agréable.
La soirée un peu moins, il y avait quelques terrains de tennis occupés assez tardivement.
On reprend la route, peu fréquentée pour la période.
Dans l'AM, on arrive à Lanslevillard.
Après avoir réhydraté le calif, mangé une grosse glace, et effectué un ravitaillement fromagé, on décide de s'élever.
Non pas spirituellement (faut pas déconner, on est en vacances !) mais en altitude !
Direction Bonneval sur Arc, plus précisément l'Ecot.
Il y a quelques années , on y a fait de la raquette sur les chemins enneigés.
Aujourd'hui, la neige a cédé la place à des lupins de toutes les couleurs.
Peu de monde, on flâne sans but dans ce hameau hors du temps.
Juste profiter du calme et de la beauté des lieux.
Dans la montage, on entend les sifflements des marmottes.
Les enfants en verront quelques unes, probablement des jeunes de l'année.
La nuit arrive, on décide de rester sur place, sur le parking au départ des randos.
Il y a quelques autres califs posés pas loin de nous (un 73 et un 29). On est entre nous
12/07/15
Brrr, on s'est bien caillé cette nuit !
Tant bien que mal, je me suis hissé hors du duvet pour allumer le stationnaire.
Le soleil est encore masqué derrière les sommets, il nous tarde de sentir ses rayons !
Ils finissent enfin par frapper sur le calif et de suite, la température monte faisant sortir mes marmottes de leur terrier situé au rdc du beach.
P'tit dèj, rangement du matos et on remonte dans le carrosse.
Après un arrêt de courte durée à Bonneval ,
on approche de la frontière italienne que l'on franchit au niveau du Lac du Mont Cenis.
Nous voilà sur les autoroutes italiennes. Il fait très chaud, vive la clim'.
Notre prochaine étape, ce sera Venise !
Pourtant, Venise n'est pas du tout sur la route mais comme on a quelques jours à occuper, c'est à la cité lacustre que l'on posera le calif.
Nous arrivons sans encombre au Camping Rialto.
Ce camping est bien situé et bien desservi par les transports en commun.
Le problème, c'est qu'il est très bruyant et bondé. Beaucoup de français et de colos.
Pour 2 nuits, ça fera l'affaire.
Demain, on va voir les gondoles !
13/07/15
La nuit a été merdique mais bon, on dormira plus tard, les vacances ne font que commencer !
On prend nos billets de bus directement à l'accueil (francophone).
3€par personne - bus 19 vers Plazza di Roma et bus 05 pour le retour.
Au camping, on ne se rend pas vraiment compte que nous sommes à Venise.
On est content d'être là, mais sans plus.
Il faudra attendre cette vision pour réaliser et voir les visages des enfants s'illuminer:
Un taxi
Et voici le Pont Rialto.
C'est ce pont qui a emprunté son nom au camping où nous nous sommes posés.
A midi, on se fait une grosse pizza et surtout, on goûte au fameux spritz.
C'est bon, mais ça casse pas 3 pattes à un canard.
Ce qui est bien à Venise, c'est que dès qu'on s'écarte un peu, on trouve des ruelles désertes.
L'heure tourne
On arrive place St Marc où se trouve la basilique du même nom
Le grand canal dans lequel circulent, sauf aujourd'hui, les paquebots qui font tant polémique.
Le pont des Soupirs
En fin d'AM, on se cherche un peu d'ombre dans les parcs de la cité.
Malheureusement, les moustiques ont eu la même idée que nous.
Il se fait tard, on en a plein les jambes.
C'est heureux et rincés que nous rentrons au camping.
Il fait très chaud, un orage menace mais passera finalement loin.
Soirée bruyante et chaude, on a du mal à s'acclimater. Il faudra bien car en Grèce, il fera certainement encore plus chaud.
14/07/15
Après une photo du campement ,
On règle la facture, 88€ pour 2 nuits et on reprend la route pour Ancône.
2 options, prendre l'autoroute ou longer tranquillement la côte.
On choisit la seconde option.
Erreur.
La route est défoncée et les paysages ultra monotones. Aucun intérêt.
Donc j'écourte le récit de cette journée.
Le soir, c'est à Riccione qu'on fera étape. On pensait faire du sauvage mais c'est très urbanisé.
On tourne, on vire, finalement on se pose au camping Alberello.
Une route le sépare de la plage.
Bien qu'elle soit très moche et l'eau sale (lagune), on apprécie ce premier bain des vacances.
La soirée est agréable.
15/07/15
Il nous reste quelques petites heures de route, on a le temps alors ce matin on profite.
Après le p'tit dèj', on retourne à la plage.
Puis vers midi, la douloureuse tombe : 51.50 € sans électricité Ouch. J'ai mal.
Le tube de préparation H est resté à la maison, dommage.
Pour réussir nos vacances, il nous manque un élément important : la fameuse cafetière italienne Bialetti
C'est chose faite en début d'AM.
Après quelques km, nous voici enfin à Ancône.
Bon alors, l'embarcadère est par là, et le check in.. ah ben tiens, ce n'est pas au même endroit..
Notre compagnie, c'est la Minoan Lines. On a choisi la formule camping on deck qui nous permet d'avoir accès au bus tout en bénéficiant d'une cabine 4 personnes.
On gare le calif et on entre dans la salle d'enregistrement. Elle est blindée de monde et pas de clim'.
C'est étouffant.
Il nous faudra glander 1h30 dans la file d'attente pour récupérer nos précieux cézams.
Quel chemin de croix.
De retour dans le bus, on sort du check in et on arrive dans la zone d'embarquement.
Le personnel du port m'oriente avec les VL et non pas avec les CC.
Inquiet, je sors de mon véhicule et demande au gars confirmation. Celui-ci s'énerve sans que je comprenne pourquoi..
Après un échange plutôt musclé, il me fait changer de voie et je rejoins les CC.
Le calif qui me suis aura exactement le même accueil, mais avec lui, ça a failli en finir aux mains !
Le gars du port n'avait décidément pas la lumière à tous les étages..
Enfin, on embarque.
Mais ce n'est pas fini.
Je me retrouve entre un camion qui transporte du poisson et un autre 40T.
Pas un seul CC à l'horizon. On est dans la soute.
La gueule du camping on board.
Je demande à un membre d'équipage de me confirmer que l'accès au calif reste possible pendant la traversée, il me dit que oui.
On prend quelques affaires, et on monte à la réception pour retirer la clé de la cabine.
Le réceptionniste (grec) venait très probablement de se faire cuisiner par un autre client, c'est avec une humeur exécrable qu'il nous reçoit et m'envoie promener quand je lui demande si l'accès au bus est possible.
I don't have camping on board on this boat !!
Sic.
on pensait manger et déjeuner dedans, va falloir changer nos plans !
Aidé mon mon fiston, je redescend au garage qui est encore ouvert.
Je passe en mode pillage : les portes vont fermer, je dois prendre de quoi tenir 21h ! Une bassine, des sacs poubelles et c'est parti, je charge ! Bouffe, flotte, fringues. J'embarque tout ce qui passe.
Enfin on arrive dans la cabine.
La propreté laisse à désirer, mais on n'est pas à plaindre, la majorité des passagers squattent dans les coursives à même le sol.
Alors même du caramel dans mes draps ne me feront pas (trop) peur. Erk.
Avec 1h30 de retard, le bateau amorce enfin sa longue descente vers la Grèce.
Cette fois-ci c'est bon, Hercule et Athena nous voilà !!!
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Excellent !
Vivement la suite.
Vivement la suite.
Le bonheur n'est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager
dje44- Modèle : Polo 2009 2.2CDI argent cubanite - vendu
Polo 2013 2.2CDI argent cubanite - vendu
Polo 2016 V220 blanc - vendu
Motorisation : 2.2 CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
J'ai l'impression que la Grèce, ça se mérite
Après les moustiques italiens, la route côtière qui laisse à désirer et un embarquement des plus anecdotiques avec des placiers des plus aimables, j'espère que ce n'est pas un avant gout des vacances et que la suite sera plus heureuse
Vivement la suite
Après les moustiques italiens, la route côtière qui laisse à désirer et un embarquement des plus anecdotiques avec des placiers des plus aimables, j'espère que ce n'est pas un avant gout des vacances et que la suite sera plus heureuse
Vivement la suite
Bro Alré- Modèle : Viano Marco polo 2005
Motorisation : 2.2 CDI 150 cv
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Rhaaaa enfin !!!!!
Vivement la suite !
Étonnant le nombre de points communs rien que dans ces quelques jours de voyage, notre première nuit fut également du coté de Thiers , la deuxième sur les bords du lac du Monts Cenis
Y manquerait plus que vous ayez nagé avec une tortue dans le port de Kardamili et que vous soyez passés par Zantes, Olympie and Co
C'est bien tu vas me motiver à avancer dans mon CR, je viens déjà de finir la carte des "spots dodo" et j'ai commencé le tri des photos
Vivement la suite !
Étonnant le nombre de points communs rien que dans ces quelques jours de voyage, notre première nuit fut également du coté de Thiers , la deuxième sur les bords du lac du Monts Cenis
Y manquerait plus que vous ayez nagé avec une tortue dans le port de Kardamili et que vous soyez passés par Zantes, Olympie and Co
C'est bien tu vas me motiver à avancer dans mon CR, je viens déjà de finir la carte des "spots dodo" et j'ai commencé le tri des photos
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
17/07/15
Notre premier contact avec les grecs a été un peu rude la veille mais il en faut plus pour nous contrarier !
La traversée est paisible. La mer est d'huile et le soleil radieux.
Une petite escale à Igoumenitsa au cours de laquelle le bateau se vide, et nous reprenons la route de Patras.
Peu avant notre arrivée, on croise le sistership de notre bateau
Finalement, les 21h ... euuh .. 22h30 de traversée passent assez vite et la terre promise est enfin là, juste derrière la porte du bateau qui s'ouvre enfin.
Il est 19h quand on touche le sol grec.
Le plan de bataille n'est pas défini. on sait qu'on tournera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
On sait grosso modo ce qu'on ira voir (ou pas) mais ni le rythme ni les escales ne sont figés.
Alors ce soir, on prend la route jusqu'à KALOGRIA.
D'après ce qu'on a pu lire, il y aurait une plage tout à fait sympatoche qui mérite qu'on y trempe le maillot.
Sur la route, on découvre la circulation à la grecque.
Des malades.
De grands malades.
Les 2 roues sans casque, au téléphone parfois.
Les voitures qui doublent sur les zebras, parfois on passe à 4 sur une route simple. Il ne faut pas oublier de rouler sur la bande d'arrêt d'urgence pour laisser les autres usagers doubler. Le coup de klaxon est là pour te le rappeler ..
La sécurité routière est notion très abstraite là-bas ..
J'avoue qu'au cours des premiers km, quelques gouttes ont coulé sur mes tempes..
Et puis on s'y fait très bien, mais il faut rester vigilant..
Bon bref, revenons à nos moutons.
Ou plutôt à nos chèvres, y'en a beaucoup là-bas.
On cherche un spot près de l'eau mais comme il est tard, on finit au camper stop de Kalogria.
L'accueil est super agréable. Et il en sera ainsi dans tous les campings fréquentés durant notre périple.
Il y a peu de monde, quelques CC et nous.
La soirée est assez calme, mais les moustiques arrivent rapidement.
Heureusement que Vince a prévu la moustiquaire pour le auvent !
Certaines têtes brûlées arrivent à passer mais 4 guerriers affûtés les attendent de pieds fermes avec raquettes électriques et autre 5/5.
17/07/15
La nuit a été chaude, voire très chaude. Pas d'air, l'endormissement a été difficile.
Le camper stop propose du pain frais au petit dèj' (le petit déjeuner est sacré chez nous quand on est en vacances !), à prix dérisoire (2€ le méga pain).
En Grèce, on trouve souvent des toits au dessus des emplacements. Ça protège du soleil.
On laisse le bus au camping et on file à la plage prendre notre premier bain en mer ionienne.
Il y a un hôtel à côté de l'eau et la musique à bloc donne un côté Ibiza à cette plage peu fréquentée, comme l’hôtel d'ailleurs.
On aime ou on n'aime pas. Je dois dire que ça ne nous a pas forcément déplu.
Peu avant midi, on règle l'addition : 12 € - élec - eau - douche - WC - sourire et pain compris. Ha ha ha. Pardon.
Ça nous change du racket italien !
Ce midi, on a la flemme de faire la popotte alors on s'arrête au restau du camping Fournia Beach qui est recommandé au GDR.
Pas de doute, on est bien dans un restau grec :
Poulpes fris, échines, greek salad, frites et vin grec sont au menu et ça tombe bien, on a faim !
La mer, ça creuse.
Restau du Fournia Camping - 25€ pour 4 / vin et boisson pour les enfants compris.
On va se plaire ici !
Un p'tit coup d'oeil au GDR ainsi qu'à notre carte routière annotée et on se décide à traverser pour l’Île de ZANTE et sa fameuse baie du naufrage
Le bateau arrive, on est juste bien.
Le départ est dans une heure, j'en profite pour mettre quelques slips et maillots à sècher sur mon poulpe préféré (non frit celui-là).
Sauf que j'oublie de le décrocher du porte-vélo au moment d'embarquer..
Ca aura eu le mérite de faire marrer ceux qui me suivaient !
Zakynthos, tout le monde descend.
On sillonne le sud pensant trouver un spot pour ce soir mais c'est archi urbanisé. Impossible de se poser loin des maisons.
Il se fait tard et on ne veut pas rouler.
On se pose au camping ZANTE chaleureusement recommandé au GDR.
Et je dois dire que c'était notre meilleur camping du séjour.
On se pose face à la mer et sans attendre plus longtemps, on finit dans l'eau, tout comme le soleil.
18/07/15
On a dormi la porte ouverte, bercés par le doux bruit des vagues et la légère brise marine.
Quelle quiétude ! Cette nuit a été très reposante, vive les vacances !
Avouez qu'il y a pire comme emplacement !
On a promis aux enfants d'aller à la piscine alors feu. Il est 10h, il n'y a personne !
Les zoulous sont aux anges.
Après 253 plongeons et 127 tentatives de noyade de leur père en lui grimpant sur le dos alors qu'il ne voulait même pas (enfin un peu quand même), on quitte le bassin et rejoignons le calif.
Camping ZANTE - 18€
Aujourd'hui, on a décidé d'aller voir la baie du Naufrage (Navagio). Donc cap au nord.
La route est sublime.
Dès notre arrivée à St Nikolaos, on est assaillis par les "commerciaux" des vedettes qui rejoignent les Blue Caves et la Baie du Naufrage.
Pas de bol pour eux, on a faim, on décline leurs offres, pour le moment.
Un restau tape à l'oeil de madame, le To Nisi, dont la devanture bleue et blanche ne laisse pas indifférent.
La patronne nous accueille chaleureusement dans un français impeccable.
Quelle vue !
Quant à la carte ...
Restau TO NISI - 27 € pour 4
Puis, après avoir achetés les billets, et pendant qu'on attend le départ, les enfants font leur devoirs.
Ils révisent la conjugaison des verbes "nager" et "profiter" au présent du superlatif.
C'est parti !
Direction cette plage tant attendue !
On approche...
Et nous y voilà !
Cette épave, c'est un cargo utilisé par des contrebandiers et qui s'est échoué dans les années 80, abandonnant la carcasse aux caprices de la mer, du soleil et des touristes.
La couleur est naturelle ..
La navette nous dépose pour 1h. Il est 16h, la chaleur est forte.
L'épave vue de la poupe
C'est l'heure du retour, le bateau revient nous chercher .
Maintenant, direction les Blue Cave.
Le bateau s'approche de la falaise, l'eau est limpide
Après quelques manoeuvres délicates, le pilote rentre dans quelques grottes, ça passe limite, ça touche parfois, gare aux doigts !
Le Etretat poulos local
Petit arrêt baignade, je sors la caméra étanche
Le bateau nous ramène au port, on a passé un après-midi fabuleux !
On poursuit la route vers le nord et on se pose en contrebas du phare SKINARI.
Première nuit en sauvage après un sunset mémorable.
Demain, on retourne sur le continent et on ira visiter Olympie.
A suivre
Notre premier contact avec les grecs a été un peu rude la veille mais il en faut plus pour nous contrarier !
La traversée est paisible. La mer est d'huile et le soleil radieux.
Une petite escale à Igoumenitsa au cours de laquelle le bateau se vide, et nous reprenons la route de Patras.
Peu avant notre arrivée, on croise le sistership de notre bateau
Finalement, les 21h ... euuh .. 22h30 de traversée passent assez vite et la terre promise est enfin là, juste derrière la porte du bateau qui s'ouvre enfin.
Il est 19h quand on touche le sol grec.
Le plan de bataille n'est pas défini. on sait qu'on tournera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
On sait grosso modo ce qu'on ira voir (ou pas) mais ni le rythme ni les escales ne sont figés.
Alors ce soir, on prend la route jusqu'à KALOGRIA.
D'après ce qu'on a pu lire, il y aurait une plage tout à fait sympatoche qui mérite qu'on y trempe le maillot.
Sur la route, on découvre la circulation à la grecque.
Des malades.
De grands malades.
Les 2 roues sans casque, au téléphone parfois.
Les voitures qui doublent sur les zebras, parfois on passe à 4 sur une route simple. Il ne faut pas oublier de rouler sur la bande d'arrêt d'urgence pour laisser les autres usagers doubler. Le coup de klaxon est là pour te le rappeler ..
La sécurité routière est notion très abstraite là-bas ..
J'avoue qu'au cours des premiers km, quelques gouttes ont coulé sur mes tempes..
Et puis on s'y fait très bien, mais il faut rester vigilant..
Bon bref, revenons à nos moutons.
Ou plutôt à nos chèvres, y'en a beaucoup là-bas.
On cherche un spot près de l'eau mais comme il est tard, on finit au camper stop de Kalogria.
L'accueil est super agréable. Et il en sera ainsi dans tous les campings fréquentés durant notre périple.
Il y a peu de monde, quelques CC et nous.
La soirée est assez calme, mais les moustiques arrivent rapidement.
Heureusement que Vince a prévu la moustiquaire pour le auvent !
Certaines têtes brûlées arrivent à passer mais 4 guerriers affûtés les attendent de pieds fermes avec raquettes électriques et autre 5/5.
17/07/15
La nuit a été chaude, voire très chaude. Pas d'air, l'endormissement a été difficile.
Le camper stop propose du pain frais au petit dèj' (le petit déjeuner est sacré chez nous quand on est en vacances !), à prix dérisoire (2€ le méga pain).
En Grèce, on trouve souvent des toits au dessus des emplacements. Ça protège du soleil.
On laisse le bus au camping et on file à la plage prendre notre premier bain en mer ionienne.
Il y a un hôtel à côté de l'eau et la musique à bloc donne un côté Ibiza à cette plage peu fréquentée, comme l’hôtel d'ailleurs.
On aime ou on n'aime pas. Je dois dire que ça ne nous a pas forcément déplu.
Peu avant midi, on règle l'addition : 12 € - élec - eau - douche - WC - sourire et pain compris. Ha ha ha. Pardon.
Ça nous change du racket italien !
Ce midi, on a la flemme de faire la popotte alors on s'arrête au restau du camping Fournia Beach qui est recommandé au GDR.
Pas de doute, on est bien dans un restau grec :
Poulpes fris, échines, greek salad, frites et vin grec sont au menu et ça tombe bien, on a faim !
La mer, ça creuse.
Restau du Fournia Camping - 25€ pour 4 / vin et boisson pour les enfants compris.
On va se plaire ici !
Un p'tit coup d'oeil au GDR ainsi qu'à notre carte routière annotée et on se décide à traverser pour l’Île de ZANTE et sa fameuse baie du naufrage
Le bateau arrive, on est juste bien.
Le départ est dans une heure, j'en profite pour mettre quelques slips et maillots à sècher sur mon poulpe préféré (non frit celui-là).
Sauf que j'oublie de le décrocher du porte-vélo au moment d'embarquer..
Ca aura eu le mérite de faire marrer ceux qui me suivaient !
Zakynthos, tout le monde descend.
On sillonne le sud pensant trouver un spot pour ce soir mais c'est archi urbanisé. Impossible de se poser loin des maisons.
Il se fait tard et on ne veut pas rouler.
On se pose au camping ZANTE chaleureusement recommandé au GDR.
Et je dois dire que c'était notre meilleur camping du séjour.
On se pose face à la mer et sans attendre plus longtemps, on finit dans l'eau, tout comme le soleil.
18/07/15
On a dormi la porte ouverte, bercés par le doux bruit des vagues et la légère brise marine.
Quelle quiétude ! Cette nuit a été très reposante, vive les vacances !
Avouez qu'il y a pire comme emplacement !
On a promis aux enfants d'aller à la piscine alors feu. Il est 10h, il n'y a personne !
Les zoulous sont aux anges.
Après 253 plongeons et 127 tentatives de noyade de leur père en lui grimpant sur le dos alors qu'il ne voulait même pas (enfin un peu quand même), on quitte le bassin et rejoignons le calif.
Camping ZANTE - 18€
Aujourd'hui, on a décidé d'aller voir la baie du Naufrage (Navagio). Donc cap au nord.
La route est sublime.
Dès notre arrivée à St Nikolaos, on est assaillis par les "commerciaux" des vedettes qui rejoignent les Blue Caves et la Baie du Naufrage.
Pas de bol pour eux, on a faim, on décline leurs offres, pour le moment.
Un restau tape à l'oeil de madame, le To Nisi, dont la devanture bleue et blanche ne laisse pas indifférent.
La patronne nous accueille chaleureusement dans un français impeccable.
Quelle vue !
Quant à la carte ...
Restau TO NISI - 27 € pour 4
Puis, après avoir achetés les billets, et pendant qu'on attend le départ, les enfants font leur devoirs.
Ils révisent la conjugaison des verbes "nager" et "profiter" au présent du superlatif.
C'est parti !
Direction cette plage tant attendue !
On approche...
Et nous y voilà !
Cette épave, c'est un cargo utilisé par des contrebandiers et qui s'est échoué dans les années 80, abandonnant la carcasse aux caprices de la mer, du soleil et des touristes.
La couleur est naturelle ..
La navette nous dépose pour 1h. Il est 16h, la chaleur est forte.
L'épave vue de la poupe
C'est l'heure du retour, le bateau revient nous chercher .
Maintenant, direction les Blue Cave.
Le bateau s'approche de la falaise, l'eau est limpide
Après quelques manoeuvres délicates, le pilote rentre dans quelques grottes, ça passe limite, ça touche parfois, gare aux doigts !
Le Etretat poulos local
Petit arrêt baignade, je sors la caméra étanche
Le bateau nous ramène au port, on a passé un après-midi fabuleux !
On poursuit la route vers le nord et on se pose en contrebas du phare SKINARI.
Première nuit en sauvage après un sunset mémorable.
Demain, on retourne sur le continent et on ira visiter Olympie.
A suivre
Dernière édition par Vince29 le Mer 28 Oct 2015 - 1:29, édité 1 fois
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Bonsoir
Encore un fil qui me donne des fourmis dans roues du Marco !
Merci!
Et puis j'adore cette nouvelle forme de conjugaison: le présent du superlatif!
Millepattes
Encore un fil qui me donne des fourmis dans roues du Marco !
Merci!
Et puis j'adore cette nouvelle forme de conjugaison: le présent du superlatif!
Millepattes
Le vin d'ici est meilleur que l'eau-delà.
Millepattes- Modèle : VMP V6 couleur mélange de blanc et noir
Motorisation : oui avec MG9 actif
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Bonjour,
Très intéressé par ce retour très intéressant ; il va bien falloir que l'on aille voir à quoi ressemble la Grèce.
La première partie m'a laissé un peu dubitatif
La seconde
J'attends la suite
Très intéressé par ce retour très intéressant ; il va bien falloir que l'on aille voir à quoi ressemble la Grèce.
La première partie m'a laissé un peu dubitatif
La seconde
J'attends la suite
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
J'en ai marRRe de vos voyages en Grèce !!! MaRRe, maRRe maRRe !!!
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Allez, suite.
19/07/2015
Malgré quelques moustiques, la nuit a été très calme et reposante.
Le faisceau lumineux du phare a donné un côté surnaturel à ce spot.
Au petit matin, c'est le réveil qui nous sort de la couette en plumes d'oies. Nan je déconne, pas de couette, juste un pauvre drap pour se planquer des moustiques et c'est déjà assez épais !
Le soleil est encore bas et on peut petit-déjeuner avec des températures relativement clémentes.
Si on s'est levés tôt, c'est pour attraper le bateau du retour sur le continent.
Peu d'attente, on embarque presque immédiatement sur le ferry.
KYLLINI - ZAKYNTHOS : 102€ A/R - 2A + 2 E
Une petite heure de traversée et nous revoici à Kyllini.
On prend aussitôt la route d'Olympie.
En chemin, le charme est rompu par les monticules de déchets qui gisent sur le bord des routes. Y'en a partout.
Et aux intersections et feux, des roms font la manche. Des gosses de moins de 10 ans en général. Dur retour à la réalité. Nos enfants nous posent plein de questions, on y répond comme on peut.
Au bout de notre Bretagne, on n'est pas confronté à cette réalité. Pas simple.
En début d'AM, le calif arrive à Olympie (et nous aussi du coup).
Le soleil est à la verticale, ça cogne dur. On prend donc notre temps pour manger. Après quelques milliers d'années d'attente, Olympie n'est plus à 1h près, elle peut encore patienter un peu !
Après le déjeuner, nous voici sur le parking, celui-ci est quasi vide. Chouette, y'aura personne !
Et effectivement, après avoir payé l'entrée (9€ pour 4, gratos pour les zoulous) on constate la quasi absence de touristes. Tant mieux.
C'est vrai, c'est pénible les touristes.
On déambule au milieu des ruines et on se sent tout petit.
On est à Olympie quoi ! Usain Bolt, Mickael Phelps, Jessie Owens, les Barjots et Jackson Richardson, tout a commencé ici.
Si beaucoup de temples sont ruinés, il reste quand même des zones super bien conservées comme ces faïences au sol.
Le temple de Zeus
Le stade.
Il faut savoir qu'un stade c'est, à l'origine, une unité de mesure, 192m pour Olympie (contre 196m à Epidaure).
A l'époque, les athlètes couraient ... nus ... avec la nouille à l'air. La classe quoi.
De nos jours, bien qu'aussi musclés, beaux, virils, intelligents, etc ... les athlètes sont vêtus. Désolés mesdames.
Malgré l'importance antique du lieu, celui-ci est déserté, très peu de touristes, on profite de ces lieux imprégnés d'histoire(s)
On achève notre visite par un petit tour au musée.
Bien qu'intéressés par le site, les enfants ont leur dose.
Il est temps de rejoindre la mer et d'aller se baigner !
C'est sur le parking de la plage KAKOVATO qu'on se pose en début de soirée.
Il y a une douche et une cabine pour se changer.
Pas de bol, l'eau est coupée. Mince, on est à sec.
Je prends le petit bidon de 5L, mon bâton de pèlerin et direction les habitations à la recherche d'une fontaine ou d'un robinet.
A peine ai-je le temps que franchir la première maison qu'une dame m'interpelle et me demande si j'ai besoin d'aide. Sympa.
Je lui demande s'il y a une source ou un truc dans le genre dans le coin, et elle me prend le bidon et le rempli au robinet de son immense cuisine extérieure. Je remercie la dame et glorieux, je retourne au calif avec mon précieux chargement.
En arrivant au calif, je constate qu'ils ont remis l'eau à la douche ... pfff.
Direction la plage !
Toit levé, panneau solaire à l'ouest, on peaufine la charge de la batterie aux avant la nuit.
Sous l'oeil d'une belle cigale
Quelques mamies nous rejoignent dans l'eau dans une joyeuse cacophonie. Dommage qu'on ne comprenne pas leurs propos, vu les éclats de rire, ça devait être sympa !
On profitera de la plage jusqu'à presque 23h ! Quel pied de se baigner comme ça !
Epuisés par cette journée olympique, on se couche tard, bercé par le ressac de la mer.
Demain, on fera une rando aquatique après avoir visité le Temple de Vasses
A suivre
19/07/2015
Malgré quelques moustiques, la nuit a été très calme et reposante.
Le faisceau lumineux du phare a donné un côté surnaturel à ce spot.
Au petit matin, c'est le réveil qui nous sort de la couette en plumes d'oies. Nan je déconne, pas de couette, juste un pauvre drap pour se planquer des moustiques et c'est déjà assez épais !
Le soleil est encore bas et on peut petit-déjeuner avec des températures relativement clémentes.
Si on s'est levés tôt, c'est pour attraper le bateau du retour sur le continent.
Peu d'attente, on embarque presque immédiatement sur le ferry.
KYLLINI - ZAKYNTHOS : 102€ A/R - 2A + 2 E
Une petite heure de traversée et nous revoici à Kyllini.
On prend aussitôt la route d'Olympie.
En chemin, le charme est rompu par les monticules de déchets qui gisent sur le bord des routes. Y'en a partout.
Et aux intersections et feux, des roms font la manche. Des gosses de moins de 10 ans en général. Dur retour à la réalité. Nos enfants nous posent plein de questions, on y répond comme on peut.
Au bout de notre Bretagne, on n'est pas confronté à cette réalité. Pas simple.
En début d'AM, le calif arrive à Olympie (et nous aussi du coup).
Le soleil est à la verticale, ça cogne dur. On prend donc notre temps pour manger. Après quelques milliers d'années d'attente, Olympie n'est plus à 1h près, elle peut encore patienter un peu !
Après le déjeuner, nous voici sur le parking, celui-ci est quasi vide. Chouette, y'aura personne !
Et effectivement, après avoir payé l'entrée (9€ pour 4, gratos pour les zoulous) on constate la quasi absence de touristes. Tant mieux.
C'est vrai, c'est pénible les touristes.
On déambule au milieu des ruines et on se sent tout petit.
On est à Olympie quoi ! Usain Bolt, Mickael Phelps, Jessie Owens, les Barjots et Jackson Richardson, tout a commencé ici.
Si beaucoup de temples sont ruinés, il reste quand même des zones super bien conservées comme ces faïences au sol.
Le temple de Zeus
Le stade.
Il faut savoir qu'un stade c'est, à l'origine, une unité de mesure, 192m pour Olympie (contre 196m à Epidaure).
A l'époque, les athlètes couraient ... nus ... avec la nouille à l'air. La classe quoi.
De nos jours, bien qu'aussi musclés, beaux, virils, intelligents, etc ... les athlètes sont vêtus. Désolés mesdames.
Malgré l'importance antique du lieu, celui-ci est déserté, très peu de touristes, on profite de ces lieux imprégnés d'histoire(s)
On achève notre visite par un petit tour au musée.
Bien qu'intéressés par le site, les enfants ont leur dose.
Il est temps de rejoindre la mer et d'aller se baigner !
C'est sur le parking de la plage KAKOVATO qu'on se pose en début de soirée.
Il y a une douche et une cabine pour se changer.
Pas de bol, l'eau est coupée. Mince, on est à sec.
Je prends le petit bidon de 5L, mon bâton de pèlerin et direction les habitations à la recherche d'une fontaine ou d'un robinet.
A peine ai-je le temps que franchir la première maison qu'une dame m'interpelle et me demande si j'ai besoin d'aide. Sympa.
Je lui demande s'il y a une source ou un truc dans le genre dans le coin, et elle me prend le bidon et le rempli au robinet de son immense cuisine extérieure. Je remercie la dame et glorieux, je retourne au calif avec mon précieux chargement.
En arrivant au calif, je constate qu'ils ont remis l'eau à la douche ... pfff.
Direction la plage !
Toit levé, panneau solaire à l'ouest, on peaufine la charge de la batterie aux avant la nuit.
Sous l'oeil d'une belle cigale
Quelques mamies nous rejoignent dans l'eau dans une joyeuse cacophonie. Dommage qu'on ne comprenne pas leurs propos, vu les éclats de rire, ça devait être sympa !
On profitera de la plage jusqu'à presque 23h ! Quel pied de se baigner comme ça !
Epuisés par cette journée olympique, on se couche tard, bercé par le ressac de la mer.
Demain, on fera une rando aquatique après avoir visité le Temple de Vasses
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Héhé encore un spot dodo commun, la plage de Kakovatos est celle où on s'est posé les pieds quasi dans l'eau (exactement >ici<)
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
C'est marrant ça.
Je ne retrouve plus le petit parking sur lequel on était, mais c'était bien par là.
Je ne retrouve plus le petit parking sur lequel on était, mais c'était bien par là.
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
20/07/2015
Pas terrible cette nuit, pas mal de chiens ont malmené mon sommeil léger.
Ce matin, je suis le premier levé et je profite du calme et de la relative "fraicheur" (humour) pour courir sur la plage.
Ben oui, y'a le marathon du Médoc en septembre à préparer !
Je dois dire que l'appel de la mer m'a vite détourné de mon objectif de ce début de matinée. Aucune volonté le Vince.
Rapidement, mon fiston me rejoint à la flotte, on est seuls, c'est le panard !
Ces dames finissent par se lever également, chassées des bras de Morphée par le soleil qui transforme le calif en four.
Pendant le petit dèj', les mamies d'hier soir reviennent et en passant devant nous, elles nous saluent d'un joyeux Kalimera qui nous donne le sourire !
Les enfants descendent leurs bols de céréales rapidement et filent se baigner tandis qu'on prépare le bus pour de nouvelles aventures.
Ce matin, c'est visite du Temple de Bassae (Naos Epikouriou Apollonos).
Sur la carte c'est juste à côté, sauf que la route fait des zig et des zag et il nous faudra plus d'une heure pour grimper au temple qui se situe sur les hauteurs.
La température est un peu plus supportable à cette altitude, mais elle frôle avec les 35°C quand même !
Comme nous nous y attendions, le temple est abrité sous un énorme barnum, ce qui ne permet pas de bien se rendre compte de la taille du bestiau.
Une fois de plus, l'entrée est horriblement chère, 6€ pour 2, c'est gratuit pour les pissous.
C'est vraiment le gros gros avantage culturel de la Grèce, les tarifs des sites que nous avons fréquentés sont dérisoires, ce qui permet de voir plein de choses pour pas cher.
Le temple est en rénovation depuis pas mal de temps. On peut d'ailleurs observer les travaux en direct. C'est intéressant.
Une petite dernière :
Visite très agréable mais les ventres commencent à gargouiller, il est temps de se trouver un p'tit coin à l'ombre pour casser la croûte.
C'est auprès de l'ancienne fontaine de Figalia que nous trouvons notre bonheur. La traversée du village a été mémorable puisque la route est en marbre blanc ! Éblouissant dans tous les sens du terme !
Après le déjeuner, on décide de partir à la recherche de la cascade Neda. Bon là, je ne sais pas ce qu'on a fichu, mais on ne l'a jamais trouvée.
C'est mon grand regret des vacances car les photos trouvées sur le net étaient appétissantes.
Du coup, on a fait une belle rando dans la rivière. Les enfants se sont éclatés !
Une belle AM passée dans l'eau, c'était rafraîchissant !
L'heure tourne, demain on aimerait profiter de la plage de Voidokilia alors on a un peu de route à faire.
En début de soirée, après quelques tours et détours, on arrive enfin sur le parking de la plage.
Il y a un panneau interdisant le camping sauvage, normal, on est dans une réserve et des tortues viennent par là la nuit.
Alors on décide de s'éclipser et de revenir demain.
Galère pour trouver un spot alors tardivement, on finit au camping Erodios.
Accueil très sympa, pelouse verte, haies impeccablement taillées, c'est un très beau camping.
Alors que l'on débute l'apéro (on ne se refait pas), nore voisin grec sort son bouzouki sous les yeux de sa femme et de la mienne.
Rassurez-vous, ça n'a rien de sexuel, c'est juste la guitare trad' grecque!
Toute la soirée, il chantera, accompagnée par son épouse, des chants grecs absolument sublimes.
Cet accompagnement sonore durera jusqu'à presque minuit, c'était extra !
Il est tard, au lit !
21/07/2015
Une fois de plus je suis le premier levé et fidèle à mes habitudes, je pars nager dans la rade de Pylos qui nous fait face.
Cette matinée au camping sera consacrée à la lessive... et à la baignade sur la plage du camping !
Midi approchant, on lève le camp.
Camping ERODIOS : 30 €
Ce midi, une fois n'est pas coutume, c'est restau :mrgreen:
Une petite taverne proche de l'hotel Navarone fera l'affaire
Tzatziki, échine de porc, salade de tomates et olive, on s'en met plein la panse.
Peu de touristes, je crois même que les autres clients sont des locaux.
Le personnel se plie en 4 pour nous servir, s'en est même parfois gênant.
On se sent épiés, ils ne veulent pas décevoir les rares touristes venus en Grèce malgré la crise.
On a souvent eu ce sentiment durant notre périple.
Mon plat, 3 frites et 1/2 cochon :
Après ce repas copieux, nous voici enfin aux abords de la plage de Voidokilia. Enfin !!!
Cette plage est un mythe, elle est considéré comme une des plus belles plages de Grèce.
Vu du dessus, cette plage ressemble à une coquille St Jacques. Elle est reliée à la mer par un étroit passage bordé de hautes falaises.
Les enfants passent leur AM dans l'eau tandis que de mon côté je ne peux m'empêcher d'enfiler mes tongs de randonnée et d'aller explorer les environs.
La passe :
Quand on regarde vers la passe, y'a une falaise à droite, et ben juste derrière cette falaise, il y a une petite crique tout mimi très peu fréquentée.
De vastes bassins ont été formé avec de gros galets. Pas mal ces baignoires !
Pas de sable dans l'eau, juste des galets qui donnent une couleur verte à l'eau.
Retour au dessus de la plage de Voidokilia.
Au premier plan la plage, au second la lagune, et au fond, la rade de Pylos où on dormira ce soir.
J'ai profité de l'absence de bateau pour faire le tour complet de la plage à la nage et j'ai eu la chance de croiser quelques petits barracudas sur la pointe nord. Super chouette à voir.
Après cette journée extrêmement stressante, on quitte à regret ce petit paradis et c'est à Pylos qu'on se pose en fin d'AM.
Il y a un parking assez vaste qui sert également de port de plaisance. Quelques gros voiliers sont amarrés, on décide de tenter le coup pour la nuit. On verra bien.
Il fait encore chaud, il nous faut une énorme glace !
La ville de Pylos est extrêmement jolie. Beaucoup de fleurs et de fruitiers bordent les ruelles. La place centrale est animée et les anciens se retrouvent sous les platanes qui donnent un côté provençal à ce joli bourg.
L'église et sa vue magistrale sur la rade :
Au fur-et-à-mesure que le soleil décline, les grecs se retrouvent dehors, les scooters et autres moto commencent à circuler.
Les grecs sont des oiseaux de nuit et ça, on va l'apprendre à nos dépens au cours de la nuit prochaine ...
Retour au calif et après avoir enfilé les maillots, on rejoint les enfants du village qui sautent et plongent du quai.
Tandis que le soleil s'apprête à plonger à son tour dans la rade, on se plie au rituel apéristique des vacances.
Dernière respiration avant 12h d'apnée
Après le repas, il y a foule sur le parking, ça tourne, ça discute, ça téléphone..
Beaucoup de pêcheurs débarquent sur leurs mobylettes ou à bord de pick-up, c'est un peu le bazar .. la nuit s'annonce pénible.
Comme on n'est pas spécialement fatigués, une petite ballade nocturne est la bienvenue.
La place du bourg, bien vide en fin d'AM est pleine à craquer. Les terrasses des restaus sont blindées, il y a foule.
Au loin, de la musique résonne, aie aie aie, la nuit va vraiment être looongue ..
On déplace le calif pour s'écarter du quai car celui-ci est totalement occupé par des pêcheurs.
Le CC italien d'à côté se déplace également et vient nous rejoindre.
Il est maintenant trop tard pour changer de spot, on lève le toit sans grande conviction, on verra bien !
22/07/2015
Une nuit POU-RRIE ! Mais alors, archi pourrie !!
Les derniers énergumènes se sont éclipsés vers 5h du matin.
Groupes de jeunes, scooter, motos, gens qui téléphonent presque appuyés au camion. Grrrrr !
Vers 6h, les pêcheurs ont remplacé les noctambules, ça braille, ça rit, ça s'engueule tandis que le camping cariste italien d'à côté se bat avec les montants de sa tonnelle qu'il essaye de monter. Raz-le-bol !
La pire nuit du séjour.
Bon, l'avantage de cette escale moisie, c'est qu'à 8h30 on est à nouveau sur la route.
Celle-ci nous mène à Methoni dont la citadelle est un incontournable du coin.
Son accès est libre d'accès, les grilles sont grandes ouvertes.
Une fois de plus, il n'y a personne.
Ce matin, il fait extrêmement chaud, il est 10h30 et le thermomètre du calif affiche ... 40.5°C !
Quand on sait que la température maxi est atteinte vers 17h, je vous laisse imaginer ...
Aujourd'hui, on ne visitera rien, la chaleur est rebutante.
Ce sera plage.
J'avais repéré un spot sur P4Night avant de partir, du côté de Faneromeni.
Une petite route qui se termine en piste et nous voici au bord de l'eau.
Il est à peine midi, on passera toute la journée entre sieste, lecture, baignades et Uno.
Une journée au paradis.
Un grec, qui dormait dans son hamac un peu plus haut dans les oliviers, se lève et vient nous proposer de l'huile et des olives de la production de son voisin. On fait affaire et il nous ramène une bouteille d'huile de 2 L et un bocal d'olives noires préparées.
La salade grecque du soir ainsi accompagnée sera incomparable ..
A 20m de nous, un couple avait également planté sa tente et tendu 2 hamacs dans les arbres. Ils nous saluent discrètement. Ils sont grecs et semblent passer leur vacances ainsi, en sauvage.
A part ce couple, personne. Le marchand d'huile est parti, en nous saluant.
Porte coulissante grande ouverte sous un ciel étoilé d’anthologie, c'est ici qu'on passera une des meilleures nuits du séjour.
A suivre
Pas terrible cette nuit, pas mal de chiens ont malmené mon sommeil léger.
Ce matin, je suis le premier levé et je profite du calme et de la relative "fraicheur" (humour) pour courir sur la plage.
Ben oui, y'a le marathon du Médoc en septembre à préparer !
Je dois dire que l'appel de la mer m'a vite détourné de mon objectif de ce début de matinée. Aucune volonté le Vince.
Rapidement, mon fiston me rejoint à la flotte, on est seuls, c'est le panard !
Ces dames finissent par se lever également, chassées des bras de Morphée par le soleil qui transforme le calif en four.
Pendant le petit dèj', les mamies d'hier soir reviennent et en passant devant nous, elles nous saluent d'un joyeux Kalimera qui nous donne le sourire !
Les enfants descendent leurs bols de céréales rapidement et filent se baigner tandis qu'on prépare le bus pour de nouvelles aventures.
Ce matin, c'est visite du Temple de Bassae (Naos Epikouriou Apollonos).
Sur la carte c'est juste à côté, sauf que la route fait des zig et des zag et il nous faudra plus d'une heure pour grimper au temple qui se situe sur les hauteurs.
La température est un peu plus supportable à cette altitude, mais elle frôle avec les 35°C quand même !
Comme nous nous y attendions, le temple est abrité sous un énorme barnum, ce qui ne permet pas de bien se rendre compte de la taille du bestiau.
Une fois de plus, l'entrée est horriblement chère, 6€ pour 2, c'est gratuit pour les pissous.
C'est vraiment le gros gros avantage culturel de la Grèce, les tarifs des sites que nous avons fréquentés sont dérisoires, ce qui permet de voir plein de choses pour pas cher.
Le temple est en rénovation depuis pas mal de temps. On peut d'ailleurs observer les travaux en direct. C'est intéressant.
Une petite dernière :
Visite très agréable mais les ventres commencent à gargouiller, il est temps de se trouver un p'tit coin à l'ombre pour casser la croûte.
C'est auprès de l'ancienne fontaine de Figalia que nous trouvons notre bonheur. La traversée du village a été mémorable puisque la route est en marbre blanc ! Éblouissant dans tous les sens du terme !
Après le déjeuner, on décide de partir à la recherche de la cascade Neda. Bon là, je ne sais pas ce qu'on a fichu, mais on ne l'a jamais trouvée.
C'est mon grand regret des vacances car les photos trouvées sur le net étaient appétissantes.
Du coup, on a fait une belle rando dans la rivière. Les enfants se sont éclatés !
Une belle AM passée dans l'eau, c'était rafraîchissant !
L'heure tourne, demain on aimerait profiter de la plage de Voidokilia alors on a un peu de route à faire.
En début de soirée, après quelques tours et détours, on arrive enfin sur le parking de la plage.
Il y a un panneau interdisant le camping sauvage, normal, on est dans une réserve et des tortues viennent par là la nuit.
Alors on décide de s'éclipser et de revenir demain.
Galère pour trouver un spot alors tardivement, on finit au camping Erodios.
Accueil très sympa, pelouse verte, haies impeccablement taillées, c'est un très beau camping.
Alors que l'on débute l'apéro (on ne se refait pas), nore voisin grec sort son bouzouki sous les yeux de sa femme et de la mienne.
Rassurez-vous, ça n'a rien de sexuel, c'est juste la guitare trad' grecque!
Toute la soirée, il chantera, accompagnée par son épouse, des chants grecs absolument sublimes.
Cet accompagnement sonore durera jusqu'à presque minuit, c'était extra !
Il est tard, au lit !
21/07/2015
Une fois de plus je suis le premier levé et fidèle à mes habitudes, je pars nager dans la rade de Pylos qui nous fait face.
Cette matinée au camping sera consacrée à la lessive... et à la baignade sur la plage du camping !
Midi approchant, on lève le camp.
Camping ERODIOS : 30 €
Ce midi, une fois n'est pas coutume, c'est restau :mrgreen:
Une petite taverne proche de l'hotel Navarone fera l'affaire
Tzatziki, échine de porc, salade de tomates et olive, on s'en met plein la panse.
Peu de touristes, je crois même que les autres clients sont des locaux.
Le personnel se plie en 4 pour nous servir, s'en est même parfois gênant.
On se sent épiés, ils ne veulent pas décevoir les rares touristes venus en Grèce malgré la crise.
On a souvent eu ce sentiment durant notre périple.
Mon plat, 3 frites et 1/2 cochon :
Après ce repas copieux, nous voici enfin aux abords de la plage de Voidokilia. Enfin !!!
Cette plage est un mythe, elle est considéré comme une des plus belles plages de Grèce.
Vu du dessus, cette plage ressemble à une coquille St Jacques. Elle est reliée à la mer par un étroit passage bordé de hautes falaises.
Les enfants passent leur AM dans l'eau tandis que de mon côté je ne peux m'empêcher d'enfiler mes tongs de randonnée et d'aller explorer les environs.
La passe :
Quand on regarde vers la passe, y'a une falaise à droite, et ben juste derrière cette falaise, il y a une petite crique tout mimi très peu fréquentée.
De vastes bassins ont été formé avec de gros galets. Pas mal ces baignoires !
Pas de sable dans l'eau, juste des galets qui donnent une couleur verte à l'eau.
Retour au dessus de la plage de Voidokilia.
Au premier plan la plage, au second la lagune, et au fond, la rade de Pylos où on dormira ce soir.
J'ai profité de l'absence de bateau pour faire le tour complet de la plage à la nage et j'ai eu la chance de croiser quelques petits barracudas sur la pointe nord. Super chouette à voir.
Après cette journée extrêmement stressante, on quitte à regret ce petit paradis et c'est à Pylos qu'on se pose en fin d'AM.
Il y a un parking assez vaste qui sert également de port de plaisance. Quelques gros voiliers sont amarrés, on décide de tenter le coup pour la nuit. On verra bien.
Il fait encore chaud, il nous faut une énorme glace !
La ville de Pylos est extrêmement jolie. Beaucoup de fleurs et de fruitiers bordent les ruelles. La place centrale est animée et les anciens se retrouvent sous les platanes qui donnent un côté provençal à ce joli bourg.
L'église et sa vue magistrale sur la rade :
Au fur-et-à-mesure que le soleil décline, les grecs se retrouvent dehors, les scooters et autres moto commencent à circuler.
Les grecs sont des oiseaux de nuit et ça, on va l'apprendre à nos dépens au cours de la nuit prochaine ...
Retour au calif et après avoir enfilé les maillots, on rejoint les enfants du village qui sautent et plongent du quai.
Tandis que le soleil s'apprête à plonger à son tour dans la rade, on se plie au rituel apéristique des vacances.
Dernière respiration avant 12h d'apnée
Après le repas, il y a foule sur le parking, ça tourne, ça discute, ça téléphone..
Beaucoup de pêcheurs débarquent sur leurs mobylettes ou à bord de pick-up, c'est un peu le bazar .. la nuit s'annonce pénible.
Comme on n'est pas spécialement fatigués, une petite ballade nocturne est la bienvenue.
La place du bourg, bien vide en fin d'AM est pleine à craquer. Les terrasses des restaus sont blindées, il y a foule.
Au loin, de la musique résonne, aie aie aie, la nuit va vraiment être looongue ..
On déplace le calif pour s'écarter du quai car celui-ci est totalement occupé par des pêcheurs.
Le CC italien d'à côté se déplace également et vient nous rejoindre.
Il est maintenant trop tard pour changer de spot, on lève le toit sans grande conviction, on verra bien !
22/07/2015
Une nuit POU-RRIE ! Mais alors, archi pourrie !!
Les derniers énergumènes se sont éclipsés vers 5h du matin.
Groupes de jeunes, scooter, motos, gens qui téléphonent presque appuyés au camion. Grrrrr !
Vers 6h, les pêcheurs ont remplacé les noctambules, ça braille, ça rit, ça s'engueule tandis que le camping cariste italien d'à côté se bat avec les montants de sa tonnelle qu'il essaye de monter. Raz-le-bol !
La pire nuit du séjour.
Bon, l'avantage de cette escale moisie, c'est qu'à 8h30 on est à nouveau sur la route.
Celle-ci nous mène à Methoni dont la citadelle est un incontournable du coin.
Son accès est libre d'accès, les grilles sont grandes ouvertes.
Une fois de plus, il n'y a personne.
Ce matin, il fait extrêmement chaud, il est 10h30 et le thermomètre du calif affiche ... 40.5°C !
Quand on sait que la température maxi est atteinte vers 17h, je vous laisse imaginer ...
Aujourd'hui, on ne visitera rien, la chaleur est rebutante.
Ce sera plage.
J'avais repéré un spot sur P4Night avant de partir, du côté de Faneromeni.
Une petite route qui se termine en piste et nous voici au bord de l'eau.
Il est à peine midi, on passera toute la journée entre sieste, lecture, baignades et Uno.
Une journée au paradis.
Un grec, qui dormait dans son hamac un peu plus haut dans les oliviers, se lève et vient nous proposer de l'huile et des olives de la production de son voisin. On fait affaire et il nous ramène une bouteille d'huile de 2 L et un bocal d'olives noires préparées.
La salade grecque du soir ainsi accompagnée sera incomparable ..
A 20m de nous, un couple avait également planté sa tente et tendu 2 hamacs dans les arbres. Ils nous saluent discrètement. Ils sont grecs et semblent passer leur vacances ainsi, en sauvage.
A part ce couple, personne. Le marchand d'huile est parti, en nous saluant.
Porte coulissante grande ouverte sous un ciel étoilé d’anthologie, c'est ici qu'on passera une des meilleures nuits du séjour.
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Rhaaaa je me régale toujours autant de lire ton report
Je vois qu'on a raté Methoni (rencard oblige ) ça tombe bien j'ai l'intention d'y retourner
La prochaine fois passez la nuit à Voidokilia, on y dort très bien (sans déranger les tortues) Par contre faut vraiment être fou pour aller courir le matin (ou le soir et même la nuit !!)
Je vois qu'on a raté Methoni (rencard oblige ) ça tombe bien j'ai l'intention d'y retourner
La prochaine fois passez la nuit à Voidokilia, on y dort très bien (sans déranger les tortues) Par contre faut vraiment être fou pour aller courir le matin (ou le soir et même la nuit !!)
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
23/07/2015
Euh non, finalement je ne suis pas pressé d'aller me coucher et d'être le lendemain donc :
22/07/2015 (suite)
On a vraiment déniché le spot de rêve. A part les vaguelettes et la légère brise dans le feuillage des olivier, y'a pas un bruit.
Je ne résiste pas à la tentation d'une baignade nocturne rafraîchissante.
Avec l'absence de soleil, la température de la mer descend vite, mais elle reste quand même très bonne !
Je commence à avoir "froid", il est temps de rentrer, une bonne douche au clair de lune et au lit !
23/07/2015
Ce matin, pour changer, le ciel est d'un bleu limpide, tout comme la mer.
Inutile de vous dire que la baignade a été notre première activité du jour !
Le couple qui a dormi plus haut dans les oliviers passent devant nous et s'arrête pour discuter.
Ils partent en excursion et nous proposent d'utiliser leurs hamacs si nes enfants souhaitent faire une sieste.
"ils sont à nous, mais ça nous fait plaisir de vous les prêter si vous le souhaitez".
Cette gentillesse grecque est vraiment déconcertante !
En fin de matinée, avant de quitter ce spot merveilleux, se prend un p'tit café sur la plage :
Le chemin d'accès est pas mal défoncé (ornières) et un van arrivé de bonne heure ce matin un mal de fou à remonter, c'est un propulsion.
Il a été obligé de prendre de l'élan et de débarquer ses passagers.
De notre côté, avec le 4 motion, aucun souci !
Nous voici maintenant à Koroni.
Superbe village aux ruelles étroites et aux maisons blanches.
C'est un petit port de pêche surplombé par les ruines d'un vieux moulin d'où j'ai pu prendre cette photo :
Vu depuis le port, au loin on aperçoit le 2ème doigt du Peloponnese :
Il fait tellement beau que les loups (ou bars pour les bretons !) se baignent aussi !
Le calme des ruelles de Koroni
On poursuit notre route et en milieu d'AM, on s'arrête dans une taverne pour déjeuner.
En vacances, et surtout en Grèce, on n'a plus d'heure ..
Poulet, salade grecque, saucisses, 27€ pour 4, boissons et plage comprise !
J'avais prévu de m'arrêter à Kardamyli pour espérer avoir un des moments forts du séjour.
Un petit texto de Penkalet reçu quelques jours avant me confirme la nécessité de nous y arrêter.
C'est un petit port de pêche aux eaux peu profondes, et donc chaudes.
Alors que le calif descend le chemin, Madame aperçoit l'objet de notre visite au milieu de la baie : une énorme tortue !
L'excitation est à son comble dans le calif, limite si les enfants n'ont pas déjà mis leurs palmes et masque/tuba dans la voiture !
Minute les zoulous, on observe avant de se jeter à l'eau. Pas de plaisancier, pas de pêcheur, pas de courant, la tortue est dans cette direction, c'est bon, à l'eau !
Le quai
On nage tranquillement, pas de geste brusque, pas de cri.
Elle remonte de temps en temps pour respirer alors il va falloir chercher un peu !
Finalement, je la découvre posée sur le sable, immobile. Quelle vision !
Madame décolle paisiblement du fond et remonte prendre l'air :
Une petite vidéo :
Un des meilleurs moments du séjour incontestablement !
On profite de cet instant mais on ne veut pas la déranger trop longtemps alors on retourne au bord et laissons sa majesté nager tranquillement dans sa baie.
La journée avance paisiblement et on veut avancer un peu.
En début de soirée, on se pose du côté de Trachila, sur le parking du départ de la rando vers les gorges de Lagada. La route est en impasse et s'achève dans un chemin.
La soirée très paisible. Nous sommes seuls, face à la mer et au coucher de soleil.
Quel pied ses vacances !
A suivre
Euh non, finalement je ne suis pas pressé d'aller me coucher et d'être le lendemain donc :
22/07/2015 (suite)
On a vraiment déniché le spot de rêve. A part les vaguelettes et la légère brise dans le feuillage des olivier, y'a pas un bruit.
Je ne résiste pas à la tentation d'une baignade nocturne rafraîchissante.
Avec l'absence de soleil, la température de la mer descend vite, mais elle reste quand même très bonne !
Je commence à avoir "froid", il est temps de rentrer, une bonne douche au clair de lune et au lit !
23/07/2015
Ce matin, pour changer, le ciel est d'un bleu limpide, tout comme la mer.
Inutile de vous dire que la baignade a été notre première activité du jour !
Le couple qui a dormi plus haut dans les oliviers passent devant nous et s'arrête pour discuter.
Ils partent en excursion et nous proposent d'utiliser leurs hamacs si nes enfants souhaitent faire une sieste.
"ils sont à nous, mais ça nous fait plaisir de vous les prêter si vous le souhaitez".
Cette gentillesse grecque est vraiment déconcertante !
En fin de matinée, avant de quitter ce spot merveilleux, se prend un p'tit café sur la plage :
Le chemin d'accès est pas mal défoncé (ornières) et un van arrivé de bonne heure ce matin un mal de fou à remonter, c'est un propulsion.
Il a été obligé de prendre de l'élan et de débarquer ses passagers.
De notre côté, avec le 4 motion, aucun souci !
Nous voici maintenant à Koroni.
Superbe village aux ruelles étroites et aux maisons blanches.
C'est un petit port de pêche surplombé par les ruines d'un vieux moulin d'où j'ai pu prendre cette photo :
Vu depuis le port, au loin on aperçoit le 2ème doigt du Peloponnese :
Il fait tellement beau que les loups (ou bars pour les bretons !) se baignent aussi !
Le calme des ruelles de Koroni
On poursuit notre route et en milieu d'AM, on s'arrête dans une taverne pour déjeuner.
En vacances, et surtout en Grèce, on n'a plus d'heure ..
Poulet, salade grecque, saucisses, 27€ pour 4, boissons et plage comprise !
J'avais prévu de m'arrêter à Kardamyli pour espérer avoir un des moments forts du séjour.
Un petit texto de Penkalet reçu quelques jours avant me confirme la nécessité de nous y arrêter.
C'est un petit port de pêche aux eaux peu profondes, et donc chaudes.
Alors que le calif descend le chemin, Madame aperçoit l'objet de notre visite au milieu de la baie : une énorme tortue !
L'excitation est à son comble dans le calif, limite si les enfants n'ont pas déjà mis leurs palmes et masque/tuba dans la voiture !
Minute les zoulous, on observe avant de se jeter à l'eau. Pas de plaisancier, pas de pêcheur, pas de courant, la tortue est dans cette direction, c'est bon, à l'eau !
Le quai
On nage tranquillement, pas de geste brusque, pas de cri.
Elle remonte de temps en temps pour respirer alors il va falloir chercher un peu !
Finalement, je la découvre posée sur le sable, immobile. Quelle vision !
Madame décolle paisiblement du fond et remonte prendre l'air :
Une petite vidéo :
Un des meilleurs moments du séjour incontestablement !
On profite de cet instant mais on ne veut pas la déranger trop longtemps alors on retourne au bord et laissons sa majesté nager tranquillement dans sa baie.
La journée avance paisiblement et on veut avancer un peu.
En début de soirée, on se pose du côté de Trachila, sur le parking du départ de la rando vers les gorges de Lagada. La route est en impasse et s'achève dans un chemin.
La soirée très paisible. Nous sommes seuls, face à la mer et au coucher de soleil.
Quel pied ses vacances !
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Elle doit en avoir marre des paparazzis français, cette pauvre tortue !!!
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Génial le compte rendu 👏🏻👏🏻
J'attends la suite impatiemment
C'est une destination qui me titille
J'attends la suite impatiemment
C'est une destination qui me titille
franco67- Modèle : Vito compact 2008 aménagement KCV ( vendu )
Maintenant : La Strada Avanti L...
Motorisation : 2,3 L.M.A.A
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
24/07/2015
Si je vous dis qu'on a passé une super nuit, vous me croyez ?
Vous pouvez pourtant !
On reprend tranquillement la route, cap vers l'extrémité du Magne
La zone est peu urbanisée et la côte déchiquetée est superbe.
Comme ça fait au moins 15h qu'on ne s'est pas baigné, il est temps d'y remédier !
C'est sur la "plage" Hostasia qu'on se trempe ce matin.
Ce n'est pas vraiment une plage, c'est une zone aménagée dans la roche où l'on peut se prélasser.. et se baquer !
Il est encore tôt, peu de monde. Rapidement, les locaux arrivent et semblent étonnés de voir des touristes ici.
On s'est installé sur la dalle de béton et visiblement, on a pris la place habituelle d'une famille.
En effet, lorsqu'ils ont coulé la dalle, ils ont prévu des trous pour y glisser les pieds des parasols, et on est sur leur trou !
On se décalle rapidement et on profite !
Comme vous pouvez le voir, la visibilité est extra, on distingue les nageurs en surface, alors qu'au fond, les barracudas rodent (et les photographes aussi !) ...
Un petit banc de barra aux abords du tombant :
Une petite étoile de mer qui rejoint le fond, après avoir fait un petit séjour en surface, entre les doigts des enfants :
Après cette jolie baignade, on reprend notre chemin
Mais on s'arrête rapidement, il est midi passé (de plusieurs heures ..). Ca gargouille !
C'est sur le port de Karavostasi qu'on déjeune.
Après avoir repris des forces, notre périple reprend pour une longue distance puisqu'on roule au moins.. 10 minutes quand Limeni nous tape à l'oeil !
Ben du coup, baignade !
La zone est aménagée pour la baignade, il y a des pontons, des échelles et une palanquée de baigneurs !
Aux environs, quelques bateaux de pêcheurs sont au mouillage.
En repartant, on s'attarde sur ce joli point de vue flanqué d'une maison typique du Magne :
Après avoir fait escale à Aeropoli pour une pause glacière, on rejoint le port de Ghérolimenas où l'on souhaite trouver un spot tranquille pour la nuit. Il y a du monde, quelques gros blancs occupent les meilleurs coins. Et comme on ne souhaite pas réitérer notre expérience de Pylos, on préfère reprendre le Beach et s'écarter de la ville.
On se trouve une petite crique à Ekklisia Agios Nikolaos, où l'on peut nager une dernière fois aujourd'hui. Le parking est occupé par quelques gros blancs, dont un marseillais avec plusieurs gros chiens, aussi on passe en mode 4motion et on se trouve un spot tranquille en retrait du parking.
Il y a une maison juste à côté. Par courtoisie, je préfère demander au proprio si notre présence le gène.
Il ne semble pas particulièrement emballé et hésite.
Finalement, il accepte à la condition qu'on déplace le calif le lendemain si on envisage de retourner se baigner.
Ce monsieur a probablement eu des soucis auparavant, sa propriété est une véritable forteresse, avec de hautes grilles et un portail fermé par une chaîne et un gros cadenas.
Ca tombe bien, on n'a pas prévu de le cambrioler, cette fois-ci !
Alors on s'installe au bout de cette impasse, et on passe une très bonne soirée !
25/07/2015
La nuit a été très tranquille mais le réveil a été matinal, quelques pêcheurs partis aux aurores, se sont garés près du calif.
Pour ne pas froisser notre hôte, on plie les gaules rapidement.
La petite crique en question :
Ce matin, on a prévu d'aller au Cap Tenaro, qui est situé à la pointe extrême sud du Peloponnese.
En chemin, on passe dans le village de Vathia. La plupart des maisons sont renovées, même s'il reste encore un peu de boulot :
Pas mal la vue hein !
Le décor change. Les arbres se font de plus en plus rares et la végétation est rase.
Nul doute que le climat ici est terrible.
La route est plutôt accidentée mais reste tout de même praticable.
Au bout de celle-ci, une taverne domine une petite crique alors qu'un parking de terre marque le terminus de notre migration sudiste.
Le Cap se trouve à une petite heure de marche.
Il fait très chaud mais le vent rend la température supportable. Equipés de nos camelbaks remplis d'eau, on part à l'assaut du chemin de rando.
De suite, on passe devant les vestiges d'un temple romain, euh, grec.
Le carrelage est en super état, on a presque envie de passer la serpillère.
Tout ce marbre blanc en bord de mer ne peut laisser .. de marbre (facile, je sais).
Ici, c'est le désert, tout est brûlé ou presque
Et nous voici au phare marquant le Cap de son éclat nocturne.
Le phare est occupé par un gardien, qui nous salue gentillement, mais qui ne s'attarde pas en nous voyant.
Si le dénivelé reste faible, c'est vraiment la chaleur la principale difficulté de cette balade.
De retour au calif, on troque nos chaussures de rando contre masques et tubas pour une trempette rapide.
On poursuit notre route sur la côte Est du Magne et c'est dans une taverne vers Kokala qu'on s'arrête pour déjeuner.
Il est parfois difficile de regarder la mer tant le marbre blanc est éblouissant :
Ce midi, c'est régime.
Encore.
On reste une bonne partie de l'AM dans cette taverne.
Une fois la facture réglée (26.50€) on repart en direction de la plage de Kamares où, il parait, on peut se poser sur la plage.
Effectivement, on peut se poser pour la nuit mais il y a du monde, des chiens, et un camp très animé à proximité.
Finalement, on baisse le toit et on rippe vers le camping Gythion Bay.
L'accueil est francophone et les emplacements plutôt vastes.
Jusqu'à présent, les campings étaient vides mais celui-ci est blindé de monde. Pas mal de français.
La piscine d'eau de mer est énorme et le cadre magnifique.
La carte du restau est bien garnie et les tarifs faibles. Du coup, ce sera restau ce soir aussi . C'est comme ça.
(19€, vin compris ! Notre record !)
En plus, y'a un concert de rock après, on va pouvoir écluser quelques pintes (3€ ..) en écoutant de la bonne musique dans une super ambiance de vacances.
Rhalala, qu'on est bien en Grèce !
A suivre
Si je vous dis qu'on a passé une super nuit, vous me croyez ?
Vous pouvez pourtant !
On reprend tranquillement la route, cap vers l'extrémité du Magne
La zone est peu urbanisée et la côte déchiquetée est superbe.
Comme ça fait au moins 15h qu'on ne s'est pas baigné, il est temps d'y remédier !
C'est sur la "plage" Hostasia qu'on se trempe ce matin.
Ce n'est pas vraiment une plage, c'est une zone aménagée dans la roche où l'on peut se prélasser.. et se baquer !
Il est encore tôt, peu de monde. Rapidement, les locaux arrivent et semblent étonnés de voir des touristes ici.
On s'est installé sur la dalle de béton et visiblement, on a pris la place habituelle d'une famille.
En effet, lorsqu'ils ont coulé la dalle, ils ont prévu des trous pour y glisser les pieds des parasols, et on est sur leur trou !
On se décalle rapidement et on profite !
Comme vous pouvez le voir, la visibilité est extra, on distingue les nageurs en surface, alors qu'au fond, les barracudas rodent (et les photographes aussi !) ...
Un petit banc de barra aux abords du tombant :
Une petite étoile de mer qui rejoint le fond, après avoir fait un petit séjour en surface, entre les doigts des enfants :
Après cette jolie baignade, on reprend notre chemin
Mais on s'arrête rapidement, il est midi passé (de plusieurs heures ..). Ca gargouille !
C'est sur le port de Karavostasi qu'on déjeune.
Après avoir repris des forces, notre périple reprend pour une longue distance puisqu'on roule au moins.. 10 minutes quand Limeni nous tape à l'oeil !
Ben du coup, baignade !
La zone est aménagée pour la baignade, il y a des pontons, des échelles et une palanquée de baigneurs !
Aux environs, quelques bateaux de pêcheurs sont au mouillage.
En repartant, on s'attarde sur ce joli point de vue flanqué d'une maison typique du Magne :
Après avoir fait escale à Aeropoli pour une pause glacière, on rejoint le port de Ghérolimenas où l'on souhaite trouver un spot tranquille pour la nuit. Il y a du monde, quelques gros blancs occupent les meilleurs coins. Et comme on ne souhaite pas réitérer notre expérience de Pylos, on préfère reprendre le Beach et s'écarter de la ville.
On se trouve une petite crique à Ekklisia Agios Nikolaos, où l'on peut nager une dernière fois aujourd'hui. Le parking est occupé par quelques gros blancs, dont un marseillais avec plusieurs gros chiens, aussi on passe en mode 4motion et on se trouve un spot tranquille en retrait du parking.
Il y a une maison juste à côté. Par courtoisie, je préfère demander au proprio si notre présence le gène.
Il ne semble pas particulièrement emballé et hésite.
Finalement, il accepte à la condition qu'on déplace le calif le lendemain si on envisage de retourner se baigner.
Ce monsieur a probablement eu des soucis auparavant, sa propriété est une véritable forteresse, avec de hautes grilles et un portail fermé par une chaîne et un gros cadenas.
Ca tombe bien, on n'a pas prévu de le cambrioler, cette fois-ci !
Alors on s'installe au bout de cette impasse, et on passe une très bonne soirée !
25/07/2015
La nuit a été très tranquille mais le réveil a été matinal, quelques pêcheurs partis aux aurores, se sont garés près du calif.
Pour ne pas froisser notre hôte, on plie les gaules rapidement.
La petite crique en question :
Ce matin, on a prévu d'aller au Cap Tenaro, qui est situé à la pointe extrême sud du Peloponnese.
En chemin, on passe dans le village de Vathia. La plupart des maisons sont renovées, même s'il reste encore un peu de boulot :
Pas mal la vue hein !
Le décor change. Les arbres se font de plus en plus rares et la végétation est rase.
Nul doute que le climat ici est terrible.
La route est plutôt accidentée mais reste tout de même praticable.
Au bout de celle-ci, une taverne domine une petite crique alors qu'un parking de terre marque le terminus de notre migration sudiste.
Le Cap se trouve à une petite heure de marche.
Il fait très chaud mais le vent rend la température supportable. Equipés de nos camelbaks remplis d'eau, on part à l'assaut du chemin de rando.
De suite, on passe devant les vestiges d'un temple romain, euh, grec.
Le carrelage est en super état, on a presque envie de passer la serpillère.
Tout ce marbre blanc en bord de mer ne peut laisser .. de marbre (facile, je sais).
Ici, c'est le désert, tout est brûlé ou presque
Et nous voici au phare marquant le Cap de son éclat nocturne.
Le phare est occupé par un gardien, qui nous salue gentillement, mais qui ne s'attarde pas en nous voyant.
Si le dénivelé reste faible, c'est vraiment la chaleur la principale difficulté de cette balade.
De retour au calif, on troque nos chaussures de rando contre masques et tubas pour une trempette rapide.
On poursuit notre route sur la côte Est du Magne et c'est dans une taverne vers Kokala qu'on s'arrête pour déjeuner.
Il est parfois difficile de regarder la mer tant le marbre blanc est éblouissant :
Ce midi, c'est régime.
Encore.
On reste une bonne partie de l'AM dans cette taverne.
Une fois la facture réglée (26.50€) on repart en direction de la plage de Kamares où, il parait, on peut se poser sur la plage.
Effectivement, on peut se poser pour la nuit mais il y a du monde, des chiens, et un camp très animé à proximité.
Finalement, on baisse le toit et on rippe vers le camping Gythion Bay.
L'accueil est francophone et les emplacements plutôt vastes.
Jusqu'à présent, les campings étaient vides mais celui-ci est blindé de monde. Pas mal de français.
La piscine d'eau de mer est énorme et le cadre magnifique.
La carte du restau est bien garnie et les tarifs faibles. Du coup, ce sera restau ce soir aussi . C'est comme ça.
(19€, vin compris ! Notre record !)
En plus, y'a un concert de rock après, on va pouvoir écluser quelques pintes (3€ ..) en écoutant de la bonne musique dans une super ambiance de vacances.
Rhalala, qu'on est bien en Grèce !
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
J'ai une question qui me taraude l'esprit depuis plusieurs années ...
C'est une questions pour les champions du monde du compte rendu :
Comment vous faites ? Vous passez vos soirées à prendre des notes ? Vous avez un calepin de voyage prêt à être dégainé pour vous rappeler de tout le moment venu ? Vous avez que ça à faire (Pas de gamin énervé ? Pas de coup de pied au cul à donner ? Rien ?)
En tout cas bravo, on s'y croirait.
jm
C'est une questions pour les champions du monde du compte rendu :
Comment vous faites ? Vous passez vos soirées à prendre des notes ? Vous avez un calepin de voyage prêt à être dégainé pour vous rappeler de tout le moment venu ? Vous avez que ça à faire (Pas de gamin énervé ? Pas de coup de pied au cul à donner ? Rien ?)
En tout cas bravo, on s'y croirait.
jm
Invité- Invité
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
En fait, en ce qui me concerne, on a un petit calepin dans le calif. A l'origine, il nous servait juste à noter les spots dodo sympas dans lesquels on evisageait de revenir. On aurait pu se servir du GPS pour les mémoriser mais un GPS n'est pas éternel, un calepin si, si on fait gaffe.
Et puis on a commencé à noter le programme des journées, les tarifs des restaus et camping, etc.
En général on le renseigne le soir, pendant l'apéro. Ca prend 5 minutes, 3 ou 4 lignes maxi
Pour faire les reports, il suffit alors de rouvrir le calepin et l'album photos, et les souvenirs remontent.
Il me reste 3 ou 4 nuits et le séjour touchera à sa fin.
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Bonsoir
Quel compte rendu !!!
J'avoue j'ai bien aimé ce passage:
"Il fait tellement beau que les loups (ou bars pour les bretons !) se baignent aussi !"
Les loubards bretons!
Millepattes
Quel compte rendu !!!
J'avoue j'ai bien aimé ce passage:
"Il fait tellement beau que les loups (ou bars pour les bretons !) se baignent aussi !"
Les loubards bretons!
Millepattes
Le vin d'ici est meilleur que l'eau-delà.
Millepattes- Modèle : VMP V6 couleur mélange de blanc et noir
Motorisation : oui avec MG9 actif
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Merci Vince pour ce très joli report
En plus il m'a permis de retrouver les coordonnées d'une taverne, sur une de tes photos j'ai reconnu la baie de Limeni, on était juste en face ! Je ne me souvenais plus exactement du lieu
@JM : perso je ne prends aucune note. Déjà que pour moi pendant les vacances prendre un stylo pour signer les cartes postales est un moment particulièrement désagréable ...
Ma copilote à un carnet où parfois ça lui arrive de noter nos escales et autres dépenses, mais par exemple cette année comme j'avais pris la quasi totalité du budget en espèce, pas besoin de noter quoi que soit, tant qu'il restait des billets les vacances continuaient (et c'est pour ça que cette année aucun prix d'annoncé, juste : pas cher, cher, trop cher, hors de prix )
J'ai une mémoire photographique alors au retour en revoyant les photos je me souviens exactement de la prise de vue. C'est logiquement suffisant. En principe je prends toujours une photo de notre campement, comme ça c'est facile de se souvenir où on a passé la nuit et par extension ce qui s'est passé dans la journée.
Au retour j'essaie d'établir assez rapidement la carte Maps de nos "spots" dodo, généralement je les retrouve facilement, dans les cas plus difficiles grâce aux coordonnées GPS des photos prises avec le smartphone (Big Brother is watching you ) ça devient un jeu d'enfants.
Pour le compte rendu je préfère attendre un peu, 2-3 mois après l'été, les souvenirs ont fait "le tri", c'est plus facile de synthétiser les anecdotes. Et puis la période se prête mieux à perdre du temps à la rédaction et au traitement des photos.
Après il faut reconnaitre que ces CR restent assez narcissiques, même si ils permettent de partager des bons plans (ou pas) ils font plaisir en premier à celui qui les raconte (voire qu'à lui ! )
Comme j'ai plaisir à en lire d'autres et qu'il m'arrive de m'en servir pour préparer certains voyages, je me dis que les miens peuvent susciter le même intérêt
Et puis ça permet de garder une trace de ces voyages en famille, et ça c'est méga cool
En plus il m'a permis de retrouver les coordonnées d'une taverne, sur une de tes photos j'ai reconnu la baie de Limeni, on était juste en face ! Je ne me souvenais plus exactement du lieu
@JM : perso je ne prends aucune note. Déjà que pour moi pendant les vacances prendre un stylo pour signer les cartes postales est un moment particulièrement désagréable ...
Ma copilote à un carnet où parfois ça lui arrive de noter nos escales et autres dépenses, mais par exemple cette année comme j'avais pris la quasi totalité du budget en espèce, pas besoin de noter quoi que soit, tant qu'il restait des billets les vacances continuaient (et c'est pour ça que cette année aucun prix d'annoncé, juste : pas cher, cher, trop cher, hors de prix )
J'ai une mémoire photographique alors au retour en revoyant les photos je me souviens exactement de la prise de vue. C'est logiquement suffisant. En principe je prends toujours une photo de notre campement, comme ça c'est facile de se souvenir où on a passé la nuit et par extension ce qui s'est passé dans la journée.
Au retour j'essaie d'établir assez rapidement la carte Maps de nos "spots" dodo, généralement je les retrouve facilement, dans les cas plus difficiles grâce aux coordonnées GPS des photos prises avec le smartphone (Big Brother is watching you ) ça devient un jeu d'enfants.
Pour le compte rendu je préfère attendre un peu, 2-3 mois après l'été, les souvenirs ont fait "le tri", c'est plus facile de synthétiser les anecdotes. Et puis la période se prête mieux à perdre du temps à la rédaction et au traitement des photos.
Après il faut reconnaitre que ces CR restent assez narcissiques, même si ils permettent de partager des bons plans (ou pas) ils font plaisir en premier à celui qui les raconte (voire qu'à lui ! )
Comme j'ai plaisir à en lire d'autres et qu'il m'arrive de m'en servir pour préparer certains voyages, je me dis que les miens peuvent susciter le même intérêt
Et puis ça permet de garder une trace de ces voyages en famille, et ça c'est méga cool
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
... Ouais, farpaitement !!!
Guillaume.
Guillaume.
SOLYTO- Modèle : TC8 MODELE CAMPING CAR &
VIANO MP
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Chaque année, on se fait un bouquin avec les photos des vacances et cette année, on innove, on a prévu d'intégrer le texte (modifié) du report pour illustrer le livre.
Du coup, ce report n'est qu'un brouillon !
Et pour finir, si je fais de tels reports, c'est parce que ce sont de tels reports qui me permettent de préparer mes vacances.
C'est donc normal de renvoyer l'ascenseur et de faire profiter tout le monde de mes expériences, bonnes ou moins bonnes.
La suite après celle de Penk' (je sens que ta pression est retombée !! )
Du coup, ce report n'est qu'un brouillon !
Et pour finir, si je fais de tels reports, c'est parce que ce sont de tels reports qui me permettent de préparer mes vacances.
C'est donc normal de renvoyer l'ascenseur et de faire profiter tout le monde de mes expériences, bonnes ou moins bonnes.
La suite après celle de Penk' (je sens que ta pression est retombée !! )
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Héhé ça m'intéresse de savoir comment et/ou avec quel site/support tu fais ton "cahier de vacances" !!
Pour l'instant j'imprime une version "word" de mes CR mais je suis pas pleinement satisfait du résultat
Et les cahiers proposés sur le net ne correspondent pas à ce que j'aimerai ...
Sinon pour la suite de "notre" report de cet été je suis au point mort, on n'a pas idée non plus d'avoir des conditions de surf aussi géniales depuis + de 15 jours !!! Un temps incroyablement doux, des vents faibles ou au pire SSW (cool sur la côte Nord !) et une houle plutôt consistante
Et puis coté boulot c'est pas encore la morte saison (fait trop doux )
Pour l'instant j'imprime une version "word" de mes CR mais je suis pas pleinement satisfait du résultat
Et les cahiers proposés sur le net ne correspondent pas à ce que j'aimerai ...
Sinon pour la suite de "notre" report de cet été je suis au point mort, on n'a pas idée non plus d'avoir des conditions de surf aussi géniales depuis + de 15 jours !!! Un temps incroyablement doux, des vents faibles ou au pire SSW (cool sur la côte Nord !) et une houle plutôt consistante
Et puis coté boulot c'est pas encore la morte saison (fait trop doux )
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
le pied quoi !
les simpsons- Modèle : celui qui choisira Marge! donc elle a choisi un viano gris silex !
Motorisation : bon quand il fait beau
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Homer, tu es l'incarnation de l'humour So british !
Moarfff...
Guillaume.
Moarfff...
Guillaume.
SOLYTO- Modèle : TC8 MODELE CAMPING CAR &
VIANO MP
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Vince29 a écrit:Chaque année, on se fait un bouquin avec les photos des vacances et cette année, on innove, on a prévu d'intégrer le texte (modifié) du report pour illustrer le livre.
Des années que je projette de faire ça... Vivement la retraite !!!
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
Quoi, un curage chez penk ?
Guillaume.
Guillaume.
SOLYTO- Modèle : TC8 MODELE CAMPING CAR &
VIANO MP
Re: Grèce / Peloponnese via Venise - Eté 2015
26/07/2015
La nuit a été bonne.
Il faut dire aussi que la tisane au houblon bue hier soir pendant le concert a facilité le sommeil
Aujourd'hui, l'objectif est de ne rien faire. Mais vraiment rien de rien.
Ce sera glandouille au bord de la piscine. Ah si, on a marché jusqu'à la plage pour s'y baigner.
50m de rando, dur dur.
Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai même pas fait une photo... quand je vous disais qu'on n'a rien foutu ..
27/07/2015
Après cette journée terriblement éprouvante, il est temps de reprendre un rythme un peu plus touristique.
C'est à Mystre qu'on se pose en fin de matinée. Une fois de plus, il n'y a pas grand monde.
Avant de partir à l'assaut de la forteresse, on déjeune dans le bus, sur le parking supérieur.
L'entrée nous coûte 10 € pour 4.
Ici, pas d'antiquité grecque, c'est un site "récent" puisqu'il date de 1249. Il a été fondé par un français, Guillaume de Villehardouin.
Globalement, c'est en assez mauvais état, sauf quelques bâtiments qui ont eu le droit à une cure de jouvence.
La montée est assez difficile. Il fait chaud et la pente est raide et jonchée de cailloux. Quelques pauses ont été nécessaire pour arriver enfin au point culminant du site. L'altitude du site varie de 330m à 620 m et quelques.
Ca grimpe !
Du sommet, la vue est imprenable :
Comme je disais, il y a quelques bâtiments rénovés, principalement les églises et monastères.
Dans certaines églises, les fresques ont un état de conservation remarquable.
Je ne suis pas particulièrement croyant, mais se tenir devant ces peintures séculaires ne peut laisser de marbre (grec, biensûr).
Tranquillement, nous arrivons au Couvent. Il est toujours en service. En effet, quelques soeurs passent leurs journées entre prières, broderie, et accueil des touristes.
Nous arrivons silencieusement devant l'entrée du site.
Dès que nous franchisons la lourde porte, une sœur nous accueille avec un sourire courtois. L'échange se fait en anglais et elle se risque à quelques mots en français.
Elle nous invite à la suivre dans une petite pièce située en contrebas de l'église. Après quelques slaloms entres les innombrables chats endormis par terre, nous voici dans une pièce aux dimensions modestes. La déco n'a rien à voir avec celle de Valérie Damidot.
Du crucifix, du napperon, des peintoches, des posters dédicacés de JC et plein d'autres trucs konsépacekecé.
Très gentillement, elle nous offre des loukoums et nous oriente vers l'église.
Impossible de repartir sans avoir allumé quelques bougies.
Par respect, aucune photo.
Ce lieu nous a vraiment marqué, c'est difficile à expliquer, une sorte de sérénité planante hors du temps.
Après cette expérience mystique, nous redescendons dans la ville basse.
Encore des voûtes :
Bon, c'est pas tout ça, mais on est le 27 et dans 3 jours, on reprend le bateau à Patras. Il est temps de commencer à remonter !
La fin de journée sera consacrée au transit vers Epidaure, au programme demain.
Sur la route, peu après Tripoli, nous suivons ce cortège peu banal :
Nous voici de nouveau au bord de l'eau, on cherche un spot sauvage mais c'est un peu trop urbanisé à notre goût.
C'est finalement au camping Lefka qu'on se pose tardivement. Il fait nuit, on se fait discret.
Pas mal de T4, T5 et autres MP. En fait, c'est un véritable repaire à bus !
La proximité avec nos voisins nous inquiète un peu, l'impression de dormir chez eux..
28/07/2015
Finalement, aucun souci, la nuit a été formidable. Porte coulissante grande ouverte, la mer, la brise, pas un bruit, top !
Comme d'habitude, je suis le premier levé. Direction la beach qui est juste là, à 5m devant le beach (vous suivez ?)
L'accès wifi est gratos, j'en profite pour chercher quelques spots sur P4N pour les dernières nuits.
Avant de quitter le camping, une ultime baignade s'impose.
On règle le camping, 30.50€ (cher) et après une dernière photo :
On prend la route d'Epidaure qui sera notre dernière visite antique des vacances, si je ne compte pas la cabine du ferry au retour .
Le parking d'Epidaure est immense, à perte de vue. Et il est vide. Y'a personne. Tout juste une 15aine de voitures et quelques cars.
Devant l'entrée, il y a plein de vendeurs de jus d'oranges. Elles sont pressées en live, devant les touristes.
On paye l'entrée, 12 € pour 4 et je me fais refouler par un gardien. Les trépieds pour appareil photo sont interdits.
Ah ?
Je le laisse en consigne, aucun souci.
Le site est gigantesque. Il n'y a pas qu'un théatre, il y a tout un ensemble de temples, demeures et autres gymnases construits autour.
On attaque direct par le théatre, comme ça c'est fait !
Quelques marches sous les pins assourdissants de cigales et nous voici au pied du colosse de marbre :
Il peut accueillir plus de 20000 spectateurs et est encore utilisé de nos jours !
Lorsque j'ai fait cette photo, les gens qui étaient au centre de la piste/scène ont chanté une chanson.
On entendait distinctement les paroles (ils étaient français, ça aide !)/ La qualité accoustique du site est prodigieuse :
Vous avez vu la foule ?
A cet emplacement, à l'époque, gisait une statue de Dionisos :
La visite se poursuit avec le stade (en rénovation) :
puis on termine la visite par le musée.
En fin d'AM, direction la plage pour une trempette.
C'est à Néa Epidauros qu'on étend les serviettes.
Alors que je suis occupé à tenter de noyer les enfants, Madame décortique le GDR.
Celui-ci indique que des vestiges sous-marins d'une cité engloutie sont observables juste là !
C'est la cité de Sunken City.
On file chercher les masques et les tubas et feu !
Effectivement, il faut passer dans la baie de gauche, nager 40m et les ruines s'offrent à nos yeux curieux.
Pas d'eau, à peine 2/3m de profondeur et une eau qui dépasse les 30°C ...
On aperçoit les fonds de vieilles amphores monumentales (un bon m3 de capacité !)
Les vestiges d'une rue pavée, aujourd'hui hantés par quelques castagnoles :
Les ruines d'une maison :
En début de soirée, on rejoint le bourg où j'ai repéré un parking parfait pour passer la nuit.
Il y a une caravane (française) et c'est tout.
On profite de la relative douceur pour se balader le long de la mer.
Et c'est tout naturellement qu'on se retrouve attablés dans une taverne, les pieds dans le sable (Ippocampus - 40€)
L'occasion pour moi de goûter le fameux ouzo :
Il n'est pas très tard, on prolonge la soirée au bord de l'eau :
On se croirait aux Antilles !
La lune :
Retour au calif. Il commence à y avoir pas mal de monde dans le bourg. On est couchés et le bruit commence à monter, les grecs vivant la nuit..
On ne souhaite pas renouveler notre expérience bruyante de Pylos alors sans hésitation, on décide de changer de place.
C'est le long de la plage qu'on terminera la nuit, les enfants ne se sont même pas réveillés pendant notre saut de puce nocturne.
29/07/2015
La nuit a été paisible.
Je suis réveillé le premier, pour changer, quelques pêcheurs se sont installés à 100m du calif et ne semblent pas dérangés par notre présence.
Je m'écarte un peu pour aller me baigner sans les déranger.
Le spot au réveil, pas mal !
Une cigale clandestine se charge du réveil de Madame ..
Préparation du petit dèj' :
Puis, c'est l'heure de partir en direction de Patras, via Corinthe.
Sur la route, on a l'impression de passer au dessus d'un fjord norvégien :
C'est en fin de matinée que nous arrivons au-dessus du fameux chenal creusé dans la roche. Quel chantier titanesque !
6 km de long, 24m de large et plus de 50m de profondeur, rien que ça !
Et puis à son extrémité Ouest, voici la route submersible qui rejoint la partie continentale de la Grèce :
Nous reprenons la route vers Patras car les vacances s'achèvent demain, il faut qu'on avance.
La E65 n'est pas la plus belle route que l'on connaisse, ni la plus sécurisante. Ca roule vite, c'est mochement urbanisé, on ne s'attarde pas.
Sauf ici, pour la pause casse-croûte de midi, avec une vue sur le Golfe de Corinthe :
En fin d'AM, on arrive au camping AKRATA situé quelques km avant Patras.
Il a plutôt bonne presse dans les guides alors on ne se pose pas la question.
Le soleil est encore haut mais les moustiques sont déjà au front.
Rien de tel qu'une baignade pour se protéger.
Pas de sable, juste des galets de marbres blancs. C'est notre dernière baignade grecque 2015.
Nuit au Camping AKRATA : 23.90 €
30/07/2015
Voilà, c'est fini. Aujourd'hui, on met le cap au nord, direction la Bretagne. Snif.
Nous arrivons au port de Patras où le ferry pour Ancône nous attend.
Le ferry appareille à l'heure, tandis que sur les quais, les services de sécurité coursent les réfugiés qui tentent de franchir les grillages.
Déjà nostalgiques, on observe les côtes s'éloigner en pensant à toutes ces belles choses vues pendant 15 jours.
31/07/2015
On espère arriver avant 19h dans les Alpes, à Bonneval/arc pour y acheter du fromage avant de rentrer.
Manque de chance, le bateau touche le quai italien avec 1h30 de retard. Et nous restons plantés dans les bouchons à la sortie du port, pendant de longues minutes.
Finalement, il est 20h quand on arrive à la frontière. Le brouillard est épais et il fait froid, 10°C maxi.
Tous les magasins sont fermés, pas de fromage ! Tant pis.
On se pose le long de l'Arc, à Termignon pour passer la nuit.
01/08/2015
On a eu froid cette nuit, ça faisait longtemps ! On a même allumé le chauffage stationnaire !
En début de soirée, nous voici à la maison après un périple de plus de 5000 km !
Ainsi s'achève nos vacances dans le Peloponnese.
Après un été norvégien froid en 2014, nous avions promis du soleil, de la chaleur et des baignades aux enfants pour cet été.
Et nous avons été servis.
Le calif a été un fidèle allié et jamais il ne nous a fait défaut.
Voilà voilà.
J'espère que ce report vous a plu et qu'il vous permettra de préparer vos futures vadrouilles.
Comme d'habitude, je compléterai ce récit par un point logistique et €, et un point subjectif sur les trucs qu'on a aimés (ou pas)
Et si vous êtes sages, en bonus, j'ajouterai la carte des dodos.
A suivre
La nuit a été bonne.
Il faut dire aussi que la tisane au houblon bue hier soir pendant le concert a facilité le sommeil
Aujourd'hui, l'objectif est de ne rien faire. Mais vraiment rien de rien.
Ce sera glandouille au bord de la piscine. Ah si, on a marché jusqu'à la plage pour s'y baigner.
50m de rando, dur dur.
Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai même pas fait une photo... quand je vous disais qu'on n'a rien foutu ..
27/07/2015
Après cette journée terriblement éprouvante, il est temps de reprendre un rythme un peu plus touristique.
C'est à Mystre qu'on se pose en fin de matinée. Une fois de plus, il n'y a pas grand monde.
Avant de partir à l'assaut de la forteresse, on déjeune dans le bus, sur le parking supérieur.
L'entrée nous coûte 10 € pour 4.
Ici, pas d'antiquité grecque, c'est un site "récent" puisqu'il date de 1249. Il a été fondé par un français, Guillaume de Villehardouin.
Globalement, c'est en assez mauvais état, sauf quelques bâtiments qui ont eu le droit à une cure de jouvence.
La montée est assez difficile. Il fait chaud et la pente est raide et jonchée de cailloux. Quelques pauses ont été nécessaire pour arriver enfin au point culminant du site. L'altitude du site varie de 330m à 620 m et quelques.
Ca grimpe !
Du sommet, la vue est imprenable :
Comme je disais, il y a quelques bâtiments rénovés, principalement les églises et monastères.
Dans certaines églises, les fresques ont un état de conservation remarquable.
Je ne suis pas particulièrement croyant, mais se tenir devant ces peintures séculaires ne peut laisser de marbre (grec, biensûr).
Tranquillement, nous arrivons au Couvent. Il est toujours en service. En effet, quelques soeurs passent leurs journées entre prières, broderie, et accueil des touristes.
Nous arrivons silencieusement devant l'entrée du site.
Dès que nous franchisons la lourde porte, une sœur nous accueille avec un sourire courtois. L'échange se fait en anglais et elle se risque à quelques mots en français.
Elle nous invite à la suivre dans une petite pièce située en contrebas de l'église. Après quelques slaloms entres les innombrables chats endormis par terre, nous voici dans une pièce aux dimensions modestes. La déco n'a rien à voir avec celle de Valérie Damidot.
Du crucifix, du napperon, des peintoches, des posters dédicacés de JC et plein d'autres trucs konsépacekecé.
Très gentillement, elle nous offre des loukoums et nous oriente vers l'église.
Impossible de repartir sans avoir allumé quelques bougies.
Par respect, aucune photo.
Ce lieu nous a vraiment marqué, c'est difficile à expliquer, une sorte de sérénité planante hors du temps.
Après cette expérience mystique, nous redescendons dans la ville basse.
Encore des voûtes :
Bon, c'est pas tout ça, mais on est le 27 et dans 3 jours, on reprend le bateau à Patras. Il est temps de commencer à remonter !
La fin de journée sera consacrée au transit vers Epidaure, au programme demain.
Sur la route, peu après Tripoli, nous suivons ce cortège peu banal :
Nous voici de nouveau au bord de l'eau, on cherche un spot sauvage mais c'est un peu trop urbanisé à notre goût.
C'est finalement au camping Lefka qu'on se pose tardivement. Il fait nuit, on se fait discret.
Pas mal de T4, T5 et autres MP. En fait, c'est un véritable repaire à bus !
La proximité avec nos voisins nous inquiète un peu, l'impression de dormir chez eux..
28/07/2015
Finalement, aucun souci, la nuit a été formidable. Porte coulissante grande ouverte, la mer, la brise, pas un bruit, top !
Comme d'habitude, je suis le premier levé. Direction la beach qui est juste là, à 5m devant le beach (vous suivez ?)
L'accès wifi est gratos, j'en profite pour chercher quelques spots sur P4N pour les dernières nuits.
Avant de quitter le camping, une ultime baignade s'impose.
On règle le camping, 30.50€ (cher) et après une dernière photo :
On prend la route d'Epidaure qui sera notre dernière visite antique des vacances, si je ne compte pas la cabine du ferry au retour .
Le parking d'Epidaure est immense, à perte de vue. Et il est vide. Y'a personne. Tout juste une 15aine de voitures et quelques cars.
Devant l'entrée, il y a plein de vendeurs de jus d'oranges. Elles sont pressées en live, devant les touristes.
On paye l'entrée, 12 € pour 4 et je me fais refouler par un gardien. Les trépieds pour appareil photo sont interdits.
Ah ?
Je le laisse en consigne, aucun souci.
Le site est gigantesque. Il n'y a pas qu'un théatre, il y a tout un ensemble de temples, demeures et autres gymnases construits autour.
On attaque direct par le théatre, comme ça c'est fait !
Quelques marches sous les pins assourdissants de cigales et nous voici au pied du colosse de marbre :
Il peut accueillir plus de 20000 spectateurs et est encore utilisé de nos jours !
Lorsque j'ai fait cette photo, les gens qui étaient au centre de la piste/scène ont chanté une chanson.
On entendait distinctement les paroles (ils étaient français, ça aide !)/ La qualité accoustique du site est prodigieuse :
Vous avez vu la foule ?
A cet emplacement, à l'époque, gisait une statue de Dionisos :
La visite se poursuit avec le stade (en rénovation) :
puis on termine la visite par le musée.
En fin d'AM, direction la plage pour une trempette.
C'est à Néa Epidauros qu'on étend les serviettes.
Alors que je suis occupé à tenter de noyer les enfants, Madame décortique le GDR.
Celui-ci indique que des vestiges sous-marins d'une cité engloutie sont observables juste là !
C'est la cité de Sunken City.
On file chercher les masques et les tubas et feu !
Effectivement, il faut passer dans la baie de gauche, nager 40m et les ruines s'offrent à nos yeux curieux.
Pas d'eau, à peine 2/3m de profondeur et une eau qui dépasse les 30°C ...
On aperçoit les fonds de vieilles amphores monumentales (un bon m3 de capacité !)
Les vestiges d'une rue pavée, aujourd'hui hantés par quelques castagnoles :
Les ruines d'une maison :
En début de soirée, on rejoint le bourg où j'ai repéré un parking parfait pour passer la nuit.
Il y a une caravane (française) et c'est tout.
On profite de la relative douceur pour se balader le long de la mer.
Et c'est tout naturellement qu'on se retrouve attablés dans une taverne, les pieds dans le sable (Ippocampus - 40€)
L'occasion pour moi de goûter le fameux ouzo :
Il n'est pas très tard, on prolonge la soirée au bord de l'eau :
On se croirait aux Antilles !
La lune :
Retour au calif. Il commence à y avoir pas mal de monde dans le bourg. On est couchés et le bruit commence à monter, les grecs vivant la nuit..
On ne souhaite pas renouveler notre expérience bruyante de Pylos alors sans hésitation, on décide de changer de place.
C'est le long de la plage qu'on terminera la nuit, les enfants ne se sont même pas réveillés pendant notre saut de puce nocturne.
29/07/2015
La nuit a été paisible.
Je suis réveillé le premier, pour changer, quelques pêcheurs se sont installés à 100m du calif et ne semblent pas dérangés par notre présence.
Je m'écarte un peu pour aller me baigner sans les déranger.
Le spot au réveil, pas mal !
Une cigale clandestine se charge du réveil de Madame ..
Préparation du petit dèj' :
Puis, c'est l'heure de partir en direction de Patras, via Corinthe.
Sur la route, on a l'impression de passer au dessus d'un fjord norvégien :
C'est en fin de matinée que nous arrivons au-dessus du fameux chenal creusé dans la roche. Quel chantier titanesque !
6 km de long, 24m de large et plus de 50m de profondeur, rien que ça !
Et puis à son extrémité Ouest, voici la route submersible qui rejoint la partie continentale de la Grèce :
Nous reprenons la route vers Patras car les vacances s'achèvent demain, il faut qu'on avance.
La E65 n'est pas la plus belle route que l'on connaisse, ni la plus sécurisante. Ca roule vite, c'est mochement urbanisé, on ne s'attarde pas.
Sauf ici, pour la pause casse-croûte de midi, avec une vue sur le Golfe de Corinthe :
En fin d'AM, on arrive au camping AKRATA situé quelques km avant Patras.
Il a plutôt bonne presse dans les guides alors on ne se pose pas la question.
Le soleil est encore haut mais les moustiques sont déjà au front.
Rien de tel qu'une baignade pour se protéger.
Pas de sable, juste des galets de marbres blancs. C'est notre dernière baignade grecque 2015.
Nuit au Camping AKRATA : 23.90 €
30/07/2015
Voilà, c'est fini. Aujourd'hui, on met le cap au nord, direction la Bretagne. Snif.
Nous arrivons au port de Patras où le ferry pour Ancône nous attend.
Le ferry appareille à l'heure, tandis que sur les quais, les services de sécurité coursent les réfugiés qui tentent de franchir les grillages.
Déjà nostalgiques, on observe les côtes s'éloigner en pensant à toutes ces belles choses vues pendant 15 jours.
31/07/2015
On espère arriver avant 19h dans les Alpes, à Bonneval/arc pour y acheter du fromage avant de rentrer.
Manque de chance, le bateau touche le quai italien avec 1h30 de retard. Et nous restons plantés dans les bouchons à la sortie du port, pendant de longues minutes.
Finalement, il est 20h quand on arrive à la frontière. Le brouillard est épais et il fait froid, 10°C maxi.
Tous les magasins sont fermés, pas de fromage ! Tant pis.
On se pose le long de l'Arc, à Termignon pour passer la nuit.
01/08/2015
On a eu froid cette nuit, ça faisait longtemps ! On a même allumé le chauffage stationnaire !
En début de soirée, nous voici à la maison après un périple de plus de 5000 km !
Ainsi s'achève nos vacances dans le Peloponnese.
Après un été norvégien froid en 2014, nous avions promis du soleil, de la chaleur et des baignades aux enfants pour cet été.
Et nous avons été servis.
Le calif a été un fidèle allié et jamais il ne nous a fait défaut.
Voilà voilà.
J'espère que ce report vous a plu et qu'il vous permettra de préparer vos futures vadrouilles.
Comme d'habitude, je compléterai ce récit par un point logistique et €, et un point subjectif sur les trucs qu'on a aimés (ou pas)
Et si vous êtes sages, en bonus, j'ajouterai la carte des dodos.
A suivre
Vince29- Modèle : VW CALIFORNIA BEACH 140 CV 4 motion 2010 - Aménagement fait maison
Motorisation : 1,9L TDi 140 4 MOTION
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