23 jours en Islande avec notre MP, mai-juin 2014

Hello,

Nous voudrions vous faire partager le superbe voyage que nous avons effectué au mois de juin en Islande. Voici quelques semaines que nous sommes rentrés mais nous avons encore plein d’images dans la tête ! Voici un petit résumé, en plusieurs épisodes à suivre

Avant même l’achat de notre MP en aout 2012, nous avions envie d’aller en Islande.
2014 sera la concrétisation de ce projet. Les choses sérieuses commencent au mois de janvier avec la réservation de notre traversée en ferry (2200 € avec une cabine pour 2 personnes) (Compagnie de ferry).
Quelques semaines passées à lire, récolter et compiler des informations diverses et variées pour imaginer un itinéraire prévisionnel et fin mai nous sommes prêts pour le grand voyage (un des sites utilisé pour préparer notre voyage : Site de photos).

1600 km pour arriver jusqu’au port d’embarquement : Hirtshals, dans le nord du Danemark.


Embarquement, les passagers montent par la passerelle, seul le conducteur peut rester dans le véhicule. La longue traversée commence : 2,5 jours de navigation plus une escale de quelques heures aux iles Féroé, le temps de découvrir la petite capitale : Tórshavn. Fort heureusement pour nous, la mer est restée assez calme.










Enfin, c’est l’arrivée en Islande. Lentement, nous remontons le fjord Seyđisjorđur, à l’Est de l’île. Il fait beau, les montagnes sont enneigées… Cerise sur le gâteau, une baleine avec son petit viendront frôler le ferry.




Vignette de contrôle d’importation de véhicules collée sur le pare-brise, nous pouvons commencer à rouler. Nous quittons Seyđisjorđur et nous passons le col pour quitter le fond du fjord. Dès que nous montons un peu en altitude, les paysages sont encore enneigés.




Arrêt technique à Egilsstaðir : retrait d’espèces et le plein du frigo (pas le droit d’emmener des produits frais depuis l’Europe et pour le reste, pas plus de 3 kg de nourriture par personne).
Il fait beau, nous décidons d’en profiter pour faire le tour du lac Lagarfljót et aller voir les chutes d’eau Hengifoss, l’occasion de faire une belle balade à pied (randonnée n° 18 du guide Rother).




Dans notre itinéraire, nous avions prévu d’emprunter la route 910, dans sa partie asphaltée, pour profiter des paysages de montagne mais en cette fin de printemps, elle n’est pas encore ouverte à la circulation. Pour notre 1ère journée islandaise, nous passons la nuit au camping de la réserve naturelle Hallormsstaður, la seule vraie forêt d’Islande. Lentement, le soleil descend sur l’horizon et disparait derrière les montagnes, il ne fera pas réellement nuit pour autant.




Fin du premier épisode, à suivre...

Dès de début, nous avions décidé de faire le tour de l’île dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour ce 2e jour, nous prenons la direction des fjords de l’Est. Malheureusement, le soleil qui nous accompagnait depuis notre arrivée disparait lentement derrière des nuages de plus en plus épais et bas…










Les routes sont agréables à suivre, elles sont surélevées avec des bas-côtés très pentus, pas toujours facile de trouver des endroits propices pour s’arrêter le temps d’une photo. Dans les zones dégagées (lignes droites), le peu de circulation permet de faire des stops rapides en laissant le MP sur la route pour shooter une ou deux images.





3e jour, nous quittons les fjords de l’Est en suivant la route 1, nous allons vers le sud-ouest. Le ciel est changeant, parfois du brouillard, parfois du soleil, fort heureusement le soleil  semble gagner la partie…


















Nous arrivons à Höfn pour l’heure de déjeuner, juste au bon moment pour déguster une excellent tartine de langoustines au restaurant « Humarhöfnin » (Restaurant Hofn). Höfn étant spécialisé dans la pêche à la langoustine.


Avant de reprendre la route, nous décidons de profiter du soleil pour aller faire une balade digestive non loin du port… Mais ce n’est pas du gout des sternes arctiques nichant dans les environs. Petites et très belles, elles sont malgré tout quelque peu agressives…


Au loin, nous commençons à apercevoir le glacier Vatnajökull, notre prochaine étape.


Il s’agit d’un immense glacier, le plus grand d’Europe, d’une superficie de plus de 8000 km2, presque la superficie de la Corse. Son épaisseur maximale est d'environ 1 000 mètres. Pendant plusieurs jours nous aurons l’occasion de voir certaines de ses langues glaciaires.


La première est la Breiðamerkurjökull qui se termine dans le lac Jökulsárlón. Endroit hyper touristique car il le vaut bien… C’est ici que des scènes de deux James Bond ont été tournées.






Lorsque l’on voit les eiders à duvet naviguer au milieu des icebergs, on comprend mieux pourquoi leur duvet est si prisé pour remplir les couettes et les doudounes.


Au début, nous avions pensé passer la nuit sur le parking de Jökulsárlón mais il y a beaucoup trop de monde pour espérer être au calme. Après une balade sur la plage malheureusement sans iceberg, nous décidons de continuer notre route. Nous arrivons à un 2e lac, le Fjallsárlón, caché au bout d’une piste caillouteuse. L’endroit au tout aussi magique mais avec beaucoup de touristes.










A notre arrivée, le ciel est plombé et il tombe quelques gouttes. Nous décidons de diner en attendant une éventuelle éclaircie. La chance est avec nous, petit à petit le ciel se dégage et nous pouvons assister à un superbe coucher de soleil sur le lac.






Nous restons sur le petit parking pour la nuit, le temps est calme, sans vent, le silence est presque total avec seulement de temps en temps le bruit des oiseaux… et de la glace qui craque.

A suivre...

La suite :

4h30 du matin, je le réveil, le soleil semble déjà bien haut. Je me lève pour voir ce qu’il en est. Pas un nuage à l’horizon, pas bruit, personne, nous sommes seuls sur le parking, une vague impression « de seul au monde » plane sur ce lieu magique.










C’est malgré tout un peu tôt pour se lever, je retourne au MP pour dormir quelques heures supplémentaires. Après le petit déjeuner, nous allons à pieds jusqu’à un 3e lac, le Breitharlon. Belle balade sous un magnifique soleil avec seulement quelques oiseaux pour nous accompagner. Contrairement aux 2 autres lacs, le Breitharlon est pratiquement exempt d’iceberg. Au loin nous pouvons observer le Vatnajökull.








Nous prenons la route. Nous allons jusqu’à l’entrée de la réserve naturelle Ingolfshöfđi. La prochaine excursion est prévue à 13h30, parfait, juste le temps de préparer le matériel photo. Il s’agit d’un promontoire rocheux de 75 mètres de haut au bord de l’océan. Pour y aller, il faut traverser une lagune à marée basse en… tracteur.






Nous sommes un peu modérés sur cette excursion, ce n’est pas cadeau (5000 Isk, 32,50 € par personne) et l’impact sur les oiseaux n’est pas neutre. Nous étions accompagnés par un guide ornithologique, membre de la famille qui gère le site. Malheureusement le groupe était très important. Le guide avait beau répété régulièrement de rester groupé, d’éviter d’approcher de trop près les nids au sol, quelques membres indisciplinés n’en faisaient qu’à leur tête et allaient jusqu’à déranger les oiseaux pour faire la photo du nid qui va bien ?!
D’un autre côté, c’est l’occasion d’approcher de près des grands labbes et d’apercevoir des macareux… Il faudrait peut-être deux accompagnateurs pour mieux encadrer le groupe et limiter les excès de certains…












Pour vous, nous avons recadré la photo des macareux, les premiers que nous avons vu :


En fin de journée, nous nous posons au camping de Skaftafell, dans le parc national du Vatnajökull, au pied du glacier du même nom. Malheureusement, la météo s’est beaucoup dégradée en quelques heures et nous aurons beaucoup de mal à voir le glacier pendant les deux prochains jours…

A suivre...

  

    

L'Islande !!! Pour moi : fascination, tentation mais surtout hésitation ....


C'est avec beaucoup de plaisir (et d'attention) que je vais suivre votre "reportage"

En tout cas les photos sont vraiment MAGNIFIQUES !!!! Bravo !!

On attend la suite   

exellent...dit fabrice a tu prise des image LOMO la bas ??

Magnifique ! ! ! ! !   

C’est  vraiment un pays qui me  branche ( moins Marie !   ) les paysages, la ‘densité de population’  ’….

 je  crois que c’est le coté ‘’préparation / réservation/ budget’’ qui nous me freine . .

En plus de 40 ans de voyages on n’a pratiquement jamais fait ça…  

Mais je suis en admiration devant les images ! ! !    

coucou
Bravo pour les jolies photos!
Encore un récit de plus qui me motive à y aller!
C'est promis, les caribous iront en Islande!!!!   
@+tard
  

Superbe !

Merci de nous faire rêver Fabrice   

Bonsoir,

Merci pour vos messages.
Pour y répondre, pas forcément dans l'ordre :
- il faut y aller, c'est vraiment un pays magique ! Mais comme tous les pays, ça bouge, vite... de plus en plus de touristes, de plus en plus de sites hyper aménagés et sans doute un jour payants...
- oui, j'avais amené un LOMO là-bas pour faire quelques photos instantanées à glisser dans le carnet de voyage...
- c'est vrai qui faut anticiper un peu : impossible de prendre le ferry au dernier moment, pour le reste, c'est comme partout l'improvisation ça le fait bien. Le budget : certaines régions de France sont toutes aussi chères...
- hésitation ? et pourquoi ? c'est loin, la météo n'est pas toujours top (voir l'épisode ci-dessous), c'est un peu cher... certes, mais qu'est-ce c'est beau !!!!


Aller, la suite :

5e jour, il a plu presque toute la nuit et ce matin, il pleut encore et encore… Nous patientons en espérant une accalmie pour faire les randonnées que nous avons prévues de faire dans le parc.
Dans l’après-midi, nous décidons d’affronter les éléments pour aller faire une balade dans cette magnifique partie du parc, le temps est très maussade et très humide…








Nous écourterons notre randonnée, vaincus par la pluie.


Ce matin, il pleut encore. Cela plus de 36 heures qu’il pleut sans discontinuité, le sol est totalement gorgé d’eau qu'elle ruisselle de partout le long des parois. Nous traversons la vaste plaine de sandur. C’est un mélange d’alluvions glaciaires et de poussière de lave, noir c’est noir…










Arrêt à Vik, pour voir une des plus belles plages du monde, d’après magazine américain « Islands Magazine ».




La pluie cesse pour de courtes périodes mais le ciel est toujours aussi chargé. Nuit au pied de chute d’eau Skogafoss.

A suivre...

  que dire de plus pour cette expedition magnifique

Une petite carte pour montrer notre parcours (une couleur différente par jour) :


7e jour, le ciel est toujours gris et il pleut par intermittence. Balade pour voir la superbe chute de Skogafoss. Pas facile de faire des photos, entre la pluie et les embruns.


Nouvel arrêt à la chute d’eau Seljalandsfoss. C’est ici, qu’il est possible de passer à pied derrière le rideau d’eau, mouillés pour mouillés, allons-y…


A quelques pas, il y a une autre chute : la Glufrafoss, cachée au fond d’une gorge. Pour la voir, il faut faire quelques pas dans l’eau, mouillés pour mouillés, allons-y…




Bon et maintenant, on va où ? Les panneaux routiers islandais sont là pour nous aider ?!


Dans notre programme, nous avons prévu d’aller à Landmannalaugar mais apparemment, les routes qui y mènent ne sont pas encore ouvertes à la circulation (site permettant de vérifier l’état des routes : Etat des routes). Nous décidons malgré tout d’aller voir ce qu’il en est, nous empruntons la route 26 qui se transforme assez vite en piste. Bonne nouvelle : il ne pleut plus.






Nous croisons la route F225, réservée au 4x4. Elle est fermée.  Ça sera sans doute pareil pour la F208. Nous continuons malgré tout, les paysages sont tellement beaux !


Comme nous nous y attendions la F208 est également fermée à tout circulation, c’est un peu tôt en saison pour aller à Landmannalaugar, tant pis ça sera pour une autre fois, un autre voyage…


Nous repartons dans l’autre sens, direction l’Ouest, direction le Cercle d’or. Arrêt à la chute d’eau Hjalparfoss.


Nous continuons notre route tranquillement quand soudain une boule de poil traverse devant nous ?! Un renard arctique ! En adaptant notre vitesse, nous le suivrons sur 300-400 mètres, totalement paniqué, coincé entre la route (et notre véhicule) et une clôture… Delphine réussit à prendre une photo à la volé avant qu'il ne trouve une issue pour s'échapper.


Ravis de cette rapide rencontre, nous reprenons la route jusqu'à Geysir où nous nous arrêtons pour la nuit.


Nuit au petit camping de Geysir, le terrain est tellement spongieux et gorgé d’eau qu’il est fermé aux véhicules mais nous ne comprenons pas bien le sens du panneau posé à l’entrée et nous y allons quand même avec le MP… on verra demain si nous pourrons en sortir par nos propres moyens…

A suivre...

Ce matin, le ciel est plus clair et le soleil essaye de percer les nuages. Nous sortons notre MP du camping sans problème. L’avantage de passer la nuit à Geysir, c’est qui est possible d’aller sur le site très tôt, avant l’arrivée des cars de touristes. En plus, maintenant, nous avons un rayon de soleil !




Ensuite, nous allons voir l’immense chute Gullfoss.


Et pour finir le Cercle d’or, nous voici à Þingvellir.


Il y a de nombreuses années, j’ai effectué un voyage en Islande. J’étais arrivé en avion à Reykjavik. Cette ville ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable, nous avons décidé de ne pas y passer cette fois-ci. Nous quittons donc le Cercle d’or, direction le Nord par la route 52. Très vite les paysages changent de nouveaux, du vert de la région du Cercle d’or, nous passons au noir ou ocre avec par endroit encore des plaques de neige.






Nous arrivons au croisement avec la route 550, cette dernière est réservée au 4x4. Le début n’a pas l’air très méchant mais dans le doute et ayant encore beaucoup de choses à voir sur l’île, nous préférons restés prudents et continuer la route 52.
Arrêt à Borgarnes pour faire quelques courses, le plein de gasoil et nous poursuivons notre route, un peu plus vers le nord-ouest, direction la péninsule Snæfellsnes.





9e jour, nous commençons le tour de la péninsule Snæfellsnes par le sud.


Après quelques arrêts photos, nous faisons une balade sur la plage d’Ytri Tunga pour essayer de voir la colonie phoques installée dans les parages. L’endroit est superbe, calme avec beaucoup d’oiseaux et effectivement quelques phoques qui se prélassent au soleil… enfin juste avant l’arrivée d’une énorme averse.




Aujourd’hui, le temps est très variable et nous essuyons de très violents grains avec beaucoup de pluie, heureusement les averses sont de courte durée.




A Arnarstapi, nous attendons le passage d’une nouvelle averse avant de suivre la randonnée n°48 du guide Rother, une très belle balade entre Arnarstapi et Hellnar.






Bivouac à Hellnar, sur un parking qui domine l’océan…





10e jour, nous poursuivons la découverte de la péninsule Snæfellsnes, jusqu’à Stykkishólmur avec de nombreux arrêts pour profiter des paysages et des endroits pour observer les oiseaux.








A suivre...

Pour la suite du voyage, nous avons décidé de nous rendre dans les fjords de l’Ouest en prenant le ferry entre Stykkishólmur et Brjánslækur (Ferry, 15750 Isk, 102,90 € pour le MP et deux personnes). Cette traversée permet d’éviter une longue route et de faire une belle croisière. Nous avons la chance d’avoir un temps magnifique : soleil, ciel bleu, mer hyper calme… le rêve.




Depuis le pont du ferry, nous pouvons observer les difficultés rencontrées par les macareux pour s’extirper de l’eau.








Arrivés de l’autre côté, nous continuons notre progression, pour rejoindre le point d'Europe le plus à l'Ouest : les falaises Latrabjarg, par la route 62, puis la route piste 612. Sur le bord de la piste, nous pouvons voir l’épave du BA64, un bateau posé là depuis 1981.




Les falaises Latrabjarg sont un sanctuaire pour observer les oiseaux marins : fulmar boréal, goéland, guillemots et bien sur… des macareux.










A 2 ou 3 km avant les falaises, il y a un camping gratuit : une grande prairie avec des toilettes et un point d’eau.



Ce matin, il y a du brouillard. Hier, nous avons eu la chance de voir les falaises totalement dégagées et sous le soleil, ce n’est certainement pas le cas ce matin, avec le vent qui règne là-bas, il doit vraiment y faire très froid.
Nous reprenons la route 612 dans l’autre sens, puis nous nous dirigeons vers le Nord pour lentement suivre les magnifiques routes qui longent les côtes des fjords ou montent à un col pour changer de fjord. Petit à petit, le brouillard disparait pour faire place au soleil.


























Après de nombreux arrêts photos, nous nous arrêtons pour la nuit à Ísafjörður, après avoir traversé le tunnel à une voie et en Y, situé juste avant la ville.


A suivre...

13e jour, nous continuons notre exploration des fjords de l’Ouest par la route 61. Malheureusement, aujourd’hui, nous manquons de lumière pour les photos. Le ciel est uniformément gris sans relief, ni contraste.


Nous faisons un crochet par Drangsnes, espérant trouver un endroit sympa pour la nuit mais en vain. C’est l’occasion de voir d’énormes tas de bois flotté arrivant de Sibérie ou d’ailleurs…







Nous quittons la région des fjords de l’Ouest par la route 68, direction le sud. Les paysages sont moins spectaculaire et en plus c’est le deuxième jour sans réellement de lumière, le ciel est toujours gris et terne.






Nuit à Hvammstangi, juste à l’entrée de la péninsule de Vatnsnes.


Ce matin, nous explorons la péninsule de Vatnsnes. La côte l’Ouest de la péninsule est noyée dans le brouillard, impossible de voir quoi que ce soit.


Fort heureusement la partie Est de la péninsule est sous le soleil. Stop à Hvítserkur pour voir l’arche.






Un peu plus loin, sur la plage d’ Ósar, nous pouvons apercevoir une colonie de phoques ainsi que de nombreux oiseaux.








Nous reprenons notre trajet, nous quittons la péninsule et nous retrouvons la route 1.




Nous visitons la ferme musée Glaumbear avant de nous poser pour la nuit à Sauðárkrókur.
Ce soir au menu, deux produits incontournables de l’Islande : le harengs fumé et le skyr.







16e jour, nous continuons notre route, direction la péninsule Tröllaskabi, en suivant la route côtière jusqu’à Siglufjörður. Nous voulions éventuellement rejoindre Ólafsfjörður en empruntant la route de montagne n° 82 mais cette dernière n’est pas encore ouverte à la circulation.


A Siglufjörður, nous visitons le très intéressant musée du hareng.


D’après le guide Lonely Planet, il serait possible de faire des croisières pour voir des baleines en partant de Ólafsfjörður. Nous faisons deux fois le tour de la ville sans voir aucune affiche ou pancarte. Nous poursuivons notre route jusqu’à Dalvik.


A Dalvik, la Arctic Sea Tours (Baleines à Dalvik) organise des croisières pour aller observer des cétacés dans le fjord Eyjafjörður. D’après les guides Lonely Planet et Routard, il y aurait moins de monde ici qu’à Húsavík. Nous réservons pour la croisière de demain matin (18000 Isk, 116,6 € pour deux personnes).
Nous passons la nuit au camping de la ville qui est géré par la piscine située juste à côté.


Trois heures du matin, le soleil règne en maitre :


Prochain épisode : une croisière sous le soleil...

MAGNIFIQUE .

Merci
Drakkar

C’est une des rares fois où nous mettons un réveil pour nous lever, mais n’avons pas envie de manquer le départ du bateau. En plus, ce matin, la météo est radieuse : grand soleil, sans vent.
Rendez-vous à l’agence et lorsque tout le monde est là, nous allons jusqu’à l’embarcadère à pied. Nous montons à bord du Draumur, un ancien chalutier reconverti.




Briefing de sécurité et sur ce que nous devrions voir et nous quittons le port, direction le Nord du fjord Eyjafjörður.
Très vite, nous pouvons voir un groupe de dauphins.






Encore quelques minutes de patience et nous voyons les premiers jets d’eau.


A plusieurs reprises nous pouvons voir le dos ou la queue de baleines à bosse.






A fin de la croisière, il est organisé une partie de pêche à la ligne, rapidement le bateau est suivi par de nombreux oiseaux marins. Le fruit de la pêche sera préparé par un membre de l’équipage pour être déguster au barbecue à l’arrivée, excellent.


Après cette superbe croisière, nous allons voir la réserve ornithologique Frithland Svarfdaela.










Stop rapide à Akureyri pour faire quelques courses et consulter les prévisions météo (Météo Islande). Il devrait faire beau pendant les deux prochains jours, nous décidons d’aller directement à Myvatn.
En route, nous croisons un MP, le chauffeur me fait signe mais je réagis un peu tardivement… si c’est quelqu’un du forum, oups mille pardons pour cette lente réaction.
Arrêt pour voir la cascade Goðafoss.


A Mývatn, les environs du lac étant dans une réserve naturelle, en théorie les bivouacs sont interdits, nous nous installons au camping Hlíð,. D’après le Routard, c’est le meilleur de la région… aie, comment sont les autres alors ?!


A suivre...

Félicitations et merci pour ce magnifique partage !

Mývatn ou le lac des mouches, voilà deux jours qu’il fait beau et chaud… un vrai bonheur pour les mouches et moucherons ! Ils sont des centaines à tourner autour de nous, autour de notre visage, quel plaisir ! Il est même souvent difficile de faire des photos sans en avoir au milieu de l’objectif.
La région est très riche avec de nombreux sites à visiter mais ces nuées d’insectes sont fatigantes.
Les tâches sur les photos ne sont pas des tâches sur le capteur de l'appareil mais des mouches qui virevoltent autour du photographe...

























Nous décidons d’écourter notre séjour au bord du lac de Mývatn, nous avons maintenant deux jours d’avance sur notre programme prévisionnel, nous verrons plus tard comment nous les utiliserons.
Pour le moment, nous allons voir l’immense chute Dettifoss. D’abord la rive Ouest par la route asphaltée n° 862.


Et ensuite, la rive Est, par la piste très défoncée n° 864.






La piste 864 est très difficile avec de la tôle ondulée très profonde. On a tout essayé 70 km/h, 45 km/h, 35 km/h… finalement c’est aux alentours des 20 km/h que j’arrive à gérer à peu près les pires passages. Nous avons le temps d’admirer les paysages…


Nous la suivrons jusqu’à niveau d'Ásbyrgi, où nous passerons la nuit dans le camping de la réserve naturelle.
Ce soir, c'est diner à la poussière... elle est rentrée partout, dans tous les placards.


Nous avons un peu d’avance sur notre programme, nous décidons de prendre la route côtière n°85, pour découvrir la péninsule Melrakkaslétta. Comme pour la route 864, il y a par endroit des morceaux non asphaltés avec de la tôle ondulée redoutable pour notre MP.
Et comme cela ne suffisait pas, nous décidons d’aller voir la colonie de fous de bassan, située à Rauðinúpur. Le site est à côté de la ferme Nüpskata, au bout d’une piste très caillouteuse et très poussiéreuse. A l’entrée de la ferme, il faut ouvrir et refermer une barrière pour entrer dans la propriété, c’est une nouvelle occasion pour tester l’agressivité des sternes arctiques. Elles vont même jusqu’à attaquer le MP ?!




Pour accéder aux falaises, il faut suivre la randonnée n°24 du guide Rother. La randonnée comme par la traversée une plage de gros galets, attention aux chevilles, et ensuite monte jusqu’au phare.




Là, détachés des falaises, il y a deux promontoires rocheux qui sont couverts d’oiseaux, notamment des fous de bassan et des macareux.




Comme souvent dans ces endroits du "bout du monde", nous étions seuls. Après avoir passé un long moment à observer les oiseaux, nous reprenons lentement, très lentement notre piste...
Nous nous arrêtons pour la nuit à Raufarhofn, dans un petit camping gratuit avec toilettes et douches chaudes.


A suivre

Nous poursuivons le tour de la péninsule Melrakkaslétta par la route 85.
Nous arrêtons à Rauðanes pour faire la randonnée n°23 du guide Rother. L’endroit est superbe, nous avons la chance d’avoir un temps calme, sans vent, ni pluie, il manque juste un peu de soleil...




C’est l’occasion de voir une nouvelle fois de nombreux oiseaux, dont une importante colonie de macareux.












La randonnée était annoncée en 2h15, nous mettrons plus de 4 heures en profitant au maximum de cette nature si riche et si belle.
Nous continuons la route 85 jusqu’à Vopnafjörður où nous passons la nuit.






A suivre, mais malheureusement, nous nous approchons de la fin de notre voyage...

Nous avons presque terminé notre tour de l’ile, il nous reste encore deux jours avant de reprendre le ferry. Nous décidons d’aller jusqu’à Bakkageròi, il y a une colonie de macareux facilement accessible parait-il. La route 94 mérite largement ce petit crochet…






Arrivés à Bakkageròi, pour les macareux, il suffit de suivre les indications.


Après Bakkageròi, nous continuons la route jusqu’au port de Smábátahöfnin. Là, Il y a un petit parking, des escaliers et une plate-forme… les oiseaux, surtout les macareux sont seulement à quelques mètres (http://www.puffins.is/index.php?lang=en).










Nous sommes uniquement à une demi-journée de route de Seyđisjorđur, port d’arrivée du ferry et il est possible de voir plusieurs dizaines de macareux… Il faut bien-sur être dans la « bonne période ». Tous les ans, des observateurs notent la date d’arrivée et de départ des macareux, en voici un extrait :


Après le 10 aout, il est plus difficile d’en voir, ils sont généralement tous repartis en pleine mer.


Dernier jour en Islande, depuis le petit matin, nous essuyons un énorme grain, pour ne pas dire une tempête.
Le MP est secoué dans tous les sens, fort heureusement, nous n’avions pas ouvert le toit hier soir.
Nous reprenons la route 94 dans l’autre sens en conduisant très prudemment, les rafales de vent sont redoutables et certains passages au bord des falaises sont délicats.
Mais sitôt passé le col qui permet de quitter le fjord Borgarfjörður, le vent se calme et au loin, nous apercevons une éclaircie.








C’est fois-ci, c’est la fin, nous reprenons la route qui mène à Seyđisjorđur, demain nous quittons l’Islande.   







Le long retour commence, le Norrona remonte le fjord, nous embarquons et nous quittons l’Islande.
Mais avant de sortir du fjord Seyđisjorđur, une baleine vient nous faire un dernier clin d’œil ou plutôt un clin de queue, comme pour nous dire « Au revoir »…




Les oiseaux accompagnent toujours le ferry.


Stop aux iles Féroé au milieu de la nuit.


Et c’est l’arrivée au Danemark.


Voilà, le résumé de notre voyage est terminé, merci de l'avoir suivi jusqu'au bout.
Quelques chiffres pour terminer :

• 9450, c'est le nombre de photos restantes après un tri sévère,
  
• 7030, le nombre de km parcourus pour l'ensemble de notre périple,
  
• 5067, le budget en € pour 2 personnes, tout compris ferry aller-retour, gasoil, repas, nourriture, excursions, visites, camping, souvenirs...,
  
• 3665, le nombre de km parcourus en Islande, dont un certain nombre sur des pistes plus ou moins bonnes,
  
• 597, le nombre de litres de gasoil, avec une consommation moyenne à 8,5 litres pour 100 km,
  
• ... et un nombre incalculable de souvenirs et d'images dans la tête.
  

Si vous avez des questions, n’hésitez pas, nous vous répondrons avec plaisir.
A bientôt

Bonsoir,
Magnifique et chapeaux bas pour ce reportage un grand merci......

Vraiment superbe ton reportage! Les photos révèlent vraiment la diversité du pays!  

Merci, ça rappelle des souvenirs de 2013!   

Dis moi, pourquoi pas Reykjavik? Et les Féroé?

Seb

Superbe !! Vraiment magnifique    

Les photos sont somptueuses et arriveraient presque à décider Mme    (surtout celles avec les moufles   )

Merci pour le partage, je me répète mais vraiment bravo   

Merci pour tous vos compliments !

Oui, l'Islande est vraiment un pays à part, différent des autres... A VOIR !!!

J'ai fait un 1er voyage en 1985, je m'étais promis d'y retourner un jour.
Lors de ce voyage, j'avais eu l'occasion de visiter Reykjavik, cette capitale m'avait laissé un souvenir mitigé, alors par choix, nous avons décidé de l'éviter pour consacrer plus de temps à l'observation des oiseaux, notamment dans les fjords de l'Ouest.
C'est un peu près la même réponse pour les iles Féroé. A la date de notre départ, un arrêt aux iles Féroé ne donnait pas de réduction sur le prix de la traversée en ferry. Alors pour être plus de jours en Islande, nous avons décidé d'exclure de notre programme.
Mais ce sont des choix tout à fait personnel, je ne dis pas qu'il faut les suivre à la lettre... et puis peut-être que nous y retournerons un jour...

A bientôt

merci pour ces photos magnifiques ... quelle invitation au voyage ...   un merveilleux moment passé a vous lire ...merci 

c était mon livre de chevet ces derniers jours , ce magnifique reportage , bravo ,
photos magnifiques , et pays si original du bout du monde ,
VITE un autre voyage !!!

Super reportage et magnifiques photos
Nous avons fait pratiquement le même parcours à 1 semaine d'intervalle et vous aviez 1 semaine d'avance sur nous. Difficile de se rencontrer.
Un peu plus de chance que vous pour le Landmannalaugar, nous sommes arrivés le 16 juin et la route venait d'ouvrir. Un monde à part et des montagnes aux couleurs fantastiques, 2 jours à randonner.
Je vous ferais partager nos photos mais difficile de faire mieux que ce reportage.

Bonjour,

Merci à tous pour vos nombreux compliments !

Effectivement, Landmannalaugar sera peut-être notre seul véritable regret... mais bon, nous avons déjà fait un fabuleux voyage.

Nous attendons votre reportage avec impatience.

A bientôt

Merci beaucoup pour ce très beau reportage  

La qualité et le nombre des photos mériteraient sans doute une vraie galerie en ligne ou un petit site portfolio, avec des formats plus amples, mais c'est encore du travail en plus  

Bonjour,

C'est prévu...
J'ai un site personnel (Site de photos) et la prochaine étape, c'est de le mettre à jour pour ajouter quelques photos...
Sans doute quelques-unes extrait de ce mini-reportage et également d'autres, nous avons un peu de réserve pour ça.  

Merci pour vos commentaires !

A bientôt