VOYAGE EN TURQUIE 2
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MAXIME
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Marco Polo Superforum : Vito MarcoPolo, Viano MarcoPolo, Vito F, Viano Fun, aménagés... :: Discussions :: Voyages, coins sympas, anecdotes.
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VOYAGE EN TURQUIE 2
Voici le récit et les commentaires sur ce magnifique voyage
Comme d'hab assez long
Bone lecture malgré tout
D’où vient l’idée de ce voyage en TURQUIE ?
D’abord nous voulions découvrir une autre civilisation, une autre culture, une autre histoire, un pays inconnu où nous aurions tout à apprendre..
Nous voulions aussi avoir un panaché : sites historiques et sites naturels exceptionnels, mer et plages de sable pas trop encombrées et, si possible, en juin, un peu de fraîcheur d’altitude.
Nous voulions aussi, après notre périple sicilien, rencontrer un peuple réputé chaleureux, tout en évitant le tourisme de la misère qui est insupportable.
Ensuite nous voulions que le voyage ne soit pas trop lourd. D’où, impérativement, des traversées en bateau à prix démocratique, qui réduisent le kilométrage et font une rupture dans les longs trajets
Carrefour de civilisations
Une autre civilisation ? La Turquie est un exceptionnel carrefour de civilisations.
Notre scolarité a été baignée de références venues de là bas : THALES de MILET (et son théorème), HERODOTE (le père des historiens) de HALICARNASSE (Bodrum), le cheval de TROIE (Troja ) ; le roi MIDAS de PHRYGIE, le riche CRESUS, roi de LYDIE ( Sarde ), PHOCEE (Foça ), cité des navigateurs qui fondèrent Marseille.
On peut y ajouter MERYEMANA (la VIERGE MARIE) qui aurait vécu à EPHESE, l’apôtre JEAN qui y aurait rédigé son évangile puis y mourut, sans oublier les 3 voyages du prédicateur ST PAUL dans la région d’EGIRDIR (ANTIOCHE DE PISIDIE), à EPHESE etc., et SAINT NICOLAS (et oui !!!) évêque de MYRA (Demre)
Nous sommes en plein dans « notre» histoire » (gréco-romano-judéo-chrétienne) sans qu’on s’y attende !!!
Quant à nous, volontairement nous ne nous sommes pas focalisés sur les sites gréco- romains ; ils sont tellement nombreux qu’on peut y passer un voyage entier, et nos séjours récents en GRECE et en ITALIE nous ont déjà bien familiarisé avec les temples, théâtres, agoras et autres nécropoles du monde antique : nous nous sommes donc limités à EPHESE et son petit musée de SELCUK
Et puis il y a l’ex- BYZANCE, ex- CONSTANTINOPLE, ISTANBUL la magnifique.
CONSTANTINOPLE était bien sûr présent dans nos livres d’histoire : les Croisés, Godefroid de Bouillon (sans doute pas ce qu’il y a des plus glorieux) ; 1453, la « chute ».
Nous en retiendrons surtout la magnificence de l’art byzantin, qui éclate à STE SOPHIE, (exporté par les maîtres de la mosaïque, nous l’avions déjà rencontrée à, PALERME (chapelle Palatine), MONREALE (Il Duomo), VENISE (la basilique).
On le retrouve de manière simple dans les églises rupestres de CAPPADOCE.
A nous maintenant de comprendre que l’histoire ne s’est pas arrêtée en 1453.C’est une des raisons de notre voyage.
Quelle découverte que cette succession d’architecture seldjoukide (XIème-XIIIème s.) et ottomane (XIVème-XIXème s.) développées, dans les mosquées bien sûr, comme chez nous dans les églises, mais aussi dans les palais (Topkapi) dans les hanis , les medersas, les mausolées, les caravansérails, les bazars et tout simplement les maisons.
Quelle beauté, après l’art (figuratif) de la mosaïque byzantine, que cet art (ornemental) de la céramique, les «iznik» qui tapissent mosquées et palais ottomans.
BURSA et ISTANBUL, les capitales ottomanes,,
KAYZERI, SULTANHANI, BEYSEHIR, SELCUK cités des seldjoukides ont été pour nous autant de découvertes de ce que furent les grands empires turcs
Des sites naturels exceptionnels
Evidemment en tête, la CAPPADOCE, qui regroupe sur un étroit périmètre d’une 30aine de km, un festival de vallées érodées avec les cheminées de fée pointant vers le ciel : vallée des roses, ravin rouge, vallée des pigeons, vallée de l’amour, vallée du miel etc. , qui découpent en dentelles colorées un plateau tabulaire (AK TEPE) à plus de 1000 m d’altitude,
Au milieu, des « citadelles » de pierre, toutes percées de trous, anciennes habitations troglodytiques, dominent l’horizon, comme à Uchisar, Urgup, Ortahisar et Cavusin.
Au loin, par beau temps, la silhouette massive et enneigée du volcan, l’Erciyes Dagi, qui culmine à près de 4000m..
Creusées dans la roche friable, des petites églises byzantines.
C’est le paradis de la randonnée, dans ces fameuses vallées, qui permet d’échapper au va et vient incessant des cars du tourisme en groupe.
L’altitude ménage aussi des soirées et nuits fraîches après les journées sous un soleil généreux, et un vent soutenu.
La montagne ? la Turquie est un vaste pays essentiellement montagneux.
Nous avons quant à nous découvert le massif de l’ULUDAG, qui culmine à 2456 m, au dessus de BURSA.
Y camper dans la fraîcheur des 1600 m et descendre en téléphérique dans la chaleur de cette magnifique ville historique, est un bon plan qui permet de se ménager en plus un jour de randonnée autour de petits lacs glaciaires enneigés.
Dans les paysages montagneux du TAURUS, les lacs, en particulier celui d’EGIRDIR, entre Cappadoce et Méditerranée sont aussi des havres de paix et de fraîcheur en altitude, loin des foules des côtes.
Ses rives sont couvertes de vergers, et les fruits y sont délicieux et bon marché : cerises, pommes, pêches, abricots etc.
La baignade dans une eau claire et pure y est très agréable. Nous y avons passé 2 jours, en camping quasi sauvage, sur la plage de BEDRE, fréquentée exclusivement par des turcs, touristes d’un jour.
Tapi lui aussi aux flancs de la montagne, PAMMUKALE, très fréquenté par les tour - opérateurs, dégage une ambiance récréative et rafraîchissante. Les concrétions calcaires d’un blanc éclatant tombent en cascade, en créant des vasques turquoise qui brillent dans le soleil.
Des vasques artificielles ont été aménagées sur plusieurs niveaux de manière à pouvoir gravir la colline en pataugeant dans l’eau tiède ou même en s’y plongeant.
Au sommet, le théâtre antique de HIERAPOLIS.
Les côtes regorgent elles aussi de sites remarquables .Nous y avons finalement passé une semaine, en fin de périple, tout au début juillet.
Nous y avons découvert les grandes chaleurs, le début de la saison d’été, et un aménagement touristique plus connu : bonnes routes, resto nombreux (mais souvent plus chers), campings bien aménagés, mais parfois à des prix excessifs.
Mais avant tout la beauté des côtes…d’abord, les petites baies calmes aux eaux bleu azur ou turquoise de la presqu’iles de DACA, les paysages à couper le souffle de BOZBURUN, des petits villages du bout du monde ,comme TISLACI, entourés de murets de pierre, et voués à quelques km des plages de Marmaris, aux durs travaux des champs.
La côte égéenne, avec sa mer changeante passant sous l’effet des vents, d’une mer bleue et calme à des grosses vagues gris-vert style Mer du Nord, avec ses plages , comme celle de PAMUCAK, près de SELCUK, interminable étendue de sable chaud, jaune et fin..
Le site de ALI BEY plus au nord, en face de la charmante ville d’AYVALIK, est lui aussi à retenir : splendeur du coucher de soleil sur les petites criques aux eaux calmes.
En toile de fond, partout les îles grecques, RHODES à BOZBURUN, SYMI à DACA, LESBOS à ALI BEY, tellement proches qu’on à peine à croire que c’est un autre pays, voire un autre continent.
Enfin, last but not least, comment décrire l’émotion de la découverte du BOSPHORE, tellement il est présent dans notre imaginaire.
La voilà la séparation entre l’Europe et l’Asie !
Le voilà le détroit stratégique qui, avec les DARDANELLES relie la Mer Noire à le mer EGEE, et pour lequel il y a eu tant de guerres et tant de traités !
Même si c’est un site presqu’entièrement urbanisé, cela reste une merveille naturelle, qui est à la fois comme une rivière, avec ses ponts qui la traversent, ses forteresses face à face sur chaque rive et un littoral maritime, avec ses petites baies découpées ,les cris des mouettes et partout des bateaux, des pécheurs, et aussi, de la mer NOIRE à la mer de MARMARA, les cargos, les minéraliers et pétroliers qui traversent cette voie maritime internationale.
Festifs et chaleureux.
ISTANBUL, parc de SULTANHAMET, au bord de la mer de MARMARA, juste après l’embouchure du BOSPHORE, un vendredi soir.
Nous y arrivons après avoir quitté le seul camping du coin, à KYLIOS au bord de la Mer Noire, vraiment trop éloigné du centre (2h 30 à 3 h 30 de bus et tram !!!) Nous nous installons sur un parking pour camping cars, à 2 pas de la MOSQUEE BLEUE.
Nous y découvrons un peuple en fête.
Partout, les tapis ont été déroulés sur l’herbe, les barbecues allumés pour griller viandes, poissons et légumes, les réchauds pour chauffer le thé.
Et le samedi, et le dimanche, nous verrons les gens, chanter et manger, en famille, avec les enfants, dans tous les coins du parc.
Ici, ils ont sorti les tambours, là, ils font tourner les enfants sur un carrousel à manivelle, là encore ils dansent, femmes et jeunes filles portant ou non le foulard.
Certains jouent au foot, d’autres font du fitness sur des engins mis à la disposition du public dans les parcs.
Généralement, pas d’alcool, mais de l’eau et surtout le thé, le thé et encore le thé qui est la boisson nationale.
Et le dimanche dans les parcs le long de la Corne d’Or, jusqu’à EYUP, ce sera le même spectacle : les Stambouliotes, sortent en masse et font le fête.
Ils y font participer leurs hôtes étrangers avec un sens de l’hospitalité tout à fait attachant : du « hello » souriant pour nous saluer, jusqu’au verre de thé partagé, le pilon de poulet ou la brochette de mouton à déguster. Nous sommes les bienvenus chez eux !
Nous rencontrerons cet accueil chaleureux à de nombreuses reprises : les « hello » massifs des enfants d’école à SARIALAN ; le verre de thé offert pour nous expliquer le chemin à Bursa ; la patience du chauffeur de bus de Bursa qui immobilise son véhicule, le temps que nous allions à l’aubette prendre le ticket et les sourires entendus des passagers qui nous cèderont leur place !
Le plat de poisson grillé offert par une famille en vacances au bord du lac d’Egirdir.
Imaginez aussi notre tête quand, demandant à UCHISAR l’endroit de l’arrêt de bus pour GOREME, nous nous sommes retrouvés seuls dans un luxueux autocar vide d’un groupe de touristes espagnols, et déposés 10 km plus loin à quelques pas de notre camping. La personne interrogée était chauffeur de car, et il n’a accepté aucun dédommagement. Quant à nous, nous avons cessé de maudire les autocars de groupes !!!
Parfois aussi, hélas, cette gentillesse est dévoyée pour, en fin de parcours, essayer de nous vendre à prix fort l’un ou l’autre tapis.
Mais ne nous y trompons pas, le peuple turc est fondamentalement accueillant et ouvert.
Et s’ il est vrai qu’il y a encore des villages pauvres au cœur de l’Anatolie, ne nous y trompons pas non plus : la TURQUIE n’est pas un pays de la misère.
Partout autour des villes grandes ou moyennes, des grues et des chantiers ; on construit énormément de logements, par quartiers entiers. Partout, les marchés, petits commerces mini- market ou super marchés sont abondamment achalandés.
C’est de toute évidence un pays en pleine croissance (8%/an), avec surement aussi un fameux lot d’injustices et de laissés pour compte. Mais nous n’avons pas rencontré de mendiants, ou de gosses harcelant les touristes.
Ajoutons que jamais, nous n’avons eu le moindre sentiment d’insécurité, ni dans les grandes villes, ni lors de nos campings en solitaire.
Un beau mais long voyage…détails pratiques
C’est clair, c’est un long voyage : 7850 km au compteur en 37 jours.
Même avec l’aide des traversées en ferry (ANCONE- IGOUMENITSA) cela reste une fameuse trotte. Et les distances en TURQUIE sont grandes : de BURSA à la CAPPADOCE via ANKARA, près de 1000km ; de la CAPPADOCE à MARMARIS via EGIRDIR, plus de 1000km aussi .
En plus l’état des routes est variable :
- A part ISTANBUL et sa banlieue (de 12 millions d’habitants !), pas de problèmes de bouchon et de ralentissements. Les routes principales sont souvent à 4 voies.
- Par contre, les routes sont souvent (dans 50% des cas) en mauvais état : ornières, trous, accotements non stabilisés. Beaucoup de travaux de réfection, qui parfois transforment la route asphaltée en piste caillouteuse et poussiéreuse.
- Dans les régions touristiques, CAPPADOCE et à la côte, les routes sont meilleures.
- Encore peu d’autoroutes sur notre parcours (sauf l’ISTANBUL- ANKARA et quelques km autour d’IZMIR) Ils sont roulants, en relatif bon état et les péages sont minimes (5 € pour 300 km)
Nous avons dû, pour éviter la course aux kilomètres abandonner le crochet par la MER NOIRE au NORD. Des voisins français et allemands à ISTANBUL nous l’avaient fortement déconseillé, étant donné l’état des routes. Renoncer aussi au SUD à la côte entre ANTALYA et FETHIYE
On ne sait pas tout faire et tout voir en un mois, si on veut un tant soit peu s’imprégner des endroits visités
• Le point noir d’un si long périple, c’est le prix exorbitant du carburant (dans notre cas, le diesel) Voir le tableau ci-dessous en €/ litre qui nous indique qu’on ferait mieux de voyager chez nous, en Belgique ou au Luxembourg !!!
Cela conduit à un coût global en carburant de près de 1000 € ! (consommation moyenne du VIANO de 9 litres /100 km - incluant bien sûr l’usage assez généralisé de l’air conditionné)
• Autre coût : les entrées des sites et musées importants dépendant du Ministère de la Culture et du Tourisme sont assez chères souvent 10 € pp (à Ste SOPHIE, TOPKAPI, GOREME, PAMMUKALE, EPHESE) 7.5 € (TOPKAPI HAREM, maison souterraine)
S’y ajoute parfois le harcèlement pour prendre en plus un guide…
Dans les sites moins prestigieux, les droits d’entrée sont plus démocratiques : par exemple 2.5€ au musée de SELCUK ,1.5€ au musée- église de IZNIK, ou à SULTANHANI.
Toutes les mosquées, mausolées et lieux de culte, sont entrée libre, (respecter cependant les heures de prière).
• Par contre, les prix de l’alimentation (pain, viande, volaille, œufs, légumes et fruits) sont bon marché. . Les boissons (thé, eau, jus de fruits) et les yoghourts consommés en grande quantité aussi.
Nombreuses qualités de fromage de vache, chèvre ou brebis, certains très goûteux, bon marché aussi.
Bien sûr ni viande, ni charcuterie de porc ; et la charcuterie nationale, le « pastirrma» est bonne, mais assez chère.
La bière et le vin sont en vente libre mais plus taxés et dans les super marchés attachés avec des anti- vol. Vins et alcools sont chers
On peut s’approvisionner dans les multiples commerces (boucherie, poissonnerie, volaille, fruits et légumes, fromages, etc.), sur les nombreux marchés, dans les nombreuses supérettes (mini market ) et aussi dans les grandes surfaces plus classiques pour nous (MIGRO, CARREFOUR, KIPA) qui acceptent la carte bancaire.
• On peut dans des simples restaurants bien manger pour 5à 6 € par personne un BURSA KEBAB par exemple ou un plat de viandes et légumes en sauce avec du riz ou les fameuses köfte (boulettes) grillées ou une pide (pizza turque); le verre de thé termine le repas.
La cuisine turque est saine, simple, et goûteuse. Nous en avons largement profité. Dans des endroits plus touristiques cela montera autour de 10 € avec éventuellement un verre de vin ou une bière Mais boire du vin ou de la bière n’est pas usuel, et beaucoup d’établissements n’en servent tout simplement pas.
• Les déplacements en tram, bus ou en bateau à ISTANBUL sont bon marché. Impossible de s’en passer, tant la circulation automobile est un enfer, et la marche parfois éreintante.
Le ticket de bus, bateau ou tram est à 1.5 TL (0.75 €)
Par contre le grand tour de 5 h du BOSPHORE (DE EMINONU à ANADOLU KAVAGI AR) en bateau est à 12.5 € pp.
Ailleurs: Le prix des bus ou dolmus varie entre 0.75 et 2.5 €
Les ferries des lignes intérieures : cher de YENIKAPI à YALOVA (45 €), bon marché sur les DARDANELLES (12.5 €)
• Les campings.
Nous avons logé en TURQUIE 29 nuits, dans 11 campings, 1 aire de stationnement (SULTANHAMET), et 1 aire de pique nique (BEDRE PLAJ à EGIRDIR)
Des campings de l’intérieur, on peut en retenir:
-Le beau KAYA CAMPING de GOREME : vue magnifique sur la CAPPADOCE, accueil sympa, sanitaires impeccables ,12.5 €/nuit, réduction ACSI. Essentiellement des touristes étrangers. Nous y étions bien et y sommes restés une semaine.
-KERVAN CAMPING à SULTANHANI, agréable camping d’étape, calme, et bon accueil, ombre et verdure .10 €/nuit.
.Il y a aussi les campings de la côte en juillet : une mention particulière pour DERELI MOTEL à PAMUCAK près de SELCUK, qui est un très beau site de plage assez calme, avec un patron sympa, de bonnes installations (terrasse-restaurant, mini market, pain le matin, sanitaires ± OK)
Malheureusement, les eucalyptus ont été taillés et l’ombre assez rare. 16€/nuit.
Par contre AKTUR CAMPING situé en bord de mer dans un village de vacances sous une grande pinède à DACA est à 22.5 € et ADA CAMPING, lui aussi magnifiquement situé en bord de mer au milieu d’un parc national à ALI BEY à 30€, le plus cher de TURQUIE. (prix haute saison)
Tous deux au début juillet étaient déjà fortement fréquentés par des campeurs en tente ou caravane majoritairement turcs ; et malgré le prix, les sanitaires (douches, lavabos, WC) n’étaient pas au top.
Il y a enfin les campings de grande ville :
*ULASAN HOTEL à GOLBASI (ANKARA), parqués dans un enclos derrière un hôtel**** 16 €/nuit.
*MISTIK CAMPING à KYLIOS emplacements étroits, sanitaires tout juste, 20 €/nuit.
Ils ont l’avantage d’être là, bien que tous deux très éloignés du centre et il n’y a pas de concurrence .
A signaler : ni eau potable, ni électricité, ni douche sur le parking de SULTANHAMET (12.5€), mais on est à 5 min de la MOSQUEE BLEUE.
Les 3 autres campings fréquentés avaient à la fois un accueil très sympa, mais un niveau d’équipement sanitaire insuffisant (10 à 12.5 €.)
Expérience particulière que les 4 jours passés à SARIALAN FOREST CAMP dans le parc national ULUDAG, au dessus de BURSA.
Après avoir été placés en plein soleil, près des échoppes de souvenirs, avec à notre disposition des « WC publics » sans commentaires, et des odeurs douteuse de détritus, le Directeur du Parc, nous a placé sous les sapins, parmi les campeurs turcs.
Essentiellement des familles de BURSA, les grand’ parents s’installant là en juin pour les mois d’été dans la fraîcheur de la montagne. Au moment des vacances scolaires, les enfants les rejoignent
Nous avons découvert la manière traditionnelle de camper : de grandes toiles de coton ou des bâches en plastic sont dressées pour clôturer l’emplacement qui est ainsi totalement fermé, avec une porte aménagée dans la toile. A l’intérieur de ce caravansérail, des toiles de tente protègent de la pluie, et les tapis sont étendus sur le sol. Les hommes y font du feu, les femmes souvent portant le foulard, parfois voilées intégralement, vaquent pour chercher du bois, s’occuper des enfants et chercher de l’eau.
Tous sortent prendre le frais à la nuit tombante et ne manquent pas de nous saluer, nous seuls étrangers dans notre étonnant « motorcaravan» au toit levé. Nous y sommes restés 4 jours. Le prix était de 3 €/nuit, mais Monsieur le Directeur, qui allait être absent le jour de notre départ, nous a finalement offert le séjour.
Autre moment fort que les 2 jours de camping quasi sauvage à BEDRE PLAJ près d’EGIRDIR.
Les installations sont rudimentaires ; on perçoit qu’il y a eu la volonté d’installer une aire récréative bien équipée, avec des bancs, des jeux pour les enfants, des tables sous abri. Plusieurs blocs sanitaires avaient été construits. Hélas tout cela n’est pas entretenu et laissé partiellement à l’abandon.
L’endroit est néanmoins splendide et fréquenté de jour par des familles qui y pratiquent ce qui est une véritable institution : la grillade sur barbecue. Les jeunes se baignent ou jouent au ballon…
Seuls, une fois le soir venu, nous avions, autour d’un feu de bois, le lac et la plage pour nous seuls, et au petit matin, la découverte d’un magnifique lever de soleil.
• Le climat
Juin est déjà un mois chaud (28°C à notre arrivée à ISTANBUL). Début juillet, on atteignait à la côte les 35 °C ; Il est vrai que cette année, il faisait parfois plus chaud chez nous !!!
Sinon à part 4-5 orages sans lendemain en ANATOLIE, soleil et ciel bleu ont dominé notre séjour.
A noter le ciel serein d’un bleu intense, sans un nuage durant les 7 jours passés sur les côtes méditerranéenne et égéenne
Ce que nous avons moins aimé
D’ abord ce mélange de traditions et de religion qui tient les femmes à l’écart ; présence exclusive dans les villages et les bourgs des hommes, aux terrasses, (les femmes s’occupent des enfants ou sont aux champs ?) place spéciale, à l’écart, ou extérieure, pour prier à la mosquée
Dans certains endroits, peu ou pas de femmes se baignent dans la mer ou le lac ; certaines, pour participer aux jeux du mari et de leurs enfants y vont, tout habillées.
A noter que ce poids des traditions n’est pas propre à la Turquie ou à l’Islam ; on peut voir des scènes similaires en Grèce ou en Italie du Sud. A noter aussi que ce n’est pas généralisé ; dans les villes, à la côte, la mixité est largement répandue.
Il y a aussi cette pratique religieuse de certaines jeunes filles, ou jeunes femmes, qui s’emballent, en plein été, à 35°c, dans leur voile et leur long manteau beige ou gris.
C’est une attitude minoritaire, certes, tout comme le port du voile intégral qui est ultra minoritaire.
On perçoit une société où coexistent, au sein de mêmes groupes ou de mêmes familles, des façons de vivre différentes, plus traditionnelle ou plus moderne. Cela est, il est vrai, un signe d’ouverture qui rend ce pays attachant.
Nous avons détesté le comportement des automobilistes par rapport aux piétons : même face au passage pour piétons, ils ne s’arrêtent pas ! Dans les bourgs et les grandes villes, les artères sont souvent très larges, et l’on voit des femmes portant leur enfant ou poussant une poussette, tenter de traverser le flot bondissant de voitures. Entreprise chaque fois risquée !!!
Nous avons été énervés par les essais de vente forcée de quelques marchands de tapis qui ont une technique pour appâter le client- touriste bien au point. On rend d’abord service très aimablement et efficacement, puis on passe aux choses sérieuses. Le problème, c’est que ça peut rendre méfiant vis-à-vis de tous ceux et ils sont les plus nombreux, qui veulent tout simplement rendre service.
Nous avons été réveillés tous les matins, à Istanbul et en Anatolie, par le chant - enregistré – de l’appel à la prière à 4h30 – 5h du matin (tout comme nous le serions par des cloches d’église sonnant au petit matin)
Nous avons été surpris par le culte post mortem de Mustafa Kemal, ATATURK, présenté sur les murs, des panneaux, les vitres des bus ou en statue, à toutes les sauces : militaire, chef d’état, sportif, dandy mondain, promoteur de l’instruction laïque, ami des arts…
Ceci dit, son expérience de réforme et de « modernisation » du pays mérite l’attention, et, la visite du mausolée et du musée y attenant à ANKARA est instructive, pour comprendre la Turquie contemporaine.
Nous avons constaté, sans en avoir été personnellement dérangés, une forte présence policière et militaire. Beaucoup de casernes et de quartiers militaires dans les villes traversées (BURSA, EGIRDIR, ISPARTA), parfois d’énormes slogans sur la montagne, écrits avec des pierres, à la gloire de l’armée.
Partout des soldats en armes patrouillent, même sur la plage. Sans doute, cela peut il rassurer les touristes. Personnellement, cela nous a aussi inquiétés ; on perçoit un pays centré sur la « sécurité », et en guerre contre un ennemi intérieur.
Enfin, nous n’avons pas trop aimé la gestion des déchets : décharges sauvages, détritus abandonnés, sacs en plastique en pagaille sur certaines plages…
A suivre
Comme d'hab assez long
Bone lecture malgré tout
D’où vient l’idée de ce voyage en TURQUIE ?
D’abord nous voulions découvrir une autre civilisation, une autre culture, une autre histoire, un pays inconnu où nous aurions tout à apprendre..
Nous voulions aussi avoir un panaché : sites historiques et sites naturels exceptionnels, mer et plages de sable pas trop encombrées et, si possible, en juin, un peu de fraîcheur d’altitude.
Nous voulions aussi, après notre périple sicilien, rencontrer un peuple réputé chaleureux, tout en évitant le tourisme de la misère qui est insupportable.
Ensuite nous voulions que le voyage ne soit pas trop lourd. D’où, impérativement, des traversées en bateau à prix démocratique, qui réduisent le kilométrage et font une rupture dans les longs trajets
Carrefour de civilisations
Une autre civilisation ? La Turquie est un exceptionnel carrefour de civilisations.
Notre scolarité a été baignée de références venues de là bas : THALES de MILET (et son théorème), HERODOTE (le père des historiens) de HALICARNASSE (Bodrum), le cheval de TROIE (Troja ) ; le roi MIDAS de PHRYGIE, le riche CRESUS, roi de LYDIE ( Sarde ), PHOCEE (Foça ), cité des navigateurs qui fondèrent Marseille.
On peut y ajouter MERYEMANA (la VIERGE MARIE) qui aurait vécu à EPHESE, l’apôtre JEAN qui y aurait rédigé son évangile puis y mourut, sans oublier les 3 voyages du prédicateur ST PAUL dans la région d’EGIRDIR (ANTIOCHE DE PISIDIE), à EPHESE etc., et SAINT NICOLAS (et oui !!!) évêque de MYRA (Demre)
Nous sommes en plein dans « notre» histoire » (gréco-romano-judéo-chrétienne) sans qu’on s’y attende !!!
Quant à nous, volontairement nous ne nous sommes pas focalisés sur les sites gréco- romains ; ils sont tellement nombreux qu’on peut y passer un voyage entier, et nos séjours récents en GRECE et en ITALIE nous ont déjà bien familiarisé avec les temples, théâtres, agoras et autres nécropoles du monde antique : nous nous sommes donc limités à EPHESE et son petit musée de SELCUK
Et puis il y a l’ex- BYZANCE, ex- CONSTANTINOPLE, ISTANBUL la magnifique.
CONSTANTINOPLE était bien sûr présent dans nos livres d’histoire : les Croisés, Godefroid de Bouillon (sans doute pas ce qu’il y a des plus glorieux) ; 1453, la « chute ».
Nous en retiendrons surtout la magnificence de l’art byzantin, qui éclate à STE SOPHIE, (exporté par les maîtres de la mosaïque, nous l’avions déjà rencontrée à, PALERME (chapelle Palatine), MONREALE (Il Duomo), VENISE (la basilique).
On le retrouve de manière simple dans les églises rupestres de CAPPADOCE.
A nous maintenant de comprendre que l’histoire ne s’est pas arrêtée en 1453.C’est une des raisons de notre voyage.
Quelle découverte que cette succession d’architecture seldjoukide (XIème-XIIIème s.) et ottomane (XIVème-XIXème s.) développées, dans les mosquées bien sûr, comme chez nous dans les églises, mais aussi dans les palais (Topkapi) dans les hanis , les medersas, les mausolées, les caravansérails, les bazars et tout simplement les maisons.
Quelle beauté, après l’art (figuratif) de la mosaïque byzantine, que cet art (ornemental) de la céramique, les «iznik» qui tapissent mosquées et palais ottomans.
BURSA et ISTANBUL, les capitales ottomanes,,
KAYZERI, SULTANHANI, BEYSEHIR, SELCUK cités des seldjoukides ont été pour nous autant de découvertes de ce que furent les grands empires turcs
Des sites naturels exceptionnels
Evidemment en tête, la CAPPADOCE, qui regroupe sur un étroit périmètre d’une 30aine de km, un festival de vallées érodées avec les cheminées de fée pointant vers le ciel : vallée des roses, ravin rouge, vallée des pigeons, vallée de l’amour, vallée du miel etc. , qui découpent en dentelles colorées un plateau tabulaire (AK TEPE) à plus de 1000 m d’altitude,
Au milieu, des « citadelles » de pierre, toutes percées de trous, anciennes habitations troglodytiques, dominent l’horizon, comme à Uchisar, Urgup, Ortahisar et Cavusin.
Au loin, par beau temps, la silhouette massive et enneigée du volcan, l’Erciyes Dagi, qui culmine à près de 4000m..
Creusées dans la roche friable, des petites églises byzantines.
C’est le paradis de la randonnée, dans ces fameuses vallées, qui permet d’échapper au va et vient incessant des cars du tourisme en groupe.
L’altitude ménage aussi des soirées et nuits fraîches après les journées sous un soleil généreux, et un vent soutenu.
La montagne ? la Turquie est un vaste pays essentiellement montagneux.
Nous avons quant à nous découvert le massif de l’ULUDAG, qui culmine à 2456 m, au dessus de BURSA.
Y camper dans la fraîcheur des 1600 m et descendre en téléphérique dans la chaleur de cette magnifique ville historique, est un bon plan qui permet de se ménager en plus un jour de randonnée autour de petits lacs glaciaires enneigés.
Dans les paysages montagneux du TAURUS, les lacs, en particulier celui d’EGIRDIR, entre Cappadoce et Méditerranée sont aussi des havres de paix et de fraîcheur en altitude, loin des foules des côtes.
Ses rives sont couvertes de vergers, et les fruits y sont délicieux et bon marché : cerises, pommes, pêches, abricots etc.
La baignade dans une eau claire et pure y est très agréable. Nous y avons passé 2 jours, en camping quasi sauvage, sur la plage de BEDRE, fréquentée exclusivement par des turcs, touristes d’un jour.
Tapi lui aussi aux flancs de la montagne, PAMMUKALE, très fréquenté par les tour - opérateurs, dégage une ambiance récréative et rafraîchissante. Les concrétions calcaires d’un blanc éclatant tombent en cascade, en créant des vasques turquoise qui brillent dans le soleil.
Des vasques artificielles ont été aménagées sur plusieurs niveaux de manière à pouvoir gravir la colline en pataugeant dans l’eau tiède ou même en s’y plongeant.
Au sommet, le théâtre antique de HIERAPOLIS.
Les côtes regorgent elles aussi de sites remarquables .Nous y avons finalement passé une semaine, en fin de périple, tout au début juillet.
Nous y avons découvert les grandes chaleurs, le début de la saison d’été, et un aménagement touristique plus connu : bonnes routes, resto nombreux (mais souvent plus chers), campings bien aménagés, mais parfois à des prix excessifs.
Mais avant tout la beauté des côtes…d’abord, les petites baies calmes aux eaux bleu azur ou turquoise de la presqu’iles de DACA, les paysages à couper le souffle de BOZBURUN, des petits villages du bout du monde ,comme TISLACI, entourés de murets de pierre, et voués à quelques km des plages de Marmaris, aux durs travaux des champs.
La côte égéenne, avec sa mer changeante passant sous l’effet des vents, d’une mer bleue et calme à des grosses vagues gris-vert style Mer du Nord, avec ses plages , comme celle de PAMUCAK, près de SELCUK, interminable étendue de sable chaud, jaune et fin..
Le site de ALI BEY plus au nord, en face de la charmante ville d’AYVALIK, est lui aussi à retenir : splendeur du coucher de soleil sur les petites criques aux eaux calmes.
En toile de fond, partout les îles grecques, RHODES à BOZBURUN, SYMI à DACA, LESBOS à ALI BEY, tellement proches qu’on à peine à croire que c’est un autre pays, voire un autre continent.
Enfin, last but not least, comment décrire l’émotion de la découverte du BOSPHORE, tellement il est présent dans notre imaginaire.
La voilà la séparation entre l’Europe et l’Asie !
Le voilà le détroit stratégique qui, avec les DARDANELLES relie la Mer Noire à le mer EGEE, et pour lequel il y a eu tant de guerres et tant de traités !
Même si c’est un site presqu’entièrement urbanisé, cela reste une merveille naturelle, qui est à la fois comme une rivière, avec ses ponts qui la traversent, ses forteresses face à face sur chaque rive et un littoral maritime, avec ses petites baies découpées ,les cris des mouettes et partout des bateaux, des pécheurs, et aussi, de la mer NOIRE à la mer de MARMARA, les cargos, les minéraliers et pétroliers qui traversent cette voie maritime internationale.
Festifs et chaleureux.
ISTANBUL, parc de SULTANHAMET, au bord de la mer de MARMARA, juste après l’embouchure du BOSPHORE, un vendredi soir.
Nous y arrivons après avoir quitté le seul camping du coin, à KYLIOS au bord de la Mer Noire, vraiment trop éloigné du centre (2h 30 à 3 h 30 de bus et tram !!!) Nous nous installons sur un parking pour camping cars, à 2 pas de la MOSQUEE BLEUE.
Nous y découvrons un peuple en fête.
Partout, les tapis ont été déroulés sur l’herbe, les barbecues allumés pour griller viandes, poissons et légumes, les réchauds pour chauffer le thé.
Et le samedi, et le dimanche, nous verrons les gens, chanter et manger, en famille, avec les enfants, dans tous les coins du parc.
Ici, ils ont sorti les tambours, là, ils font tourner les enfants sur un carrousel à manivelle, là encore ils dansent, femmes et jeunes filles portant ou non le foulard.
Certains jouent au foot, d’autres font du fitness sur des engins mis à la disposition du public dans les parcs.
Généralement, pas d’alcool, mais de l’eau et surtout le thé, le thé et encore le thé qui est la boisson nationale.
Et le dimanche dans les parcs le long de la Corne d’Or, jusqu’à EYUP, ce sera le même spectacle : les Stambouliotes, sortent en masse et font le fête.
Ils y font participer leurs hôtes étrangers avec un sens de l’hospitalité tout à fait attachant : du « hello » souriant pour nous saluer, jusqu’au verre de thé partagé, le pilon de poulet ou la brochette de mouton à déguster. Nous sommes les bienvenus chez eux !
Nous rencontrerons cet accueil chaleureux à de nombreuses reprises : les « hello » massifs des enfants d’école à SARIALAN ; le verre de thé offert pour nous expliquer le chemin à Bursa ; la patience du chauffeur de bus de Bursa qui immobilise son véhicule, le temps que nous allions à l’aubette prendre le ticket et les sourires entendus des passagers qui nous cèderont leur place !
Le plat de poisson grillé offert par une famille en vacances au bord du lac d’Egirdir.
Imaginez aussi notre tête quand, demandant à UCHISAR l’endroit de l’arrêt de bus pour GOREME, nous nous sommes retrouvés seuls dans un luxueux autocar vide d’un groupe de touristes espagnols, et déposés 10 km plus loin à quelques pas de notre camping. La personne interrogée était chauffeur de car, et il n’a accepté aucun dédommagement. Quant à nous, nous avons cessé de maudire les autocars de groupes !!!
Parfois aussi, hélas, cette gentillesse est dévoyée pour, en fin de parcours, essayer de nous vendre à prix fort l’un ou l’autre tapis.
Mais ne nous y trompons pas, le peuple turc est fondamentalement accueillant et ouvert.
Et s’ il est vrai qu’il y a encore des villages pauvres au cœur de l’Anatolie, ne nous y trompons pas non plus : la TURQUIE n’est pas un pays de la misère.
Partout autour des villes grandes ou moyennes, des grues et des chantiers ; on construit énormément de logements, par quartiers entiers. Partout, les marchés, petits commerces mini- market ou super marchés sont abondamment achalandés.
C’est de toute évidence un pays en pleine croissance (8%/an), avec surement aussi un fameux lot d’injustices et de laissés pour compte. Mais nous n’avons pas rencontré de mendiants, ou de gosses harcelant les touristes.
Ajoutons que jamais, nous n’avons eu le moindre sentiment d’insécurité, ni dans les grandes villes, ni lors de nos campings en solitaire.
Un beau mais long voyage…détails pratiques
C’est clair, c’est un long voyage : 7850 km au compteur en 37 jours.
Même avec l’aide des traversées en ferry (ANCONE- IGOUMENITSA) cela reste une fameuse trotte. Et les distances en TURQUIE sont grandes : de BURSA à la CAPPADOCE via ANKARA, près de 1000km ; de la CAPPADOCE à MARMARIS via EGIRDIR, plus de 1000km aussi .
En plus l’état des routes est variable :
- A part ISTANBUL et sa banlieue (de 12 millions d’habitants !), pas de problèmes de bouchon et de ralentissements. Les routes principales sont souvent à 4 voies.
- Par contre, les routes sont souvent (dans 50% des cas) en mauvais état : ornières, trous, accotements non stabilisés. Beaucoup de travaux de réfection, qui parfois transforment la route asphaltée en piste caillouteuse et poussiéreuse.
- Dans les régions touristiques, CAPPADOCE et à la côte, les routes sont meilleures.
- Encore peu d’autoroutes sur notre parcours (sauf l’ISTANBUL- ANKARA et quelques km autour d’IZMIR) Ils sont roulants, en relatif bon état et les péages sont minimes (5 € pour 300 km)
Nous avons dû, pour éviter la course aux kilomètres abandonner le crochet par la MER NOIRE au NORD. Des voisins français et allemands à ISTANBUL nous l’avaient fortement déconseillé, étant donné l’état des routes. Renoncer aussi au SUD à la côte entre ANTALYA et FETHIYE
On ne sait pas tout faire et tout voir en un mois, si on veut un tant soit peu s’imprégner des endroits visités
• Le point noir d’un si long périple, c’est le prix exorbitant du carburant (dans notre cas, le diesel) Voir le tableau ci-dessous en €/ litre qui nous indique qu’on ferait mieux de voyager chez nous, en Belgique ou au Luxembourg !!!
Cela conduit à un coût global en carburant de près de 1000 € ! (consommation moyenne du VIANO de 9 litres /100 km - incluant bien sûr l’usage assez généralisé de l’air conditionné)
• Autre coût : les entrées des sites et musées importants dépendant du Ministère de la Culture et du Tourisme sont assez chères souvent 10 € pp (à Ste SOPHIE, TOPKAPI, GOREME, PAMMUKALE, EPHESE) 7.5 € (TOPKAPI HAREM, maison souterraine)
S’y ajoute parfois le harcèlement pour prendre en plus un guide…
Dans les sites moins prestigieux, les droits d’entrée sont plus démocratiques : par exemple 2.5€ au musée de SELCUK ,1.5€ au musée- église de IZNIK, ou à SULTANHANI.
Toutes les mosquées, mausolées et lieux de culte, sont entrée libre, (respecter cependant les heures de prière).
• Par contre, les prix de l’alimentation (pain, viande, volaille, œufs, légumes et fruits) sont bon marché. . Les boissons (thé, eau, jus de fruits) et les yoghourts consommés en grande quantité aussi.
Nombreuses qualités de fromage de vache, chèvre ou brebis, certains très goûteux, bon marché aussi.
Bien sûr ni viande, ni charcuterie de porc ; et la charcuterie nationale, le « pastirrma» est bonne, mais assez chère.
La bière et le vin sont en vente libre mais plus taxés et dans les super marchés attachés avec des anti- vol. Vins et alcools sont chers
On peut s’approvisionner dans les multiples commerces (boucherie, poissonnerie, volaille, fruits et légumes, fromages, etc.), sur les nombreux marchés, dans les nombreuses supérettes (mini market ) et aussi dans les grandes surfaces plus classiques pour nous (MIGRO, CARREFOUR, KIPA) qui acceptent la carte bancaire.
• On peut dans des simples restaurants bien manger pour 5à 6 € par personne un BURSA KEBAB par exemple ou un plat de viandes et légumes en sauce avec du riz ou les fameuses köfte (boulettes) grillées ou une pide (pizza turque); le verre de thé termine le repas.
La cuisine turque est saine, simple, et goûteuse. Nous en avons largement profité. Dans des endroits plus touristiques cela montera autour de 10 € avec éventuellement un verre de vin ou une bière Mais boire du vin ou de la bière n’est pas usuel, et beaucoup d’établissements n’en servent tout simplement pas.
• Les déplacements en tram, bus ou en bateau à ISTANBUL sont bon marché. Impossible de s’en passer, tant la circulation automobile est un enfer, et la marche parfois éreintante.
Le ticket de bus, bateau ou tram est à 1.5 TL (0.75 €)
Par contre le grand tour de 5 h du BOSPHORE (DE EMINONU à ANADOLU KAVAGI AR) en bateau est à 12.5 € pp.
Ailleurs: Le prix des bus ou dolmus varie entre 0.75 et 2.5 €
Les ferries des lignes intérieures : cher de YENIKAPI à YALOVA (45 €), bon marché sur les DARDANELLES (12.5 €)
• Les campings.
Nous avons logé en TURQUIE 29 nuits, dans 11 campings, 1 aire de stationnement (SULTANHAMET), et 1 aire de pique nique (BEDRE PLAJ à EGIRDIR)
Des campings de l’intérieur, on peut en retenir:
-Le beau KAYA CAMPING de GOREME : vue magnifique sur la CAPPADOCE, accueil sympa, sanitaires impeccables ,12.5 €/nuit, réduction ACSI. Essentiellement des touristes étrangers. Nous y étions bien et y sommes restés une semaine.
-KERVAN CAMPING à SULTANHANI, agréable camping d’étape, calme, et bon accueil, ombre et verdure .10 €/nuit.
.Il y a aussi les campings de la côte en juillet : une mention particulière pour DERELI MOTEL à PAMUCAK près de SELCUK, qui est un très beau site de plage assez calme, avec un patron sympa, de bonnes installations (terrasse-restaurant, mini market, pain le matin, sanitaires ± OK)
Malheureusement, les eucalyptus ont été taillés et l’ombre assez rare. 16€/nuit.
Par contre AKTUR CAMPING situé en bord de mer dans un village de vacances sous une grande pinède à DACA est à 22.5 € et ADA CAMPING, lui aussi magnifiquement situé en bord de mer au milieu d’un parc national à ALI BEY à 30€, le plus cher de TURQUIE. (prix haute saison)
Tous deux au début juillet étaient déjà fortement fréquentés par des campeurs en tente ou caravane majoritairement turcs ; et malgré le prix, les sanitaires (douches, lavabos, WC) n’étaient pas au top.
Il y a enfin les campings de grande ville :
*ULASAN HOTEL à GOLBASI (ANKARA), parqués dans un enclos derrière un hôtel**** 16 €/nuit.
*MISTIK CAMPING à KYLIOS emplacements étroits, sanitaires tout juste, 20 €/nuit.
Ils ont l’avantage d’être là, bien que tous deux très éloignés du centre et il n’y a pas de concurrence .
A signaler : ni eau potable, ni électricité, ni douche sur le parking de SULTANHAMET (12.5€), mais on est à 5 min de la MOSQUEE BLEUE.
Les 3 autres campings fréquentés avaient à la fois un accueil très sympa, mais un niveau d’équipement sanitaire insuffisant (10 à 12.5 €.)
Expérience particulière que les 4 jours passés à SARIALAN FOREST CAMP dans le parc national ULUDAG, au dessus de BURSA.
Après avoir été placés en plein soleil, près des échoppes de souvenirs, avec à notre disposition des « WC publics » sans commentaires, et des odeurs douteuse de détritus, le Directeur du Parc, nous a placé sous les sapins, parmi les campeurs turcs.
Essentiellement des familles de BURSA, les grand’ parents s’installant là en juin pour les mois d’été dans la fraîcheur de la montagne. Au moment des vacances scolaires, les enfants les rejoignent
Nous avons découvert la manière traditionnelle de camper : de grandes toiles de coton ou des bâches en plastic sont dressées pour clôturer l’emplacement qui est ainsi totalement fermé, avec une porte aménagée dans la toile. A l’intérieur de ce caravansérail, des toiles de tente protègent de la pluie, et les tapis sont étendus sur le sol. Les hommes y font du feu, les femmes souvent portant le foulard, parfois voilées intégralement, vaquent pour chercher du bois, s’occuper des enfants et chercher de l’eau.
Tous sortent prendre le frais à la nuit tombante et ne manquent pas de nous saluer, nous seuls étrangers dans notre étonnant « motorcaravan» au toit levé. Nous y sommes restés 4 jours. Le prix était de 3 €/nuit, mais Monsieur le Directeur, qui allait être absent le jour de notre départ, nous a finalement offert le séjour.
Autre moment fort que les 2 jours de camping quasi sauvage à BEDRE PLAJ près d’EGIRDIR.
Les installations sont rudimentaires ; on perçoit qu’il y a eu la volonté d’installer une aire récréative bien équipée, avec des bancs, des jeux pour les enfants, des tables sous abri. Plusieurs blocs sanitaires avaient été construits. Hélas tout cela n’est pas entretenu et laissé partiellement à l’abandon.
L’endroit est néanmoins splendide et fréquenté de jour par des familles qui y pratiquent ce qui est une véritable institution : la grillade sur barbecue. Les jeunes se baignent ou jouent au ballon…
Seuls, une fois le soir venu, nous avions, autour d’un feu de bois, le lac et la plage pour nous seuls, et au petit matin, la découverte d’un magnifique lever de soleil.
• Le climat
Juin est déjà un mois chaud (28°C à notre arrivée à ISTANBUL). Début juillet, on atteignait à la côte les 35 °C ; Il est vrai que cette année, il faisait parfois plus chaud chez nous !!!
Sinon à part 4-5 orages sans lendemain en ANATOLIE, soleil et ciel bleu ont dominé notre séjour.
A noter le ciel serein d’un bleu intense, sans un nuage durant les 7 jours passés sur les côtes méditerranéenne et égéenne
Ce que nous avons moins aimé
D’ abord ce mélange de traditions et de religion qui tient les femmes à l’écart ; présence exclusive dans les villages et les bourgs des hommes, aux terrasses, (les femmes s’occupent des enfants ou sont aux champs ?) place spéciale, à l’écart, ou extérieure, pour prier à la mosquée
Dans certains endroits, peu ou pas de femmes se baignent dans la mer ou le lac ; certaines, pour participer aux jeux du mari et de leurs enfants y vont, tout habillées.
A noter que ce poids des traditions n’est pas propre à la Turquie ou à l’Islam ; on peut voir des scènes similaires en Grèce ou en Italie du Sud. A noter aussi que ce n’est pas généralisé ; dans les villes, à la côte, la mixité est largement répandue.
Il y a aussi cette pratique religieuse de certaines jeunes filles, ou jeunes femmes, qui s’emballent, en plein été, à 35°c, dans leur voile et leur long manteau beige ou gris.
C’est une attitude minoritaire, certes, tout comme le port du voile intégral qui est ultra minoritaire.
On perçoit une société où coexistent, au sein de mêmes groupes ou de mêmes familles, des façons de vivre différentes, plus traditionnelle ou plus moderne. Cela est, il est vrai, un signe d’ouverture qui rend ce pays attachant.
Nous avons détesté le comportement des automobilistes par rapport aux piétons : même face au passage pour piétons, ils ne s’arrêtent pas ! Dans les bourgs et les grandes villes, les artères sont souvent très larges, et l’on voit des femmes portant leur enfant ou poussant une poussette, tenter de traverser le flot bondissant de voitures. Entreprise chaque fois risquée !!!
Nous avons été énervés par les essais de vente forcée de quelques marchands de tapis qui ont une technique pour appâter le client- touriste bien au point. On rend d’abord service très aimablement et efficacement, puis on passe aux choses sérieuses. Le problème, c’est que ça peut rendre méfiant vis-à-vis de tous ceux et ils sont les plus nombreux, qui veulent tout simplement rendre service.
Nous avons été réveillés tous les matins, à Istanbul et en Anatolie, par le chant - enregistré – de l’appel à la prière à 4h30 – 5h du matin (tout comme nous le serions par des cloches d’église sonnant au petit matin)
Nous avons été surpris par le culte post mortem de Mustafa Kemal, ATATURK, présenté sur les murs, des panneaux, les vitres des bus ou en statue, à toutes les sauces : militaire, chef d’état, sportif, dandy mondain, promoteur de l’instruction laïque, ami des arts…
Ceci dit, son expérience de réforme et de « modernisation » du pays mérite l’attention, et, la visite du mausolée et du musée y attenant à ANKARA est instructive, pour comprendre la Turquie contemporaine.
Nous avons constaté, sans en avoir été personnellement dérangés, une forte présence policière et militaire. Beaucoup de casernes et de quartiers militaires dans les villes traversées (BURSA, EGIRDIR, ISPARTA), parfois d’énormes slogans sur la montagne, écrits avec des pierres, à la gloire de l’armée.
Partout des soldats en armes patrouillent, même sur la plage. Sans doute, cela peut il rassurer les touristes. Personnellement, cela nous a aussi inquiétés ; on perçoit un pays centré sur la « sécurité », et en guerre contre un ennemi intérieur.
Enfin, nous n’avons pas trop aimé la gestion des déchets : décharges sauvages, détritus abandonnés, sacs en plastique en pagaille sur certaines plages…
A suivre
MAXIME- Modèle : VIANO MARCO POLO CDI 2.0 2005
Motorisation : joyeuse à énervé en cas de souci avec le MARCO POLO
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
Que dire ?
A part un grand
M E R C I
Ça c'est du beau voyage et oui merci de faire partager cette belle expérience
A part un grand
M E R C I
Ça c'est du beau voyage et oui merci de faire partager cette belle expérience
penkalet- Modèle : Viano Marco Polo V6 Beige Sanidine
Motorisation : V6 3.0 L CDI
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
que de souvenir qui gràce à vous remonte à la surface, sans doute un des plus beau voyage que nous avions fait quand j'étais môme en 1990 (en pleine guerre du golf 1) avec notre Toy HJ 60(un land 110 n'aurait pas pu passé partout )...
ce pays est magnifique et varié.
à l'époque il y avait déjà ces inscriptions faites avec des cailloux sur les collines et des militaires de partout (guerre et attentat)
je confirme que la bouf est merveilleuse
Merci donc pour ce compte rendu plus qu'enrichissant et qui réveille pleins d'odeurs, de goùts, d'émotions....
ce pays est magnifique et varié.
à l'époque il y avait déjà ces inscriptions faites avec des cailloux sur les collines et des militaires de partout (guerre et attentat)
je confirme que la bouf est merveilleuse
Merci donc pour ce compte rendu plus qu'enrichissant et qui réveille pleins d'odeurs, de goùts, d'émotions....
GAZI- Modèle : Viano MP 6 places Bleu
Motorisation : 2.2 4Matic BVA
VOYAGE EN TURQUIE 2
OUF!! super sympa ton récit, et en plus a suivre! et ben!!
merci,
merci,
riton- Modèle : vito 112 CDI 122chv
Motorisation : 112 cdi
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
Merci Maxime!!!!!
Bon maintenant que tu nous as fait rever avec ton recis, fais nous rever avec des photos!!!!!
Bon maintenant que tu nous as fait rever avec ton recis, fais nous rever avec des photos!!!!!
Invité- Invité
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
Bravo pour ce compte rendu très documenté !
C'est vrai que cela réveille d'excellents souvenirs et donne l'envie d' aller y mettre les roues de notre MP.
Jusqu'à présent on a toujours utilisé l'avion pour cette destination .
Par contre ,il faudra attendre de pouvoir prendre au moins 4 semaines ,surtout si l'on veut descendre un peu.
On va commencer à y penser, c'est déja une sorte d'évasion .
Merci.
C'est vrai que cela réveille d'excellents souvenirs et donne l'envie d' aller y mettre les roues de notre MP.
Jusqu'à présent on a toujours utilisé l'avion pour cette destination .
Par contre ,il faudra attendre de pouvoir prendre au moins 4 semaines ,surtout si l'on veut descendre un peu.
On va commencer à y penser, c'est déja une sorte d'évasion .
Merci.
H&S- Modèle : VW T6 4 motion 2019
suspensions VB full air 4C
Motorisation : 2.OL 204 cv boîte dsg 7
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
oui "thank you" quelle voyage...... bravo .
les simpsons- Modèle : celui qui choisira Marge! donc elle a choisi un viano gris silex !
Motorisation : bon quand il fait beau
Re: VOYAGE EN TURQUIE 2
Merci bcp pour cette belle aventure
ça a l'air super beau
bonne reprise
s
ça a l'air super beau
bonne reprise
s
steflad- Modèle : MP viano 2006 150 Cv (2.2) vert foncé
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