[ISLANDE] La grande aventure íslanðaíse des Crítícákouátíque - juillet 2013

C'est booooooooooooo !!!      ..mais froid !!! Mais boooooooooooooo !!!      Mais froid...

Je tiens à saluer le reportage de criticakouatique ainsi que sa démarche de venir poster sur ce fofo ...

Bon par contre ça me conforte ... Iceland, c'est bo, mais il meule et la bouffe et dégueu ... ça mérite d'y réfléchir ...

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VonZipper a écrit:Bon par contre ça me conforte  ... Iceland, c'est bo, mais il meule et la bouffe et dégueu ... ça mérite d'y réfléchir ... Vz

C'est un très bon résumé!

(bon, les islandais ont tout de même dit qu'il n'y avait pas eu d'été en 2013. Pas de bol! )

JOUR 5 (lundi 15 juillet): Myvatn





Ciel couvert ce matin en nous réveillant. Comme souvent, je suis encore le premier à ouvrir les yeux et je bouquine une petite heure en attendant que ça bouge.

Petit déj' sous le grand barnum (tables, chaises, triple gaz, poubelles...) et on décolle vers les 10h: direction le Hverfjall et son cratère. L'ascension est rapide, il faut une dizaine de minutes par le versant nord. Arrivés en haut, le cratère est très grand et désert! Pas une tache d'herbe, le paysage est lunaire. Le tour du cratère est vallonné et assez long. C'est limite monotone, heureusement que les points du vue sur le lac et les alentours sont sympas.











Notre fille est une artiste!



Vous devez me prendre pour un malade mais vous n'imaginez pas pas comme j'aime ces paysages désertiques!


On redescend alors que des gouttes commencent à tomber. Du coup, pas de pique-nique dehors, et pour éviter de manger serrés dans le camion, on retourne manger sous le barnum du camping.

C'est en discutant pendant le repas avec un jeune couple à côté de nous qui voyage dans le monde entier uniquement en autostop qu'on se rend compte qu'on habite à 2 km, dans la campagne bisontine. Incroyable! (durant notre séjour, nous avons rencontré des français partout et en grande quantité. Je pense qu'il y en avait au moins autant que les allemands, si ce n'est plus. Ce doit être une destination à la mode chez nous, et la crise ne nous a pas encore touché comme d'autres pays européens l'ont pu être...)

L'après-midi, balade sur Hverir et ses célèbres solfatares. Pas trop de monde car il tombait quelques gouttes et il y avait encore un vent glacial. La pluie s'est finalement assez rapidement arrêtée, le vent est tombé et il s'est soudainement mis à faire chaud!










Là encore, ce site est assez incroyable: ça fume de partout, l'odeur du souffre est très forte (ça pique les yeux par endroits) et on entend également la vapeur sortir sous pression ou le glougloutement des bulles de boue brûlante!
Les couleurs sont très marquées: les ocres (jaune à rouge) et le souffre jaune/blanc.

Nous continuons le chemin pour l’ascension du Nàmafjall. La vue est superbe et là encore, les couleurs sont extraordinaires! Très belle vue sur les environs et encore moins de monde.






























Pour que vous puissiez vous rendre compte, voici ce qu'est un parking très fréquenté en Islande.









Il est 16h, et pendant que les enfants goûtent je discute avec Benoît sur le parking.
Benoît roule en T4 multivan bleu et nous avions discuté dans la piscine "à vagues" du Norröna. Nous nous retrouverons à nouveau plus tard au camping d'Ísafjörður, dans les fjords de l'Ouest. C'est finalement tout petit l’Islande!

Nous finissons cette belle journée par les bains naturels de Myvatn. Entrée gratuite pour les enfants, 3200 ISK pour les adultes (21€). C'est l'équivalent du Blue Lagoon mais en plus petit et surtout beaucoup moins cher!




Le site est superbe, depuis le bain, nous voyons au loin les sommets enneigés tandis que plus près, c'est le désert multicolore. L'eau est bleue turquoise, très chaude et de la vapeur d'eau s'échappe de partout. Une fois dans l'eau, on ne pourrait pas dire quelle est la taille du bain car on ne voit pas plus loin que 15-20 mètres, on a l'impression que c'est immense.









La première impression très étonnante est cet effet que fait cette eau sur la peau: on a l'impression d'avoir du beurre sur tout le corps! La peau est lisse et très douce! C'est très reposant et relaxant. Il n'y a presque pas de bruit, la profondeur est d'environs 1,50m, parfois à peine plus mais on a toujours pieds.
Dans une partie du bain sont installés dans l'eau des sièges, l'eau y est beaucoup plus chaude, cela s'apparente à des hot tubs. Le fond est composé de gravier.

Même s'ils n'ont pas pu plonger ou nager, les enfants ont également adoré cette expérience. Le prix n'est pas donné mais c'est vraiment quelque chose à faire! Perso, j'ai trouvé ça génial.  

Il est 18h et nous partons nous doucher. Chose pratique: il y a dans les vestiaires un appareil à sécher les maillots de bain! Il s'agit en fait d'une espèce d'essoreuse à salade. Ça marche très bien, le maillot est quasiment sec. (nous en retrouverons d'autres dans de nombreuses autres piscines).

Retour au camping de Hlid pour notre 3ème nuit sur Myvatn.

Il est presque 23h, il fait grand jour et le soleil, toujours pas couché, est de retour...

Question à 1000 kronas: fera-t-il beau demain...????  

ça fait rêver !

oui il fera beau demain, 24° en anjou
par virement pour les 1000 kronas stp

Superbe.!

Je remarque qu'il n'y a pas un seul arbre.

Effectivement, il y a très peu d'arbres en Islande. Il y avait des grandes forêts lors de la colonisation (il y a des cartes très explicites à Reykjavík dans le Musée National) qui expliquent que les arbres ont été coupés par les hommes et qu'ensuite le reboisement est compliqué avec les moutons qui sont absolument partout.
Il y a quelques forêts par endroits, personnellement je n'aime pas trop, ça ressemble trop à chez nous...!

JOUR 6 (mardi 16 juillet)






Bon ben finalement il pleut...!


Comment ça c'est mal rangé...?!

Comme d'habitude, on charge le sac cabas de tout ce dont nous avons besoin sans rien oublier car on est quitte de remonter et on prend notre petit déjeuner sous le barnum.

On part ensuite voir les Châteaux noirs de Dimmuborgir. J'avais hésité à y aller, histoire de gagner du temps et les avis n'étant pas toujours très bons sur ce site.
Finalement, ce fut une des bonnes surprises du séjour car l'endroit s'avère en réalité très chouette!




Nous sommes arrivés vers les 10h30 passés (j'ai fait le plein d'essence en achetant des cartes de 10 000ISK qui sont indispensables dans les stations N1, c'est un peu le bazar car il faut plusieurs pour faire un plein complet, le calif' ayant un gros réservoir, mais bon, ça marche comme ça ici).





le pays des Trolls

Il n'y a pas trop de monde sur le parking, c'est cool on échappe aux bus de japonais et de touristes en claquettes...!


Le paysage est une nouvelle fois étonnant, bien qu'il nous rappelle fortement ceui du Chaos de "Montpellier le vieux", dans les Cévennes. (Béa et moi y avons tous les deux pensé!)

On fait le "grand tour", celui qui passe vers Kirkja. La pluie s'est arrêtée assez vite et il fait chaud.



Kirkja (ça veut dire "église").


Le sentier, bien que large car très fréquenté, est assez vallonné et passe au milieu de petits arbustes et de ces cheminées. Le paysage est à la fois chaotique mais vert et pour une fois arboré. Il n'y a presque personne et nous croiserons très peu de monde. C'est souvent le cas en Islande, dès qu'on marche un peu, l'immensité gagne à chaque fois!






Retour vers 12h, on prend la route de Detifoss car j'ai très envie de faire la promenade sur le Rauðhòlar. (nous avions prévu initialement de la faire avant de venir à Myvatn mais ceux qui ont bien tout lu se souviendront que nous avions changé nos plans car nous ne voulions pas faite trop de piste le même jour).




Jusqu'à Detifoss, la route 862 (côté ouest) est goudronnée donc excellente. Je pose le Calif' sur le parking de Detifoss et file avec Lison voir la chute de ce versant, les autres préférant finir leur sieste tranquillement dans le Calif' et commencer le repas. (sandwich/salade comme d'hab').






La vue depuis cette berge est magnifique et autrement plus belle que de l'autre! Nous sommes face à la chute, il y a de nombreux points de vue: juste à côté, haut dessus, plus loin etc... Il y a également pas mal de touristes.
On se prend une bonne averse sur le coin du museau , on rentre au Calif' sous la flotte, où on nous attendent nos sandwichs que nous engloutissons aussi "sec". (enfin, façon de parler!^^)

On continue cette piste 862 qui est très belle et très différente de la 861 de l'autre côté. Autant la 861 est minérale, autant cette piste 862 est verte, avec de la végétation buissonnante sur fond de montagnes rouges, noires et vertes. Elle est également assez roulante bien qu'il y ait par endroits des passages de tôle ondulée et pas mal de nids de poule. Mais nous avons fait (et ferons...!) pire.










Nous arrivons à Vesturdalur lorsqu'il se met à nouveau à pleuvoir... Pas moyen d'avoir un temps correct dans ce pays! On était prévenus mais bon, j'espère que ce ne sera pas ça pendant les 5 semaines...!

Tant pis, nous sommes venus jusqu'ici pour faire cette balade, on s'équipe et on part sous la pluie soutenue.





Malgré l'eau qui nous coule dans le dos et dans les yeux, le début de la balade est superbe, dans un paysage d'orgues basaltiques déchirés et tordus. Il y en a partout, c'est de toute beauté! Régulièrement on aperçoit également le canyon géant creusé par la Jokulsa et ses eaux grises tumultueuses et tandis que nous marchons la pluie ralentit petit à petit.



















Le crépi n'est pas terminé...!




C'est le chaos!




Les enfants n'en reviennent pas!


La suite de la balade est époustouflante (encore un superlatif, mais cette balade est dans mon "top 3" des plus belles randos en Islande) lorsqu'on aperçoit le Rauðhòlar, la montagne noire et rouge. Le choc et le contraste des couleurs est saisissant!
La pluie a définitivement cessé, le ciel s'est éclairci, des taches de bleu apparaissent et je tombe la veste et mes deux pulls car la chaleur et l'humidité deviennent étouffantes.



Sans Photoshop!












Malgré les conditions, cette rando est vraiment une des plus belles que nous avons faites en Islande. (avec le Landammalaugar, les Monts Kerlingafjöll).

Depuis le sommet, le retour est tranquille jusqu'au parking, nous traversons même une petite forêt.















Il est 17h15, nous décidons de ne pas dormir à Asbyrgi mais de continuer notre programme afin de gagner du temps (et un peu d'argent en bivouaquant) en roulant un peu vers notre prochaine destination: Húsavík.







J'avais repéré un site de fossiles sur internet lors de mes nombreuses heures passées sur le oueb, c'est un des très rares site fossilifères qu'il y a en Islande, et nous réussissons à le trouver: c'est sur la côte Nord-ouest de la Péninsule de Tjörnes, un panneau indique "Tungulending".



















Il faut ouvrir une barrière et emprunter une piste en très bon état sur environs 500 mètres. Dans la descente qui mène à un ancien quai, sur la falaise de droite au dessus de la route, se trouvent de très nombreux fossiles de bivalves et coquillages. Ils ne sont pas très anciens (j'ai lu qu'ils auraient entre 2 et 4 millions d'années, ce qui est tout à fait possible vu que beaucoup ont encore leur vraie coquille) mais c'est très intéressant géologiquement parlant car on voit très bien comment le phénomène de fossilisation se produit: la coquille d'origine du mollusque s'en va et dessous, le vide a été rempli par de la roche. C'est en quelque sorte des fossiles pédagogiques!^^
















Nous en ramassons un ou deux petits échantillons (chose interdite comme toute collecte de cailloux en Islande ) et poursuivons notre route.




Courlis Corlieu


La côté est très belle (d'autant plus qu'il fait enfin beau!!!) et la route très roulante, nous arrivons rapidement à Húsavík. Nous visiterons la ville demain ainsi que son célèbre musée de la baleine, et posons le Calif' sur un spot "bivouac" au bord d'un petit lac d'eau chaude.






Pendant notre repas (puisque vous voulez tout savoir , nous avons mangé une soupe "Knor" au pistou avec 250g de petites pâtes en forme d'étoiles), un 4X4 de location se gare à côté et nous demande si l'eau est bonne. Nous leur répondons qu'elle est tiède mais nous ne savons pas s'il y assez d'eau pour s'y baigner, n'y étant pas allés nous-même. Ces 5 lituaniens (ils nous l'ont dit ensuite) prennent leurs affaires et filent  faire trempette.

A leur retour, ils nous expliquent que le fond est  composé de sable et de pierres, et qu'il y a assez de profondeur au milieu pour ne plus avoir pied.

Par précautions (attraper des parasites, de nombreux oiseaux y viennent), nous préférons ne pas nous baigner...

Même si le calif' est visible depuis la route, nous passons une excellente nuit.  

Super reportage, super voyage !

Merci de nous faire voyager !

Merci pour les retours!

JOUR 7 (mercredi 17 juillet): Húsavík et Akureyri




Bien sympa, ce spot "dodo" de Pat! C'est quand même une curiosité ce lac qui fume!



On n'est pas très planqués de la route et on entend pas mal les voitures mais finalement ça ne circule pas tant que ça et on a été très tranquilles.
Pour changer, le vent souffle fort ce matin  et on n'aperçoit toujours pas le soleil.  Une demi-journée de beau temps au total depuis que nous sommes arrivés, même s'il n'a pas tant plu que ça, c'est un peu dur! Faudrait pas que ça dure tout le séjour!!!


On déjeune dans la Calif' et on part pour Húsavík.

Je vérifie la pression des pneus dans la station N°1, bien m'en a pris car ils se sont un peu dégonflés. (j'avais fait les niveaux et la pression à Besançon mais on a déjà bien roulé et les températures ne sont pas les mêmes). C'est peut-être aussi à cause de toutes les pistes que nous avons prises...
Pendant qu'on y est, un p'tit nettoyage et on est repartis!


Un bus et un bus.

On va ensuite se garer sur le port d'Húsavík, juste après nous viennent se garer à côté plusieurs nombreux "Land Rover Expedition" qui étaient en même temps que nous au camping à Myvatn. De belles bêtes, des Def' et Land flambants neufs avec snorkel et tente de toit. Probablement le meilleur compromis ici si on n'est pas 5 personnes!


Ca envoie du bois! Voilà le califakouatique bien entouré!




Le port est très beau, de vieux gréements mouillent à côté des départs pour les baleines. Les couleurs des bateaux avec les montagnes enneigées derrières font très "carte postale", on sent bien qu'on est bien au nord!







Une sortie "baleines" qui quitte le port.


Il y a sur le port une boutique "66°N" (la marque sport islandaise, de belles choses mais à des prix qui piquent un peu les yeux et le porte-monnaie, enfin ce qu'il en reste une fois qu'on a payé la traversée en bateau ), on entre pour voir ce qu'ils vendent et on en sort avec presque 100€ de bonnets, mitaines, serre-tête...!  Des bien belles choses et très originales, introuvables en France. On va pouvoir frimer à notre retour!











Nous nous dirigeons ensuite vers le Musée de la Baleine. Contrairement aux infos que j'avais, l'entrée est payante pour les enfants. Finalement, nous prenons le forfait famille à 3000 ISK, moins cher de quelques couronnes qu'en prenant les entrées séparées.
Les différents guides en disent le plus grand bien et nous ne serons effectivement pas déçus.








Ce musée est vraiment très bien fait et très pédagogique, comme c'est souvent le cas en Islande. Il est très bien adapté aux enfants (il y a une salle de jeu exprès pour eux dans un décor de tuyaux très sympa!) mais aussi aux adultes les plus exigeants quant aux explications scientifiques. Tout est écrit en islandais et en anglais mais les textes, bien que précis et scientifiques, ne sont pas très compliqués car même moi j'ai presque tout compris! (quoique la traduction laisse à désirer, il y a une petite différence entre les textes en anglais et ceux en islandais ......................................................................................................................................................... non j'déconne chui une quiche en anglais!!!!^^ )
Voilà enfin des musées qui expliquent des choses compliquées avec des mots simples! Ce n'est pas toujours le cas en France...

Il y a de très nombreux squelettes au plafond, des os qu'on peut manipuler librement... Tout est très bien illustré (schémas, photos, dessins, film...) bref c'est un musée très bien fait, pour tout le monde et qui vaut le coup.


Une salle "salon/bibliothèque " très cosy avec café gratuit.







"cachalot" se dit "sperm whale" en anglais... No comment!














Il est midi, on passe acheter 2-3 bricoles à manger et on prend la route en direction d'Akureyri. Mais sur la route, j'ai lu dans le Guide vert qu'il y avait une ferme en tourbe à Grenjaðastaður qui méritait un arrêt. Comme on a un peu de temps, on prend la piste 854 qui nous y emmène.



Celui-là est relativement simple. (si si!)











Plaque à induction 3000W avec booster.



Comment faire du pain décoré?














Une fois sur place, les petites et anciennes fermes sont très belles, il y a à l'intérieur tous les objets du quotidien de l'époque. Ils sont tous de l’ère pré-plastique" donc en essentiellement en bois! C'est sympa de montrer ça aux enfants car beaucoup existent aujourd'hui mais sont très différents.
Vu le prix du musée (gratuit pour les enfants et 600 ISK par adulte) c'est très bien! Il y a même une magnifique salle où on peut se réchauffer et se servir gratuitement un petit café ou un petit thé!(dans de vrai tasses, avec de vraies cuillères...). A retenir si le temps est mauvais.



Étape suivante à 15 minutes de route: Godafoss. Cette chute porte ce nom car les islandais y auraient jeté leurs anciennes divinités (Odin, Thor...) lorsqu'ils se sont convertis au christianisme. C'est con, j'ai pas pris mon shorty et mes palmes, sinon je serais bien allé voir au fond ce qu'ils sont devenus...

J'avais lu sur des forums que ce n'était pas une cascade terrible. Bon effectivement il n'y pas de quoi casser 3 pattes à un canard eider mais c'est tout de même sympa, ce serait tout de même dommage de ne pas s'arrêter, surtout que ça peut se faire en 5-10 minutes.

On s'est garé au niveau de la station service N1, c'est mieux car ça fait une petite balade de 300 mètres le long de l'eau bleue. (pour les "grosses feignasses" il est possible de parquer son char à moins de 100 mètres )
Le ciel est toujours couvert et il y a un peu de touristes mais ça va, c'est supportable. La chute n'est pas très haute mais forme un presque demi-cercle et l'eau très bleue contraste avec l'eau grise et tumultueuse de Detifoss.
On rencontre finalement peu de cours d'eau avec une eau aussi bleue et c'est finalement ce qui est le plus sympa ici.






Grassette




Courlis corlieu


On part ensuite pour la super piscine "Sundlaug"  d'Akureyri. Prix d'entrée dérisoire (200 ISK par enfants et 400 ISK par adultes soit moins de 9€ pour nous 5!!) et piscine de compet'!




Toute en extérieur (comme souvent en Islande, logique cela dit, pourquoi payer une structure pour empêcher la chaleur de se sauver alors que l'eau est chauffée gratuitement grâce à la géothermie?! Et puis quand le vent souffle à 6°C, on apprécie encore mieux les hot tubs!).
Les enfants ont adoré le grand toboggan. Il y a plusieurs Hot tubs (39°C et 43°C), une partie "jeux" pour les jeunes enfants (eau à 37°C), un "steam bath" (sauna), un bassin pour nager, un bassin pour jouer, un bassin pour faire pipi... (nan, c'est pas vrai c'est une blague! )
Nous y avons passé presque 2 heures sous le ciel gris et le vent froid des montagnes enneigées.


Il est 19h, direction un camping "bon plan" dans le Routard. Depuis le centre d'Akureyri, il faut prendre la direction sud et juste avoir longé l'aéroport (sur la gauche), juste au moment où la route devient une piste gravillonnée il faut tourner à droite. Un panneau assez discret annonce le "camping Hamrar".
Il faut ensuite s'élever sur une route goudronnée pendant 800 mètres.

Le camping est immense, au pied des montagnes. Le cadre est superbe et il y a un bâtiment pour manger à l'abri: une grande salle avec environs 8-10 belles et grandes tables avec fauteuils molletonnés, une vraie petite cuisine à part comme à la maison avec évier, 4 plaques électriques, micro-onde, grille-pain, bouilloire (qui ne marche pas), machine à café, gaufrier (!), casseroles et même un lave-vaisselle...!!! Bref du jamais vu!
Il y a également une machine à laver et un sèche-linge, Béa en profite pour faire une grosse lessive.





Pour la première fois également, on voit un camping qui fait un vrai tri des déchets, chose que font rarement les campings (en Islande comme en France...): papier, verre, bouteilles en plastique, piles, boîtes de conserve, déchets recyclables pour le composteur etc...
Les sanitaires sont également  tip-top: neufs, propres, spacieux... En y repensant, c'est peut-être le camping le plus sympa que nous avons fait.






Nous avons traîné dans la salle jusqu'à 22h30 (heure à laquelle le gérant est venu fermer); les enfants ont fait leur cahiers de voyage (découpages, collages à partir de prospectus et de pubs, l'itinéraire et le programme du jour. Des randonneurs allemands (des "vieux", ils avaient au moins 60 ans...!) chantaient en polyphonie à côté accompagnés de leur guitare, même s’il n'y avait personne d'autres, ce fut une soirée concert très chouette!





Ensuite dodo car demain on va se balader dans la deuxième ville du pays!

JOUR 8 (jeudi 18 juillet): Akureyri, rando au bout du monde, Ólafsfjörður











Bien dormi dans ce super camping: au programme aujourd'hui: visite d'Akureyri.

On décolle là encore assez tard du camping!

Bon, c'est assez logique vu qu'on se couche tard (grâce au jour continu, quelque chose de fabuleux!) donc on se lève tard, on déjeune tranquillement, on range la lessive sèche etc... Finalement on arrive vers 11h en ville ce qui n'est pas si mal.



Alors, il n'est pas bien rangé ce calif'...?!

Les parkings du centre ville étant payants, on retourne se garer sur le parking de la piscine. On est juste au-dessus de la célèbre église et donc tout près du centre.










C'est vraiment très classe dans les églises islandaises. tapis rouge, dorures, hyper propre... Un modèle!



Un viking.




Encore des vikings et un drakkar.



Pas mal, non? Moi j'aime bien.

On traîne dans le centre, il y a des maisons de toutes les couleurs, pas mal de boutiques de souvenirs pour touristes (que nous sommes... ).











Je crois que je vais attendre un peu avant de compléter ma collection...!




Ah tiens, des trolls qui font du shopping...!


Béa cherche un pantalon de rando (elle a oublié le sien à Besançon).
On entre dans une boutique "66°N", des supers produits mais les prix piquent un peu les yeux! C'est à peu près les mêmes prix que "Mammut" chez nous, pour ceux qui connaissent. (mais pas sûr que la qualité soit la même).

Bref, on filera à pinces vers le centre commercial (un "vrai", un peu comme en France. c'est chose très rare en Islande où les supermarchés sont petits, ce qui est logique vu le nombre d'habitants dans les villes) où on trouvera son bonheur.



Ben oui, c'est assez courant chez nous, mais je ne sais pas combien il y a de Deudeuch' Charleston en Islande...!



Ma future voiture pour aller acheter le pain en ville.



Pas de jaloux, une pour Monsieur et une pour Madame.



Finalement, je prendrai peut-être celle-là pour aller acheter le pain!

Retour vers le parking de la piscine et le Calif' pour manger, il est déjà 14h.

On part ensuite vers Dalvik et la rando n°36 du guide Rother.

Je me plante de route et prends la piste 807 au lieu de la 805.
Le paysan au fin fond du trou du cul de cette vallée m'explique dans un excellent anglais que la ferme de Kot (le départ de la rando) se trouve dans l'autre vallée. Ils parlent vraiment tous anglais en Islande...!!!





On trouve finalement le départ et on se lance sur la rando.











Des linaigrettes, toujours très belles!




C'est complètement perdu, j'adore! (vous voyez le Calif'?!)




Nous touchons au but...








Ah tiens, un touriste...



La balade est superbe, la paysage autours de nous est magnifique malgré les nuages gris un peu partout et une espèce de brume. La promenade nous emmène au milieu des myrtilles voir le lac de Skeiðsvatn. Il faut passer par un petit col, l'eau y est glaciale car le lac est alimenté directement par la fonte des neiges. C'est vraiment perdu (l'Islande l'étant déjà pas mal), nous sommes vraiment seuls à des kilomètres à la ronde.



Ne me demandez pas si l'eau était bonne...!!!























Encore une jolie grassette.


2H prévue initialement, on a dû la faire en un peu moins de temps car Eliot (5 ans et demi) marche finalement très bien depuis qu'on est ici. (il le confirmera ensuite et nous surprendra à marcher deux grandes randos de près de 5 heures!)


Au retour, il se met à pleuvoir doucement d'abord puis de plus en plus fort. On est content d'arriver à l'abri dans le bien nommé Califakouatique. (j'aurais peut-être dû choisir un autre nom. Chai pas moi, califausoleil, Califaitrochaud, Califaibeau...! ). Quel temps nous avons eu depuis que nous sommes ici...



On met la ventilation à fond et on roule vers Ólafsfjörður. La ville est assez laide (bon, il pleut à verse, ça n'arrange rien...) et le camping en bord de route, sans douche, juste deux WC et deux éviers (eau chaude toute de même). On règle au café du centre ville, 800 ISK par adulte.

On s'installe sous la piste de saut à ski (!), et 1/4 d'heure plus tard, un islandais vient se coller contre nous, monte une grosse tente "maison" et met sa musique à fond... Déjà hier soir, nos voisins islandais faisaient un beau bordel à côté de nous sans se soucier des voisins. Étrange mœurs pour des gens qui semblent pourtant si respectueux des autres...



(nous découvririons ensuite qu'il est courant et "naturel" que les islandais débarquent à plusieurs caravanes -pliantes- entre 23h et minuit, sortent le barbec, le charbon de bois et sirotent des bières pendant que les enfants se courent après en hurlant... ce que nous faisons chez nous à l'apéro entre 18h et 20h... )

Bonus:

JOUR 9 (vendredi 19 juillet): Musée du hareng et sortie "baleines"








On ouvre le store pour découvrir a météo...

Il se remet à pleuvoir tôt le matin, et les odeurs de poissons pourris qui viennent du port (pourtant à plusieurs centaines de mètres) nous soulèvent le cœur, c'est épouvantable!!!


Une piscine que nous n'aurons pas faite, au grand dam des enfants qui auraient bien aimé essayer ce grand toboggan...



Le tremplin de saut à ski. C'est assez étonnant de camper là.


On déjeune rapidement car il faut être à 9h30 sur le port pour le départ en bateau.

Finalement, nous n'arrivons que vers 9h45 et il n'y a qu'une voiture sur le parking.
Un papy islandais sort du 4x4, il porte la veste de la compagnie de "Whales Watching" et s'excuse car il n'y a pas de sorties ce matin car il y a du brouillard. Il faut revenir pour celle de 13h30 (rdv à 13h).

Du coup, on file vers Siglufjörður via deux très longs tunnels pour visiter le musée du hareng. Sur le papier, un musée sur le hareng ça ne fait pas forcément rêver, mais Le Routard et le Guide vert en disent tous les deux le plus grand bien.


Petite parenthèse sur les tunnels islandais: certains ne sont qu'à une voie, comme celui que nous prenons entre Siglufjörður et Ólafsfjörður qui a été construit à l'époque où la pêche au hareng battait son plein et remplissait généreusement les caisses des communes. Aujourd'hui, il est impensable de construire un tel tunnel pour relier deux petites communes.
Tous les 200 mètres environ, il y a un panneau qui indique un petit élargissement permettant de se ranger afin de laisser passer les véhicule en face. Un sens est prioritaire sur tout le trajet et ceux qui vont dans l'autre sens doivent donc se ranger. Quand il n'y a personne en face, c'est très cool mais lorsqu'il y a des voitures (très nombreuses lorsque nous l'avons emprunté), c'est très stressant car on voit bien les phares mais c'est bien difficile d'estimer les distances... On ne sait donc pas trop à quel moment on doit se ranger, si on se gare tout de suite ou au prochain aménagement!
Nous en avons pris d'autres comme ça et on est content d'avoir un calif' et pas un gros CC...!



Siglufjörður


Nous nous garons vers le port et marchons 300 mètres pour rejoindre les bâtiments du musée. Comme souvent en Islande, les enfants ne paient pas. Par contre le prix par adulte est assez élevé (1400 ISK = presque 10€).











Et bien finalement ça les vaut largement! Dans un grand hangar se trouvent deux véritables bateaux de pêche en vrai "bois d'arbre".
Tout autour a été reconstitué: le quai de l'époque avec les lampadaires, les rails pour les wagonnets transportant le poisson etc...!!! Et tous les détails sont soignés, tout est dans son jus.

On peut monter à bord (les gamins se sont éclatés!) et ouvrir des tiroirs ou des placards, pousser des portes. A chaque fois, on y découvre des objets de l'époque comme si les marins revenaient tout à l'heure. On a l'impression que le bateau est arrivé tel quel. Il est évident que tous ses petits objets du quotidien ont été rajoutés ensuite, mais tout est tellement ancien et cohérent qu'on a réellement l'impression de voyager dans le temps!
Impensable de voir ça en France, tout ces objets auraient déjà disparu.












Moufle à deux pouces , pour les enfiler en vitesse. [size=75]James Houston en parle dans ses romans chez les Inuits ("Akavak" par exemple), littérature de jeunesse très sympa que je lisais le soir aux enfants à la maison.[/size]


Finalement, l'aventure de ce poisson en devient passionnante, et on peut même en goûter gratuitement à l’entrée. (hareng fumé, délicieux! Nous en avons acheté car il n'était vraiment pas cher! Faites un stock sur place car il est à peu près 5 à 10 fois plus cher en supermarché, pour exactement la même marque)











Il y a deux autres bâtiments aussi très intéressants, surtout le dernier qui montre où logeait le personnel et les bureaux. Là encore, il y a des habits posés sur les chaises dans les chambres et on s'attend d'un instant à l'autre à ce que quelqu'un vienne se changer.


C'est réellement un super musée, à ne pas manquer à mon humble avis!


En partant, on passe devant le camping de Siglufjörður: à mon avis vraiment à éviter: en pleine ville, en bord de route, les uns sur les autres et un monde...! (une quantité impressionnante de campings-car d'islandais, des vieux, pas de la location comme on en voit beaucoup à Myvatn ou ailleurs).

Retour vers Ólafsfjörður et sa charmante odeur de poisson/vomi...!

On mange au camping vite fait, petite vaisselle -à l'eau chaude- dans les minuscules sanitaires, passage au toilettes et direction le port.

Nous réglons le prix du bateau (49€ pour moi, deux fois 18€ pour les deux grands et gratuit pour Eliot. Béa préfère ne pas venir, elle n'aime pas trop le bateau et la traversée sur le Norrona avait durée assez longtemps à son goût. Cela dit, vu le prix, elle a meilleure compte d'aller se boire un thé et se manger un snudur... ce qu'il fit!










Ces bateaux sont très beaux, ils ont une bonne cinquantaine d'années, sont petits et en bois, c'est très sympa de ne pas être sur des vedettes en plastoc ou en ferraille.
Nous sommes une quinzaine de personnes à bord, finalement pas beaucoup par rapport à d'autres bateaux et départs que nous avons pu voir et nous avons le choix des places pour bien voir. La mer est plate, pas de vent, il ne pleut plus , les conditions sont idéales.






Nous tombons assez vite sur un groupe de dauphins bicolores qui sautent et passent sous et à côté du bateau, puis cherchons un long moment sans succès des baleines. On commence à s'inquiéter car le temps tourne et on sent le capitaine et son adjoint un peu inquiets.

Finalement, nous en trouverons plusieurs, dont une qui nous gratifiera d'un superbe saut et d'une autre qui se tournera sur elle-même sous notre nez!
Ce fut une sortie très réussie!











Un qui pilote et la vigie qui cherche les cétacés.




Un autre bateau (de la même compagnie mais parti de Dalvik, plus au sud).




baleine à bosses














retour au port de Ólafsfjörður, "gonflés" à bloc!




Chocolat chaud et snudur offerts, ça fait du bien!





On prend la magnifique piste 82 pour rejoindre Hofsós et sa piscine panoramique. Elle semblait très belle sur les photos. Finalement, je suis assez déçu. Certes, la vue (le cadre) est très beau mais le bassin est tout petit, pas de hot tubs, juste un petit bassin pour enfants bondé d'adultes les uns contre les autres... Vu la météo pluvieuse, ça ne donne pas très envie.



Piste 82. Si si on est bien mi-juillet...!


Nous reprenons notre route vers Sauðárkrókur, passage devant le restaurant Ólafshús que j'avais repéré dans un guide, les prix sont "normaux" mais à 5, ça représente tout de suite un budget et on a déjà pas mal dépensé aujourd'hui...


On trouve rapidement le camping, et là encore déception: en ville, proche piscine (couverte, pas l'air sensas'...) et proche de la route, petit bloc sanitaire tout neuf très propre mais 1100 ISK par adultes + 250 ISK/douche (une seule douche "homme" et idem chez les femmes. Vu le "cadre" ça fait cherro... )


Du coup, on part à la recherche d'un bivouac. On prend la direction de Blondös (vu qu'on file vers les fjords de l'ouest) et nous roulons environs 10 km après Sauðárkrókur et nous prenons une piste à droite qui mène vers une petite station de ski. La piste s'élève (il pleut comme d'hab' et il y a du brouillard ) et au bout de 4 km nous arrivons sur un grand parking. Deux CC sont là, des jeunes suisses qui ont fait le même raisonnement que nous.
On se cuit nos pâtes au "cub'or", on mange tous les 5 dans le Calif' bien serrés mais au chaud (on est maintenant très bien organisés!), un peu de lecture et dodo.


La pluie a cessée, on voit même du ciel bleu mais je ne me risque plus à espérer du beau temps pour demain...!!!

JOUR 10 (samedi 20 juillet): Vastnsnes, phoques et gastronomie (+350km)





Ce matin, réveil dans la brume dans notre station de ski.
Petit déj', rangement puis on décolle direction la Péninsule de Vatnsnes où il est possible d'observer des phoques.






Je fais le plein de mazout et d'eau dans la station N1 du coin (toutes les bouteilles ainsi que la réservoir du Calif') pendant que le reste de la famille passe aux toilettes.



Puis direction Borgarviki où nous découvrons cette petite forteresse. Le site est joli, il y a un joli panorama mais je suis étonné du monde sur cette piste et dans ce secteur! On croise beaucoup de voitures et pas mal de bagnoles sont garées à côté du Calif'.


















Le soleil pointant son nez, on ne se gêne pas malgré les va-et-vient et on mange sur la table en bois du parking.



Du hareng fumé acheté au Musée du hareng à Siglufjörður. J'adore ça!




Quelques produits locaux. Les fromages sont assez inégaux et globalement fades. En revanche, le skyr est très bon et d'une consistance étonnante.


On repart ensuite pour Osar et ses phoques. Les conditions sont bonnes car c'est marée basse, il y a du soleil et les phoques sont bien là!
On peut les approcher à une petite centaine de mètres, ils dorment au soleil comme de grosses larves, nous jetant de vagues coup d’œil.











Les enfants les appellent les "grosses limaces"...







Ils sont tout de même assez loin, et difficile de les voir sans un bon objectif!








La vie est dure...









Nous restons là une petite demi-heure à les observer puis nous repartons car l'heure tourne.


On roule 500 mètres et on se pose sur un nouveau parking (bien rempli, quel succès pour cette péninsule...!) pour aller admirer Hvitserkur, le Troll pétrifié par le soleil.
On descend sur le plage l'admirer de plus près (un ponton panorama a été aménagé pour les gros feignants ), c'est assez joli.










Route à nouveau, enfin "piste" devrais-je dire, mais ça roule souvent très bien, je suis à 80 km/h!



Bien que profondément athée, lors de nos voyages je ne manque jamais de visiter les églises. Celles d'Islande sont particulièrement belles, très différentes mais toujours très soignées!



Nouvel arrêt à Illugastaðir, là encore il y a un site pour observer des phoques. Le cadre est joli, un petit sentier très propre et très (trop...) entretenu nous emmène 500 mètres plus loin dans un petit abris en bois protégé du vent pour observer des pinnipèdes qui se dorent la pilule de l'autre côté d'un petit morceau d'Océan Glacial Arctique..



La sterne arctique, élégant petit oiseaux qui défend avec un courage sans faille ses œufs.







Bâtons anti-sternes.












Les belles couleurs du Nord (Eglise de Prestbakki, le long de la route 68 sur la côte ouest du Hrútafjörður)


Dans cette petite cabane se trouvent d'ailleurs (enchaînées, même en Islande on se méfie tout de même un peu des vols) deux paires de jumelles Olympius 12X50, plutôt de la bonne cam').
Bon, c'est un peu trop aménagé pour moi, pas assez sauvage, et les phoques étaient plus loin qu'à Osar. Perso, je trouve le site d'Osar plus sympa, plus rustique et moins touristique.








Phoques et grands cormorans.



J'ai globalement été déçu par cette péninsule que j'ai trouvée assez ordinaire. Certes c'est joli mais sans plus, et il y avait surtout beaucoup de monde, dont beaucoup de 4x4 de location avec des gens pressés à bord...
Quant aux phoques, nous en approcherons à 10 mètres (jusqu'à ce qu'ils se sauvent) plus tard.

On repart en direction des fjords de l'ouest et d'Holmavik car un resto nous attend: le fameux "Café Riis" et son macareux. (cf le Routard)


La route est longue, d'autant plus qu'il y a des portions de pistes avec des nids de poules. C'est globalement très roulant (80 km/h) mais il faut rester vigilant car on tombe sur des portions parfois mauvaises!



Holmavik


On arrive au resto vers 19h15, il y a de la place. On demande si c'est possible de manger du "Puffin" et visiblement ce soir c'est buffet ou pizzas et c'est tout!







Voyant notre déception (et étant commerçants) il nous propose tout de même nous faire des macareux.

Félix part donc sur le macareux et moi aussi, Eliot une pizza. Pour les filles, ce sera le buffet, très copieux et très garni!  
Leurs plats sont très variés et très fins (on a goûté à tout,c'est long d'attendre que le chef cuistot envoie son marmiton capturer les macareux, les plumer, les fumer etc...!!!).

Au buffet: beignets de poissons, de crevettes, brochettes d'agneau, légumes divers et variés, frites de patate douce (super bonnes!), demi petite langoustes grillées... et steaks de baleine, tout ça à volonté!

Du coup, on en a (discrètement, comme le reste) tous mangé, et bien c'est étonnant! Ca ressemble vraiment à du bœuf ou à du cheval, en un peu plus tendre. Très bon, de la vraie bonne viande rouge!

Quant au macareux, c'est une viande rouge assez forte qu'il faut assaisonner un peu comme du gibier. Le plat était très bon et je n'ai finalement pas regretté d'avoir manqué le buffet. De plus, l'assiette était copieuse et il y en avait assez.



Une présentation soignée.


Les prix: macareux aux myrtilles: 3200 ISK (=21€)
Buffet adulte: 4900 ISK (44€, en apparence pas donné mais finalement très bon marché vu les produits!)
Buffet enfant: 2000 ISK (13€)
Pizza (petit format) 1500 ISK (10€). la pate était très bonne, bref de la bonne pizza).
Le dessert a été offert à tous (deux boules de glace arrosée d'un filet de choc')
On en a eu en tout pour 15 000 ISK (100 roros)
Excellent resto, la cuisine est très fine, très bonne et les plats dépaysants.


Le camping de Holmavik ne nous faisant pas envie (on devient vite difficile en Islande), on décide donc d'aller se poser en sauvage et de se laver dans une piscine le lendemain.

On trouve un coin magnifique au fond du petit fjord Reykjafjörður très calme. (proche Reykjanes).





350 km de faits aujourd'hui dont presque la moitié en pistes!!!

Demain, nous prendrons  la route des fjords de l'ouest!

Splendide tous ces paysages !!!

Merci pour le partage !

Merci PennRider!

La suite:

JOUR 11 (dimanche 21 juillet): La côte des fjords de l'Ísafjörður



Ca  semble petit sur la carte mais la route des fjords est plus longue qu'il n'y paraît!


Nous avons passé une excellente nuit sur ce sympathique bivouac, peu de vent, pas de bruit, il a encore plu cette nuit mais il ferait presque beau ce matin, on voit même des morceaux de ciel bleu!



Tiens, des casse-croûtes à pattes... Où est mon lasso...?!








Nous passons devant Hvítanes, tout au bout du fjord, à la pointe entre le fjord Skötufjörður et Hestfjörður. Là se trouvent quelques phoques. On s'arrête mais pas longtemps car on les voit nettement moins moins bien qu'à Osar.






On continue cette superbe route très roulante et arrivons à un panorama exceptionnel:  à l’extrémité des fjords Seyðisfjörður et Álftafjörður se trouvent un parking et des panneaux d'information. La vue à 360° depuis cette pointe est époustouflante!
On voit les deux profonds fjords et les montagnes qui les surplombent.
Je prends une pelletée de photos et on reprend la route.























Il est beau mon Califakouatique hein?!  







Nous étions déjà  à Raufarhöfn avec ce fourgon aménagé hyundai "Leif Erikson" appartenant à un couple de suisses. Nous nous sommes plus ou moins suivis jusqu'ici.


Arrêt à Suðavík dans le Centre du Renard polaire.
900 ISK par adulte, c'est pas donné vu ce qu'il y a à voir à l'intérieur : quelques peaux de renards, un film des année 70, deux ou trois renards empaillés et quelques affiches bilingues, tout ça dans deux ou trois petites pièces. Bien que ce musée soit "à l'islandaise", c'est à dire que c'est très soigné et très cosy, je trouve que ça ne vaut pas la moitié du prix de l'entrée.
Bref à mon avis c'est loin d'être indispensable et on peut s'en passer...




Les églises islandaises sont soit en ville et presque toujours très modernes, soit de conception plus classique et perdues au milieu de la nature,  loin de tout, dans un cadre magnifique.
Quelques tombes éparses, le très beau drapeau islandais, les montagnes et/ou l'Océan... On se régale!



Le centre du renard polaire. La maison est jolie, l'intérieur également mais c'est tout de même un peu cher pour ce que c'est. Nous avions discuté avec deux cyclistes qui l'avaient trouvé très intéressant. Comme quoi les goûts et les couleurs...!




Je ne me rappelle plus exactement mais je me demande si ce film n'était pas uniquement en islandais...



Il est 13h15 et on repart vers Ísafjörður. Gros ravitaillement dans le supermarché du "cochon qui rit", ("Bonus") et on part pique-niquer sur le port.



Je vous recommande cette Kjötsúpa en sachet, soupe à l'agneau traditionnelle islandaise. Elle est meilleure que les "Knorr" qu'on trouve ici, qui sans être mauvaises, sentent toutes beaucoup le glutamate et ont toutes un peu le même goût. On peut en acheter un peu partout (à des prix fluctuants selon les enseignes, comme un peu toutes les denrées ici). De plus, si vous faites comme nous et mettez des pâtes dans la soupe pour manger quelque chose d'un peu plus consistant, cette soupe présente l'avantage de se manger avec du riz. Bref ça change des nouilles!






On fait une petite ballade dans la ville pour admirer les vieilles maisons colorées, l'église emboîtée (encore une très originale).


















Encore une drôle d'église.



Les pompiers














Une petite fenêtre rigolote.




Que j'aime ces montages derrière!



Puis on prend la direction du camping de Tungudalur***: il est situé au pied d'une très belle cascade ("Bunarfoss", un peu bruyante, enfin on l'entend bien quoi...!) dans un cadre somptueux. Le camping est très propre, en terrasses, et les sanitaires sont neufs et très très propres. Il y a également une très belle salle pour manger et cuisiner, les enfants y feront leurs cahiers de voyage après le repas.

Il y a une petite aire de jeu pour les enfants sympa.
Tarifs: 1300 ISK (8,50€) par adulte et gratuit pour les enfants, comme d'habitude.




Un camping sympa. Cela dit, à refaire, j'irais prospecter pour trouver un coin tranquille en bivouac, ce qui doit se trouver facilement ici. (sauf mauvais temps car la salle commune de ce camping est tout de même très agréable).


Il y a des balades qui partent du camping, nous les ferons demain. Pour le moment, lessives, douche chaude pour tout le monde, on mange et on se repose car on a beaucoup roulé ces deux derniers jours, on a surtout envie de se poser et d'aller randonner.


PS: en reprenant mes notes, cette première partie des fjords de l'ouest (jours 11 et 12)  n'a pas été pour nous un moment mémorable dans notre voyage. (pourtant il faisait beau!)
Les paysages sont très beaux mais il n'y a rien à faire de fantastique jusqu'à Ísafjörður (enfin, je n'avais rien trouvé qui nous plaisait). Par contre, la suite du voyage entre Ísafjörður et Látrabjarg fait partie de mes meilleurs souvenirs! (piscines naturelles sauvages, peu de monde, bivouacs perdus...)

JOUR 12 (lundi 22 juillet): petites randos sur Ísafjörður




Pas de route aujourd'hui, le Calif' se repose, et nous aussi.


Le ciel est toujours couvert, le temps n'est pas à pluie mais il n'est pas non plus au soleil...



Des paysages toujours aussi magnifiques...!




C'est dingue le nombre d'islandais qui ont des caravanes de ce type, nous en avons vu partout. (dans les campings bien sûr mais aussi en ville dans les cours des habitations... Ils n'en ont pas tous une mais presque. Personnellement je les trouve très sympa.


On déjeune dans la salle du camping et on se prépare pour faire les balades qui partent du camping.



Les enfants font leurs cahiers de voyage. Un jour, je vous les montrerai si vous êtes sages...





Première balade vers Bunarfoss. Un panneau devant le camping indique précisément les itinéraires à prendre à partir d'une photo aérienne du secteur. Je le prends en photo avec l'APN afin de pouvoir consulter la carte en chemin.







Sur le papier, ça semble très bien mais dans la pratique, les chemins ne sont ni balisés ni entretenus! Il faut souvent marcher en plein champ...

Ce fut une balade assez moyenne, la cascade n'est pas extraordinaire, la vue est sympa mais sans plus (on devient difficile), en fait on est surtout content de marcher, mais c'est une rando bien mal indiquée.
C'est bien la peine de mettre un si beau panneau (et si précis!) et de ne pas avoir entretenu les sentiers ou même d'avoir fait un minimum de balisage...

Les paysages n'étant pas à tomber par terre, du coup je me venge en photographiant des fleurs, des piafs, des maisons, des tracteurs...


Lupins d'Ecosse








Un orchis tacheté




Le fjord Skutulsfjörður et les murs anti-avalanche




Un pluvier doré




Une petite violette


Nous avons cherché le chemin pour atteindre le haut de la cascade, des bribes de sentiers semblent y mener avant de se terminer dans un mur de buisson) et une fois arrivés tant bien que mal, nous avons également eu du mal à trouver le sentier pour redescendre sur le camping...


On mange tranquillement, on prend un petit thé et on écrit quelques cartes postales.



"Keskon mange"?



Ma salade hebdomadaire. Tomates et salade Iceberg d’Islande (sous serres).
La salade est bien croquante et les tomates ne sont pas moins bonnes que celles qu'on trouve en France en hypermarché, les prix sont presque les mêmes.



Le soleil arrive, les nuages disparaissent et voilà enfin le vrai beau temps! Les paysages s'illuminent et nous avons l'impression de découvrir l'Ísafjörður (et l’Islande) pour la première fois!



Nous faisons ensuite la rando au somment de l'Efrihnifar, avec toujours un départ du camping mais de l'autre côté. La vue du sommet est très belle mais la rando est assez "brutale": on monte et on redescend par le même chemin. Là encore, le sentier, quand il existe, se devine à peine car il a été recouvert par la végétation. Mais comme la végétation est très basse, ça pose moins de soucis que ce matin.




Nous étions en face ce matin.



Il faut monter là-haut.












Vous voyez le camping et le calif'?!









Pourquoi les fjords sont-ils toujours plus larges au fond et plus étroits vers la mer?
Parce qu'ils ont été fabriqués par les glaciers qui descendaient des montagnes (donc du fond du fjord), et plus ils avançaient vers la mer, plus ils fondaient, et donc plus ils étaient petits. Ils ont donc moins érodés les montagnes à l'entrée du fjord (vers la mer) qu'on fond.

Chai pas si vous avez tout compris mais en gros c'est un truc dans le genre!





Carte postale de Scandinavie. (un peu, non?!)



La "ZEP" de Ísafjörður, avec ses grandes barres...





Une belle collection de vieux tracteurs.




Cette belle rando nous a même fait passer par le Bonus. Dingue...





Chevalier gambette sur un lampadaire




Bon, ce ne fut pas une journée mémorable mais ça nous aura permis de nous poser un coup et de faire des balades (et des lessives) sans bouger le calif'.

Demain, on continue notre route dans les fjords et on part en direction d'une belle et grande cascade nommée Dynjanði. (et oui, celle-ci ne finit pas par "foss", c'est un peu l'exception qui confirme la règle!). Nous passerons également vers une incroyable piscine naturelle... Un des meilleurs moments de notre périple!

Vivement demain!

Excellent ! Merci pour ce beau reportage

Merci pour les retours, ça fait plaisir!
Allez, la suite, et les 2-3 jours qui arrivent ont été les plus beaux je crois!  

JOUR 13 (mardi 23 juillet): Dynjanði







Ca y est! Il fait beau, vraiment beau! Pas un nuage dans le ciel tout bleu!  



Comment ça on ne voit rien...?! Justement, on ne voit aucun nuage!!!


Cependant, la journée commence mal: Eliot, qui a encore mal au ventre (il ne mange rien le midi car il n'aime pas les crudités, il n'aime pas les tomates, il n'aime pas la salade, il n'aime pas le fromage etc...) vomi les quelques céréales et bib' qu'il avait quand même réussis à avaler. Troisième lessive de suite...  

Je m'aperçois également qu'un T4 bleu que je connais est arrivé cette nuit: il s'agit de Benoît, avec qui j'avais discuté dans la piscine (à vagues!) du Norröna puis que nous avions retrouvé par hasard à Myvatn. Finalement, l'Islande c'est tout petit! On tape la bavette ensemble 5 minutes puis je retourne m'occuper des affaires d'Eliot sinistrées.


On range tout, on étend dans le Calif' le linge mouillé (une partie de celui d'hier n'est pas encore tout à fait sec) et on décolle, il ne doit être pas loin de 11h.






On prend le fameux tunnel (17 km de long tout de même) avec un carrefour à peu près au milieu.
La seconde moitié -12 km- est pénible puisqu'il n'y a qu'une seule voie et qu'il faut se rabattre dans les emplacements prévus pour cela tous les 200 ou 300 mètres si on n'est pas prioritaires, notre cas... (pour ceux qui ont bonne mémoire, nous avions déjà eu ça dans le tunnel entre Ólafsfjörður et Siglufjörður)

Une fois sortis, après avoir croisé bien assez de voitures et même deux vélos, on roule vers Pingeyri pour faire l’ascension du Sandafell.

On cherche le départ que nous pensions proche du centre mais on finit par s'arrêter à l'office du tourisme pour avoir des infos, il se trouve en fait à la sortie du village (enfin de la "ville"...) en direction du sud en continuant la route 60.

Comme souvent, un panneau indique qu'il y a une rando à faire, c'est donc ici qu'il faut poser le calif'.










Il est possible de monter jusqu'au sommet en voiture (même en 2 RM) mais on n'est pas des larves et on part donc du bas. (et si on veut être tranquille ce soir, il faut qu'on crève un peu les gamins!)


On suit la piste, donc on ne marche pas sur un sympathique petit sentier, mais la vue se dégage petit à petit et le paysage est magnifique. Avec ce beau temps, une première depuis que nous sommes ici, nous avons l'impression de découvrir l'Islande!



















De jolies petites véroniques.




Presqu'arrivés en haut, nous passons devant le "parking à feignasse": le panneau est d'ailleurs explicite: sur le dessin, l'homme qui est représenté se tient mal et semble bedonnant tandis que la femme porte une jupe et un chignon de mamie...



Pour papy/mamie, la balade part d'ici...


Une fois en haut, la vue est superbe: on domine le Dyrafjörður.



Les enfants marchent bien mais en contre-partie ils consomment...!




Ce que j'aime sur cette photo, ce sont les nuages qui arrivent "à la cheville" des montages, et au pied des petites maisons bien minuscules...!








lychnis des Alpes, très jolie fleur.



On redescend et on reprend la piste 60, plutôt bien roulante sur cette partie-ci.

On s'arrête peu après pour manger (dehors pour une fois, yeeha! ) au bord du Borgafjörður.




Une des rares fois où nous aurons mangé dehors.


En fait ensuite route vers la plus belle cascade que nous avons vue pour le moment: Dynjanði.

Alors oui, je vois venir les vieux baroudeurs de l'Islande  : vous allez me dire que Detifoss et ses milliards de mètres-cubes d'eau noire à la seconde est beaucoup plus impressionnante, que Godafoss et son eau bleue cristalline est plus fine et plus élégante (et qu'il n'y pas beaucoup de cascades avec des dieux au fond... Bon, personne n'est allé vérifier, si...?!), que Hengifoss est plus fashion habillée de strates rouges et noires... (m'en fous je les préfère nues......... les cascades! )
Ouais, p't'ête bien mais moi je préfère ce gigantesque éventail lové au fond d'un magnifique fjord perdu. Et puis, pour la première fois, on voit une cascade sous le soleil, c'est pas juste pour les autres vous allez me dire mais bon moi j'y peux rien...!  






En plus on la voit de très loin depuis la piste, et plus on s'en approche, plus elle est grande, belle et imposante!
Elle est surtout très large et forme un magnifique éventail.

Dommage que le site soit très (trop) touristique.

Qu'il y ait du monde, ça se conçoit (quoi que s'ils pouvaient venir un autre jour que quand je suis là ça serait sympa! )  mais l'aménagement (marches en bois) est vraiment de trop et ne se justifie pas car la cascade est vraiment près de la piste. On voit ça dans les zones géothermiques, on imagine que c'est aussi pour des raisons de sécurité, mais ici, franchement, elle est où la nature, je sais pas trop...?!

Et ça choque d'autant plus que le reste des fjords de l'ouest est tout de même très sauvage. On sent qu'on est loin de Reykjavík et que par manque de temps les gens zappent (à tort à mon humble avis) cette partie de l’île.







Les enfants sont un peu râpés... C'est fatiguant ces vacances, vivement qu'on reprenne l'école!



Le fjord est magnifique, on peut se tourner dans un sens ou dans l'autre, la vue est superbe d'un côté comme de l'autre. Par contre, déception quant à la balade: le Guide Vert annonce 1h15, or il faut à peine 20 min pour faire l'aller-retour. On a sûrement raté un autre sentier...



Diffraction de la lumière. J'ai beau connaître l'explication physique, je trouve ça complètement dingue et incompréhensible...!
















Alors ces bonbons (enfin, pas uniquement ce paquet!) nous ont accompagnés dans nos randos. On en promettait aux gamins à chaque prochaine halte et ils ont marché comme des Légionnaires ou un régiment de para... technique vieille comme le monde mais qui fonctionne parfaitement!
En plus, moi qui n'aime pas ça (je préfère le saucisson...) je les ai trouvés plutôt bons, ils sentaient plus le jus de fruits et moins la chimie que ceux qu'on trouve ici.



la buanderie.




Il est 17h, on a encore du temps devant nous et même si l’emplacement gratuit pour le camping est plutôt sympathique, on décide pousser un plus en avant pour aller se baigner dans une piscine que j'avais repérée sur le oueb.




























Bien nous en a pris car cette piscine s'est avérée sensationnelle!!!
Située au fond du petit Reykjarfjörður, la piste  63 (on a quitté la 60 peu de temps avant) passe juste à côté.
Il y a un bassin en ciment d'environ 6 mètres sur 15 rempli d'une eau qui doit faire 30-35°C. Il y a quelques algues au fond qui est du coup un peu verdâtre, mais il en faut plus pour nous dissuader! Il y a même des vestiaires pour se changer et la vue tout autour est superbe: au milieu des montagnes et au bout du fjord, la mer à 100 mètres à peine!





Lorsque nous sommes arrivés, il n'y avait personne et nous avons profité du bassin une bonne demi-heure avant que d'autres touristes n'arrivent. En tout, nous avons pataugé une bonne heure avant de partir à la recherche d'un spot pour dormir. Certains se sont installés à côté de la piscine, c'est peut-être un bon plan pour se baigner le matin en se levant mais je n'aime pas être collé aux autres. Nous avons repéré plusieurs endroits paradisiaques mais pas franchement sur une piste et comme je n'aime pas trop rouler en hors-piste de peur d'abîmer la fragile flore nous avons renoncé à y passer la nuit.


















Nous avons finalement fini au camping de Bíldudalur.







Petit camping en bord de mer, personne à 100 mètres à la ronde, les emplacements sont sur une belle pelouse ainsi que sur un ancien terrain de basket.

Le cadre est magnifique, le village (et donc le petit camping) sont cernés par les hautes montagnes au fond du petit fjord, c'est réellement un endroit très beau.

Par contre les douches sont payantes (à la piscine, donc quand elle est ouverte, idem  pour le règlement), il n'y a pas d'eau chaude pour la vaisselle  , seulement dans les sanitaires mixtes/communs. (2 urinoirs, 3 WC et 5 lavabos dans un  préfabriqué récent).

Tarifs: 1000 ISK/adulte (9€), gratuit pour les enfants de moins de 15 ans. (finalement pas donné vu les prestations).

Il y a une table en bois sous un abris, certes ce n'est pas fermé mais en cas de pluie ça peut dépanner.

Quant à la "piscine", il s'agit en fait d'un "hot tubs" récent en plastoc et d'une salle de gym classique (vélos, rameurs etc...)


Bon, la prochaine fois on cherchera un vrai bivouac...



Demain, direction l'ouest de l'ouest, le bout du bout, une journée bien remplie avec une piscine complètement perdue, une épave de bateau, une immense plage de sable jaune et surtout Látrabjarg et ses macareux. .

Assurément une des plus belles journées de notre voyage!

JOUR 14 (mercredi 24 juillet): Látrabjarg et ses macareux du ponant
(peut-être la plus belle journée de notre séjour!)





Deux jours de soleil de suite! C'est formidable!



Il fait jour très tôt, et encore plus lorsqu'il n'y a pas de nuages!



On décolle vers 10h30 comme d'habitude (on est toujours bien décalés, nous mangeons tous les jours vers 14h et 20h le soir) direction Tálknafjörður pour sa source chaude qui se trouve 4 km au nord sur la piste 617 à Pollurinn. Il y a souvent un panneau qui indique une zone de baignade mais pas ici, il y a juste un petit panneau bleu et jaune avec écrit dessus "Pollurinn" comme on peut le voir partout pour les noms des fermes et des lieux-dits.






La source est au-dessus de la piste, on ne la voit donc pas depuis le bas.
Il y a une cabane en bois avec une douche super (trop) chaude et des vestiaires.








De plus, nous sommes seuls, le couple de retraités islandais avec leur fourgon aménagé sont partis juste après notre arrivée, les bassins sont donc à nous! La température des bassins est différente, il y en a un où l'eau fait bien 45°C, trop chaud pour que ce soit agréable, c'est déjà une souffrance d'y mettre les pieds. Les autres bassins sont plus adaptés à la baignade, l'eau doit y faire 38°C et 40°C environs, le top.
Nous nous y prélassons un long moment.









Un grand soleil, trois petits bassins, une jolie petite cabane en bois aux couleurs du Nord et une vue magnifique sur les montagnes et le fjord... Elle est pas belle la vie?!





Eglise deTálknafjörður. Encore une église moderne. Je trouve ça génial en Islande, en arrivant dans chaque nouvelle commune, on se demande à quoi va bien pouvoir ressembler l'église...?!  




"Y sont fous ces islandais!" (dixit criticakouatix)




J'aime leur goût pour leurs orgues basaltiques et leur présence dans l'architecture.



Nous partons ensuite vers l'épave du Garðar BA 64 échoué sur les berges de l'Ósafjörður. (au fond du Patreksfjörður).



























Marrant mais pas transcendant, on pensait manger là mais c'est infesté de moucherons! Du coup, on bouge et on continue la route (enfin la piste) en direction de Rauðisanður, une immense plage de sable jaune.
Nous pique-niquerons sur le trajet, la table posée au soleil au milieu des mousses islandaises si bizarres.







En arrivant sur le parking de la plage, un bus et un grand nombre de touristes sont déjà là... ca me rappelle les petites plages corses tranquilles où le plus dur est de trouver une place pour se garer, parfois comme on peut.




Des os de baleines et autres mammifères marins ramassés sur la plage.



Bon, la plage est immense et finalement on est vraiment peinards. Elle peut paraître assez anodine pour nous français car le sable est "banalement" jaune, chose très habituelle  chez nous (même si ce jaune est tout de même assez sympa) mais ici la grande majorité des plages sont noires!
C'est donc quelque chose d'assez rare. (nous en verrons d'autres, mais moins belles).




La mer qui fait des dessins. Elle est super forte vous trouvez pas?!




Quelle foule... "où c'est que j'vais bien pouvoir mettre ma serviette...?!"



Nous faisons une longue balade tranquille, nous profitons du soleil, de la légère brise qui souffle et marchons au bord des vagues.




Mme Critik est contente, il faut (enfin) très beau!





On ne s'est pas baigné, l'eau de la piscine ce matin était nettement meilleure!









Le club des 5 en Islande!



Mais l'heure tourne et les falaises aux macareux nous attendent! Et il faut encore "se farcir" 40 km de pistes avec parfois de bons gros nids de poules...
Au bout d'un moment, ça gave un peu toute cette tôle ondulée, les nids de poule, la poussière et le calif' qui vibre comme un marteau-burineur...
Vivement les routes goudronnées!!!

Nous arrivons à Látrabjarg à 17h30. le parking se trouve sous une grande antenne, il y a un bâtiment et les falaises sont toutes proches et partout autour. Il y a une quinzaine de voitures et un petit bus.



















Un peu de lecture pour ceux qui ne regardent pas que les photos...!


Les falaises ne sont pas très hautes (je m'attendais à 400 mètres comme annoncé dans les guides, mais en fait c'est bcp plus loin à pied pour les voir).
Nous empruntons le sentier qui monte en longeant les falaises et on tombe très vite sur des macareux. Nous avions pris la longue-vue et les jumelles, chose inutile car on peut ramper et les approcher à moins d'un mètre!!! C'est assez magique de pouvoir observer ces magnifiques oiseaux si colorés et si sympathiques. Ils ne sont même pas inquiets, presque curieux voir même cabotins car ils sortent de leur terrier juste en-dessous pour nous observer et prendre des poses pour les photos!
Les macareux volent très mal, ils arrivent de la mer à une vitesse supersonique avec un battement d'ailes très rapide et on a vraiment l'impression qu'ils se crachent contre la falaise car ils ne ralentissent absolument pas en arrivant! Ils ont corps épais et trapu et de petits ailes, ils planent à peu près aussi bien qu'une clé à molette! Par contre, j'ai lu qu'ils étaient capables de plonger jusqu'à 60 mètres de profondeur!













(J'aime beaucoup cette photo).





On pourrait être plus mal installé!








Les enfants sont restés à plat-ventre devant leur show un très long moment, ce fut un moment incroyable!

Nous avons également vu des guillemots et des pingouins torda qui ne nichent pas sur le haut des falaises comme les macareux mais en dessous, plutôt à mi-hauteur.
ce sont également de très beaux oiseaux, surtout les pingouins torda que je trouve très élégants avec leur double liseré blanc sur le bec.




A quoi songent les macareux...?















En cette fin de journée, nous avions une lumière rasante assez irréelle.










Un pingouin torda entouré de deux guillemots.





Ce n'est probablement pas la première couvée.














Un beau pingouin torda qu'on reconnaît très facilement à son bec plus large et bicolore.





Un des rares endroits au monde où il est possible d'observer les terriers des macareux. (bonjour l'intimité! )




Le couleur de leurs "chaussettes" est assez hallucinante!





Et oui, les macareux ont les yeux bleus!









L’Islande est leur île: 5 à 6 millions de macareux contre 300 000 islandais!




A 19h passés, nous sommes allés poser le calif' sur le camping gratuit de  Brunnaverstöd qui se trouve à 2 km des falaises. (nous étions passés devant à l'aller).
Pas de douches (on s'en fout on s'est lavé ce matin à Pollurinn! ) et dommage, les WC étaient "out of order" (ils seront réparés par un Ranger le lendemain) mais bon on ne va pas se plaindre, c'est gratuit, il y a de l'eau (tiède dans le meilleur des cas mais ça dégraisse quand même mieux la vaisselle que l'eau à 5°C) et le cadre est superbe, en bord de mer et sous les petites montagnes.
De plus, la pelouse est bien plate et immense, on est donc très espacés les uns des autres. (d'autant plus que "tous les autres" doivent être 3 ou 4 véhicules au total, répartis sur un champ d'un hectare peut-être et comme les WC sont morts, il n'y a pas un grand intérêt à s'y coller...)

Bref un bon plan pour bivouaquer.













Notre voisin nous avait donné cette petite bouteille de champ' à ouvrir en principe au sommet du Vatnajökull.
Nous avons finalement pensé que c'était le bon moment pour terminer cette magnifique journée en beauté...! (Merci Bobo! )




Demain  nous repartons en direction de Varmahlíð pour notre rendez-vous avec les copains de Buspirit pour descendre le célèbre Kjölur, la piste 35 qui traverse l'île du nord au sud.

Merci vous nous faîtes rêver.....beau voyage et super reportage!



merci

MarcoPoloment,

Flo,

JOUR 15 (jeudi 25 juillet): route




Pas mal de route en distance mais surtout beaucoup de piste...


Le beau temps n'aura pas duré et nous avons bien fait de traîner hier soir sur les  falaises de Látrabjarg car nous sommes ce matin dans la purée de pois et le vent glacial du nord est également revenu.


Je serais bien retourné voir nos petits amis colorés, on attend donc un peu au cas où ça se lèverait mais ça semble bien tenace.
On déjeune dans le calif' et on se prépare à lever le camp.


Nous décollons comme d'hab' vers les 10h30 pour une bonne journée de voiture.


On sort rapidement de cette piste 612 et de ses nids de poule. Il n'y en a pas partout, on serait donc tenté de rouler un peu plus vite (70 km/h) mais il y en a par moment de plus profonds qui secouent alors très fort... Du coup, je roule vers les 30-40 km/h, ce qui me laisse le temps de ralentir et de passer en douceur.

On mange entre le Vatndalsvatn ("vatn" qui se prononce "vateune" signifie lac en islandais) et la route 62, au soleil et dans un petit coin très sympa puis on repart.




On a déjà mangé dans des coins pires que ça!



Mais quelle est cette étrange bête...?!


J'avais repéré 2 ou 3 sources (qu'on appelle également "piscine" mais qui n'ont rien à voir avec celles d'ici) sur la route 62 qui se sont avérées décevantes, nous n'y sommes pas allés. Elles étaient payantes et chères (500 ISK/adulte et 250 ISK/enfant soit 12 € pour les 5) et pas "inoubliables" côté environnement. On a fait mieux ces derniers jours (et gratuit en plus!).




Là c'était un peu moins cher (4€ pour nous cinq) mais la piscine n'était pas terrible.




Photo bien déformée... L'APN n'avait sans doute pas bu dans la bonne bouteille...!  















Poussière... Arrêt dans une station N°1 à prévoir.



On tente donc la piscine municipale de Reykholart. Ca fait un petit détour mais les enfants ont envie d'une vraie piscine pour pouvoir faire des plongeons et si jamais il y a des hot-tubs pour que les parents puissent tranquillement s'y ramollir, tout le monde sera content!
De plus, un terrible brouillard venu de la mer a recouvert désormais tout le paysage et ça fait un moment que nous roulons dedans.
Il ne nous quittera plus.






Finalement, la piscine n'est pas mal: un bassin de 25 mètres comprenant 4 lignes et deux superbes hot-tubs. Le prix est raisonnable, comme d'habitude (500 ISK/adulte et 300 ISK/ enfant de plus de 6 ans).
Nous resterons dans l'eau une bonne heure.

Nous repartons ensuite vers l'est, afin de nous rapprocher de Varmahlíð pour notre RDV.









Ceux qui sont allés en Islande reconnaîtront ces paysages et ces bottes de foin blanches qu'on voit un peu partout.


Je n'avais pas noté de campings dans le secteur, il faut donc improviser et nous tentons le camping de Saeber, sur la route n°1 qui longe le Hrutafjördur.

Emplacements dans un simple champ, 1300 ISK/adultes (gratuit pour les enfants), ça peut paraître cher mais il y a une superbe grande salle (8 grandes tables pour manger, cuisine avec plaques électrique, évier, four micro-ondes...) avec vue panoramique (immense baie vitrée) sur la mer juste à côté et deux hot-tubs avec là aussi une vue imprenable sur le Hrutafjördur.


On essaiera ça demain après le petit déj' car il est un peu trop tard ce soir.

JOUR 16 (vendredi 26 juillet): rasso BuSpirit




Petite journée de repos.









Le vent s'est levé cette nuit et le ciel est magnifique ce matin. Après le petit déj' pris dans la très belle salle du camping, nous allons nous tremper dans le hot-tubs du camping. L'eau y est moins chaude que leurs douches sulfurée mais avec le vent froid qui souffle et le superbe paysage, c'est très agréable.




La grande salle à manger/cuisine. Vue sympa, non?!






















Départ ensuite vers 11h.

On s'arrête à Blonduös pour faire le plein (110€), faire des courses (130€) , vérifier la pression des pneus et laver le Calif'.



Pas de doute, on est bien en Islande: le drapeau islandais, un 4X4, une église moderne...!




L'église de Blonduös. Elle a un petit côté "bunker" mais sinon j'aime assez.




Les chevaux islandais, toute importation de chevaux est interdite pour préserver la pureté de la race.










Le style me fait un peu penser à ce que j'avais vu en RDA (style "URSS").


On va ensuite directement se poser au camping de Varmahlid.
1100 ISK/adulte, gratuit pour les moins de 12 ans, le camping est très bien. Les enfants s'éclatent en sautant sur le gros ballon géant.




Lison la gymnaste fait des saltos arrières.










Les bottes de foin et les montagnes.




Oh il y a des arbres!!!



On part faire une petite balade (30 mn) sur les hauteurs du camping puis Stéphane et Daniel arrivent dans leurs California T4 Syncro blancs. Vincent arrivera un peu plus tard avec ses deux copines et un australien "ramassé" en cours de route. C'est vraiment l'auberge espagnole, son camion!


On mange ensemble en mettant les tables bout à bout comme à chaque rasso. A la fin du repas, nous fêtons l'anniversaire de Félix, gâteaux achetés sur place et bien sûr son cadeau! (un vrai beau couteau suisse)











On passe ensemble une excellente soirée, sauf que Daniel se rend compte en me montrant son isolite (isolation intérieure du toit relevable) que son système pour fermer/verrouiller son toit relevable est cassé...!
C'est un peu la cata! Il met le crochet et le sangle comme il peut après la poignée du plafond côté passager, en espérant qu'il ne s'ouvre pas en roulant... (il fera finalement tout le séjour comme ça sans soucis).


On discute de tout ce que nous avons fait, de ce que nous allons faire ensemble les jours prochains et il est déjà 0h30!

Demain, nous avons décidé de lever le camp à 10h, faut vite aller dormir...!

JOUR 17 (samedi 27 juillet): Kjölur et Kerlingafjöll




C'est parti pour la traversée par la piste 35!


Grand soleil en se levant ce matin et pour la première fois il fait chaud! Nous déjeunons en tee-shirts!






Départ vers 10h30 pour prendre la piste 35, le célèbre Kjölur, une des pistes qui traversent l'île du nord au sud.



Reflet du Syncro de Steph' au tout début de la 35.




Bon ben c'est pas compliqué...!    




4x4 fortement recommandés. Bah...!


Le début est très roulant, la piste est réellement excellente et je me limite à 80 km/h, mais elle est tellement bonne qu'on pourrait aller beaucoup plus vite!
On soulève une poussière d'enfer, on voit les voitures arriver à des kilomètres...!


Mon calif' étant le moins adapté aux pistes (les deux autres calif' T4 sont syncro ), je roule devant, Pico suit et Stéphane ferme la marche.




Le paysage est très beau et se "minéralise" progressivement. On aperçoit de nombreux lacs (dont beaucoup sont artificiels) et la vue porte jusqu'à l'horizon. On a un peu la même impression d'immensité qu'en regardant des photos des grandes steppes de Mongolie, les nuages se voient à perte de vue et donnent aux paysages une perspective et une profondeur peu commune.  




Un drôle de nuage...!  




Steph' à la chasse aux images. (Pico et Suzanne préfèrent les champignons, ils arrivent à en ramasser partout où ils sont!  )




J'aime beaucoup cette photo!



Le calif' syncro de Steph', un bel étalon! Il a bien mis son tuba mais où sont ses palmes?!  








5-6 km avant Hveravellir, ça devient très caillouteux! La moyenne en prend en coup, je passe à 20-30 km/h maximum.




La piste se durcit...




Pico à fond les ballons!    




Vu la poussière, je suis finalement aussi bien devant...!!!  




Steph' avait gardé ses distances, histoire de ne pas trop bouffer de poussière.



Nous arrivons à Hveravellir. Il y a pas mal de monde, un ou deux gros bus 4X4 mais le site est très chouette. On mange ensemble sur les tables en bois près du parc à chars et on part faire une  petite balade d'une heure sur le site. On passe vers des solfatares et des marmites bouillonnantes, dans un ancien champ de lave recouvert par les mousses, et on voit bien les plaques de lave qui ont bougé et qui se sont craquées.









Les enfants, probablement en manque d'animaux (ras-le-bol de la caillasse j'imagine), n'ont pas lâché ce sympathique chien islandais. (bon, avec une quarantaine obligatoire d'un mois, bien difficile d'emmener Milou en Islande...!)




Hveravellir est un site géothermique connu et sympa, certes pas le plus spectaculaire mais comme on n'en voit pas tous les jours, on en va trop faire les difficiles!




c'est vrai quoi, quelle idée ont ces touristes de faire des tas de cailloux partout...?!  





Mme Critik










Gentiane de printemps (ou gentiane printanière). On en trouve plein dans le haut-Doubs et le haut-Jura.




On est toujours étonné de trouver des petites fleurs aussi belles et fragiles dans un environnement aussi hostile!









Punaise, il y a de sacrées taupes dans la région...!!!    





Le site est très aménagé.














On se trempe ensuite dans la piscine naturelle. Bien sûr, nous ne sommes pas seuls mais heureusement Eliot a mis ses lunettes et tape pas mal des pieds pour avancer, ce qui fait fuir quelques mamies...!!!
Du coup, nous nous retrouvons finalement assez rapidement entre nous...!  

Comme dans les bains de Myvatn (où le Blue lagoon), on se baigne dans cette eau bleue qui semble un peu grasse et qui fait la peau si douce, j'adore!  

Et l'eau est très chaude, température idéale! (je dirais 38-40°C)












Avec Stéphane et Daniel, nous jouons au jeu du "maillot de bain" sur la tête!    
Les gens commencent à nous regarder bizarrement...! On est toujours un peu bête quand on est groupe...!  


On sort, on se sèche au soleil (qu'est-ce qu'il fait beau!) et on prend un petit quatre heure.




Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas montré les petits 4x4 islandais.  





Je n'imagine même pas le prix d'un pneu...!  




Puis on reprend la piste toujours aussi cassante pour 38 km avant notre point de chute: les Monts Kerlingafjöll.

Mais sur la piste, il commence à tomber quelques gouttes et nous voyons des orages au loin... Le temps tourne et se gâte...




Le désert... j'adore!!!!    Par contre je ne vois plus les autres derrière...!


Lorsque nous arrivons, la pluie a cessé et les couleurs sont superbes.













Le convoi.  














Par contre, le site est un peu moche et ressemble à une ancienne station de ski: des bâtiments, des zones à l'abandon où traînent des câbles, un peu de bazar...
C'est globalement assez vilain et le prix du camping est très élevé: 1600 ISK/adulte! (11€) surtout pour les prestations: pas d'eau chaude aux douches ou pour faire la vaisselle, des installations sales et vétustes...  

Bref c'est clairement du vol. La zone du camping est boueuse, pas plate, certaines parties ont été labourées, bref c'est pour le moment le pire camping que nous avons fait.
(lorsqu'il y est venu, Vincent et son T4 que nous avons vu au rasso hier avaient dormi un peu plus loin en sauvage, nous aurions dû l'imiter! )


















Il fait beau ce soir, les moucherons sont de retour (c'est plutôt signe de beau temps ça, non?!)


Au programme demain, nous faisons la grande rando!




Le soleil éclaire encore le sommet des montagnes au fond... C'est magnifique!  

JOUR 18 (dimanche 28 juillet): Les Monts Kerlingafjöll



Ce coin est à mon avis un des plus beaux d'Islande   , le choix des photos a été difficile et finalement j'ai mis le paquet...!







Il a plu cette nuit et ce matin le ciel est couvert.

On déjeune tout de même dehors et on ne traîne pas trop car une grande et belle rando nous attend dans les hautes terres dans les monts Kerlingafjöll.  

A noter que ce camping est assez lamentable: douches ouvertes seulement entre 18h et 20h (!)  , prix prohibitif (1600 ISK/adulte, vu les prestations c'est carrément du racket!), deux WC, deux éviers et pas d'eau chaude. (sauf aux douches si on est dans les premiers... La cadre serait bien si certaines parties du camping ne ressemblait pas à une déchetterie...)
Vous devez me trouver sévère mais ça fait bien "station de ski" en été, lorsque la belle neige s'en va et qu'on découvre plein de choses dessous... si vous voyez ce que je veux dire!



Nous préparons les sandwichs, chargeons les sacs à dos et décollons vers 11h avec les Pico et les Calif24.
Le chemin est très raide dès le début puis est plus régulier. On passe près de belles plaques de neige et nous marchons même à un moment dessus.























Daniel dans la "pampa" islandaise.





Les copines cherchent des trésors...






De l'obsidienne.  [size=75](roche volcanique relativement rare ressemblant à du verre coloré).[/size]

























Un vert à rendre le Califakouatique jaloux!























Petit à petit, les monts Kerlingafjöll (zone de Hveradalir) apparaissent. L'air commence également à sentir de plus en plus le souffre au fur et à mesure que nous progressons!
Le paysage devient incroyable!  Les couleurs sont hallucinantes, j'avais pourtant vu pas mal de photos sur internet et je mettais ces effets visuels "estompés" sur le compte du mauvais rendu de l'écran d'ordi... et bien pas du tout, on voit vraiment en vrai ce que vous voyez sur l'écran et on a l'impression que nos yeux ne font plus la mise au point...


















Là, ça y est, nous y sommes!  





C'est irréel...  






























Le sentier descend dans ces petites vallées fumantes.






























Inutile de régler le contraste et les couleurs votre écran, il marche très bien!  





Voyage sur Mars.







On redescend sur la vallée aux ruisseaux chauds, au marmites qui bouillonnent et qui crachent de la vapeur d'eau sulfurée et on mange dans un méandre installés sur des rochers.




Stéphane observe les ruisseaux d'eau chaude. (Ils ne le sont pas tous)










Un petit confluent, eau chaude+eau froide=eau tiède.





C'est l'aventure!








Le temps se gâte et de petites gouttes commencent à tomber. On se dépêche et on explore rapidement le secteur avant de remonter et de rentrer par la piste carrossable sous une pluie battante! On est rapidement trempé...!  

Le retour par la piste est un bon choix qu'a fait Daniel : cela permet de marcher plus vite sur un chemin moins glissant vu les conditions météo assez déplorables et surtout de faire une boucle afin de varier le paysage. Et en effet, nous passons à un moment au dessus d'une superbe vallée encaissée aux tons noirs et verts, paysage très islandais.








C'est pas le canyon du Colorado mais ça a déjà bien creusé!













La pluie s'est progressivement arrêtée de tomber, le tonnerre qui grondait à un moment au loin s'est lui aussi arrêté et finalement nous arrivons presque secs aux Calif'.



Ce site des Monts Kerlingafjöll est vraiment superbe et à ceux qui hésiteraient, je vous  conseille fortement d'y aller!
C'est vrai que c'est un peu moins beau et moins varié que le Landmannalaugar (le site le plus beau de tout ce que nous avons fait en Islande, même si c'est toujours difficile de comparer) mais les paysages sont tout de même incroyables, il y a beaucoup moins de monde car la piste fait peur (certes ça secoue un peu) et il y a ce côté "géothermie" en plus.









Ca va, les calif' ont été sages!


Un bon thé chaud pour se remettre de nos émotions et on plie bagages pour continuer la piste 35 vers le sud.

La piste est cassante, il y a de gros nids de poules remplis d'eau, la pluie reprend et on roule doucement, entre 20 et 30 km/h.

Après 40 km, on tourne sur la droite pour se trouver un petit bivouac 500 mètres plus loin où nous garerons nos trois camions à l'abri d'un petit bâtiment.






Une bonne soupe (Kjötsupa lyophylisée dans laquelle j'ai rajouté un peu de riz, miam! ), un pot de skyr aux fraises des bois (si si!) et dodo!

Il ne pleut plus mais il y a un brouillard à couper au couteau.

Demain, si tout va bien, nous serons dans le Cercle d'Or: Gulfoss, Geysir et Þingvellir pour notre dernier jour ensemble.


Nous serions bien restés encore un peu tous ensemble mais nos dates étant différentes, notre programme l'est aussi. Stéphane et les filles partiront donc vers le Landmannalaugar, les Pico iront vers les Fjords de l'ouest, quant à nous ce sera la péninsule Snaeæfellsnes.

[size=200]JOUR 19 (lundi 29 juillet): Le Cercle d'Or[/size]



Pas mal de route effectuée essentiellement le soir.


Encore un ciel couvert ce matin, on déjeune dans les Bus.

Stéphane propose de continuer cette piste 336 afin d'approcher le glacier Langjökull.
Après 5 ou 6 kilomètres, nous arrivons au bout de la piste praticable, le glacier se trouve à quelques kilomètres seulement. Un centre d'expédition sur le glacier est basé ici, il y a un grand bâtiments et quelques "engins" préparés "à l'islandaise".
La vue sur la plaine et sur le glacier est superbe!



Concours de Bus... Les islandais sont à nouveaux impressionnants!




Stéphane profite de la vue sur le glacier.










Toujours cette immensité des paysages.





Ce n'est pas la mer au loin mais la plaine. On comprend mieux pourquoi cette partie de l'île est appelée les "Hautes Terres".




Il y a de drôle de bestioles sur le Langjökull!



Nous repartons et repassons devant le lieu de notre bivouac pour reprendre la piste 35. Cette dernière s'améliore progressivement et nous arrivons enfin sur la partie goudronnée! Ca fait du bien!

Assez rapidement, nous apercevons des embruns au loin: c'est Gulfoss.






En arrivant, le parking est immense et il y a une foule conséquente!  Une grande boutique (aux dimensions des supermarchés islandais habituels...!) rassemble à peu près tout ce qui doit exister comme souvenirs en Islande!  J'y achète deux stickers pour coller sur le camion.



Encore un petit 4x4 islandais. Ils sont terribles...!   Vous remarquerez qu'il y a également quelques bus en arrière plan...



La chute de Gulfoss est effectivement très belle mais je ne comprends pas pourquoi le Guide Vert lui donne 3 étoiles alors que les Monts Kerlingafjöll où nous étions hier n'en ont que deux.
Certes, ce n'est pas la même chose, mais à choisir, c'est vite vu!
C'est vrai que la vallée de la Hvita est très belle et que la chute, en deux parties, est très large et impressionnante. Mais il y a aussi tous ces escaliers en inox, tout ce monde... Bref, une belle chute mais on peut s'y arrêter que 20 min, le temps de faire l'aller-retour et de voir les différents points de vue (intéressants tout de même pour le paysage environnant qui n'est pas dégueu) et on pourrait repartir.
Bref, à voir bien sûr mais ça ne vaut pas 3*** je trouve.



Une benoîte des ruisseaux.
Une fleur de la famille des renonculacées que j'aime beaucoup. On en rencontre dans le haut-Jura et le Haut-Doubs dans les milieux humides.














Hé oui, encore une photo de fleur (une benoîte). Chui désolé, c'est plus fort que moi, vous savez bien que j'aime beaucoup les fleurs...!


















On a enchaîné sur Geysir.












Bon, là aussi c'est hyper aménagé, il y a des petites allées en pavés pour accéder à Strokkur, l'entrée ressemble presque à un parc comme on en voit dans les centre-ville.
On voit les bus qui s'arrêtent, qui déversent leur flot de touristes qui restent 1/2 d'heure et qui repartent pour la suite de leur programme... Tout un programme...
Chacun ses vacances mais moi, ça, jamais!

Tiens, j'ai appris il y a peu de temps que le site de Geysir va devenir payant , tout comme Detifoss et Kerið (ce dernier est un cratère, il était déjà payant cet été, nous l'avons malheureusement constaté. ).

Dommage car jusque là,  l'Islande se démarquait justement de tout de bizness et restait sauvage... Bref tout à une fin... (sauf le saucisson qui en a deux! ).








On se met tous du même côté pour éviter d'être mouillé mais il arrive que le vent change subrepticement de sens et on finit complètement rincé! ca nous est arrivé, heureusement que l'eau est bonne!


Cela dit, c'est quand même un truc marrant que cet gros jet d'eau. Ca gicle quand même haut, même si c'est le "petit" Strukkur. On est allé voir le panorama sur le petit somment au-dessus (5-10 min de grimpette raide mais facile), c'est très beau.









Ca ne gicle pas toujours aussi haut et les intervalles ne sont pas toujours les mêmes, parfois c'est 2-3 minutes alors qu'on peut également attendre 5 à 10 minutes. c'est assez irréguliers.









Nos copains les "Calif24" font une petite pause.





Pffff... frimeur va...




On a ensuite garé les VW en U fermé pour se protéger des bus à touristes qui viennent maneouvrer au fond du parking et du regard des badauds pour s'improviser un petit pique-nique tranquille tous ensemble.






Enfin, nous avons pris la route pour la dernière étape du Cercle d'Or: Þingvellir.



Le califakouatique n'a pas besoin d'assistance respiratoire, lui...!!!


Alors moi j'ai beaucoup aimé ce site, même si là encore c'est très aménagé.

La faille est très impressionnante, et de savoir qu'elle fait partie du graben d'effondrement du rift qui sépare les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne, ça fait quand même quelque chose!

La balade est sympa, le paysage est là encore superbe. (je sais, je me répète mais en Islande, c'est terrible, qu'est-ce que vous voulez c'est beau partout...!!!   )
















































Des trucs bizarres...


























Stéphane et ses filles.





la photo du groupe (prise par notre fils Félix). De gauche à droite: les Pico, les calif24 et les Critiks.




On se dit "au revoir" car nos chemins se séparent, on aurait tous bien aimé continuer la route ensemble mais nous n'avons pas le même programme... Snif...


De notre côté, on prend la route 36 puis la N°1 en direction du Snaeæfellsnes que je tenais vraiment à faire car mon grand nez sentait un coin sympa...



Quelques photos prises à la volée en route.








On emprunte le tunnel sous le fjord (1000 ISK tout pile =6,50€, ça évite de faire un sacré détour), on traverse Borganes, puis on prend la route 60. Il est 23h mais pas de panique il fait encore jour, il faut tout de même commencer à chercher un bivouac si on veut trouver un coin sympa... problème ici, c'est très habité, il n'y presque pas de chemins et ils conduisent tous à des fermes ou habitations... Même chose sur la route (qui devient rapidement une assez bonne piste) 54.












Finalement, il est minuit, c'est le crépuscule et on se pose sur une grande place en gravier juste après le petit pont sur la petite rivière Svinafoss. Il y a pas mal de vent et on se dépêche de s'installer. 10 min plus tard, tout le monde est couché et je commence mon compte-rendu.

Je le termine à 0h38 et il commence -seulement- à faire nuit, il y a encore un peu de lumière à l'horizon.

Demain, on attaque sérieusement la péninsule du Snaeæfellsnes!

JOUR 20 (mardi 30 juillet): La péninsule de Snaeæfellsnes (1)
(le jour où j'ai fait tomber mon APN)





Peu de route, une journée tranquille.


Le beau temps a effectivement suivi les Pico...!


Ce matin, ciel couvert et vent frais à décorner les bœufs (ou un mouton islandais). Du coup, encore un p'tit déj' dans le camion.



Notre bivouac au réveil. Le ciel est bas...





De l'autre côté au loin, les fjords de l'Ouest...





De jolies petites îles.





Il a "bobo" le bateau...?










Elle est belle cette photo, non, vous ne trouvez pas?!
C'est en voulant photographier cette belle petite église perdue que j'ai glissé comme un âne et que je suis tombé sur les fesses. L'APN n'a pas la chance d'avoir mon postérieur pour amortir les chocs et depuis, il me remercie avec une belle tache sur toutes les photos qui vont suivre... (soit un peu plus de 2 000...!).


On décolle vers 10h direction Stykkishólmur. On s'arrête dans une boulangerie à l'entrée de la petite ville et on achète un peu de tout, 5 pâtisseries différentes à se partager en dessert à midi.
Ensuite, direction le camping pour s'y poser et faire une lessive car le sac de linge sale est plein, les Monts Kerlingarfjöll et ses rhyolites nous ont fait du mal!

Le camping en ville n'est franchement pas terrible , un simple champ en ville derrière les stations services (3 dans ce bled, ça va aller...) et pas de machine à laver dans le bloc sanitaire. Du coup, on lave à la main nos pantalons, pull, chaussettes et culottes et on se sauve vite fait vers le port (grouîîîîîîc!) où nous posons le calif'.
Je monte le toit, j'ouvre les fenêtres et on étend tout ça pour que ça sèche.



On mange une "délicieuse" poilée surgelée Findus (patates et viande en petits carrés, le truc qu'on n'achète jamais mais ça change tellement de notre pique-nique habituel qu'on trouve ça super bon! )




Que des spécialités islandaises. (beaucoup sont à la cannelle).





Ceux-là n'étaient pas trop mal...





Les meilleurs snúðar (snudur) que nous avons goûtés en Islande! (pourtant on en a mangés pas mal).Une tuerie! Énormes, bien moelleux (ils sont parfois un peu "sècos") et très riches en une espèce de crème pâtissière à la cannelle à l'intérieur, un régal!





La lessive qui sèche au-dessus de nos têtes pendant qu'on mange.


On commence la visite par le phare, on y accède par des escaliers. La vue y est très belle, même si le ciel gris foncé n'est pas très encourageant pour la suite de la journée. Je remarque qu'on aura eu bien peu de soleil sur nos photos depuis le début de nos vacances islandaises...




Au moins, il n'y a pas trop de vent!










On voit l'église "zarbi" au fond.'Y sont quand même bien "ouf" ces islandais!





Un joli petit port.













On poursuit vers la maison norvégienne, plus vieille maison d'Islande en bois selon le Guide Vert, et il y est écrit que l'entrée y est gratuite. Bon, c'est des conneries, ça coûte tout de même 800 ISK -presque 6€) l'entrée par personne.





La maison norvégienne. Une immigrée quoi...!














Comme on contrôle les dépenses et que surtout ça ne nous intéressait pas plus que ça, on continue vers Stykkishólmskirkja, l'hallucinante église moderne. Elle est assez bizarre, ça me fait penser aux navettes spatiales à la fin d'Abyss, le film de Cameron, pour ceux qui l'auraient vu. (d'ailleurs, la fin de la version longue est très différente de celle de la version courte! Bon je ne vous la raconte pas mais pour les fans, c'est bien de les voir les deux! ).
C'est très beau à l'intérieur, comme toujours dans ces églises modernes, et l'orgue est très moderne et particulièrement beau!




Gloups!





L'intérieur est toujours nickel!





J'ai vraiment trouvé ce petit orgue moderne magnifique!





Est-ce que ce sont les effets de la longue nuit d'hiver qui détraquent les pauvres architectes islandais...?!




Quelque soit l'angle, c'est toujours aussi bizarre. [size=75](inutile d'aller chez l'ophtalmo, la tache que vous voyez vient de mon APN...)[/size]



On passe voir les horaires de la piscine car vu le temps pourri c'est la meilleure chose à faire, surtout qu'on ne s'est pas lavés depuis un certains temps , et pendant que Béa fait quelques courses au Bonus (le magasin du cochon qui louche, re-grouîîîc! ), je reste avec les enfants qui font de la tyrolienne à quelques centaines de mètres du supermarché.









L'embarras du choix ou le choix de l'embarras...?! De toute façon ils ont tous le même goût!
(quelle torture de se priver de vrais fromages "qui puent" pendant aussi longtemps...!



Retour au Calif', ça a bien séché mais pas complètement.



Ah, nous n'en avions pas encore vus, des comme celui-ci! Ca doit envoyer du bois!!!



Direction la piscine, prix habituels, 1500 ISK (10€) pour 2A+2E. 2 Hots-tubs (40-42°C, température pile-poil), un grand toboggan où les enfants se sont éclatés, un bassin couvert et un bassin découvert. L'eau de ces hot-tubs aurait des vertus thermales et soignerait certaines maladie de peau.
Un panneau au-dessus du petit bassin circulaire explique tout ça et compare la composition de l'eau des hots-tubs et des autres bassins avec celles du Blue Lagoon, de Baden Baden et de l'eau de mer. Instructif. On sent effectivement bien que cette eau est légèrement salée. Je discute un moment avec un islandais dans le hot-tub (avec mon anglais de cuisine ) , il a travaillé en France pendant deux ans et il me file 2-3 conseils.

On reste à la piscine presque 2 heures (temps de déshabillage et d'habillage compris) et on part faire l'ascension du Mont Helgafell.
Le site est très joli, il y a un petit lac, une belle église et cette grosse bute qui se monte en à peu près 3 minutes. (je m'attendais à une petite montagne, pas une grosse taupinière! )
La légende dit que si on fait l’ascension sans parler et sans retourner, on peut faire 3 vœux en direction de l'est une fois arrivé au sommet.
Bon, Félix a tenu... 30 secondes! (il s'est retourné pour dire à Béa qu'il ne fallait pas se retourner!!! ) mais Lison a tenu bon et a fait ses vœux. (Quant à Eliot, il n'en avait absolument rien à cirer de cette histoire de vœux et de silence ).








Une jolie vue.




Encore une petite église perdue.




Les nuages rendent parfois les photos plus belles... Je sais je sais on se console comme on peut!






Nous partons ensuite en direction de l'ouest pour nous trouver un spot en sauvage.

J'avais bien noté en préparant les itinéraires qu'il ne fallait surtout pas rater le champ de lave (Berserkjahraun) de la piste 558 et nous l'empruntons. C'est effectivement superbe, je crois que c'est la plus belle piste que nous avons empruntée depuis que nous sommes ici!
(ça ne rend pas très bien en photo, c'est vraiment autre chose lorsqu'on y est en vrai!)






















Afin de ne pas massacrer les bords du chemin (on voit des coins très sympas un peu tout le long où d'autres véhicules ont stationné mais je ne veux pas les imiter et transformer cette magnifique piste en aire de camping-car), nous nous posons donc dans une carrière, il y a de la place et on peut se mettre un peu en retrait de la piste. Surtout, c'est un endroit où il est prévu de rouler (cette carrière semble utilisée de temps à autre pour l'entretien des routes car la piste qui y mène est bien tracée).

Je me place dans le bon sens pour le vent (par rapport au toit du calif') et on mange notre petite soupe aux pâtes, comme presque tous les soirs.



Un bivouac très sympa, nous n'aurons pas été dérangé, personne n'ayant emprunté cette piste.






Dans le prochain épisode , nous poursuivrons notre tour de la péninsule, nous irons approcher le fameux volcan Snæfellsjökull qui mena le professeur Lidenbrock au centre de la Terre. Vous croiserez la papomobile islandaise , verrez un autre exemple des dégâts causés par la schizophrénie chez les architectes islandais et pourrez mesurer la puissance du vent en Islande.

J'adore regarder ton reportage bien au chaud chez moi !
C'est magnifique, mais décidément, j'ai besoin de plus de chaleur pour mes vacances d'été....