Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
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Marco Polo Superforum : Vito MarcoPolo, Viano MarcoPolo, Vito F, Viano Fun, aménagés... :: Discussions :: Voyages, coins sympas, anecdotes.
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Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Bonjour à tous,
Décidément, à lire tous vos posts, il semblerait bien que la Grèce fut « The place to be » cet été ! Et comme il était hors de question de passer pour des « has been », nous avons donc été contraints nous aussi d’embrayer pour le Péloponnèse. En revanche je suis surpris d’être, sauf erreur de ma part, le premier à dégainer un compte-rendu exhaustif.
Quelques chiffres clés pour commencer car je sais que certains d’entre vous en sont friands :
- 4533 kms parcourus dont un peu moins de 2600 pour l’AR Toulouse - Ancône
- Un formidable vitesse moyenne de 54 km/h
- Et une consommation moyenne de 9,4L (4Matic oblige)
- 25 nuits sur place dont 22 en sauvage et 3 à l’hôtel (Mince, c’est quand même les vacances, non ?)
- Une météo un peu mitigée par rapport à l’été 2014. Grosse canicule lors de notre arrivée fin juillet (40° la journée, 32/33° la nuit). Puis à partir de début août, beaucoup d’orages. Très brefs, mais très violents et sans que cela n’influe véritablement sur les températures…
Cette année, nous avions formé le projet de délaisser quelque peu le littoral au profit de l’intérieur des terres et d’essayer d’explorer les parties plus montagneuses de la région. Les fortes chaleurs nous ont rapidement poussé vers les sommets plus frais et dès le troisième jour nous gravissions les pentes assez raides menant vers la région de Dimitsina et les Gorges du Loussios où nous fûmes violemment accueilli par un orage vespéral plutôt dense. Cela dit, à près de 1000 m. d’altitude les nuits sont plutôt fraiches et nous sommes limites avec nos modeste duvets d’été… Mais nous qui étions montés pour goûter aux températures décentes nous fûmes servis !
Les Gorges du Loussios, il n'y a pas que la plage par ici...
Très belle région, gorges magnifiques, rivière imbaignable (eau à 10° max), fantastiques monastères accrochés comme par miracle à la paroi (Notamment le Mono Philosophou qui offre une vue splendide sur les Gorges. Et le moine nous a accueillis avec des loukoums à la rose, alors…). Bivouac boueux pour cause d’orage, mais Dimitsina et ses alentours méritent bien 2 jours de visite, plus pour qui voudrait entamer les 5 heures de randonnée au fond des gorges (mais nous fainéants, début des vacances, orages, chaleurs, fausses bonnes excuses, donc pas rando…).
Exemple typique de Monastère dans la région du Loussios. Belle abnégation du moine se retirant des tentations terrestre...
Autre curiosité archéologique notable dans les environs, le temple d’Apollon de Bassae qui est entièrement recouvert d’une structure bâchée afin de préserver sa miraculeuse architecture parfaitement conservée. Finalement, le contenant se révèle aussi remarquable que le contenu. Bivouac quelques centaines de mètres plus loin, au bout d’un chemin à biquettes (mais sans les biquettes, heureusement). Merci Monsieur 4Matic !
Le temple Apollon de Bassae. Vue du contenant.
Le temple Apollon de Bassae. Vue du contenu.
Le temple Apollon de Bassae. Vue du bivouac.
Poursuivant notre route vers le sud, j’avais repéré le site de l’Antique Messène situé à environ 40/50 kms au nord de Kalamata. Notre guide (papier, pas un type qu’on aurait embarqué dans le Marco) dithyrambique à son sujet nous convainc d’y aller jeter un oeil. Bonne pioche, c’est absolument splendide, et je ne comprends pas pourquoi les soi-disant vedettes du Péloponnèse éclipsent ce site qui, pour moi, vaut bien mieux qu’Olympie par exemple. Tout y est parfaitement conservé, stade, théâtre, agora, fontaine… les vestiges s'étagent au grès d’une aimable vallée qui vient doucement s’effacer sur l’horizon barré au loin par la mer. Vraiment, le site fait plus que mériter le détour, d’autant qu’il nous a offert l’un des plus incroyable bivouac des vacances le long de la muraille de Messène. (Merci Monsieur 4 Matic).
Antique Méssène, le stade parfaitement conservé n'attend que les athlètes...
Des bivouacs comme ça; moi je signe sans poser de question, vue de face...
Et vue de dos... Bon, j'avoue être tombé tout à fait par hasard sur l'entrée du chemin, et avoir sérieusement entamé le capital peinture du Marco pour y accéder...
Après cet intermède plus ou poins montagneux, nous avons soif de plage. Retour vers le littoral donc, non sans un arrêt aux cascades de Polilimnio, à mi-chemin sur la route reliant Kalamata à Pylos.
Certes nous ne seront pas les seuls à vouloir piquer une tête dans ces vasques turquoises, mais le spectacle offert vaut largement qu’on le partage un peu. Coup de chance, nous y sommes suffisamment tôt (11h.) pour nous dégotter une endroit calme et solitaire avec une petite piscine privée !
Je sais, je suis d'accord avec vous : ça fait envie !
Et en plus, elle est bonne !!! Pas aussi chaude que la mer, mais pas loin !
Pylos ensuite, ou nous trainons deux jours entre plages et tavernas, puis en route pour THE spot. Celui là même qui s’était refusé à nous l’an dernier faute de véhicule adapté (en clair 4 roues motrices). Le chapelet de 3 plages répertorié sur la carte Freitag & Berndt sous le nom de « Marathi » quasi à l’extrémité du « premier doigt » un peu au nord de Tsapi.
Le chemin qui y descend (environ 2,5 kms) et assez violent surtout avant d’arriver sur la plage principale. Nous nous étions arrêtés a mi-chemin l’an dernier par peur de ne pouvoir remonter. Cette année, avec notre arme fatale, nous pensons que ce ne sera qu’une aimable promenade…
Nous déchantons dès les premiers mètres. Le chemin est fortement dégradé depuis l’an dernier, et j’ai rapidement les mains moites ! Bref, pas une partie de plaisir et nous nous faisons quelques frayeurs avant d’en arriver quand même au bout !
Il fait de nouveau très chaud, et la partie arrière de la plage où nous pensions bivouaquer est une véritable étuve, car protégée de la ventilation marine par un épais cordon de végétation. Bref, après un bain salvateur (et de vapeur), nous décidons de remonter de quelques centaines de mètres pour respirer la brise sous les oliviers…
Mais ce lieu enchanteur nous retiendra bien 3 jours à glander, plonger, nager, lire, manger, etc… (Je vous laisse le soin d’imaginer ce que vous voulez pour illustrer ce « etc »).
De vrais Robinsons, mais rappelés à la réalité par une autonomie électrique faiblarde due à la chaleur ambiante (40° la journée, pas moins de 28 la nuit, le frigo est à la peine !). Décision prise à l’unanimité des deux candidats d’investir dans le panneau solaire au plus vite.
Nous dormons fourgon entièrement ouvert, portes, fenêtres, hayons, bref tout ce qui peut s’ouvrir. Encore une fois, merci Monsieur 4Matic qui nous a permis d’aller au bout du bout, là où il n’y à… personne !
Sous les oliviers, pour profiter des moindres souffles d'air anémiques.
Oui mais il y a la plage, pour nous tous seuls...
Quand même, à la longue, la plage ça fatigue. Il faut trouver quoi faire de ses mains... Moi, j'ai toujours eu une âme de bâtisseur...
Route vers Mystras par la montagne toujours, pour s’arrêter par hasard dans une auberge à la terrasse plus qu’accueillante où nous dégusterons une saucisse à l’orange fumée/grillée qui me laissera le seul souvenir gastronomique impérissable de l’été. Les serveurs traversent la route pour remplir directement les carafes d’eau à la source qui coule à gros bouillon. Nous nous promettons d’ y revenir, hélas promesse non tenue… Dommage.
À Mystras que nous n’avions pas pu visiter entièrement l’an dernier, nous dégottons un bivouac d’enfer, juste au dessus du dernier parking permettant d’accéder à la citadelle. Vue imprenable et le lendemain nous voit à l’entrée du site dès potron-minet.
Bivouac juste à côté de la citadelle. Celui-ci aussi il n'a pas été évident à dégotter.
A Mystras, il n'y a pas la mer, mais sur les indications locales, nous trouvons la rivière !
En déjeunant ensuite au village, nous faisons la connaissance de Georges, un franco-grec qui à pris sa retraite de l’ambassade de France ici et avec lequel nous devisons de la situation politico-économique du pays. Il nous apporte un éclairage assez édifiant sur la crise, bien qu’honnêtement elle se fasse peu visible au yeux des touristes que nous sommes. Il nous guide bien aimablement jusqu’à Sparte chez un garagiste de sa connaissance afin que je puisse faire réparer un pneu fort malmené par les aspérités rugueuses des pistes et chemins (Pas merci Monsieur 4Matic !). En tant que français, nous sommes royalement acceuillis et la réparation est gratuite.
Sur les indications topographiques de Georges, nous descendons en fin d’après midi vers une petite rivière introuvable près de laquelle se niche une chapelle byzantine. Nous pensons en faire notre bivouac, mais le bruit de l’eau courant sur les rochers (et les moustiques) nous font hésiter… Nous préférons la valeur sûre de notre précédent spot à côté de la citadelle.
On a fait les difficiles, certes, mais il fallait dormir juste à côté du torrent. Et ça fait un bruit monstrueux, l'eau qui roule sur les galets !
Toujours cap au sud, nous retournons à Archengélos, sur la côte occidentale de ce que j’appelle le « troisième doigt » un peu au nord de l’île d’Elafonissos non loin du cap Malé.
Le spot de l’an dernier est toujours aussi magique, plage privée, pas un chat en 3 jours mais pas d’ombre non plus !!! Donc à la mi journée cap obligatoire vers le village pour déjeuner à la taverna et trouver un peu de fraîcheur toute relative à l’ombre des terrasses.
Dans cette image, notre habile photographe a dissimulé un Marco Polo, sauras-tu le dénicher ?
Alors, à gauche sur l'image, la plage privative et à droite la chambre d'hôtel, avec vue sur mer.
Nous pensons poursuivre vers le cap Malé, mais c’est un spectacle de désolation qui nous attend là-bas. En effet, depuis Néapoli, pratiquement jusqu’au cap, l’une des plus belle région de Grèce est partie en fumée suite aux gigantesques incendies de mi-juillet. Tout cela est d’une tristesse infinie et même si le spot que nous avions repéré l’an dernier est miraculeusement préservé, l’ambiance et l’odeur de brûlé qui subsiste dans l’air nous font écourter le séjour. Nous faisons quand même la randonnée qui nous mène jusqu’au monastère sis à quelques encablures du Cap. Le chemin est splendide et ménage des vues époustouflantes et vertigineuses sur le large. Sujets au vertige abstenez-vous !
Désolation, c'était une des plus belle région du Péloponnèse... Et l'odeur de brulé entêtante ne fait rien pour égayer l'ambiance...
Des milliers d'hectares partis en fumée.
Par chance, l'incendie s'est miraculeusement arrêté avant le Cap et notre spot ! Mais l'ambiance n'y est plus...
Enfin, le dernier site remarquable que vous ne devez pas manquer se situe franchement au nord du Péloponnèse et se sera notre dernière étape après un détour par Monemvassia, Nauplie et Némée où nous achetons quantité d’excellents vins, une fois n’est pas coutume ! (Bon, la vigneronne est parfaitement francophone et nous fait goûter TOUTE sa production).
L'aimable site de Némée. Rien de d'extraordinaire si ce n'est une impression paisible. Et de formidable vins alentours !
Bref, une visite au Gorges de Vouraikos s’impose absolument, et il est impératif de mettre au programme de vos prochaines vacances l’aller-retour en train (22 kms) entre Diakopto (sur la côte) et Kalavrita (Non loin de la seule station de ski du Péloponnèse). La ligne construite par des ingénieurs français à la fin du 19ème siècle emprunte le tracé des Gorges et propose des paysages encore une fois époustouflants. Certains tronçons sont à crémaillère pour gravir des pentes à plus de 10%. C’est le seul moyen de visiter ces gorges, à part la randonnée pédibus directement sur la voie ferrée. Randonnée que nous ferons le lendemain à partir du petit village de Zachlorou. Il faut compter environ 3 heures AR pour aller jusqu’au point de croisement des trains et passer par les points les plus étroits des gorges. Attention à bien calculer les écart de passage entre chaque train, car à de nombreux endroits, il est impossible de se mettre à couvert entre la falaise d’un côté et le précipice de l’autre. C’est bien, ça rajoute un bon stress à la rando ! Heureusement, il y a en gros entre 45 minutes et une heure d’écart entre deux rames, ça laisse de la marge.
Les vieilles rames achèvent doucement leur vie sur les voies de garages de Diakopto.
Malheur au randonneur imprudent qui croiserait une rame à cet endroit !
A pied ou en train, les Gorges du Voraïkos méritent le détour.
Nous finissons par rejoindre doucement Patras en passant par les lacs Doxas et Stivlou. De bonnes pistes roulantes permettent d’éviter de faire trop de kilomètres en empruntant les routes qui suivent les vallées (Merci Monsieur 4Matic). Nous poussons même jusqu’à la station de ski au-dessus de Kalavrita, à 1700 mètres d’altitude. La route qui en descend ensuite vers la côte réserve des points de vue incroyables sur le golfe de Corinthe. Et nous nous disons que, par temps clair l’hiver, on doit skier avec la mer pour horizon…
Le lac Doxas, juste après l'orage.
Bref, un Péloponnèse un peu différent des grands classiques et qui nous à vraiment charmés.
Comme l’an dernier, aucune difficulté de bivouac, nous avons ravitaillé en eau partout sans problème (source en abondance à la montagne,robinet disponible dans tous les ports ou cimetières). Le GPS intégré à notre poste Alpine s’est révélé d’une exactitude redoutable et nous a affiché le moindre bout de piste sans erreur. Une aide à la navigation appréciable, surtout en montagne où les chemins de traverse abondent. J’ajoute qu’une solide préparation/repérage sur Google Earth nous a permis de bien baliser le parcours en amont.
Le seul bémol que nous pourrions émettre concerne l’état sanitaire du pays qui se dégrade de plus en plus. Une pollution de plastique commence à tout envahir, même les sites protégé. Le plages sont de plus en plus souillées de déchets en tout genre, c’est vraiment une catastrophe pour un pays dont le PIB dépend à 40% du tourisme. Je sais que les grecs ont bien d’autres chats à fouetter en ce moment, mais il faut vraiment qu’ils fassent un gros effort d’éducation et de prévention à ce niveau.
Il est donc fortement question de Grèce l’an prochain, mais cette fois plutôt le nord. A moins que la Norvège ou l’Irlande ne retiennent notre attention. En tous cas, pour ceux qui voudraient de plus amples précisions sur le Péloponnèse, n’hésitez pas à me contacter. En espérant avoir pu vous faire partager ces presque 4 semaines de farniente et montrer qu’il existe, un peu à l’écart du littoral, une région et des paysages qui méritent le détour. A bientôt pour d’autres aventures !
Une demi-bouteille de Mumm pour dire adieu au vacances, et vous révéler nos charmantes bobines !
Décidément, à lire tous vos posts, il semblerait bien que la Grèce fut « The place to be » cet été ! Et comme il était hors de question de passer pour des « has been », nous avons donc été contraints nous aussi d’embrayer pour le Péloponnèse. En revanche je suis surpris d’être, sauf erreur de ma part, le premier à dégainer un compte-rendu exhaustif.
Quelques chiffres clés pour commencer car je sais que certains d’entre vous en sont friands :
- 4533 kms parcourus dont un peu moins de 2600 pour l’AR Toulouse - Ancône
- Un formidable vitesse moyenne de 54 km/h
- Et une consommation moyenne de 9,4L (4Matic oblige)
- 25 nuits sur place dont 22 en sauvage et 3 à l’hôtel (Mince, c’est quand même les vacances, non ?)
- Une météo un peu mitigée par rapport à l’été 2014. Grosse canicule lors de notre arrivée fin juillet (40° la journée, 32/33° la nuit). Puis à partir de début août, beaucoup d’orages. Très brefs, mais très violents et sans que cela n’influe véritablement sur les températures…
Cette année, nous avions formé le projet de délaisser quelque peu le littoral au profit de l’intérieur des terres et d’essayer d’explorer les parties plus montagneuses de la région. Les fortes chaleurs nous ont rapidement poussé vers les sommets plus frais et dès le troisième jour nous gravissions les pentes assez raides menant vers la région de Dimitsina et les Gorges du Loussios où nous fûmes violemment accueilli par un orage vespéral plutôt dense. Cela dit, à près de 1000 m. d’altitude les nuits sont plutôt fraiches et nous sommes limites avec nos modeste duvets d’été… Mais nous qui étions montés pour goûter aux températures décentes nous fûmes servis !
Les Gorges du Loussios, il n'y a pas que la plage par ici...
Très belle région, gorges magnifiques, rivière imbaignable (eau à 10° max), fantastiques monastères accrochés comme par miracle à la paroi (Notamment le Mono Philosophou qui offre une vue splendide sur les Gorges. Et le moine nous a accueillis avec des loukoums à la rose, alors…). Bivouac boueux pour cause d’orage, mais Dimitsina et ses alentours méritent bien 2 jours de visite, plus pour qui voudrait entamer les 5 heures de randonnée au fond des gorges (mais nous fainéants, début des vacances, orages, chaleurs, fausses bonnes excuses, donc pas rando…).
Exemple typique de Monastère dans la région du Loussios. Belle abnégation du moine se retirant des tentations terrestre...
Autre curiosité archéologique notable dans les environs, le temple d’Apollon de Bassae qui est entièrement recouvert d’une structure bâchée afin de préserver sa miraculeuse architecture parfaitement conservée. Finalement, le contenant se révèle aussi remarquable que le contenu. Bivouac quelques centaines de mètres plus loin, au bout d’un chemin à biquettes (mais sans les biquettes, heureusement). Merci Monsieur 4Matic !
Le temple Apollon de Bassae. Vue du contenant.
Le temple Apollon de Bassae. Vue du contenu.
Le temple Apollon de Bassae. Vue du bivouac.
Poursuivant notre route vers le sud, j’avais repéré le site de l’Antique Messène situé à environ 40/50 kms au nord de Kalamata. Notre guide (papier, pas un type qu’on aurait embarqué dans le Marco) dithyrambique à son sujet nous convainc d’y aller jeter un oeil. Bonne pioche, c’est absolument splendide, et je ne comprends pas pourquoi les soi-disant vedettes du Péloponnèse éclipsent ce site qui, pour moi, vaut bien mieux qu’Olympie par exemple. Tout y est parfaitement conservé, stade, théâtre, agora, fontaine… les vestiges s'étagent au grès d’une aimable vallée qui vient doucement s’effacer sur l’horizon barré au loin par la mer. Vraiment, le site fait plus que mériter le détour, d’autant qu’il nous a offert l’un des plus incroyable bivouac des vacances le long de la muraille de Messène. (Merci Monsieur 4 Matic).
Antique Méssène, le stade parfaitement conservé n'attend que les athlètes...
Des bivouacs comme ça; moi je signe sans poser de question, vue de face...
Et vue de dos... Bon, j'avoue être tombé tout à fait par hasard sur l'entrée du chemin, et avoir sérieusement entamé le capital peinture du Marco pour y accéder...
Après cet intermède plus ou poins montagneux, nous avons soif de plage. Retour vers le littoral donc, non sans un arrêt aux cascades de Polilimnio, à mi-chemin sur la route reliant Kalamata à Pylos.
Certes nous ne seront pas les seuls à vouloir piquer une tête dans ces vasques turquoises, mais le spectacle offert vaut largement qu’on le partage un peu. Coup de chance, nous y sommes suffisamment tôt (11h.) pour nous dégotter une endroit calme et solitaire avec une petite piscine privée !
Je sais, je suis d'accord avec vous : ça fait envie !
Et en plus, elle est bonne !!! Pas aussi chaude que la mer, mais pas loin !
Pylos ensuite, ou nous trainons deux jours entre plages et tavernas, puis en route pour THE spot. Celui là même qui s’était refusé à nous l’an dernier faute de véhicule adapté (en clair 4 roues motrices). Le chapelet de 3 plages répertorié sur la carte Freitag & Berndt sous le nom de « Marathi » quasi à l’extrémité du « premier doigt » un peu au nord de Tsapi.
Le chemin qui y descend (environ 2,5 kms) et assez violent surtout avant d’arriver sur la plage principale. Nous nous étions arrêtés a mi-chemin l’an dernier par peur de ne pouvoir remonter. Cette année, avec notre arme fatale, nous pensons que ce ne sera qu’une aimable promenade…
Nous déchantons dès les premiers mètres. Le chemin est fortement dégradé depuis l’an dernier, et j’ai rapidement les mains moites ! Bref, pas une partie de plaisir et nous nous faisons quelques frayeurs avant d’en arriver quand même au bout !
Il fait de nouveau très chaud, et la partie arrière de la plage où nous pensions bivouaquer est une véritable étuve, car protégée de la ventilation marine par un épais cordon de végétation. Bref, après un bain salvateur (et de vapeur), nous décidons de remonter de quelques centaines de mètres pour respirer la brise sous les oliviers…
Mais ce lieu enchanteur nous retiendra bien 3 jours à glander, plonger, nager, lire, manger, etc… (Je vous laisse le soin d’imaginer ce que vous voulez pour illustrer ce « etc »).
De vrais Robinsons, mais rappelés à la réalité par une autonomie électrique faiblarde due à la chaleur ambiante (40° la journée, pas moins de 28 la nuit, le frigo est à la peine !). Décision prise à l’unanimité des deux candidats d’investir dans le panneau solaire au plus vite.
Nous dormons fourgon entièrement ouvert, portes, fenêtres, hayons, bref tout ce qui peut s’ouvrir. Encore une fois, merci Monsieur 4Matic qui nous a permis d’aller au bout du bout, là où il n’y à… personne !
Sous les oliviers, pour profiter des moindres souffles d'air anémiques.
Oui mais il y a la plage, pour nous tous seuls...
Quand même, à la longue, la plage ça fatigue. Il faut trouver quoi faire de ses mains... Moi, j'ai toujours eu une âme de bâtisseur...
Route vers Mystras par la montagne toujours, pour s’arrêter par hasard dans une auberge à la terrasse plus qu’accueillante où nous dégusterons une saucisse à l’orange fumée/grillée qui me laissera le seul souvenir gastronomique impérissable de l’été. Les serveurs traversent la route pour remplir directement les carafes d’eau à la source qui coule à gros bouillon. Nous nous promettons d’ y revenir, hélas promesse non tenue… Dommage.
À Mystras que nous n’avions pas pu visiter entièrement l’an dernier, nous dégottons un bivouac d’enfer, juste au dessus du dernier parking permettant d’accéder à la citadelle. Vue imprenable et le lendemain nous voit à l’entrée du site dès potron-minet.
Bivouac juste à côté de la citadelle. Celui-ci aussi il n'a pas été évident à dégotter.
A Mystras, il n'y a pas la mer, mais sur les indications locales, nous trouvons la rivière !
En déjeunant ensuite au village, nous faisons la connaissance de Georges, un franco-grec qui à pris sa retraite de l’ambassade de France ici et avec lequel nous devisons de la situation politico-économique du pays. Il nous apporte un éclairage assez édifiant sur la crise, bien qu’honnêtement elle se fasse peu visible au yeux des touristes que nous sommes. Il nous guide bien aimablement jusqu’à Sparte chez un garagiste de sa connaissance afin que je puisse faire réparer un pneu fort malmené par les aspérités rugueuses des pistes et chemins (Pas merci Monsieur 4Matic !). En tant que français, nous sommes royalement acceuillis et la réparation est gratuite.
Sur les indications topographiques de Georges, nous descendons en fin d’après midi vers une petite rivière introuvable près de laquelle se niche une chapelle byzantine. Nous pensons en faire notre bivouac, mais le bruit de l’eau courant sur les rochers (et les moustiques) nous font hésiter… Nous préférons la valeur sûre de notre précédent spot à côté de la citadelle.
On a fait les difficiles, certes, mais il fallait dormir juste à côté du torrent. Et ça fait un bruit monstrueux, l'eau qui roule sur les galets !
Toujours cap au sud, nous retournons à Archengélos, sur la côte occidentale de ce que j’appelle le « troisième doigt » un peu au nord de l’île d’Elafonissos non loin du cap Malé.
Le spot de l’an dernier est toujours aussi magique, plage privée, pas un chat en 3 jours mais pas d’ombre non plus !!! Donc à la mi journée cap obligatoire vers le village pour déjeuner à la taverna et trouver un peu de fraîcheur toute relative à l’ombre des terrasses.
Dans cette image, notre habile photographe a dissimulé un Marco Polo, sauras-tu le dénicher ?
Alors, à gauche sur l'image, la plage privative et à droite la chambre d'hôtel, avec vue sur mer.
Nous pensons poursuivre vers le cap Malé, mais c’est un spectacle de désolation qui nous attend là-bas. En effet, depuis Néapoli, pratiquement jusqu’au cap, l’une des plus belle région de Grèce est partie en fumée suite aux gigantesques incendies de mi-juillet. Tout cela est d’une tristesse infinie et même si le spot que nous avions repéré l’an dernier est miraculeusement préservé, l’ambiance et l’odeur de brûlé qui subsiste dans l’air nous font écourter le séjour. Nous faisons quand même la randonnée qui nous mène jusqu’au monastère sis à quelques encablures du Cap. Le chemin est splendide et ménage des vues époustouflantes et vertigineuses sur le large. Sujets au vertige abstenez-vous !
Désolation, c'était une des plus belle région du Péloponnèse... Et l'odeur de brulé entêtante ne fait rien pour égayer l'ambiance...
Des milliers d'hectares partis en fumée.
Par chance, l'incendie s'est miraculeusement arrêté avant le Cap et notre spot ! Mais l'ambiance n'y est plus...
Enfin, le dernier site remarquable que vous ne devez pas manquer se situe franchement au nord du Péloponnèse et se sera notre dernière étape après un détour par Monemvassia, Nauplie et Némée où nous achetons quantité d’excellents vins, une fois n’est pas coutume ! (Bon, la vigneronne est parfaitement francophone et nous fait goûter TOUTE sa production).
L'aimable site de Némée. Rien de d'extraordinaire si ce n'est une impression paisible. Et de formidable vins alentours !
Bref, une visite au Gorges de Vouraikos s’impose absolument, et il est impératif de mettre au programme de vos prochaines vacances l’aller-retour en train (22 kms) entre Diakopto (sur la côte) et Kalavrita (Non loin de la seule station de ski du Péloponnèse). La ligne construite par des ingénieurs français à la fin du 19ème siècle emprunte le tracé des Gorges et propose des paysages encore une fois époustouflants. Certains tronçons sont à crémaillère pour gravir des pentes à plus de 10%. C’est le seul moyen de visiter ces gorges, à part la randonnée pédibus directement sur la voie ferrée. Randonnée que nous ferons le lendemain à partir du petit village de Zachlorou. Il faut compter environ 3 heures AR pour aller jusqu’au point de croisement des trains et passer par les points les plus étroits des gorges. Attention à bien calculer les écart de passage entre chaque train, car à de nombreux endroits, il est impossible de se mettre à couvert entre la falaise d’un côté et le précipice de l’autre. C’est bien, ça rajoute un bon stress à la rando ! Heureusement, il y a en gros entre 45 minutes et une heure d’écart entre deux rames, ça laisse de la marge.
Les vieilles rames achèvent doucement leur vie sur les voies de garages de Diakopto.
Malheur au randonneur imprudent qui croiserait une rame à cet endroit !
A pied ou en train, les Gorges du Voraïkos méritent le détour.
Nous finissons par rejoindre doucement Patras en passant par les lacs Doxas et Stivlou. De bonnes pistes roulantes permettent d’éviter de faire trop de kilomètres en empruntant les routes qui suivent les vallées (Merci Monsieur 4Matic). Nous poussons même jusqu’à la station de ski au-dessus de Kalavrita, à 1700 mètres d’altitude. La route qui en descend ensuite vers la côte réserve des points de vue incroyables sur le golfe de Corinthe. Et nous nous disons que, par temps clair l’hiver, on doit skier avec la mer pour horizon…
Le lac Doxas, juste après l'orage.
Bref, un Péloponnèse un peu différent des grands classiques et qui nous à vraiment charmés.
Comme l’an dernier, aucune difficulté de bivouac, nous avons ravitaillé en eau partout sans problème (source en abondance à la montagne,robinet disponible dans tous les ports ou cimetières). Le GPS intégré à notre poste Alpine s’est révélé d’une exactitude redoutable et nous a affiché le moindre bout de piste sans erreur. Une aide à la navigation appréciable, surtout en montagne où les chemins de traverse abondent. J’ajoute qu’une solide préparation/repérage sur Google Earth nous a permis de bien baliser le parcours en amont.
Le seul bémol que nous pourrions émettre concerne l’état sanitaire du pays qui se dégrade de plus en plus. Une pollution de plastique commence à tout envahir, même les sites protégé. Le plages sont de plus en plus souillées de déchets en tout genre, c’est vraiment une catastrophe pour un pays dont le PIB dépend à 40% du tourisme. Je sais que les grecs ont bien d’autres chats à fouetter en ce moment, mais il faut vraiment qu’ils fassent un gros effort d’éducation et de prévention à ce niveau.
Il est donc fortement question de Grèce l’an prochain, mais cette fois plutôt le nord. A moins que la Norvège ou l’Irlande ne retiennent notre attention. En tous cas, pour ceux qui voudraient de plus amples précisions sur le Péloponnèse, n’hésitez pas à me contacter. En espérant avoir pu vous faire partager ces presque 4 semaines de farniente et montrer qu’il existe, un peu à l’écart du littoral, une région et des paysages qui méritent le détour. A bientôt pour d’autres aventures !
Une demi-bouteille de Mumm pour dire adieu au vacances, et vous révéler nos charmantes bobines !
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Merci pour le partage, superbe !
AlainC- Modèle : Viano Grand Edition Avantgarde
Motorisation : V6 3.0
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Très bon compte rendu, et très jolie photos. Après tous les reportages sur la Grèce cette année, ça sera une destination prévue pour la retraite. Pour l'instant, nous nous contentons de visiter la France.
Merci pour le partage.
Merci pour le partage.
Bro Alré- Modèle : Viano Marco polo 2005
Motorisation : 2.2 CDI 150 cv
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Ouahhhh! Superbe reportage!
Merci d'avoir pris le temps de faire ce petit (grand...) CR!
Seb
Merci d'avoir pris le temps de faire ce petit (grand...) CR!
Seb
Le compteur de nuit ne monte pas assez
vboys74- Modèle : MP V250 4-matic sympatoche!
Réhaussé, ressorts renforcés + pneu AT 235/17
Elargisseur d'aile + élargisseur de voie 18mm x 2
Reprogrammation
Plaque moteur N4
Solaire 180W fixe + Régulateur Victron
Solaire 100W mobile + Powerbank 550Wh
Store latéral
Porte matériel arrière SKEP et accessoires
Plaques de desensablage
Eau chaude au gaz
Antenne Starlink mini
Marcododo, échelle et housse Ukatex
Tiroir et accessoires 1Sternehotel
...
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Merci pour ce superbe CR et surtout pour les photos magnifiques qui l'accompagnent !!
Je reconnais quelques sites que l'on a également fréquentés cet été
Je ne parlerais pas du temple d’Apollon de Bassae, pour nous ça ne devait être qu'un petit crochet et vu les routes perso j'ai été moins emballé (peut-être parce que justement il l'était ... bon d'accord c'est nul )
Pour l'incendie qui a ravagé l'extrémité du "3ème doigt", je confirme son importance , on y était justement pile à ce moment lors du retour de l'ile d'Elafonisos : impressionnant !!!!
Avec le ballet des Canadairs
Les flammes gigantesques arrivaient réellement au pied du village de Néapoli (il y a même eu quelques habitations de détruites et des personnes évacuées par la mer )
Impossible pour nous de descendre plus au Sud ... Ce qui m'a visiblement évité d'aller mettre mes roues dans des chemins qui ne sont pas fait pour lui (d'autant plus si cette année l'accès en était encore plus difficile )
Héhé ça ne serait pas là ??colombe a écrit:à gauche sur l'image, la plage privative et à droite la chambre d'hôtel, avec vue sur mer.
Pour la vue, je confirme également ...
Par contre pas un brin d'ombre ce qui pour nous, cet été, était vraiment rédhibitoire ... alors demi-tour (dis donc j'ai vu que tu n'hésitais pas emprunter des chemins bien défoncés, je comprends pourquoi tu as opté pour le 4matic )
Je note quelques coins superbes que vous avez visités (Messène, Dimitsina et les Gorges du Loussios et également celles de Vouraikos ...)
Bref pas de bol il faudra y retourner
Encore merci (et puis ce coup-ci Ette aura une bonne raison de m'inciter à ne pas aller où tu es passé : 4matic power ... )
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
HAaa ! Ben voila je me disait bien qu'il ne devait pas y avoir que des plages toutes bêtes avec de l'eau désespéramment bleu dans ce pays..
... ( Quand je vois des Bretons qui trouvent ça beau ! )
Bon, il y a quand même des ruines "un peu cassées" mais les grecques ont des misères, ils ne peuvent pas tout réparer en même temps.. Non plus!
Joli balade ( et ça na rien a voir avec le 4 zinzin . . bien sur )
... ( Quand je vois des Bretons qui trouvent ça beau ! )
Bon, il y a quand même des ruines "un peu cassées" mais les grecques ont des misères, ils ne peuvent pas tout réparer en même temps.. Non plus!
Joli balade ( et ça na rien a voir avec le 4 zinzin . . bien sur )
leo85- Modèle : Ex 4 Matic'queur ! nouveau Peugiste
Motorisation : EXPERT 4 BlueHDi 180CH
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
De PEnkalet : Héhé ça ne serait pas là ??
Gagné ! C'est bien là ! L'année dernière le chemin était un peu plus praticable, il est vrai que cette année, toutes les pistes ont souffert d'un hiver assez rude et neigeux et surtout d'un printemps très pluvieux (dixit les locaux). Mais ça passe quand même en 2x4. Et quand on voit où les grecs osent passer en voiture de tourisme, on se sent un peu péteux avec le 4x4...
Bon, à dire vrai, c'était un des accès les plus faciles. Pour les autres, il faut imaginer le même chemin, mais un poil plus défoncé, et avec des pentes à parfois 10%... Ça donne une idée. Et bien, nous avons vu des grecs s'y aventurer en mauvaise Kia et s'en tirer. (Pour l'état de la bagnole ensuite, peux pas dire). En attendant, pour tirer les 3 tonnes du Marco, le 4 roues ne sont pas de trop. Et vu l'état misérable de mes pneus à l'arrivée, je me dis qu'on a eu de la chance de ne pas en éclater un. (D'ou la réparation à Sparte).
C'est vrai que le spot d'Archengelos manque cruellement d'ombre, mais jusqu'à midi, c'était à peu près supportable. (En faisant plage à partir de 10 heures).
Bon, ça laisse de bonnes perspectives pour l'année prochaine, à bientôt.
Gagné ! C'est bien là ! L'année dernière le chemin était un peu plus praticable, il est vrai que cette année, toutes les pistes ont souffert d'un hiver assez rude et neigeux et surtout d'un printemps très pluvieux (dixit les locaux). Mais ça passe quand même en 2x4. Et quand on voit où les grecs osent passer en voiture de tourisme, on se sent un peu péteux avec le 4x4...
Bon, à dire vrai, c'était un des accès les plus faciles. Pour les autres, il faut imaginer le même chemin, mais un poil plus défoncé, et avec des pentes à parfois 10%... Ça donne une idée. Et bien, nous avons vu des grecs s'y aventurer en mauvaise Kia et s'en tirer. (Pour l'état de la bagnole ensuite, peux pas dire). En attendant, pour tirer les 3 tonnes du Marco, le 4 roues ne sont pas de trop. Et vu l'état misérable de mes pneus à l'arrivée, je me dis qu'on a eu de la chance de ne pas en éclater un. (D'ou la réparation à Sparte).
C'est vrai que le spot d'Archengelos manque cruellement d'ombre, mais jusqu'à midi, c'était à peu près supportable. (En faisant plage à partir de 10 heures).
Bon, ça laisse de bonnes perspectives pour l'année prochaine, à bientôt.
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
colombe a écrit: (...) un Péloponnèse un peu différent des grands classiques et qui nous à vraiment charmés. (...)
Grand merci les Colombe !!!
C'est vous qui nous avez charmés !
D'autant que vous avez soigné les images (choix, traitement, cadrage) et les textes. Agréablement écrits, riches en information.
C'est une invitation réussie à visiter le Péloponèse !
À tel point que je me demande si je ne vais pas remettre notre voyage programmé en Lusitanie à l'an prochain pour filer illico sur la belle trace que vous venez d'ouvrir.
Encore merci.
Encore bravo !
Palissy
Palissy- Modèle : Viano M P
"Dernière collection" 2014
Noir obsidienne
Motorisation : 2.2 CDI - Boîte auto
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Penkalet, je me disais bien que le cadrage de ta photo d'Archengelos me disais quelque chose ! J'ai fouillé un peu dans mes cartes mémoires et je tombe sur ceci ! Etonnant, non ?
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Excellent !!!!
Involontaire, mais le résultat est épatant
Pour l'accès à ce spot les derniers mètres étant quand même assez chauds, Ette n'a pas voulu que j'aille jusqu'au bout, d'autant plus qu'il n'y avait pas d'ombre ... (quelques cm de plus au niveau de la garde au sol auraient été bien rassurant) par contre aucun soucis de motricité (contrairement à d'autres endroits )
Involontaire, mais le résultat est épatant
Pour l'accès à ce spot les derniers mètres étant quand même assez chauds, Ette n'a pas voulu que j'aille jusqu'au bout, d'autant plus qu'il n'y avait pas d'ombre ... (quelques cm de plus au niveau de la garde au sol auraient été bien rassurant) par contre aucun soucis de motricité (contrairement à d'autres endroits )
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
C'est vrai, mais l'an dernier nous somme passé sans trop de difficultés avec le Vito. Cette année, le chemin s'est un peu dégradé, mais pas de problème avec la garde au sol, en revanche les buissons ont bien poussés et c'est surtout la carrosserie qui prend cher ! C'est là où l'on mesure l'avantage du blanc, un coup de polish et un peu de sueur et il n'y paraît (presque) plus. Pour l'ombre, c'est juste, il n'y en a pas ! Mais les fonds sont très chouettes pour le snorkeling ! Et le village est charmant. En passant sur sa côte au vent, on a trouvé un petit coin de villégiature très accueillant. Bref de quoi faire pour les prochains voyages....
colombe- Modèle : Viano Marco Polo 4Matic - 2014
Motorisation : 2.2 cdi - 163 ch.
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Merci bcp pour ce beau CR. Encore une jolie destinations à rajouter à la longue liste!!!
PS: je me projette totalement au bord de ces torrents: farniente les pieds dans l'eau fraiche!!!
PS: je me projette totalement au bord de ces torrents: farniente les pieds dans l'eau fraiche!!!
"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve" Antoine de St Exupéry
Nous4enkam's- Modèle : Viano MP 2013
Class V 2019
Motorisation : 3.0
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
Je me réveille sur le forum pour applaudir ce superbe carnet de route
Belles photos, humour, renseignements précis et du flair pour trouver les bons coins d'après les spots
Cela me rappelle beaucoup de souvenirs de nos vacances 2014 (il faut que je finisse mon post commencé l'année dernière et jamais terminé)
Belles photos, humour, renseignements précis et du flair pour trouver les bons coins d'après les spots
Cela me rappelle beaucoup de souvenirs de nos vacances 2014 (il faut que je finisse mon post commencé l'année dernière et jamais terminé)
kf68- Modèle : Volkswagen California
Re: Les atouts (un peu) cachés du Péloponnèse
On n'osait pas te le demander !kf68 a écrit: (...) souvenirs de nos vacances 2014 (il faut que je finisse mon post commencé l'année dernière et jamais terminé)...
Mais dépêche-toi !...
Car n'oublie pas qu'après il faudra que tu te tapes le CR de ton - futur - voyage en Irlande... (***)
Palissy
(***) - "Easy going 'n' slow..." (The Irish way of life)
Palissy- Modèle : Viano M P
"Dernière collection" 2014
Noir obsidienne
Motorisation : 2.2 CDI - Boîte auto
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