Croatie 2015
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Romarin 06
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Marco Polo Superforum : Vito MarcoPolo, Viano MarcoPolo, Vito F, Viano Fun, aménagés... :: Discussions :: Voyages, coins sympas, anecdotes.
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Croatie 2015
Bonsoir,
Nous avons la chance de pouvoir prendre nos vacances hors périodes de vacances scolaires... Nous partons donc chaque année, une semaine en juin et deux à trois semaines en septembre.
Départ donc le samedi 5 septembre, traversée obligée de l'Italie et bivouac en Slovénie le premier soir.
Ce sera le seul bivouac des vacances, le camping sauvage sous toutes ses formes étant rigoureusement interdit en Croatie.
Ceci étant dit, nous avons traversé des zones de moyenne montagne où il ne doit pas être bien difficile de s'isoler pour passer la nuit, mais ce n'est pas forcément les secteurs où l'on souhaite aller pour un séjour croate.
Notre programme est le suivant : Visite de Plivice, descente sur Dubrovnik (visite évidemment) suivie des bouches de Kotor au Monténégro. Après quoi on avisera en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables". Vaste programme certes, mais pas du tout préparé.
Dimanche 6
Nous rallions Plivice par l'intérieur du pays (les secteurs de moyenne-montagne) pour nous installer au camping "officiel" du parc national (kamp Korana à Plitvicka Jezera). Outre le fait que c'est le plus proche du parc, vous bénéficiez de la navette bus, gratuite, pour aller à l'entrée du parc (7 km). Retour par le même moyen le soir. Commode.
Lundi 7
Visite du parc national de Plivice.
Oubliez ce que vous connaissez des PN français... Pas moyen de quitter les sentiers, un monde fou (ahh les japonais avec leur perche à selfies) amalgamé sur les passerelles de bois (pas moyen de passer ailleurs) pour se retrouver concentrés sur un des quatre points de ralliement (WC, souvenirs, restauration, etc). C'est particulier, mais de toute beauté, de l'eau cristalline partout, des dizaines (centaines ?) de cascades et des bateaux à moteurs électriques pour traverser le plus grand lac.
Je ne vais quand même pas vous mettre les photos qu'on peut voir partout...
Mardi 8
Transit vers le sud. Nous prenons l'autoroute pour ne pas perdre trop de temps.
Aire d'autoroute croate.
L'autoroute nous "pose" à proximité de Ploce. Une petite route le long de la Neretva nous emmène vers les plages qui bordent la plaine alluviale. Pique nique.
Dubrovnik peut attendre, elle est à moins de 100 km.
Un petit bout de Bosnie-Herzégovine à traverser (une simple vérification des cartes d'identité) et nous voilà bientôt à proximité de "la perle de l'Adriatique".
Dubrovnik "le neuf".
Encore quelques km et la route en corniche nous permet de découvrir l'ancienne Raguse, rivale de Venise.
Bon, entre vous et moi, Dubrovnik vaut le voyage, si, si, mais ce n'est pas Venise non plus...
Installation au camping Kate à Mlini. Pas transcendant mais sympa, de plus le patron parle français et est de bon conseil.
Autre avantage il suffit de descendre les escaliers jusqu'au port pour prendre la navette maritime pour Dubrobnik, et ça vaut vraiment le coup (ceux qui ont tenté de se garer dans la ville comprendront). Par ailleurs, arriver par la mer dans cette cité chargée d'histoire présente une saveur particulière.
Mercredi 9
Visite de Dubrobnik, soleil légèrement voilé le matin, temps franchement gris l'après-midi.
C'est beau, malgré les milliers de touristes (ahh les japonais avec leur perche à selfies) on sent le poids de l'histoire, il suffit de regarder les pierres, qu'elles soient simples pavages, fortifications ou frontons sculptés.
Arrivée par la mer.
L'histoire, la grande, est sur les murs, sous nos pieds et au dessus de nos têtes.
Les habitants de Dubrovnik aiment bien les chats (nous aussi) qui semblent apprécier la douceur de vivre en ces lieux faisant fi des déambulations multiples et des photographes.
Cabot va !
En fin d'après-midi, le bateau nous ramène, fatigués, à Mlini. C'est l'occasion de repasser devant les vestiges de cette guerre pas si éloignées (1991/1995) qui vit s'entretuer nos voisins des Balkans. Les stigmates de ces années d'horreur sont encore très présents et dans les villages de l'intérieur, il n'est pas rare de voir des ensembles de maisons détruits, brulés, restés à l'état de ruines.
Ici, il semble que ce soit des hôtels de bord de mer bombardés en même temps que Dubrovnik. Bon d'accord, il ne sont pas jolis, mais ce n'est pas une raison...
La photo a été faite le matin.
Jeudi 10
Kotor ; à 90 km de Dubrovnik, il ne faut pas manquer d'y aller. Ce jour là le temps est franchement maussade, pas de pluie, mais le plafond est bas.
Kotor est nichée au fin fond des Bouches du même nom. La route longe la côte tout autour du fjord entouré de montagnes.
La visite de la ville est intéressante, en particulier les remparts qui l'entourent. 1350 marches sur des escaliers particulièrement bien balancés (les contre-pas sont très rares) 260 m de dénivelée et une vue plongeant sur la ville.
Le retour se fait par la rive sud, la route très étroite traversant de nombreux petites villages fort sympathiques, jusqu'au ferry qui permet de regagner la rive nord.
Là, pas le choix il faut reprendre la même route qu'à l'aller, mais le soleil couchant change la vision des paysages. Troisième nuit à Mlini ; demain nous entamons la remontée vers le nord.
Vendredi 11
Journée de transit.
Le programme de la première semaine est bouclé, passons à la deuxième partie, à savoir, pas de programme... Nous avons bien quelques idées, mais tout est modifiable selon le principe "Nous aviserons en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables".
Pour remonter vers le nord depuis Dubrovnik, le choix des itinéraires est limité. De fait la route côtière, même si nous l'avons prise à l'aller, s'impose à nous sur une soixantaine de km pour rejoindre la presqu'ile de Peljesac.
Visite de Ston et de ses remparts.
Encore des remparts !
Les marais salants, pourtant réputés, ne nous attirent pas plus que ça.
Nous continuons notre route, à travers la presqu'ile et les zones brûlées en début d'été.
Certains ont tout perdu, exploitations, véhicules, matériel agricole... On se rend bien compte que la priorité des pompiers, comme partout, était de préserver les habitations. Par endroit, les zones incendiées démarrent au bords de l'eau, jusqu'en haut des versants, où seuls quelques arpents de vigne ou d'oliviers ont échappé aux flammes (pas de photo, par le cœur à les faire...).
Même si la côte est d'un abord difficile, à Trstenik nous trouvons une piste au milieu des vignes, qui nous amène à une plage de galets pour la pose pique-nique/baignade.
Notre objectif du jour est l'ile de Korcula, nous rejoignons Orebic pour prendre le ferry.
L'ile barre l'horizon, Orebic est à droite.
A Lumbarda à l'est de l'ile, et de la ville de Korcula, nous trouvons un Autocamp chez l'habitant, à 30 m de la mer
sanitaires privatifs (nous sommes les seuls occupants).
Comme pratiquement partout le propriétaire, agréable et serviable, parle l'anglais... Largement mieux que moi !
L'anglais est parlé, quasiment, par tous les intervenants du tourisme, voire plus...
Demain kayak.
Nous avons la chance de pouvoir prendre nos vacances hors périodes de vacances scolaires... Nous partons donc chaque année, une semaine en juin et deux à trois semaines en septembre.
Départ donc le samedi 5 septembre, traversée obligée de l'Italie et bivouac en Slovénie le premier soir.
Ce sera le seul bivouac des vacances, le camping sauvage sous toutes ses formes étant rigoureusement interdit en Croatie.
Ceci étant dit, nous avons traversé des zones de moyenne montagne où il ne doit pas être bien difficile de s'isoler pour passer la nuit, mais ce n'est pas forcément les secteurs où l'on souhaite aller pour un séjour croate.
Notre programme est le suivant : Visite de Plivice, descente sur Dubrovnik (visite évidemment) suivie des bouches de Kotor au Monténégro. Après quoi on avisera en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables". Vaste programme certes, mais pas du tout préparé.
Dimanche 6
Nous rallions Plivice par l'intérieur du pays (les secteurs de moyenne-montagne) pour nous installer au camping "officiel" du parc national (kamp Korana à Plitvicka Jezera). Outre le fait que c'est le plus proche du parc, vous bénéficiez de la navette bus, gratuite, pour aller à l'entrée du parc (7 km). Retour par le même moyen le soir. Commode.
Lundi 7
Visite du parc national de Plivice.
Oubliez ce que vous connaissez des PN français... Pas moyen de quitter les sentiers, un monde fou (ahh les japonais avec leur perche à selfies) amalgamé sur les passerelles de bois (pas moyen de passer ailleurs) pour se retrouver concentrés sur un des quatre points de ralliement (WC, souvenirs, restauration, etc). C'est particulier, mais de toute beauté, de l'eau cristalline partout, des dizaines (centaines ?) de cascades et des bateaux à moteurs électriques pour traverser le plus grand lac.
Je ne vais quand même pas vous mettre les photos qu'on peut voir partout...
Mardi 8
Transit vers le sud. Nous prenons l'autoroute pour ne pas perdre trop de temps.
Aire d'autoroute croate.
L'autoroute nous "pose" à proximité de Ploce. Une petite route le long de la Neretva nous emmène vers les plages qui bordent la plaine alluviale. Pique nique.
Dubrovnik peut attendre, elle est à moins de 100 km.
Un petit bout de Bosnie-Herzégovine à traverser (une simple vérification des cartes d'identité) et nous voilà bientôt à proximité de "la perle de l'Adriatique".
Dubrovnik "le neuf".
Encore quelques km et la route en corniche nous permet de découvrir l'ancienne Raguse, rivale de Venise.
Bon, entre vous et moi, Dubrovnik vaut le voyage, si, si, mais ce n'est pas Venise non plus...
Installation au camping Kate à Mlini. Pas transcendant mais sympa, de plus le patron parle français et est de bon conseil.
Autre avantage il suffit de descendre les escaliers jusqu'au port pour prendre la navette maritime pour Dubrobnik, et ça vaut vraiment le coup (ceux qui ont tenté de se garer dans la ville comprendront). Par ailleurs, arriver par la mer dans cette cité chargée d'histoire présente une saveur particulière.
Mercredi 9
Visite de Dubrobnik, soleil légèrement voilé le matin, temps franchement gris l'après-midi.
C'est beau, malgré les milliers de touristes (ahh les japonais avec leur perche à selfies) on sent le poids de l'histoire, il suffit de regarder les pierres, qu'elles soient simples pavages, fortifications ou frontons sculptés.
Arrivée par la mer.
L'histoire, la grande, est sur les murs, sous nos pieds et au dessus de nos têtes.
Les habitants de Dubrovnik aiment bien les chats (nous aussi) qui semblent apprécier la douceur de vivre en ces lieux faisant fi des déambulations multiples et des photographes.
Cabot va !
En fin d'après-midi, le bateau nous ramène, fatigués, à Mlini. C'est l'occasion de repasser devant les vestiges de cette guerre pas si éloignées (1991/1995) qui vit s'entretuer nos voisins des Balkans. Les stigmates de ces années d'horreur sont encore très présents et dans les villages de l'intérieur, il n'est pas rare de voir des ensembles de maisons détruits, brulés, restés à l'état de ruines.
Ici, il semble que ce soit des hôtels de bord de mer bombardés en même temps que Dubrovnik. Bon d'accord, il ne sont pas jolis, mais ce n'est pas une raison...
La photo a été faite le matin.
Jeudi 10
Kotor ; à 90 km de Dubrovnik, il ne faut pas manquer d'y aller. Ce jour là le temps est franchement maussade, pas de pluie, mais le plafond est bas.
Kotor est nichée au fin fond des Bouches du même nom. La route longe la côte tout autour du fjord entouré de montagnes.
La visite de la ville est intéressante, en particulier les remparts qui l'entourent. 1350 marches sur des escaliers particulièrement bien balancés (les contre-pas sont très rares) 260 m de dénivelée et une vue plongeant sur la ville.
Le retour se fait par la rive sud, la route très étroite traversant de nombreux petites villages fort sympathiques, jusqu'au ferry qui permet de regagner la rive nord.
Là, pas le choix il faut reprendre la même route qu'à l'aller, mais le soleil couchant change la vision des paysages. Troisième nuit à Mlini ; demain nous entamons la remontée vers le nord.
Vendredi 11
Journée de transit.
Le programme de la première semaine est bouclé, passons à la deuxième partie, à savoir, pas de programme... Nous avons bien quelques idées, mais tout est modifiable selon le principe "Nous aviserons en fonction du temps qu'il fait, de nos envies et motivations, du temps qu'il nous reste, avec le but avoué de profiter de la mer, de faire du kayak (de mer) tout en remontant vers le nord (en limitant les km parcourus) sans trop repasser au même endroit tout en visitant les "incontournables".
Pour remonter vers le nord depuis Dubrovnik, le choix des itinéraires est limité. De fait la route côtière, même si nous l'avons prise à l'aller, s'impose à nous sur une soixantaine de km pour rejoindre la presqu'ile de Peljesac.
Visite de Ston et de ses remparts.
Encore des remparts !
Les marais salants, pourtant réputés, ne nous attirent pas plus que ça.
Nous continuons notre route, à travers la presqu'ile et les zones brûlées en début d'été.
Certains ont tout perdu, exploitations, véhicules, matériel agricole... On se rend bien compte que la priorité des pompiers, comme partout, était de préserver les habitations. Par endroit, les zones incendiées démarrent au bords de l'eau, jusqu'en haut des versants, où seuls quelques arpents de vigne ou d'oliviers ont échappé aux flammes (pas de photo, par le cœur à les faire...).
Même si la côte est d'un abord difficile, à Trstenik nous trouvons une piste au milieu des vignes, qui nous amène à une plage de galets pour la pose pique-nique/baignade.
Notre objectif du jour est l'ile de Korcula, nous rejoignons Orebic pour prendre le ferry.
L'ile barre l'horizon, Orebic est à droite.
A Lumbarda à l'est de l'ile, et de la ville de Korcula, nous trouvons un Autocamp chez l'habitant, à 30 m de la mer
sanitaires privatifs (nous sommes les seuls occupants).
Comme pratiquement partout le propriétaire, agréable et serviable, parle l'anglais... Largement mieux que moi !
L'anglais est parlé, quasiment, par tous les intervenants du tourisme, voire plus...
Demain kayak.
Dernière édition par Romarin 06 le Mar 20 Oct 2015 - 23:10, édité 2 fois
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
La suite
Samedi 12 septembre
Il fait beau et la météo annonce beau !
Le Kayak est rapidement préparé, la matériel annexe aussi (nourriture, palmes, masques, tubas, etc) et c'est la mise à l'eau.
Un bras de mer nous sépare de l'ile de Vrnik, dont nous faisons le tour.
Premier arrêt, première baignade.
Nous naviguons ensuite vers l'est pour doubler le cap (pointe, quelle est la bonne traduction de Rt sur la carte croate ?) qui est aussi la pointe est de l'ile de Korcula.
Le trait de côte ne permet aucun arrêt, c'est inabordable tant les rochers sont découpés et acérés.
Une fois passés sur la côte sud, c'est pas beaucoup mieux, il faut aller jusqu'au fond de la baie (U. ?) Przina pour trouver un coin pour se poser (pas la plage, nous évitons...) mais un p'tit coin rien que pour nous* doté d'un port personnel. Pique-nique, baignadeS (palmes, masques, tubas) lecture, etc... C'est pas bien bien grand, mais nous pouvons étaler les serviettes.
*Une des motivations de notre achat de kayak était de pouvoir trouver des coins pour nous seuls (pas agoraphobes, encore moins misanthropes, mais nous aimons beaucoup nous retrouver loin du monde).
Nous entreprenons le retour dans l'après-midi en profitant du vent portant jusqu'au cap.
En revanche, dès que nous avons doublé le cap, nous nous retrouvons avec le vent "plein pif" (force 4 environ) qui nous oblige à raser les cailloux pour profiter de la moindre dévente.
En fin d'après-midi nous allons, en vélo, visiter Korcula (la ville).
Le vent a encore forci.
Dimanche 13.
Beau temps, c'est bien.
Nous avons décidé de rejoindre la presqu'ile de Peljesac, non sans avoir fait une virée dans l'ile. Découverte d'une petite plage au bout d'une petite (petite, petite) route -sûr, les grands blancs n'y vont pas, avec le Trafic j'ai manœuvré dans plusieurs lacets- avec une auberge sympa où nous avons eu droit à une petite gnôle en guise de café (y'en avait pas, nous avons pris du jus d'orange) à 10h00 du matin.
A l'écart de la route principale, nous découvrons ces magnifiques bâtisses, témoignages du patrimoine rural de l'ile.
Comme c'est l'heure de manger nous nous installons et profitons de la mi-ombre des arbres...
Retour sur Peljesac, le kayak est gonflé et va le rester.
Direction Tripanj où un autre ferry nous amènera à Ploce.
En attendant, nous trouvons un camping comme on les aime. Un peu brouillon, arboré, à 30 mètres de la mer.
Ça manque quand même d'herbe...
Comme l'après-midi a encore du temps devant lui, le kayak est vite préparé pour une petite sortie avec baignade à la clé.
Lundi 14.
Cette nuit nous avons, à plusieurs reprises, entendus les hurlements des coyotes. Surprenant.
Ce matin la mer est moutonneuse (vent force 4 environ) de plus de vieilles douleurs tendineuses se réveillent.
Il est sage de laisser le kayak à terre. Ce sera donc vélo le matin et ballade à pied l'après-midi, non sans passer par la case baignade (je vous rappelle que le Trafic est posé à une trentaine de mètres de la mer).
Notre ballade de l'après-midi nous emmène, entre autre, dans une oliveraie qui fait l'objet d'une remise en exploitation. Taille, arrosage au goutte à goutte pour certaines parcelles, remise en état des murs en pierres sèches séparant les propriétés.
Visez le résultat !
Même si nous préférons les petites olives niçoises, ça impressionne.
Re hurlements de coyotes pendant la nuit... Pfouuu, maintenant nous sommes habitués.
Mardi 15.
Jour de transit dans notre remontée vers le nord.
Ferry de Tripanj à Ploce, puis route du bord de mer, Riviera de Makarska (bof*) jusqu'à Split qui est au programme de nos visites.
* Les villages de la côtes sont très touristiques (parkings payants, etc) en général le genre de coin que nous fuyons...
En dehors des plages aménagées, le mer est peu accessible, d'autant que le vent de sud-est continue à souffler.
Une fois de plus, nous constatons que la propreté laisse à désirer (c'est le moins qu'on puisse dire). Pas un arrêt qui ne soit marqué par ce type de spectacle.
C'est beau quand vous regardez au loin, mais c'est dégueulasse à vos pieds...
Arrêt/visite d'Omis à l'embouchure de la rivière Cetina qui fait l'objet d'une intense exploitation pour le rafting.
Nous nous installons en fin d'après-midi au camping Stobrec (grosse usine, qui affiche complet sauf pour les emplacements "tente" -pas vraiment délimités, sans électricité- on en prend un, de toute façon ce n'est que pour la nuit...) à 8 km du centre de Split.
Mercredi 16.
Split : nous nous garons dans une rue perpendiculaire à la grande artère d'accès à la vieille ville, à la gare et au port. La place est à l'ombre, nous marchons environ 1/4 d'heure pour arriver devant la Porte d'Argent par laquelle nous rentrons dans la vieille ville. Comme pour Dubrovnik, je ne vais pas vous mettre les photos que nous faisons tous ou que nous pouvons voir partout.
Deux quand même, le Péristyle (le troquet installé là occupe les marches transformées en tables -petits plateaux en bois- et sièges -coussins recouverts de velours rouge) et la galerie marchande où le travail de maçonnerie romaine (pierres taillées et briques) est bien visible.
Une de plus... La voute du temple de Jupiter dont chaque pierre est sculptée.
Nous ne nous attardons pas à Split, Trogir nous attend.
La vieille ville recèle de très beaux édifices médiévaux, et se promener dans les ruelles est un réel dépaysement, même si on y retrouve les mêmes dalles de calcaire, poli par les ans (qui se chiffrent en centaines) qu'à Dubrovnik.
Nous avons bien aimé Trogir, il y avait moins du monde qu'à Split...
Nous continuons notre remontée vers le nord. Nous faisons l'impasse sur Sibenik, l'envie de kayak nous re-démange. Notre route nous mène sur l'ile de Murter (il y a un pont levant en guise d'accès) et trouvons à nous poser au camping Kosirina, une fois de plus, à 20 mètres de la mer.
Il fait beau et la météo annonce beau !
Le Kayak est rapidement préparé, la matériel annexe aussi (nourriture, palmes, masques, tubas, etc) et c'est la mise à l'eau.
Un bras de mer nous sépare de l'ile de Vrnik, dont nous faisons le tour.
Premier arrêt, première baignade.
Nous naviguons ensuite vers l'est pour doubler le cap (pointe, quelle est la bonne traduction de Rt sur la carte croate ?) qui est aussi la pointe est de l'ile de Korcula.
Le trait de côte ne permet aucun arrêt, c'est inabordable tant les rochers sont découpés et acérés.
Une fois passés sur la côte sud, c'est pas beaucoup mieux, il faut aller jusqu'au fond de la baie (U. ?) Przina pour trouver un coin pour se poser (pas la plage, nous évitons...) mais un p'tit coin rien que pour nous* doté d'un port personnel. Pique-nique, baignadeS (palmes, masques, tubas) lecture, etc... C'est pas bien bien grand, mais nous pouvons étaler les serviettes.
*Une des motivations de notre achat de kayak était de pouvoir trouver des coins pour nous seuls (pas agoraphobes, encore moins misanthropes, mais nous aimons beaucoup nous retrouver loin du monde).
Nous entreprenons le retour dans l'après-midi en profitant du vent portant jusqu'au cap.
En revanche, dès que nous avons doublé le cap, nous nous retrouvons avec le vent "plein pif" (force 4 environ) qui nous oblige à raser les cailloux pour profiter de la moindre dévente.
En fin d'après-midi nous allons, en vélo, visiter Korcula (la ville).
Le vent a encore forci.
Dimanche 13.
Beau temps, c'est bien.
Nous avons décidé de rejoindre la presqu'ile de Peljesac, non sans avoir fait une virée dans l'ile. Découverte d'une petite plage au bout d'une petite (petite, petite) route -sûr, les grands blancs n'y vont pas, avec le Trafic j'ai manœuvré dans plusieurs lacets- avec une auberge sympa où nous avons eu droit à une petite gnôle en guise de café (y'en avait pas, nous avons pris du jus d'orange) à 10h00 du matin.
A l'écart de la route principale, nous découvrons ces magnifiques bâtisses, témoignages du patrimoine rural de l'ile.
Comme c'est l'heure de manger nous nous installons et profitons de la mi-ombre des arbres...
Retour sur Peljesac, le kayak est gonflé et va le rester.
Direction Tripanj où un autre ferry nous amènera à Ploce.
En attendant, nous trouvons un camping comme on les aime. Un peu brouillon, arboré, à 30 mètres de la mer.
Ça manque quand même d'herbe...
Comme l'après-midi a encore du temps devant lui, le kayak est vite préparé pour une petite sortie avec baignade à la clé.
Lundi 14.
Cette nuit nous avons, à plusieurs reprises, entendus les hurlements des coyotes. Surprenant.
Ce matin la mer est moutonneuse (vent force 4 environ) de plus de vieilles douleurs tendineuses se réveillent.
Il est sage de laisser le kayak à terre. Ce sera donc vélo le matin et ballade à pied l'après-midi, non sans passer par la case baignade (je vous rappelle que le Trafic est posé à une trentaine de mètres de la mer).
Notre ballade de l'après-midi nous emmène, entre autre, dans une oliveraie qui fait l'objet d'une remise en exploitation. Taille, arrosage au goutte à goutte pour certaines parcelles, remise en état des murs en pierres sèches séparant les propriétés.
Visez le résultat !
Même si nous préférons les petites olives niçoises, ça impressionne.
Re hurlements de coyotes pendant la nuit... Pfouuu, maintenant nous sommes habitués.
Mardi 15.
Jour de transit dans notre remontée vers le nord.
Ferry de Tripanj à Ploce, puis route du bord de mer, Riviera de Makarska (bof*) jusqu'à Split qui est au programme de nos visites.
* Les villages de la côtes sont très touristiques (parkings payants, etc) en général le genre de coin que nous fuyons...
En dehors des plages aménagées, le mer est peu accessible, d'autant que le vent de sud-est continue à souffler.
Une fois de plus, nous constatons que la propreté laisse à désirer (c'est le moins qu'on puisse dire). Pas un arrêt qui ne soit marqué par ce type de spectacle.
C'est beau quand vous regardez au loin, mais c'est dégueulasse à vos pieds...
Arrêt/visite d'Omis à l'embouchure de la rivière Cetina qui fait l'objet d'une intense exploitation pour le rafting.
Nous nous installons en fin d'après-midi au camping Stobrec (grosse usine, qui affiche complet sauf pour les emplacements "tente" -pas vraiment délimités, sans électricité- on en prend un, de toute façon ce n'est que pour la nuit...) à 8 km du centre de Split.
Mercredi 16.
Split : nous nous garons dans une rue perpendiculaire à la grande artère d'accès à la vieille ville, à la gare et au port. La place est à l'ombre, nous marchons environ 1/4 d'heure pour arriver devant la Porte d'Argent par laquelle nous rentrons dans la vieille ville. Comme pour Dubrovnik, je ne vais pas vous mettre les photos que nous faisons tous ou que nous pouvons voir partout.
Deux quand même, le Péristyle (le troquet installé là occupe les marches transformées en tables -petits plateaux en bois- et sièges -coussins recouverts de velours rouge) et la galerie marchande où le travail de maçonnerie romaine (pierres taillées et briques) est bien visible.
Une de plus... La voute du temple de Jupiter dont chaque pierre est sculptée.
Nous ne nous attardons pas à Split, Trogir nous attend.
La vieille ville recèle de très beaux édifices médiévaux, et se promener dans les ruelles est un réel dépaysement, même si on y retrouve les mêmes dalles de calcaire, poli par les ans (qui se chiffrent en centaines) qu'à Dubrovnik.
Nous avons bien aimé Trogir, il y avait moins du monde qu'à Split...
Nous continuons notre remontée vers le nord. Nous faisons l'impasse sur Sibenik, l'envie de kayak nous re-démange. Notre route nous mène sur l'ile de Murter (il y a un pont levant en guise d'accès) et trouvons à nous poser au camping Kosirina, une fois de plus, à 20 mètres de la mer.
Dernière édition par Romarin 06 le Jeu 15 Oct 2015 - 10:56, édité 1 fois
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Croatie 2015
C'est superjoli ! Par contre, z'avez des drôles de masques de plongée...
(Me suis permise de fusionner. )
(Me suis permise de fusionner. )
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Re: Croatie 2015
Bonjour !
Merci pour ce magnifique reportage.....j'y piocherai des idées un jour...!
Pourrais-tu m'en dire plus sur les barres de toit (que tu as bricolées ?) ? Comment les as-tu fixées dans les rails ?
Et l'attache du kayak ?
Merci
Merci pour ce magnifique reportage.....j'y piocherai des idées un jour...!
Pourrais-tu m'en dire plus sur les barres de toit (que tu as bricolées ?) ? Comment les as-tu fixées dans les rails ?
Et l'attache du kayak ?
Merci
Falia- Modèle : Viano MarcoPolo V6 2013
Re: Croatie 2015
Superbe compte rendu.
Un de nos prochains périples sans doute.
Merci pour cet évasion en pleine semaine
Un de nos prochains périples sans doute.
Merci pour cet évasion en pleine semaine
Fyl- Modèle : Bientôt MP classe V )
Re: Croatie 2015
brit a écrit:Par contre, z'avez des drôles de masques de plongée...
Faits sur mesures, adaptés aux circonstances...
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Croatie 2015
Falia a écrit:Pourrais-tu m'en dire plus sur les barres de toit (que tu as bricolées ?) ? Comment les as-tu fixées dans les rails ? Et l'attache du kayak ? Merci
Au moment de la pose du toit levant, j'ai fait installer deux rails longitudinaux (c'est une option payante )
en prévision de la fixation du kayak.
Il n'y a pas de barre transversale, le kayak est simplement posé sur le toit,
sanglé sur des pontets en inox (la boulonnerie est en inox aussi).
Cette méthode n'est utilisable qu'avec un kayak gonflable ...
La frite n'est là que pour relever légèrement l'arrière du bateau afin de pouvoir ouvrir les portes AR toit levé kayak en place ; sans la frite ça ne passe pas.
Dernière édition par Romarin 06 le Ven 16 Oct 2015 - 0:23, édité 3 fois
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Croatie 2015
Merci pour le c-r/photos, ça donne toujours des idées
(Jamais vraiment compris l'intérêt des "masques" sur les photos mais bon )
(Jamais vraiment compris l'intérêt des "masques" sur les photos mais bon )
Re: Croatie 2015
Ah, on ne connait pas leur vie... Peut-être que dans leur milieu, c'est pas de bon ton d'être campeur....
brit- Modèle : Dacia Dokker Van
Motorisation : DCI 90 S&S
Re: Croatie 2015
SOvan a écrit:) (Jamais vraiment compris l'intérêt des "masques" sur les photos mais bon )
Principe de précaution (sûrement excessif) mais nous ne souhaitons pas qu'il soit fait un usage non consenti de nos "bobines"...
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Je ne comprends pas
Je viens de m'apercevoir qu'il manque une grosse partie de ce que j'ai posté ce matin... C'est pas cool .
Britt, t'as fusionné ou tu as supprimé ?
Britt, t'as fusionné ou tu as supprimé ?
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Re: Croatie 2015
SOvan a écrit:
(Jamais vraiment compris l'intérêt des "masques" sur les photos mais bon )
Bonsoir
Comme dit Brit on ne connait pas leur vie...mais on ne connait pas plus la vie des autres dans la foule pour qui le masque ne s'applique pas. La preuve:
Mais très beau reportage!!!!
Millepattes
Le vin d'ici est meilleur que l'eau-delà.
Millepattes- Modèle : VMP V6 couleur mélange de blanc et noir
Motorisation : oui avec MG9 actif
Re: Croatie 2015
Merci Romarin 06 pour tes explications
Très ingénieux ton système avec la fritte !
Nous avons aussi un kayak gonflable et le MP est muni de rails longitudinaux....tu peux me dire où tu as trouvé les pontets afin que je me renseigne sur leurs dimensions ? Si ça rentrait dans nos rails, ça serait top !
Bonne journée (malgré la première chute de température significative par "chez nous " que l'automne "arrive" ( )
Très ingénieux ton système avec la fritte !
Nous avons aussi un kayak gonflable et le MP est muni de rails longitudinaux....tu peux me dire où tu as trouvé les pontets afin que je me renseigne sur leurs dimensions ? Si ça rentrait dans nos rails, ça serait top !
Bonne journée (malgré la première chute de température significative par "chez nous " que l'automne "arrive" ( )
Falia- Modèle : Viano MarcoPolo V6 2013
Re: Croatie 2015
salut , on voit ton plaque de imat sur une de tes derinier photos , ( je voir que tu a caché les autres) homer
les simpsons- Modèle : celui qui choisira Marge! donc elle a choisi un viano gris silex !
Motorisation : bon quand il fait beau
Re: Croatie 2015
les simpsons a écrit:salut , on voit ton plaque de imat sur une de tes derinier photos , ( je voir que tu a caché les autres) homer
Merci, je rectifie...
Pour Falia --> Il me semble bien que j'ai acheté les pontes inox chez Leroy Machin, mais je n'en suis plus très sûr...
En revanche, toute la boulonnerie inox a été achetée sur Internet chez http://www.tid-inox.com/.
Rien à voir, ici en montagne, ça fait deux jours qu'il gèle la nuit. Ça nous change des beaux mois d'octobre d'autres années...
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
La suite 2
Jeudi 17
Il y a encore du vent, mais l'envie est trop forte. Pas question dans ces conditions d'entreprendre une grande (?) navigation, mais plutôt de s'amuser en profitant du vent.
Seulement, pour en profiter il faut d'abord remonter au vent, pour revenir à la côte vent arrière en tentant de surfer autant de vagues que possible.
Nous passons la matinée à jouer dans le vent et les vagues, jeux entrecoupés de pauses baignade.
L'après-midi va être consacré aux mêmes activités, avec en plus "l'exploration" de l'ile située à environ 800 m au large du camping. Spectacle désolant...
Ces deux dépôts sont situés dans des zones inaccessibles aux vagues...
Le vent ne faiblit pas, la mer reste bien moutonneuse.
Pour le dernier retour downwind, nous pagayons ferme face au vent sur un bon kilomètre et demi, et rentrée sous voile.
Belle journée...
Vendredi 18
Nouvelle journée de transit dans notre quête (obligée ) du nord.
Nous repassons le pont de Murter, levé pour laisser les bateaux circuler (1/2 heure d'attente)...
Zadar est sur le chemin, visite !
Nous avons beaucoup aimé Zadar. Entre l'Histoire (la grande) et le présent tourné vers la modernité, Zadar semble trouver un bel équilibre.
L'histoire
Dalles de voie romaine conservées dans la chaussée moderne.
Le présent symbolisé par l'Orgue Marin et le Salut au Soleil
Une petite dernière, le "super" marché où nous avons acheté fruits et légumes pour quelques Kunas.
Nous nous extirpons de la ville, direction l'ile de Pag, et trouvons en chemin une "vraie" plage de sable en libre accès, au fond d'une baie.
Repas, baignade, repos, Pag sera encore là ce soir...
Pag, le choc visuel. Aride, austère, magnifique.
Nous remontons toute l'ile, pour aller dans la partie la plus étroite au delà de Novalja et nous nous installons dans un petit Autocamp de la côte ouest face au soleil couchant.
Que nous réserve ce beau coucher de soleil ?
Samedi 19
Deux semaines que nous sommes partis, 2 sorties et demi en kakak, c'est pas beaucoup, mais nous avons quand même pas mal visité...
Beau temps un peu voilé ce matin, le Nomad est gréé et rapidement mis à l'eau.
Direction le nord. Pourquoi le nord ? Parce que tel est notre bon plaisir !
La mer est calme, pas de vent nous nous faisons un petit trait de côte...
... avant de trouver une plage tranquille au fond d'une petite baie.
Ici encore, la propreté est loin d'être exemplaire, et tous les déchets n'ont pas été amenés par la mer.
Aller, nous sortons palmes, masques, tubas qui étaient remisés au fond du bateau.
En début d'après-midi, nous passons au droit de notre AutoCamp pour aller faire un tour vers le sud.
La côte est rocheuse mais elle moins "agressive" qu'à Korcula ou Peljesac.
On trouve plus facilement à atterrir pour profiter de la douceur du temps en bullant au soleil, même s'il est voilé (c'est mieux pour le Nomad que je n'avais pas envie de dégonfler).
Retour alors que l'après-midi est bien avancé, pas de voile aujourd'hui, les conditions ne s'y prêtaient pas.
Il y a encore du vent, mais l'envie est trop forte. Pas question dans ces conditions d'entreprendre une grande (?) navigation, mais plutôt de s'amuser en profitant du vent.
Seulement, pour en profiter il faut d'abord remonter au vent, pour revenir à la côte vent arrière en tentant de surfer autant de vagues que possible.
Nous passons la matinée à jouer dans le vent et les vagues, jeux entrecoupés de pauses baignade.
L'après-midi va être consacré aux mêmes activités, avec en plus "l'exploration" de l'ile située à environ 800 m au large du camping. Spectacle désolant...
Ces deux dépôts sont situés dans des zones inaccessibles aux vagues...
Le vent ne faiblit pas, la mer reste bien moutonneuse.
Pour le dernier retour downwind, nous pagayons ferme face au vent sur un bon kilomètre et demi, et rentrée sous voile.
Belle journée...
Vendredi 18
Nouvelle journée de transit dans notre quête (obligée ) du nord.
Nous repassons le pont de Murter, levé pour laisser les bateaux circuler (1/2 heure d'attente)...
Zadar est sur le chemin, visite !
Nous avons beaucoup aimé Zadar. Entre l'Histoire (la grande) et le présent tourné vers la modernité, Zadar semble trouver un bel équilibre.
L'histoire
Dalles de voie romaine conservées dans la chaussée moderne.
Le présent symbolisé par l'Orgue Marin et le Salut au Soleil
Une petite dernière, le "super" marché où nous avons acheté fruits et légumes pour quelques Kunas.
Nous nous extirpons de la ville, direction l'ile de Pag, et trouvons en chemin une "vraie" plage de sable en libre accès, au fond d'une baie.
Repas, baignade, repos, Pag sera encore là ce soir...
Pag, le choc visuel. Aride, austère, magnifique.
Nous remontons toute l'ile, pour aller dans la partie la plus étroite au delà de Novalja et nous nous installons dans un petit Autocamp de la côte ouest face au soleil couchant.
Que nous réserve ce beau coucher de soleil ?
Samedi 19
Deux semaines que nous sommes partis, 2 sorties et demi en kakak, c'est pas beaucoup, mais nous avons quand même pas mal visité...
Beau temps un peu voilé ce matin, le Nomad est gréé et rapidement mis à l'eau.
Direction le nord. Pourquoi le nord ? Parce que tel est notre bon plaisir !
La mer est calme, pas de vent nous nous faisons un petit trait de côte...
... avant de trouver une plage tranquille au fond d'une petite baie.
Ici encore, la propreté est loin d'être exemplaire, et tous les déchets n'ont pas été amenés par la mer.
Aller, nous sortons palmes, masques, tubas qui étaient remisés au fond du bateau.
En début d'après-midi, nous passons au droit de notre AutoCamp pour aller faire un tour vers le sud.
La côte est rocheuse mais elle moins "agressive" qu'à Korcula ou Peljesac.
On trouve plus facilement à atterrir pour profiter de la douceur du temps en bullant au soleil, même s'il est voilé (c'est mieux pour le Nomad que je n'avais pas envie de dégonfler).
Retour alors que l'après-midi est bien avancé, pas de voile aujourd'hui, les conditions ne s'y prêtaient pas.
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
La suite 3
Dimanche 20
Temps "grisou" et rafraichi ce matin... De toute façon nous bougeons vers le nord... Le retour à la maison est prévu vendredi, au plus tard samedi si les conditions sont exceptionnelles.
Il faut prendre le ferry qui va nous ramener sur le continent. L'embarquement est situé au milieu de nulle part.
Juste le bureau qui vend les billets et un troquet.
La file de véhicules est déjà bien constituée.
"Oui tu vois, fallait pas s'arrêter prendre des photos, on ne passera jamais." me dit une voix connue...
Le ferry arrive, embarquement... Sauf pour nous et ceux qui sont derrière.
Nous sommes n° 1 sur la "liste d'attente".
"Inch Allah" me dit l'autrichien n° 2. Plus d'une heure à attendre.
Bon, c'est les vacances, on en profite pour se faire un café bien à l'abri dans le fourgon. C'est que, je ne vous ai pas encore dit... Aujourd'hui c'est Bora, ce fameux vent de nord-est qui souffle en rafale, et fait blanchir la mer.
Sur la route côtière (cet portion de côte est absolument magnifique) les rafales sont telles que les cyclistes marchent à coté de leur vélo, le kayak s'est déplacé latéralement sur toit (pourtant sanglé comme d'habitude, il n'avait jamais bougé, même à 130 km/h sur l'autoroute) et tous les véhicules réduisent spontanément leur vitesse au passage des vallons perpendiculaires à la mer ou des ponts.
Le soleil est revenu, mais les températures ont chuté de 7 à 8 ° par rapport à la veille.
Pas trop de regret, dans la mesure où nous avions prévu de bouger pour aller sur l'ile de KrK (débrouillez-vous pour la prononciation...). Nous en profitons pour visiter Krk, la ville.
Puis nous nous installons au camping, alors que le soleil se couche.
Lundi 21
Le vent a beaucoup soufflé cette nuit, et il est encore bien présent ce matin, nous allons donc visiter...
Baska
Nos déambulations nous emmènent sur la côte nord-ouest face au continent.
Rijeka au fond.
Sur la côte sous le vent, la mer est calme et nous trouvons des plages où nous pouvons nous baigner.
Retour au camping en fin d'après-midi.
Bon présage non ?
Mardi 22
Il a encore venté pendant la nuit, mais ça s'est calmé.
En milieu de matinée le vent, modéré, souffle de l'ouest.
KAYAK !
Le Nomad est rapidement préparé, l'eau, les vivres, les palmes-masques-tubas embarqués et vogue...
Je n'avais jamais vu autant de cormorans ensemble, à signaler qu'ils étaient déjà dans l'eau à notre approche.
Nous découvrons la côte et la matérialisation des limites de propriété façon croate.
Quid de la notion de domaine publique maritime ?
Le relief s'élève et le pied des falaises est de toute beauté.
Grotte dans laquelle nous rentrons avec le Nomad.
C'est beauuu...
Cette portion de côte, bien que rocheuses est entrecoupée de criques et plages de galets, nous aimons bien les galets, ça ne colle pas...
Chaque plage est l'occasion d'un arrêt baignade, où nous n'avons même pas besoin de sortir la serviette ; le vent est complétement tombé, notre espoir de retour sous voile aussi, il fait beau et chaud .
La navigation continue.
Le but est d'aller, si possible, jusqu'à Stara Baska.
Une autre plage s'offre à nous, magnifique, et déserte
Nous sommes seuls, et ça nous apprécions particulièrement...
La mer est belle, l'environnement est beau, bien moins sale qu'à beaucoup d'autres endroits. Ce sera une longue pause...
Aller, encore un effort.
Notre effort est récompensé.
Grotte et Stara Baska qui était notre objectif.
Le retour se fera par le même itinéraire, mais sans pause.
Nous doublons le phare de Rt Negrit (je pense que la traduction est Pointe Negrit) qui marque l'entrée de la baie de Krk et notre retour au camping.
Belle, TRÈS belle journée, de celles qui donnent envie de retourner en Croatie...
Nous ne le savons pas encore au moment où nous revenons au fourgon, mais c'est notre dernière sortie kayak des vacances 2015.
La météo, prise le soir, annonce du mauvais temps pour les jours suivants.
Mercredi 23
De fait, il fait franchement gris ce matin, et l'horizon à l'ouest est très noir.
Le temps de plier le Nomad et notre campement, de prendre la route, la pluie se met à tomber.
Nous n'allons pas rentrer aujourd'hui ?
Lors de notre court séjour en Istrie en 2009, nous n'étions pas allés jusqu'à Pula. Il est temps de réparer cet oubli.
Nous choisissons de passer par la côte ; la pluie ne nous quitte guère tout au long de notre route vers la pointe sud de l'Istrie.
Elle s'arrête alors que nous entrons dans la ville et nous la laisse visiter sans la moindre goutte, même si le ciel est bien gris.
Pique nique dans le fourgon sur un parking au-delà du port.
Pula ne serait (presque) rien sans son amphithéâtre, les édifices et vestiges romains dans toute la ville.
20 siècles, ça en impose...
La pluie nous a laissé quelques heures de répit, elle reprend de plus belle en fin d'après-midi et dure toute la nuit.
Jeudi 24
Il pleut, le ciel est bas, et la mer franchement agitée.
Un jour de plus, un jour de moins, nous décidons de rentrer.
La pluie nous accompagne sur la route du retour jusqu'en Vénétie. C'est moins dur de rentrer quand il fait mauvais sur le lieu des vacances...
Temps "grisou" et rafraichi ce matin... De toute façon nous bougeons vers le nord... Le retour à la maison est prévu vendredi, au plus tard samedi si les conditions sont exceptionnelles.
Il faut prendre le ferry qui va nous ramener sur le continent. L'embarquement est situé au milieu de nulle part.
Juste le bureau qui vend les billets et un troquet.
La file de véhicules est déjà bien constituée.
"Oui tu vois, fallait pas s'arrêter prendre des photos, on ne passera jamais." me dit une voix connue...
Le ferry arrive, embarquement... Sauf pour nous et ceux qui sont derrière.
Nous sommes n° 1 sur la "liste d'attente".
"Inch Allah" me dit l'autrichien n° 2. Plus d'une heure à attendre.
Bon, c'est les vacances, on en profite pour se faire un café bien à l'abri dans le fourgon. C'est que, je ne vous ai pas encore dit... Aujourd'hui c'est Bora, ce fameux vent de nord-est qui souffle en rafale, et fait blanchir la mer.
Sur la route côtière (cet portion de côte est absolument magnifique) les rafales sont telles que les cyclistes marchent à coté de leur vélo, le kayak s'est déplacé latéralement sur toit (pourtant sanglé comme d'habitude, il n'avait jamais bougé, même à 130 km/h sur l'autoroute) et tous les véhicules réduisent spontanément leur vitesse au passage des vallons perpendiculaires à la mer ou des ponts.
Le soleil est revenu, mais les températures ont chuté de 7 à 8 ° par rapport à la veille.
Pas trop de regret, dans la mesure où nous avions prévu de bouger pour aller sur l'ile de KrK (débrouillez-vous pour la prononciation...). Nous en profitons pour visiter Krk, la ville.
Puis nous nous installons au camping, alors que le soleil se couche.
Lundi 21
Le vent a beaucoup soufflé cette nuit, et il est encore bien présent ce matin, nous allons donc visiter...
Baska
Nos déambulations nous emmènent sur la côte nord-ouest face au continent.
Rijeka au fond.
Sur la côte sous le vent, la mer est calme et nous trouvons des plages où nous pouvons nous baigner.
Retour au camping en fin d'après-midi.
Bon présage non ?
Mardi 22
Il a encore venté pendant la nuit, mais ça s'est calmé.
En milieu de matinée le vent, modéré, souffle de l'ouest.
KAYAK !
Le Nomad est rapidement préparé, l'eau, les vivres, les palmes-masques-tubas embarqués et vogue...
Je n'avais jamais vu autant de cormorans ensemble, à signaler qu'ils étaient déjà dans l'eau à notre approche.
Nous découvrons la côte et la matérialisation des limites de propriété façon croate.
Quid de la notion de domaine publique maritime ?
Le relief s'élève et le pied des falaises est de toute beauté.
Grotte dans laquelle nous rentrons avec le Nomad.
C'est beauuu...
Cette portion de côte, bien que rocheuses est entrecoupée de criques et plages de galets, nous aimons bien les galets, ça ne colle pas...
Chaque plage est l'occasion d'un arrêt baignade, où nous n'avons même pas besoin de sortir la serviette ; le vent est complétement tombé, notre espoir de retour sous voile aussi, il fait beau et chaud .
La navigation continue.
Le but est d'aller, si possible, jusqu'à Stara Baska.
Une autre plage s'offre à nous, magnifique, et déserte
Nous sommes seuls, et ça nous apprécions particulièrement...
La mer est belle, l'environnement est beau, bien moins sale qu'à beaucoup d'autres endroits. Ce sera une longue pause...
Aller, encore un effort.
Notre effort est récompensé.
Grotte et Stara Baska qui était notre objectif.
Le retour se fera par le même itinéraire, mais sans pause.
Nous doublons le phare de Rt Negrit (je pense que la traduction est Pointe Negrit) qui marque l'entrée de la baie de Krk et notre retour au camping.
Belle, TRÈS belle journée, de celles qui donnent envie de retourner en Croatie...
Nous ne le savons pas encore au moment où nous revenons au fourgon, mais c'est notre dernière sortie kayak des vacances 2015.
La météo, prise le soir, annonce du mauvais temps pour les jours suivants.
Mercredi 23
De fait, il fait franchement gris ce matin, et l'horizon à l'ouest est très noir.
Le temps de plier le Nomad et notre campement, de prendre la route, la pluie se met à tomber.
Nous n'allons pas rentrer aujourd'hui ?
Lors de notre court séjour en Istrie en 2009, nous n'étions pas allés jusqu'à Pula. Il est temps de réparer cet oubli.
Nous choisissons de passer par la côte ; la pluie ne nous quitte guère tout au long de notre route vers la pointe sud de l'Istrie.
Elle s'arrête alors que nous entrons dans la ville et nous la laisse visiter sans la moindre goutte, même si le ciel est bien gris.
Pique nique dans le fourgon sur un parking au-delà du port.
Pula ne serait (presque) rien sans son amphithéâtre, les édifices et vestiges romains dans toute la ville.
20 siècles, ça en impose...
La pluie nous a laissé quelques heures de répit, elle reprend de plus belle en fin d'après-midi et dure toute la nuit.
Jeudi 24
Il pleut, le ciel est bas, et la mer franchement agitée.
Un jour de plus, un jour de moins, nous décidons de rentrer.
La pluie nous accompagne sur la route du retour jusqu'en Vénétie. C'est moins dur de rentrer quand il fait mauvais sur le lieu des vacances...
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Le bilan
Pas facile de faire un bilan... D'autant qu'il va être partiel et partial.
Partiel parce que nous ne sommes pas allés partout (loin de là) et que je n'ai pas noté grand chose.
Partial, au sens de subjectif, parce qu'on l'est forcément...
Bilan donc, en vrac, sans ordre ni hiérarchie...
Nous avons beaucoup aimé la Croatie.
Pour ceux qui sont dans l’expectative, ne vous posez plus la question, allez-Y.
Le patrimoine naturel est exceptionnel, en particulier dans les iles, les patrimoines historiques et architecturaux le sont tout autant. Le pays semble consentir des efforts considérables pour entretenir et restaurer le bâti patrimonial, on comprend mieux que la moindre visite soit payante.
La Croatie est dans l'Europe (grands travaux d'infrastructure) la mondialisation est à l’œuvre (des magasins dédiés à "Games of Thrones ).
Le réseau routier est en bon état, mais certaines routes sont vraiment TRÈS étroites et TRÈS pentues.
Nous avons trouvé des "coins" couverts de détritus, sur la côte, dans les iles, au bords des routes (points de vue). Si à certains endroits ces détritus ont été amenés par la mer (mais pas que...) à d'autres ils sont le fait d'incivisme. Des croates (???) des touristes (???) torts partagés très probablement.
L'anglais est parlé partout sur la côte et dans les iles, plus généralement là où vont les touristes.
Le coût de la vie semble un peu moins élevé qu'en France (???) mais je ne me suis pas livré à des comparaisons précises.
Les campings sont globalement chers, mais en général, bien équipés et bien entretenus ; ils ont tous la wifi, mais les connexions sont parfois bridées.
Les touristes les plus nombreux sont les germains (allemands et autrichiens représentent 70 à 80 % des occupants des campings) suivis par les polonais et les tchèques. Je n'ai pas compté hein, c'est mon estimation...
Le budget "Ferries" peut rapidement devenir conséquent, le temps passé en attentes et en traversées aussi.
J'avais emmené du cash, c'est quasi inutile, il y des distributeurs de billets partout du moins sur les côtes.
Je n'aime pas me faire alpaguer par les rabatteurs... Pour les restaurants, pour les boutiques de souvenirs (made in ???) pour les vendeurs de croisière à la journée, etc.
Ça construit pas mal dans les secteurs touristiques et le syndrome "Côte d'Azur" menace certaines portions de côte.
Les gens sont sympas et on se sent en sécurité partout. Ceci étant dit nous n'avons pas fréquenté les banlieues de nuit.
A 150 km près, nous avons évités de rependre deux fois les mêmes routes.
La carte routière de la Croatie au 1/200 000ème éditée par Freytag&Berndt, même si elle semble incontournable, comporte des erreurs et est revenue en lambeaux (qualité du papier).
J'avais préparé une liste de points GPS (camping, etc) dont je ne me suis pas servi, sauf une une fois. La signalisation sur place étant le plus souvent largement suffisante, même s'il faut être attentif (pas ou peu de pré signalisation)...
Nos coups de cœur sont Zadar et l'ile de Pag, même si le reste (de ce que nous avons vu ou visité) "vaut le voyage ou "mérite un détour"...
Les vélos nous ont peu servi.
Plivice, Dubrovnik, etc, sont magnifiques, mais il y a vraiment trop de monde...
Nous aurions eu moins de plaisir et aurions été moins enthousiastes si nous n'avions pas eu la possibilité, offerte par le kayak, de quitter les lieux fréquentés pour nous isoler.
Au final, le bilan est très positif.
Partiel parce que nous ne sommes pas allés partout (loin de là) et que je n'ai pas noté grand chose.
Partial, au sens de subjectif, parce qu'on l'est forcément...
Bilan donc, en vrac, sans ordre ni hiérarchie...
Nous avons beaucoup aimé la Croatie.
Pour ceux qui sont dans l’expectative, ne vous posez plus la question, allez-Y.
Le patrimoine naturel est exceptionnel, en particulier dans les iles, les patrimoines historiques et architecturaux le sont tout autant. Le pays semble consentir des efforts considérables pour entretenir et restaurer le bâti patrimonial, on comprend mieux que la moindre visite soit payante.
La Croatie est dans l'Europe (grands travaux d'infrastructure) la mondialisation est à l’œuvre (des magasins dédiés à "Games of Thrones ).
Le réseau routier est en bon état, mais certaines routes sont vraiment TRÈS étroites et TRÈS pentues.
Nous avons trouvé des "coins" couverts de détritus, sur la côte, dans les iles, au bords des routes (points de vue). Si à certains endroits ces détritus ont été amenés par la mer (mais pas que...) à d'autres ils sont le fait d'incivisme. Des croates (???) des touristes (???) torts partagés très probablement.
L'anglais est parlé partout sur la côte et dans les iles, plus généralement là où vont les touristes.
Le coût de la vie semble un peu moins élevé qu'en France (???) mais je ne me suis pas livré à des comparaisons précises.
Les campings sont globalement chers, mais en général, bien équipés et bien entretenus ; ils ont tous la wifi, mais les connexions sont parfois bridées.
Les touristes les plus nombreux sont les germains (allemands et autrichiens représentent 70 à 80 % des occupants des campings) suivis par les polonais et les tchèques. Je n'ai pas compté hein, c'est mon estimation...
Le budget "Ferries" peut rapidement devenir conséquent, le temps passé en attentes et en traversées aussi.
J'avais emmené du cash, c'est quasi inutile, il y des distributeurs de billets partout du moins sur les côtes.
Je n'aime pas me faire alpaguer par les rabatteurs... Pour les restaurants, pour les boutiques de souvenirs (made in ???) pour les vendeurs de croisière à la journée, etc.
Ça construit pas mal dans les secteurs touristiques et le syndrome "Côte d'Azur" menace certaines portions de côte.
Les gens sont sympas et on se sent en sécurité partout. Ceci étant dit nous n'avons pas fréquenté les banlieues de nuit.
A 150 km près, nous avons évités de rependre deux fois les mêmes routes.
La carte routière de la Croatie au 1/200 000ème éditée par Freytag&Berndt, même si elle semble incontournable, comporte des erreurs et est revenue en lambeaux (qualité du papier).
J'avais préparé une liste de points GPS (camping, etc) dont je ne me suis pas servi, sauf une une fois. La signalisation sur place étant le plus souvent largement suffisante, même s'il faut être attentif (pas ou peu de pré signalisation)...
Nos coups de cœur sont Zadar et l'ile de Pag, même si le reste (de ce que nous avons vu ou visité) "vaut le voyage ou "mérite un détour"...
Les vélos nous ont peu servi.
Plivice, Dubrovnik, etc, sont magnifiques, mais il y a vraiment trop de monde...
Nous aurions eu moins de plaisir et aurions été moins enthousiastes si nous n'avions pas eu la possibilité, offerte par le kayak, de quitter les lieux fréquentés pour nous isoler.
Au final, le bilan est très positif.
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
Romarin 06- Modèle : Renault Trafic
Motorisation : DCI 115
Belle promenade en croatie..
bonjour,
merci pour ce beau reportage croate...
j'ai aussi un trafic, mais avec hayon.
quel est le coffre en toile que tu as sur ton attelage ?
est il basculant pour pouvoir ouvrir le hayon ?
cette année ce sera la corse...mais nous regardons du coté de la croatie pour 2017..
Au plaisir
merci pour ce beau reportage croate...
j'ai aussi un trafic, mais avec hayon.
quel est le coffre en toile que tu as sur ton attelage ?
est il basculant pour pouvoir ouvrir le hayon ?
cette année ce sera la corse...mais nous regardons du coté de la croatie pour 2017..
Au plaisir
Vous chercher le chemin vers le bonheur ?
Mais le bonheur, c'est le chemin !
Vanattitude- Modèle : Van Stylevan 3007Trafic Renault
Re: Croatie 2015
Bonsoir,
Non ce n'est pas basculant.
C'est un porte 3 vélos, sur boule d'attelage, Norauto sur lequel vient se monter le "coffre" en toile.
La toile est solide et étanche et le "coffre" est pliant hors période d'utilisation.
Même s'il est plus volumineux que les coffres Thulé ou Towbox (rigides) la charge maximale autorisée est de 50 kg (je n'ai pas essayé de mettre plus, je ne sais pas quelle est la charge des coffres rigides...).
Ça se pose et dépose facilement à deux. J'ai rajouté les pieds qui ne sont pas d'origine.
Nous l'utilisons depuis 2012, et le bilan est largement positif, surtout en regard du prix de l'ensemble (350,00 €).
Non ce n'est pas basculant.
C'est un porte 3 vélos, sur boule d'attelage, Norauto sur lequel vient se monter le "coffre" en toile.
La toile est solide et étanche et le "coffre" est pliant hors période d'utilisation.
Même s'il est plus volumineux que les coffres Thulé ou Towbox (rigides) la charge maximale autorisée est de 50 kg (je n'ai pas essayé de mettre plus, je ne sais pas quelle est la charge des coffres rigides...).
Ça se pose et dépose facilement à deux. J'ai rajouté les pieds qui ne sont pas d'origine.
Nous l'utilisons depuis 2012, et le bilan est largement positif, surtout en regard du prix de l'ensemble (350,00 €).
Le mieux est l'ennemi du bien... Mais c'est bien d'essayer de faire mieux !
Choisir c'est renoncer...
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